Communiqué de
presse
Elections européennes du 24 mai 2014 :
Les consignes de vote révolutionnaire du
P.C.N.
PCN
Samedi 24 mai 2014
Communiqué de Presse du PCN -
Opposition extra-parlementaire
transnationale -/
Avec PCN-SPO / 2014 05 22 /
http://www.scoop.it/t/pcn-spo
https://www.facebook.com/PCN.NCP.press.office
ELECTIONS EUROPEENNES DU 25 MAI 2014 :
LES
CONSIGNES DE VOTE REVOLUTIONNAIRE DU
P.C.N. POUR LES 28 PAYS DE L’UE
* Nos consignes de vote spéciales :
Pour qui
voter en Belgique - Estonie - France -
Grèce - Lettonie - Lituanie.
* Notre consigne d'abstention
révolutionnaire
dans tous les autres pays de l'Union
européenne et ses raisons.
1 : LA POSITION DU PCN FACE AU SYSTEME,
A SES ELECTIONS ET AU PARLEMENTARISME
BOURGEOIS :
Pour les Communautaristes européens
(1) du PCN, la politique ne repose pas
sur le vieil échiquier de droite et de
gauche, avec ses fausses divisions, où
les deux camps faussement opposés font
la même politique.
Nous divisons le monde politique
européen en trois camps :
- Celui du Système et de son hégémon –
le Parti américain – qui va de
l’extrême-droite à l’extrême-gauche et
comprend tous ceux qui acceptent la
colonisation yankee en Europe ;
- Les
partis populistes, régionalistes ou
nationalistes, ainsi que certains partis
écologistes (les petites formations non
liées au groupe des « Verts
européens »), qui refusent le Système
mais défendent des conceptions étriquées
ou dépassées, et qui pour nous, SUIVANT
LES CAS, peuvent être des adversaires ou
des alliés tactiques ;
- Enfin le Parti de la Résistance
– qui est aussi celui de l’Europe libre
–, dont le PCN se veut l’avant-garde et
qui comprend toutes les forces
anti-américaines et anti-sionistes, et
vis-à-vis desquelles le PCN prône une
politique stratégique de Front uni.
Notre vision des élections européennes
repose donc sur cette analyse.
Ouvrons une parenthèse sur le retrait,
actuel, du PCN des élections
bourgeoises.
Depuis notre fondation en 1984, et
jusqu’en 2000, le PCN a participé à
toutes les élections en Belgique – où
notre Parti est né – et à plusieurs
élections en France à partir de 1994.
Entre 1996 et 1999, le PCN a aussi eu
une expérience parlementaire en
Belgique, où des élus représentaient
notre parti au « Parlement wallon », au
« Parlement de la Communauté française
de Belgique » et au « Conseil provincial
du Hainaut ».
En 2000, nous avons choisi de ne plus
participer aux élections bourgeoises et
de consacrer nos moyens et nos forces au
développement de notre réseau européen
transnational (le PCN mène des campagnes
dans toute l’Union européenne et au
niveau international, et organise des
actions dans plusieurs pays de la CEI),
de notre groupe media, et à une
structure anti-impérialiste unitaire,
présente en Europe et en Afrique.
Depuis 2011, nous avons aussi un
réseau panafricain, jumeau de notre
réseau eurasien. UNI DANS NOTRE VISION
GEOPOLITIQUE D’AVANT-GARDE : L’AXE
EURASIE-AFRIQUE.
L’une des raisons qui nous a conduit à
ce choix, c’est depuis plusieurs
décennies la régression des libertés
politiques partout en Europe, les
modifications des législations
électorales pour empêcher l’émergence
des nouvelles minorités idéologiques et
la censure qui frappe celles-ci et vise
à étouffer leur voix. Une formation
alternative se présente aux élections
pour avoir des élus – ce qui est devenu
impossible dans la plupart des pays
européens – et pour profiter d’une
tribune – ce que la censure rend
inopérant. Ni l’une ni l’autre
n’étant plus possible depuis la fin des
années 90, la seule politique pour un
Parti révolutionnaire comme le PCN,
c’est l’abstention révolutionnaire –
sauf où des amis ou des alliés se
présentent, où encore où des choix
tactiques ou stratégiques existent – et
la construction d’une force d’Opposition
extra-parlementaire.
2 : LA CONSIGNE GENERALE DU PCN :
ABSTENTION REVOLUTIONNAIRE !
Le PCN appelle donc ses membres,
sympathisants, compagnons de route,
contacts ou encore lecteurs de nos
media, dans l’ensemble des pays de
l’Union européenne – sauf
Belgique - Estonie - France -
Grèce - Lettonie - Lituanie – à
l’abstention révolutionnaire :
Pas une
voix pour les Partis du système
américanisé !
Pas une voix surtout pour les fausses
formations d’opposition, à
l’extrême-droite ou à l’extrême-gauche,
dont la seule fonction est d’endiguer et
de canaliser le mécontentement au profit
du Système !!!
3 : LA SITUATION FACE A L’ECHEC DE
L’UNION EUROPEENNE ET A LA CRISE :
La crise économique, qui est le premier
constat de la faillite annoncée de
l’idéologie libérale, du système
économique capitaliste et de
mondialisation libérale-capitaliste,
faillite qui est aussi et surtout celle
de son modèle américain, d’où est venu
le choc, frappe durement tous les pays
européens.
Elle
annonce aussi l’échec de l’Union
Européenne, qui a été incapable
d’intégrer les pays de l’Est qui l’ont
rejointe. Aujourd’hui, comme au temps du
« rideau de fer », deux Europe
s’opposent au sein même de l’UE, les
pays de l’Ouest, rassemblé notamment
autour de l’Euro, et qui résistent à la
crise, et les ex pays de l’Est,
aux économies artificiellement
libéralisées après 1991, et qui sont en
cours d’effondrement. L’UE est incapable
de souder ces deux blocs, de les
unifier, et même de les solidariser face
à la crise.
Nous sommes les seuls à avoir dès les
Années 60 envisagé l’échec de la
construction européenne, que toutes les
autres formations politiques voyaient
comme un processus irréversible.
Le besoin d'Europe est pourtant plus
impérieux que jamais. Et le soi-disant
« vote eurosceptique » est un suicide
pour notre continent, par manque
d’ambition. Comme l’UE aux mains du
‘parti américain’ est un suicide par
manque de volonté. EN GEOPOLITIQUE, LA
DIMENSION C’EST LA PUISSANCE. ET LA
PUISSANCE C’EST LA LIBERTE.
L'économie mondialisée fait basculer le
centre du monde vers les pays innovants
techniquement et à bas coûts sociaux, la
croissance fabrique des nuisances
intolérables, les dangers d'extension
des guerres régionales exigent des
contre-feux politiques et culturels
multiples et non pas un modèle unique
hégémonique du type américain. Tout
plaide pour une Europe occidentale
forte, unie au plan économique, qui
avance vers une harmonisation sociale,
qui réunisse une à une les conditions de
sa personnalité politique.
Et qui préparent l’union avec la
« SECONDE EUROPE » eurasiatique qui se
contruit autour de Moscou.
Mais voilà, il y manque des architectes.
Les partisans d'une Europe puissante,
tirée jadis par quelques-uns, ont
disparu. Le ‘parti américain’ domine
l’UE et le NATO dirige sa politique
internationale et contrôlle sa défense.
En sorte que ce sont à la fois
Washington et les États agonisants de
l’UE qui font la météo européenne, avec
pour seule ambition qu'il fasse beau
chez eux et qu'il pleuve ailleurs.
À quoi sert le Parlement européen
dans ce contexte ? À pas grand-chose,
puisque le pouvoir est ailleurs.
4 : LE DESAVEAU DES PEUPLES EUROPEENS :
L’UNION EUROPEENNE CONTRE LA DEMOCRATIE
Cet échec, mais aussi et surtout
l’absence d’un projet politique
véritable pour l’UE, explique le désaveu
des peuples et des masses envers les
politiciens et le système de l’UE.
Incapable de se dégager de l’hégémonie
des USA, l’UE n’est plus aujourd’hui
qu’un simple espace économique
libéralisé à outrance et ouvert aux
prédateurs capitalistes. Bras
politique de l’hégémonie yankee
en Europe, l’OTAN en étant le bras armé,
ayant placé ses forces armées et sa
politique étrangère entre les mains de
l’occupant américain, avec une classe
politique et médiatique irrémédiablement
prostituée au système yankee (voir l’Obamania
qui est la plus récente manifestation de
la soumission à l’hégémonie idéologique
et culturelle des USA), l’UE est non
plus boudée mais rejetée par ses
peuples.
A ces élections, l’abstention sera à son
plus haut taux. Deux électeurs sur trois
ne se déplaceront pas. Les élections
déjà organisées cette semaine aux
Pays-Bas et en Grande-Bretagne
confirmant notre analyse.
Dans la soirée du 25 mai, notre
personnel politique aura-t-il la décence
de ne pas déplorer une abstention à
laquelle il a contribué ? Rien n'est
moins sûr. Pourtant, on aura tout fait
pour que les Européens boudent les
urnes. Ce sera l'enseignement principal
de ce scrutin, à moins d'un improbable
sursaut.
Le désamour est aujourd'hui profond
entre l'Europe et ses peuples.
Partout en Europe, la campagne
électorale s'est installée dès le début
dans la médiocrité pour ne plus la
quitter. On aura parlé à peu près de
tout, sauf de l'Europe véritable, de son
projet, de ses valeurs, de ses chances.
Dans chaque pays, l'horizon de nos
bateleurs se sera limité aux enjeux
politiques nationaux.
L’UE a pris la drôle d'habitude de faire
fuir les électeurs lorsqu'elle présente
son parlement à leurs suffrages et de
les mobiliser lors des référendums, mais
contre elle.
En France, les grands partis ont
un souvenir cuisant du non massif opposé
en 2005 au projet de traité. Le Parti
socialiste se souvient que la ligne de
partage entre le non et le oui a déchiré
ses propres rangs. La droite modérée
sait aussi qu'une bonne partie de ses
électeurs entretient avec Bruxelles et
ses « technocrates » des relations
suspicieuses. De quoi refroidir des
ardeurs européennes déjà bien tièdes.
Après le triple échec des référendums
sur le traité constitutionnel, en
Irlande, France et Pays-Bas, les
politiciens de l’UE ont arrêté de
consulter les peuples et ont procédé à
la ratification, en fanfare, par les
parlements aux ordres. Oubliant que le
seul non irlandais avait rendu ce traité
caduc.
Les Européens ne sont pas pour
autant des veaux. S'ils préfèrent la
pêche à la ligne le jour des élections
au Parlement de Strasbourg, c'est parce
que l'Europe est en panne. À l'arrêt
total, dans un coma dépassé. Elle n'a
plus de moteur et n’a jamais eu de
cerveau.
Ajoutons à cela le mépris des peuples et
la négation de leur choix démocratique.
Comme le révèle l’exemple irlandais.
L’Irlande est le seul des 27 pays
de l’Union européenne à avoir pu
soumettre intégralement le Traité de
Lisbonne à sa population. Suite à
l’introduction dans la Constitution
irlandaise, en 1998, d’un nouveau
paragraphe, soumis à l’approbation de la
population et accepté par 69,9% des
votants, depuis lors, l’Irlande soumet
obligatoirement toute modification des
traités d’intégration au vote populaire.
L’Irlande a donc voté Non au Traité de
Lisbonne, le 12 juin 2008. Cela au grand
dam des 27 chefs de gouvernement,
notamment de France et d’Allemagne. Ils
décidèrent, lors du sommet de l’UE, tenu
à l’été 2008, de mettre la pression sur
l’Irlande. Il s’agissait d’ignorer le
résultat du vote irlandais et de faire
ratifier ce traité par les instances des
autres Etats. Notons que le droit
communautaire applicable fait que du
seul non d’un seul pays, le Traité est
définitivement caduc. Et donc que
refuser de le constater et continuer à
le faire ratifier par les parlements des
25 autres, représente la violation non
seulement de la décision démocratique
des Irlandais mais aussi et surtout des
propres règles de fonctionnement de
l’UE.
Avant le sommet de l’UE des 15/16
octobre 2008, un politicien allemand de
l’UE menaça le gouvernement irlandais de
« conséquences désastreuses » au
cas où ce Traité de Lisbonne resterait
ignoré du pays. Le 9 octobre 2008, le
député européen allemand Elmar Brok
(CDU) exigea du gouvernement irlandais
qu’il présente lors de la réunion des
chefs de gouvernement et d’Etat du 16
octobre, des propositions concrètes
d’une démarche tactique en vue de gagner
un second référendum sur le « Traité de
Lisbonne ». A Bruxelles, on parle même
de sanctions contre l’Irlande au cas où
il ne serait pas possible d’imposer la
ratification dans un bref délai ; on
pense même à retirer au représentant de
l’Irlande le droit de siéger à la
Commission européenne. Comme le disait
Brecht, « le peuple a mal voté,
dissolvez le peuple ! »
5 : LES CONSIGNES DE VOTE DU PCN
POUR LA BELGIQUE, LA FRANCE, LES PAYS
BALTES ET LA GRECE :
Venons-en alors aux pays où le PCN
appelle à voter pour des FORMATIONS
AMIES, où en fonction de CHOIX TACTIQUES
particuliers résultants de situations
locales.
EN BELGIQUE :
Le PCN fait un choix tactique,
qui est de favoriser l’éclatement et la
destruction de l’entité belgicaine (2).
L’Etat belgicain est en effet depuis 4
décennies notre ennemi résolu et n’a
jamais ménagé les mesures, notamment
policières, pour tenter de nous écraser.
Lors de notre expérience parlementaire
de 1996-99, le régime belgicain a
particulièrement, et avec l’aide de
l’extrême-droite néo-nazie, mené une
campagne immonde contre le PCN. Nous ne
sommes pas de ceux qui tendent la joue
gauche quant on les frappe sur la joue
droite !
Par ailleurs, la destruction de l’Etat
belgicain conduira à une situation que
le PCN escompte : une période chaotique
qui favorisera un Parti radical et
républicain comme le nôtre.
Le PCN appelle donc à voter pour des
formations républicaines radicales,
en dehors de leurs programmes
idéologiques, que nous ne partageons pas
:
le RWF (« Rassemblement Wallonie-France
»),
ou les Républicains flamands du VB («
Vlaams Belang », y compris sa liste pour
les élections fédérales en Hainaut
« Faire Place Nette »).
EN ESTONIE, LETTONIE ET LITUANIE, LES
TROIS PAYS BALTES :
Notre préoccupation est la
discrimination des droits civils et
politiques des minorités russes, honte
inadmissible dans une Europe qui se veut
démocratique. Discrimination qui plonge
dans les racines fascisantes et
anti-communistes des Années 30 des trois
régimes baltes (où l’on honore, avec la
complicité de l’OTAN et le silence de
Bruxelles, les anciens SS baltes !).
Russophile (4), le PCN a mené depuis la
fin des Années 90 plusieurs campagnes
internationales pour la défense des
Russes des Pays baltes, particulièrement
en Lettonie, où le président du PCN a
des attaches familiales dans la
Communauté russe de Riga.
Le PCN appelle donc à voter dans les 3
Pays baltes pour les listes qui
soutiennent les droits des minorités
russes et combattent le néo-fascisme des
régimes baltes.
EN FRANCE :
Le PCN appelle partout, à
l’abstention républicaine : pas une
voix, surtout pour les faux partis
d’opposition que sont le « Front
National », les « communistes de
margarine » (comme les appelait Staline)
du PCF et du « Front de Gauche » ou les
diverses listes issues de
l’extrême-gauche trotskiste,
escroqueries électorales au service du
Système bourgeois (3).
Enfin, nos camarades de l’Association
européenne EUROPE-ECOLGIE, active en
Belgique et en France depuis 1985 (4),
et qui sont la ‘Fraction verte du
Communautarisme européen’, appellent
à ne pas voter pour les pseudo « listes
Europe-Ecologie » des Verts-Kakis, QUI
ONT VOLE POUR LA DENOMINATION « Europe-Ecologie ».
L’Association européenne EUROPE-ECOLOGIE
n’a rien à voir avec les listes
Europe-Ecologie et leur
idéologie vert-kaki atlantiste et
régimiste. Elle appelle donc les
écologistes à faire barrage à ces
opportunistes et à s’abstenir ou à voter
pour les petites listes écologistes
indépendantes qui se présentent dans
plusieurs régions, ailleurs à
l’abstention révolutionnaire.
EN GRECE :
Le PCN appelle à voter pour le KKE, le «
Parti Communiste Grec », dont les
combats contre l’OTAN, les USA, pour les
résistances serbe, palestinienne ou
irakienne sont aussi les nôtres.
Le Bureau Politique Européen du PCN-NCP
Notes
(1) Le «
Communautarisme européen » qui est
la doctrine de notre Organisation depuis
1962 et fait référence à la Communauté
européenne n’a rien à voir avec le «
communautarisme » à l’américaine,
qui lui est postérieur, et lui a
abusivement emprunté sa dénomination (le
terme même de « Communautarisme »
pour dénommer notre doctrine socialiste
est du au fondateur de notre
Organisation transnationale, Jean
Thiriart, en 1960. Le
« communautarisme » à
l’américaine repose sur le repli égoïste
sur des communautés ethniques ou
confessionnelles. Notre «
Communautarisme européen » est unitaire,
agrégateur et pan-européen : il vise à
une seule communauté nationale, la
Grande-Europe de Vladivostok à
Reykjavik.
(2) Pour de plus
longs développements sur nos positions
en Belgique, lire le communiqué du
Secrétariat Régional Wallonie-Bruxelles
du PCN sur les Elections européennes de
ce 25 mai.
(3) Pour de plus
longs développements sur nos positions
en France, lire le communiqué du
Secrétariat Régional France du PCN sur
les Elections européennes de ce 25 mai.
Service de presse
du PCN-NCP :
presse@pcn-ncp.com
http://www.scoop.it/t/pcn-spo
https://www.facebook.com/PCN.NCP.press.office
Le sommaire
des communiqués
Les dernières mises à jour
|