La chronique de Fériel Berraies Guigny
La
non politique arabe de Sarkozy
Fériel Berraies Guigny
Les thèses les plus
sombres et imprévisibles abondent sur la politique arabe de la
France, depuis l’avènement Sarkozy.
Avec la nouvelle
gouvernance française, bien des sujets sont abordés frileusement, politique d’opacité
qui vient en contradiction avec les promesses « de
transparence « de l’administration
française…
Et pourtant les
questions du Moyen
Orient, interpellent encore et toujours, la conscience du bon
citoyen de France et du monde.
Aujourd’hui le règne sarkosiste a signé la fin d’une ère :
la fin de la position de non aligné face au monde anglo saxon.
Aux oubliettes, le mythe de l’ennemi diplomatique de courtoisie : les
Etats-Unis.
Un grand branle bas de combat qui signe une nouvelle dialectique :
l’alliance avec Israël, le retour aux
valeurs militaristes, le capitalisme à tout prix, la fin
de l’humanisme et de la diplomatie de la négociation.
Pour les Arabes de la France et du monde entier, il s’agit de
faire l’Adieu à « Chirac
d’Arabie » et là où
l’ancien président cultivait les alliances arabes, le
nouveau Président ne manquera pas de renouveler son attachement
à la sécurité d’Israël et « acolytes » .
Un suspense presque prévisible pour une politique extérieure
qui risque de promettre bien des sueurs froides, pour les
modérés du monde.
Le terme même de « politique arabe de France »
est devenu moribond ou comme le diraient nos amis yankee, « has been » !
Aujourd’hui, pour rester dans le politiquement correct (
stratégiquement) on
parle volontiers de «
Politique de la France au Maghreb, au Proche-Orient et dans le
Golfe ».
Pour une France
qui se veut pragmatique
et qui envisage une politique globale dans une zone somme toute
restée vitale pour ses intérêts
nationaux.
La traditionnelle empathie pour le monde arabe sera plus mesurée
pour pas dire nuancée, et
signera le grand réveil de «l’amitié » envers
Israël.
Sarkozy a déclaré
devant ses ambassadeurs ce mois d’août, que la France était
l’amie d’Israël et qu’elle devait se faire le devoir de réhabiliter
cette relation mise à mal.
La lourde tâche du
Président Sarkozy sera d’effacer ces années « d’anti
israelisme » depuis De Gaulle, gageons que ses efforts ont déjà
été récompensés, puisqu’un timbre à l’effigie du Président
est déjà sorti en Israël, avant le résultat des élections
françaises. Prévision ou prémonition ?
Mais il ne faut pas se
leurrer, la
France ne pourra maintenir son influence dans la région et
garder de bonnes relations avec les pays arabes, si elle déserte
le dossier israélo-palestinien et surtout si elle s’acharne à
favoriser un parti au détriment d’un autre !
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Publié le 23 novembre 2007 avec
l'aimable autorisation de Fériel Berraies Guigny
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