P.A.S.
Après l’Arabie saoudite, l’ONU
récompense Israël
Yahia Gouasmi
Jeudi 16 juin 2016
L’Organisation des Nations
Unies n’en finit plus de se discréditer,
comme le prouve l’élection de
l’ambassadeur israélien Danny Danon, à
la présidence de la 6e commission
chargée des questions juridiques.
En effet, alors que l’entité
sioniste bafoue depuis des décennies le
droit international et qu’elle viole
délibérément plusieurs résolutions des
Nations unies, cette même organisation
lui attribue la présidence d’une
importante commission, qui plus est
chargée de la préparation des textes
relatifs au Droit international
(élimination du terrorisme, droit des
migrants, tribunaux internationaux,
etc.) !
C’est la première fois de son
histoire que l’état colonial obtient la
présidence d’une des six commissions
spécialisées de l’Assemblée générale
(AG) de l’ONU, démontrant une nouvelle
fois le degré de soumission de cette
organisation au sionisme.
Après avoir l’an dernier
désigné le représentant de l’Arabie
saoudite au poste de président du
panel du Conseil des droits de
l’homme, les Nations unies renient
donc une fois de plus les valeurs
qui devraient dicter la conduite de
cette instance.
On voit là l’absence de crédibilité
d’un système international prétendant
protéger les droits de l’Homme, et qui
place à la tête d’instances censées les
protéger, les représentants de pays qui
les violent ouvertement.
L’élection de l’ambassadeur israélien
à la tête d’une commission des droits de
l’Homme de l’ONU a déclenché une vague
de critiques dans les milieux politiques
internationaux. Plus de 80 pays membres
de l’ONU n’ont pas soutenu la présidence
israélienne à la tête de ladite
commission.
L’ambassadeur iranien auprès de
l’ONU, Gholam-Ali Khoshrou a déploré
cette décision avant d’estimer que cette
élection porterait préjudice à la
crédibilité et au statut de la
commission des droits de l’Homme de
l’ONU.
En allusion aux multiples cas de
violation des principes de la Charte des
Nations unies, des lois internationales,
des droits de l’Homme et ceux de la
nation palestinienne par l’entité
sioniste, M. Khoshrou a indiqué que
cette élection était considérée comme
« une ironie de la Charte onusienne et
des idéaux pour lesquelles cette
instance internationale a été fondée ».
Hanan Ashrawi, figure historique de
l’Organisation de libération de la
Palestine (OLP) a déclaré quant à elle :
« Il est ironique qu’un
état qui continue à violer la loi et
les conventions internationales, les
lois humanitaires internationales et
nombre de résolutions de l’ONU, soit
nominé pour diriger une commission
juridique dont l’objectif est de
promouvoir la législation
internationale et de protéger les
libertés et les droits fondamentaux
de l’Homme ».
Le Parti Anti Sioniste
condamne vigoureusement cette
nomination inadmissible qui
décrédibilise le système légal
international. Celui-ci, à travers
l’ONU, au lieu de sanctionner cette
entité criminelle et la mettre au
ban des nations, décide au contraire
de la récompenser pour ses
violations flagrantes de la
législation internationale.
Quel scandale de voir
Israël, état terroriste par
excellence, désigné à la tête d’une
commission onusienne chargée de
proposer des mesures pour lutter
contre le terrorisme !!!
Cela montre encore une
fois le degré de soumission au
sionisme des instances
internationales, et les fait
apparaître pour ce qu’elles sont
réellement : des instruments au
service de l’impérialisme américano
sioniste.
Yahia Gouasmi
Président du Parti Anti Sioniste
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