Communiqué de presse Miles of Smiles n°2
Le CBSP attend toujours l'aval des
autorités égyptiennes pour pouvoir acheminer le convoi
humanitaire « Miles of Smiles », de Port-Saïd à Rafah
Paris, le 27 octobre 2009
La situation semble
s’enliser à Port Saïd pour l’opération
« Miles of Smiles for the children of Gaza
». Voilà maintenant 11 jours
que le convoi humanitaire attend
l’aval des autorités égyptiennes pour pouvoir être débarqué de
Port-Saïd et être acheminé jusqu’au passage frontalier de Rafah.
Ce ne sont donc pas moins d’une centaine de personnes en
provenance de toute l’Europe : France, Suisse, Allemagne, Grande
Bretagne… et accompagnant l’action humanitaire qui se retrouvent
dans l’attente du précieux laissez-passer.
Des négociations incessantes
avec les autorités égyptiennes
Camel Bechikh, l’un des
représentants du CBSP sur place, nous confirme que malgré les
négociations permanentes avec les autorités égyptiennes, rien ne
semble vouloir se dénouer : la route reliant Port-Saïd à Rafah à
clairement été interdite aux convoyeurs. La raison ? Assurer la
sécurité du convoi demanderait une logistique par trop complexe
à mettre en oeuvre : 3 000 policiers à mobiliser serait ainsi
manoeuvre impossible affirment les autorités égyptiennes.
Faire transiter le convoi via El-Arich
: une alternative difficilement réalisable
Une alternative a néanmoins été
soumise aux associations organisatrices de l’opération :
débarquer le convoi au port d’El-Arich, situé à la frontière
avec Gaza.
Ce qui ne constituerait qu’une
première étape à franchir puisque d’autres négociations seront à
venir pour pouvoir traverser le passage frontalier de Rafah dans
l’optique d’atteindre Gaza.
Si la proposition semble
intéressante elle reste irréalisable. En effet, le port d’El-Arich,
de par sa superficie ne peut techniquement accueillir les
bâtiments maritimes de grande taille comme ceux qui doivent être
affrétés pour acheminer le convoi humanitaire.
Ces complications n’entament en
rien la volonté et la détermination des convoyeurs, bien décidés
à résister à l’usure psychologique qui tente de leur être
infligée. Leur objectif de faire parvenir coûte que côute les
100 minibus contenant du matériel médical et scolaire aux
enfants et aux populations de la bande de Gaza et des
territoires occupés reste inchangé.
L’attente se poursuit.
|