P.A.S.
Retour de Vichy ? « Crime d’indignité
nationale »
pour les collabos sionistes
Yahia Gouasmi
Photo:
D.R.
Samedi 23 janvier 2016
Sous prétexte d’être en
guerre contre le terrorisme et de
chercher à protéger les citoyens
français, l’état d’urgence annoncé par
François Hollande au lendemain des
attentats du 13 novembre, révèle un
changement de régime qui rappelle les
temps sombres du régime de Vichy.
Depuis ces évènements tragiques, la
chasse aux musulmans est ouverte. En
paroles comme en actes, l’état d’urgence
s’est traduit par la stigmatisation et
la répression des personnes de
confession musulmane, reléguées
au rang de citoyens de
seconde zone.
Toutes sortes de dérives
ont été observées de la part des
forces de l’ordre et des citoyens,
mettant gravement en danger la
cohésion sociale. De nombreuses
perquisitions abusives, brutales,
aléatoires, injustifiées, des
fouilles de lieux d’habitation, de
commerces, de mosquées ont bien eu
une portée discriminante car elles
visaient, principalement, des
Français et des résidents de
confession musulmane.
Quant aux médias, partie intégrante
de l’appareil d’État, ils ont exercé une
influence profonde sur la construction
de la pensée collective et le
développement d’un climat de suspicion
chez les citoyens français. De
nombreuses dénonciations abusives
frôlant la paranoïa ont été recensées
sur l’ensemble du territoire.
Le plus inquiétant, c’est que les
têtes de liste du gouvernement ont
exprimé leur volonté de voir perdurer
l’état d’urgence. François Hollande a
confirmé, le 20 janvier, son souhait de
le proroger et d’aller au plus vite pour
faire adopter la réforme
constitutionnelle.
Le 22 janvier, Manuel
Valls déclara sur la chaine
britannique BBC que « l’état
d’urgence devrait être prolongé
jusqu’à ce que nous soyons
débarrassés de l’Etat islamique ».
Initialement, ce dispositif a un
caractère exceptionnel, s’il devient
« permanent », c’est le renoncement
à « l’Etat de droit ».
D’ailleurs, les recours se
multiplient pour exiger la fin de cet
Etat d’exception. La Commission
nationale consultative des droits de
l’homme (CNCDH) a émis, le 15 janvier
2016, un avis très sévère à l’égard de
l’application de l’état d’urgence, de sa
pérennisation et du projet
constitutionnel tendant à déchoir
certains terroristes nés Français.
La CNCDH ne remet pas en question la
nécessité de l’état d’urgence qui a fait
suite aux attentats du 13 novembre.
Cependant, elle a constaté qu’il était
accompagné « de nombreux abus »
et « d’effets collatéraux
dévastateurs, qui mettent à mal le vivre
ensemble ».
Ainsi, l’idée de
prolonger l’état d’urgence et
d’inscrire la déchéance de
nationalité dans la Constitution est
totalement rejetée par la CNCDH.
L’état d’urgence doit rester un
dispositif d’« exception » et non
pas la règle. Selon la Commission,
il faut prendre garde à ne pas se
laisser enivrer par la « consolidation
illusoire d’un état de sécurité »,
sans effet positif véritable dans la
lutte contre le terrorisme mais
réduisant toujours plus
l’effectivité des droits et libertés
fondamentaux.
Les observations de la Commission
confirment les prédictions faites par le
Parti Anti Sioniste au lendemain de
l’annonce de l’état d’urgence. Le
terrorisme n’est qu’un instrument entre
les mains du gouvernement qui permet de
justifier toutes les dérives des lois
liberticides qu’il veut faire appliquer
et voir perdurer. Reste à savoir si
Hollande et Valls seront sensibles aux
recommandations de la CNCDH. D’autres
projets discriminants à l’égard de la
communauté musulmane sont en cours et
risquent de conduire cette institution à
émettre d’autres avis négatifs. Du «
poil à gratter » pour la classe
dirigeante.
Camp de concentration pour
les musulmans !
Voici un projet qui risque de faire
couler beaucoup d’encre. En novembre, le
gouvernement a saisi le Conseil d’État
pour voir si la création d’un «
Guantanamo à la française » est
compatible avec la loi. Ce futur camp de
concentration, appelé « centre de
détention préventive » serait destiné
d’une part, à enfermer des individus
inscrits sur les fiches S, suspects à
divers degrés, mais non coupables de
faits de terrorisme.
D’autre part, il serait destiné à
enfermer des individus en « rétention de
sureté ». C’est-à-dire « les criminels
condamnés à de longues peines de prison
pour terrorisme, une fois leur peine
achevée ».
C’est inédit dans le
monde, la France cherche à placer en
détention préventive ses propres
citoyens. Elle va plus loin que les
Américains qui n’ont détenu que des
étrangers à Guantanamo, jamais des
citoyens américains.
Ce centre aurait-il vocation à
accueillir de futurs apatrides ?
Techniquement, c’est possible si la
déchéance de nationalité est appliquée
en France à l’égard des terroristes
binationaux et s’ils sont déchus de la
nationalité de leur pays d’origine. Sur
le continent africain par exemple, cette
mesure est approuvée en grande majorité.
Les pays d’origine peuvent donc invoquer
la réciprocité et la mesure
interviendrait simultanément dans les
deux Etats. Le terroriste binational se
retrouverait de facto apatride.
Le régime d’Hollande
traite les musulmans tout comme le
Maréchal Pétain traitait les Juifs à
son époque. C’est un cycle
parfaitement connu de l’entre-deux
guerres : le cycle du nationalisme,
déchéance de nationalité, production
d’apatrides, et détention dans des
camps. À défaut d’avoir des
dirigeants nazis, nous avons des
dirigeants sionistes.
Les plus hautes instances de l’État
qui collaboraient à l’époque avec le
nazisme, collaborent aujourd’hui avec le
sionisme, dont les ramifications
s’étendent dans toutes les institutions
étatiques : politiques, économiques,
militaires, médiatiques, …
Rétablissement de la peine
pour « Crime d’indignité nationale » :
La déchéance de nationalité et les
actions mises en œuvre par le
gouvernement pour lutter contre le
terrorisme ne sont qu’un leurre, en ce
sens que les actions du gouvernement
s’apparentent à du terrorisme d’Etat.
Nous avions évoqué récemment dans
l’article « Déchoir Hollande et Fabius
pour lutter contre le terrorisme », la
responsabilité de l’Etat dans
l’émergence et le développement du
terrorisme en France et à l’étranger.
Son implication dans la destruction
de la Lybie et de la Syrie au côté de
terroristes qu’il a armé, n’est plus un
secret de polichinelle. Al Nosra,
branche syrienne d’Al Qaïda qui a
fusionné avec Daesh, avait reçu toutes
les faveurs de Laurent Fabius qui leur a
accordé le mérite de « faire du bon
boulot » en Syrie.
En raison de la gravité
de notre contexte géopolitique, le
Parti Anti Sioniste a appelé les
parlementaires au vote pour la
révocation du Président de la
République et pour le rétablissement
de la peine pour « Crime d’indignité
nationale ». À l’instar de
cette peine qui a été appliquée à
l’encontre des collaborateurs du
nazisme, les collaborateurs du
sionisme doivent être jugés au même
titre.
Apparue en août 1944, par une
ordonnance du Général de Gaulle, cette
peine visait à condamner des Français
(civils ou militaires) ayant collaboré
avec les nazis pendant l’Occupation de
1940 à 1944. Cette disposition a été
supprimée en 1951 par une loi
d’amnistie. Elle prévoit
l’emprisonnement et la déchéance des
droits civiques, civils et politiques.
Autrement dit, elle implique le retrait
du droit de vote, l’inéligibilité,
l’exclusion de la fonction publique,
l’impossibilité de diriger une banque,
une radio, un journal, l’exclusion des
professions juridiques, de
l’enseignement, des syndicats. C’est
dire toutes les têtes destinées à
tomber ! Qu’ils soient terroristes
français, hommes politiques, militaires,
journalistes, banquiers, magistrats, …,
les collaborateurs du sionisme doivent
être jugés à la même enseigne.
Quand aurons-nous un leader
de la pointure du général Charles de
Gaulle pour donner au peuple un sursaut
de dignité et de liberté afin de juger
de « Crime d’indignité nationale » toute
personne qui collabore avec le sionisme
et qui met en péril les intérêts de la
nation ?
Par amour pour la patrie,
le Parti Anti Sioniste appelle le
peuple français à retrouver cette
voie salutaire que le général de
Gaulle avait tracée et qui a fait
jadis, la grandeur de la France.
Tout régime, même dictatorial, a
besoin de l’assentiment du peuple
pour se maintenir. « Quand le
gouvernement viole les droits du
peuple, l’insurrection est, pour le
peuple (…) le plus sacré des droits
et le plus indispensable des
devoirs » (Article 35 de la
déclaration des Droits de l’Homme et
du citoyen, 1793).
C’est donc par le peuple
et pour le peuple que la résistance
doit prendre corps pour se libérer
du dictat idéologique sioniste
auquel L’État français est soumis.
Encore faut-il que le peuple
parvienne à se libérer de la pensée
collective suscitée par les médias
de masse, véritables inhibiteurs de
la réflexion citoyenne.
Yahia Gouasmi
Président du Parti Anti Sioniste
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