C’est un affreux crime de guerre qui vient d’être commis à
Cana par l’armée israélienne. Un crime épouvantable qui suscite
indignation et colère.
Un jour après avoir refusé un cessez-le feu humanitaire, les
autorités israéliennes viennent de franchir un nouveau pas, aussi
insupportable qu’injustifiable.
Cette guerre doit s’arrêter immédiatement. Le cessez-le-feu doit
être décrété sans condition. Toutes les chancelleries
condamnent, les unes après les autres, l’horreur du bombardement
de Cana. L’heure n’est pourtant plus aux déclarations ; elle
doit être aux actes et au cessez-le feu immédiat. Aussi, le PCF,
après la condamnation du président Chirac, demande aux autorités
françaises d’agir expressément pour faire enfin taire les armes
et de faire davantage pression auprès des autorités européennes
et américaines pour imposer ensemble la voix de la paix.
La communauté internationale doit imposer l’arrêt immédiat des
bombardements israéliens au Liban et en Palestine, l’arrêt des
tirs de roquettes du Hezbollah et du Hamas, la libération de toutes
les personnes, soldats israéliens, élus et ministres palestiniens,
détenus dans le cadre de cette crise et le retrait des troupes israéliennes
de Gaza et du Liban. Elle doit aussi garantir le respect absolu des
conventions de Genève et du droit humanitaire. A cette fin, une
commission d’enquête internationale doit être désignée par le
Conseil de sécurité de l’ONU afin de faire toute la lumière sur
le crime de Cana.
Les communistes français réaffirment leur solidarité avec le
peuple libanais et avec tous les peuples de la région victimes de
cette logique de guerre meurtrière et dévastatrice.
Parti communiste français
Paris, le 30 juillet 2006
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