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Communiqué UJFP
Il y a un an, Gaza sous les bombes
Lundi 25 janvier 2010
Aujourd'hui l'Union Européenne «conditionne ses aides»
Il y a un an, GAZA comptait ses morts. Femmes, enfants,
vieillards, 1 400 victimes de la barbarie, sous les yeux du
monde. Plus de 5 000 blessés, toute la bande de Gaza, des villes
et des villages en ruines.
Depuis, rien n’a bougé. Les Etats-Unis, l’Union Européenne
soutiennent le blocus qui se poursuit, qui prive de nourriture
et de soins la population de Gaza, et rend impossible toute
reconstruction. Pendant que 1,5 millions de personnes sont
enfermées dans un espace de moins de 400 km2, Israël continue
l'annexion et la judaïsation de Jérusalem, la colonisation de la
Cisjordanie, assuré que les molles protestations des Etats-Unis
resteront sans suite.
Au mur de béton construit par Israël s’ajoute maintenant le mur
d’acier, souterrain, en cours de construction par l’Egypte avec
le financement des Etats-Unis et le concours de hauts gradés de
l’armée française.
Un dépêche du Monde du 15 janvier nous apprend que « l’Union
européenne ne voit pas le moyen de continuer à financer
l’Autorité palestinienne à hauteur de ce qu’elle fait, sans que
l’on puisse présenter à nos partenaires nationaux une
perspective politique ».
Mais que fait l’Union européenne pour ouvrir une perspective
politique? Bien au contraire, elle poursuit ses échanges
économiques privilégiés avec Israël considéré quasiment comme un
membre à part entière, au mépris de l'article 2 de l'accord
d'association qui stipule la suspension avec un membre violant
les droits humains.
Qui peut encore faire semblant d'ignorer la volonté d’Israël
d’empêcher la constitution d’un Etat palestinien viable et
souverain par l’application des résolutions de l’ONU? Qui peut
encore croire en la bonne foi de l'UE pour aider à avancer vers
cette constitution? La collusion de plus en plus franche de l'UE
avec Israël ne peut manquer d'attiser une colère justifiée de la
société civile.
L’UJFP appelle tous les défenseurs du droit international en
Palestine comme ailleurs à amplifier la campagne Boycott,
Désinvestissements, Sanctions (BDS), pour mettre fin au blocus
de Gaza, à l’occupation et pour la libération de tous les
prisonniers otages d’Israël. Cette campagne est aussi un outil
de pression sur les gouvernements européens, qui leur montre le
refus des opinions de laisser liquider la Palestine.
Dans toutes les villes où elle est présente, l'UJFP participe
aux manifestations sur ces objectifs.
A Paris, l’UJFP appelle à la manifestation du 6 février 2010 au
départ de la République 14h
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