Communiqué
Avec Théo et les autres victimes de
violences policières
EÉLV
Samedi 18 février 2017
Quelques mois après le décès tragique d’Adama
Traoré, un jeune habitant
d’Aulnay-sous-Bois a été très
vraisemblablement victime d’un viol en
réunion commis par des agents de police,
avec une matraque. Cet évènement est
d’une gravité extrême et de tels
agissements ne souffrent d’aucune
excuse.
Ce
nouveau drame fait ressurgir le fossé
profond qui sépare police et population
dans les zones dites « sensibles » :
dans nos banlieues, les forces de
l’ordre et les habitant-e-s ne
communiquent plus, et les incidents sont
quotidien, témoins et facteurs d’une
défiance qui rend impuissante l’action
de la police.
Il
faut prendre conscience des violences
policières et de l’impact délétère des
brimades du quotidien sur une population
déjà reléguée économiquement et
géographiquement. Le rôle de la police
est la protection des personnes et des
biens, pas de mener une guerre d’usure.
Ces
agissements déplorables sont aussi la
conséquence d’un racisme qui ne dit pas
son nom, mais qui se manifeste dans les
contrôles au faciès et dans les méthodes
de la police. Il est inacceptable d’être
plus ou moins contrôlé ou plus ou moins
suspect selon sa couleur de peau.
Pourtant, des mesures existent pour
mettre fin à ces dérives.
C’est
pour dénoncer ce mésusage organisé des
forces de l’ordre et réaffirmer notre
solidarité avec Théo et avec toutes les
victimes de violences policières que
nous appelons à manifester samedi,
partout en France, à l’initiative de la
LDH du CRAN, de SOS racisme, du Mrap, de
la CGT et de la FSU.
Julien
Bayou et Sandra Regol, porte-parole
nationaux
Retrouve ici la liste des rassemblements
en France :
http://www.ldh-france.org/theo-les-autres-victimes/
Le sommaire
des communiqués
Le dossier
écologie
Les dernières mises à jour
|