Communiqué
Les européistes, qui affirment que la «
construction européenne » sert à « faire
le poids » face aux Américains ou aux
Chinois, bradent le patrimoine des
Français… aux Américains et aux Chinois
UPR
Photo:
D.R.
Samedi 6 décembre 2014
La liquidation du patrimoine des
Français a franchi une nouvelle étape,
ce vendredi 5 décembre, avec l’annonce
de la privatisation partielle de
l’aéroport de Toulouse-Blagnac par
l’ancien banquier de Rothschild,
Emmanuel Macron. Il s’agit d’un ballon
d’essai avant le plat de résistance
prévu dans l’avant-projet de loi
prétendument pour « la croissance et
l’activité » : la privatisation
des aéroports de Nice et de Lyon.
Rien ne justifie que l’État se sépare
d’actifs qui sont au cœur de
l’aménagement du territoire, qui servent
l’intérêt général, qui sont en situation
de monopole, et qui sont très rentables.
Le gain dégagé par la cession de
l’aéroport de Toulouse-Blagnac est une
goutte d’eau face à l’océan de la dette
publique dont le remboursement sert de
prétexte au dépouillement de l’État. En
outre, l’État se prive indûment d’un
établissement dégageant chaque année des
profits substantiels.
L’expérience a montré que lorsque les
Français découvrent une décision aussi
inexplicablement contraire à l’intérêt
national et au bon sens politique,
économique et financier, il est légitime
de se demander si sa vraie motivation ne
s’explique pas par de la corruption.
C’est par exemple ce que l’on apprit,
bien des années après les faits, avec
l’affaire des vedettes vendues à Taïwan
conduite par François Mitterrand contre
nos intérêts les plus essentiels.
D’ailleurs, l’atmosphère d’abus de
biens sociaux et de corruption
généralisée qui règne dans l’entourage
de François Hollande et qu’ont révélée
les affaires Jérôme
Cahuzac (décembre 2012), Yamina
Benguigui (mars 2014), Aquilino Morelle
(avril 2014), Jean-Marie Le Guen (juin
2014), Thomas Thévenoud (septembre
2014), Kader Arif (novembre 2014) et
Faouzi Lamdaoui (décembre 2014) laisse
craindre que la vente de l’aéroport de
Toulouse-Blagnac ne vise, elle aussi, à
satisfaire la cupidité sordide de
quelques proches du pouvoir.
L’Union Populaire Républicaine (UPR)
souligne d’ailleurs que le consortium
sino-canadien qui doit faire main basse
sur l’aéroport de Toulouse comprend la
société canadienne SNC Lavalin, bien
connue outre-Atlantique pour les
nombreuses affaires
de corruption dans lesquelles elle a
trempé.
Et même si cette vente scandaleuse ne
s’explique pas par de la corruption, il
n’en reste pas moins que François
Hollande n’a absolument aucune
légitimité pour procéder au bradage du
patrimoine des Français au profit de
prédateurs privés, puisqu’il a été élu
sur la promesse, justement, de combattre
le pouvoir de l’argent.
Les européistes, une fois encore,
commettent leur forfait dans le dos des
Français et les mettent devant le fait
accompli, en présentant ce pillage de
notre patrimoine collectif comme une
chose badine et sans conséquence. Ce
sont les mêmes qui prétendent « construire
l’Europe » pour « faire le
poids », comme ils disent, face aux
Américains et aux Chinois et qui, dans
le même temps, laissent vendre Alstom
aux premiers et l’aéroport de
Toulouse-Blagnac aux seconds.
L’UPR appelle les Français à ouvrir
les yeux sur le pillage dont ils sont la
cible et à y mettre un terme en libérant
la France de la prétendue « construction
européenne », avant qu’ils ne
soient réduits à la condition
d’esclaves.
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