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Communiqué

De l’Afrique du Sud à la Palestine ou la continuité d’une politique coloniale d’apartheid depuis 1948
UJFP

Lundi 9 décembre 2013

Nelson Mandela est mort.

Comme tous les progressistes à travers le monde nous pleurons sa disparition.

Les enseignements de son combat implacable contre le régime colonial et raciste blanc contre son peuple ont irrigué la réflexion de nombre d’entre nous.

C’est avec la tranquillité que son exemple nous inspire que nous nous permettons, aujourd’hui, de rappeler quelques points qui nous semblent être souvent absents du concert d’éloges qui marque sa disparition.

Pour mémoire : l’apartheid, en tant que régime où la séparation est instituée officiellement dans des textes législatifs d’un État, est érigé en Afrique du Sud en 1948.

A la même date, l’état d’Israël voit le jour, à partir de la partition injuste de la Palestine votée par l’ONU, sur les bases politiques du sionisme qui, rappelons-le, est lui aussi une idéologie colonialiste européenne qui s’est construite sur les mêmes fondements, dans la même période historique qui marque les conquêtes coloniales européennes à travers le monde.

Contrairement au régime sud-africain, Israël ne peut pas se permettre, au lendemain de la seconde guerre mondiale qui s’est illustrée par la destruction des six millions de juifs européens, d’inscrire officiellement dans ses textes législatifs, des concepts racistes aussi flagrants.

Et pourtant ! Toute la construction de la politique – juridique et législative - de l’État israélien comme État juif, conduit aujourd’hui inéluctablement aux mêmes principes de séparation « hafrada » que ceux employés en Afrique du Sud...

La colonisation, l’occupation, la répression du peuple palestinien dans les Territoires Occupés, comme en Israël aujourd’hui, visent au maintien absolu d’un État juif et non d’un État de tous ses citoyens, et reposent sur un seul et même principe politique : l’apartheid, qualifié de crime contre l’Humanité.

En effet, et sans attendre la chute du régime sud-africain, dès 1973, les Nations Unies adoptent la Convention internationale pour l’élimination et la répression du crime d’apartheid. De nombreux textes internationaux suivront qui, tous, érigent l’apartheid comme crime contre l’humanité, comme un crime contre la paix mondiale.

Il ne nous est pas possible d’en dresser ici la liste et tous les aspects. La troisième Session du Tribunal Russell sur la Palestine au Cap en novembre 2011 a mis en lumière avec précision tous les rouages de cette politique et l’a explicitement définie comme politique d’apartheid.

Le Tribunal Russell sur la Palestine a ainsi mis en lumière la pertinence de l’Appel de la société civile palestinienne de juillet 2005 à la société civile internationale à mettre en place et à appliquer une campagne pacifique et non violente de Boycott – Désinvestissement et Sanctions – BDS – tant que l’état d’Israël ne respectera pas le droit international et ne permettra pas au peuple palestinien d’exercer ses droits imprescriptibles.

Nous pouvons comprendre la difficulté qu’ont de nombreux États européens, la France en particulier, à exprimer publiquement une condamnation ferme et cohérente de la politique israélienne, eux qui ont participé, avec les nazis, à notre propre destruction.

Nous sommes aux côtés de nos camarades palestiniens en lutte et de nos camarades anticolonialistes israéliens, en co-Résistance selon le concept d’Omar Barghouti. Ils nous donnent la force de nous exprimer, de lutter avec eux, avec toutes les forces progressistes- en France et dans le monde- pour abattre, comme ce fût le cas en 1990 pour l’apartheid Sud Africain, cet apartheid qui ne dit pas son nom et arracher le masque de cet État qui se prétend être une démocratie alors qu’il ne l’est que pour ses citoyens juifs.

Enfin, nous gardons en mémoire le soutien des États occidentaux au régime sud-africain et qu’ils n’ont lâché que sous la pression de la société civile internationale et de la campagne de boycott menée contre ce régime.

Nelson Mandela a incarné le combat long et douloureux des Noirs sud-africains pour l’égalité. Son œuvre s’est poursuivie avec le travail de la Commission Vérité et Réconciliation parce qu’il voulait construire une seule Afrique du Sud, une seule patrie pour tous ses citoyens noirs et blancs.

Notre reconnaissance à sa mémoire est infinie.

Comme Marwan Barghouti nous disons :

« L’apartheid est tombé en Afrique du Sud, il tombera en Palestine ».

Communiqué du Bureau national de l’UJFP, 9 décembre 2013

 

 

   

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Source : UJFP
http://www.ujfp.org/...

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