Communiqué
Crémisan : “La réponse de la Cour est un
bon signe”
Société Saint Yves
Mardi 4 février 2014
COMMUNIQUE –
Veuillez trouver ci-joint le communiqué
de la
Société Saint Yves après la décision
de la Cour Suprême d’Israël de reporter
encore la validation de la construction
du Mur de séparation dans la vallée de
Crémisan. La Cour demande à l’Etat
israélien de développer son
argumentaire. C’est une nouvelle
optimiste pour les familles menacées de
Beit Jala, et la certitude qu’elles ne
seront pas délogées dans les six
prochains mois.
La Cour suprême
rend une ordonnance préliminaire :
« Pourquoi n’y a-t’il pas de voie
alternative pour la clôture dans la zone
considérée ? »
Hier, la Cour
Suprême d’Israël a demandé au Procureur
général d’expliquer avant le 10 avril
2014 pourquoi l’itinéraire de Crémisan
ne peut pas être modifié et pourquoi
l’Etat insiste pour construire à
l’emplacement exact qui a été suggéré.
En outre, le tribunal demande une
déclaration en vue de savoir pourquoi il
ne doit pas annuler la décision de
l’année passée qui avait été donnée par
le Comité d’appel spécial de Tel-Aviv.
Cela signifierait que le Mur pourrait
être construit aussi, par exemple, sur
la route que le Conseil de la Paix et de
la sécurité a proposé. Jusqu’à la
réponse de l’Etat, tout travail doit
être stoppé. La Cour a demandé au
ministère de la Défense et au
responsable de la Cisjordanie d’annuler
les décisions de confiscations dans la
vallée de Crémisan. « L’affaire n’est
pas terminée tant qu’une décision finale
n’est pas arrêtée. La décision de la
Cour est une indication qui n’adopte pas
nécessairement la position de l’Etat.
Nous avons certainement un nouvel
espoir, la réponse de la Cour est un bon
signe », explique l’avocat Zvi Avni,
avocat à la Société Saint-Yves,
représentant le couvent et l’école tenue
par les Salésiens. La Cour Suprême a
proposé une nouvelle audience le 30
juillet 2014 pour discuter de la réponse
de l’Etat et des réponses à y apporter
des familles de Crémisan.
La vallée de
Crémisan sera coupée au niveau de la
Communauté si le Mur est construit comme
prévu par l’Etat d’Israël. 58 familles,
principalement chrétiennes, et un
couvent de Salésiens perdront leurs
terres ; le couvent, qui tient une
école, sera situé dans une zone
militarisée et sera séparé du monastère
voisin.
Il y a un an,
le 24 avril, le Comité d’appel spécial
israélien pour la saisie des terres en
vertu du droit d’urgence avait publié
son verdict en faveur de l’Etat pour
construire une route coupant la vallée
de Beit Jala et séparant le couvent du
monastère salésien. A l’audience de la
Cour Suprême d’Israël le mercredi 29
janvier, le Conseil de la Paix et de la
Sécurité, une association israélienne
importante de personnel de sécurité,
avait déclaré dans un avis d’expertise
qu’une route alternative située en
dessous de la colonie illégale de Gilo
causerait beaucoup moins de torts à la
communauté. Dans le même temps, cette
voie répondrait aux besoins de sécurité
d’Israël d’une meilleure manière.
Pour plus
d’informations et requêtes, veuillez
contacter
Anica Heinlein
Advocacy Officer
anica@saintyves.org.il
Tel: 052 78 99 041
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