Chroniques du passé
Comment les
Sionistes ont fait fuir les Juifs d'Irak
Deuxième partie
Sionisme VS Judaïsme
Deux Juifs
Irakiens lors de leur arrivée dans
l’État Sioniste en 1950
Lundi 19
décembre 2011
(La première partie
est à lire
ici.)
Les bombes de 1950-1951
Les émeutes
anti-juives de 1941 ont fait plus que
créer un prétexte pour légitimer
l'entrée des Britanniques à Bagdad pour
remettre en place le régent
pro-britannique et son Premier ministre
pro-britannique, Nouri El-Saïd. Elles
ont également donné aux sionistes en
Palestine un prétexte pour mettre en
place un mouvement sioniste clandestin
en Irak, d'abord à Bagdad, puis dans
d'autres villes comme Bassorah, Amara,
Hillah, Diwaneia, Abril et Karkouk.
Après la Seconde
Guerre mondiale, une succession de
gouvernements tinrent brièvement les
reines du pouvoir en Irak. Les conquêtes
sionistes en Palestine, en particulier
le massacre des Palestiniens dans le
village de Deir Yassin, enhardirent le
mouvement anti-britannique en Irak.
Lorsque le gouvernement irakien signa un
nouveau traité d'amitié avec Londres en
Janvier 1948, des émeutes ont éclaté
dans tout le pays. Le traité a été
rapidement abandonné et Bagdad exigeait
le retrait de la mission militaire
britannique qui dirigeait l'armée de
l'Irak depuis 27 ans.
Plus tard, en 1948,
Bagdad envoya un détachement de l'armée
en Palestine pour combattre les
sionistes, et quand Israël proclama son
indépendance en mai 1948, l'Irak ferma
la vanne qui alimentait la raffinerie de
Haïfa de pétrole Irakien. Abd al-Ilah,
cependant, était encore régent et Nouri
El-Saïd, le collaborateur des
britanniques,, était de retour en tant
que Premier ministre. J'étais dans la
prison d'Abou-Graïb en 1948, où je suis
resté jusqu'à ma fuite vers l'Iran en
Septembre 1949.
Six mois plus tard,
la date exacte fut le 19 Mars 1950, une
bombe a explosé à la Bibliothèque et
Centre Culturel Américain de Bagdad,
causant des dégâts matériels et blessant
un certain nombre de personnes. Le
centre était un lieu de rencontre
préféré des jeunes juifs.
La première bombe
jetée directement sur des Juifs survint
le 8 avril 1950, à 21h15. Une voiture
avec trois jeunes passagers à bord lança
la grenade sur le Café El-Dar El Bida de
Bagdad, dans lequel les Juifs
célébraient la Pâque. Quatre personnes
ont été grièvement blessés. La
nuit-même, des tracts furent distribués
appelant les juifs à quitter l'Irak
immédiatement.
Le lendemain, de
nombreux juifs, pauvres pour la plupart
n'ayant rien à perdre, affluèrent aux
bureaux d'émigration pour renoncer à
leur citoyenneté et demander la
permission de partir pour Israël. Il y
avait, en fait, tellement de demandes
que la police a dû ouvrir des bureaux
d'inscription dans les écoles et
synagogues Juives.
Le 10 mai, à trois
heures du matin, une grenade a été jetée
sur l'enseigne de la compagnie Beit-Lawi
Automobile, qui appartenait à des Juifs,
détruisant une partie de l'immeuble.
Aucune victime n'a été signalée.
Le 3 Juin 1950, une
autre grenade a été jetée d'une voiture
roulant à vive allure dans la zone d'El-Batawin
de Bagdad où les Juifs et irakiens les
plus riches et de la classe moyenne
vivaient. Personne n'a été blessé, mais
après l'explosion, les activistes
Sionistes envoyèrent des télégrammes
demandant à Israël d'augmenter le quota
pour l'immigration des Juifs Irakiens.
Le 5 Juin, à 02h30,
une bombe a explosé à côté du bâtiment
Stanley Shashua, appartenant à des
Juifs, sur la rue El-Rashid, entraînant
des dégâts matériels mais aucune
victime.
Le 14 Janvier 1951, à
19 heures, une grenade a été lancée sur
un groupe de Juifs qui se trouvaient
devant la synagogue Masouda Shem Tov.
L'explosif a frappé un câble à haute
tension, électrocutant trois juifs, un
jeune garçon, Yitschak Elmacher, et
blessant plus de 30 autres. Après
l'attaque, l'exode des Juifs a bondi
pour atteindre un ration de 600 à 700
Juifs par jour qui quittaient l'Irak.
Des propagandistes
sionistes continuent de soutenir que les
bombes en Irak ont été placées par des
Irakiens anti-Juifs qui voulaient
débarrasser le pays de ses Juifs. La
terrible vérité est que les grenades qui
ont tué et mutilé les Juifs irakiens et
endommagé leurs biens ont été jetés par
les Juifs sionistes.
Parmi les documents
les plus importants dans mon livre, il y
a des copies de deux tracts publiés par
les organisations sionistes clandestines
appelant les Juifs à quitter l'Irak.
L'une est datée du 16 Mars 1950, l'autre
du 8 avril 1950.
La différence entre
ces deux tracts est fondamentale. Les
deux indiquent la date de publication,
mais seul le dépliant du 8 avril note
l'heure de la journée : 16:00 Pourquoi
l'heure de la journée ? Une telle
spécification était sans précédent. Même
le juge d'instruction, Salaman El-Beit,
a trouvé cela suspect. Ceux qui ont
rédigé ce tract, ont-ils marqué 16h car
ils avaient besoin d'un alibi pour un
attentat qu'ils savaient qu'il se se
produirait cinq heures plus tard ? Si
oui, comment savaient-ils que l'attentat
aurait eu lieu ? Le juge a conclu qu'ils
savaient parce qu'il existait un lien
entre l’organisation sioniste
clandestine et les lanceurs de bombes.
Ce fut également la
conclusion de Wilbur Crane Eveland, un
ancien officier supérieur de la Central
Intelligence Agency (CIA), que j'ai eu
l'occasion de rencontrer à New York en
1988. Dans son livre, « Ropes of Sand »,
dont la CIA s'est opposé à la
publication, Eveland écrit :
Dans des
tentatives de dépeindre les Irakiens
comme étant anti-américains et pour
terroriser les Juifs, les sionistes ont
posé des bombes dans la bibliothèque
américaine du Service de l'Information
et dans les synagogues. Très vite, des
tracts ont commencé à apparaître
invitant les juifs à fuir vers Israël. .
. . Bien que la police irakienne a plus
tard fourni une preuve à notre ambassade
qui prouvait que les attentats de la
synagogue et de la bibliothèque, ainsi
que les campagnes de dépliants
anti-juives et anti-américaines, avaient
été l'œuvre d'une organisation sioniste
clandestine, la plupart du monde croit
les rapports selon lesquels c'est le
terrorisme arabe qui avait motivé la
fuite des Juifs irakiens que les
sionistes ont « sauvé », tout cela juste
dans le but d'accroître la population
juive d'Israël
Eveland ne détaille
pas les preuves reliant les sionistes
aux attentats, mais dans mon livre je le
fais. En 1955, par exemple, j'ai réunit
en Israël un panel d'avocats juifs
d'origine irakienne afin de traiter les
demandes des Juifs irakiens qui avaient
encore des biens en Irak et qui
désiraient qu'on les leur restitue. Un
avocat bien connu, qui a demandé que je
ne donne pas son nom, m'a confié que les
tests des laboratoires en Irak avaient
confirmé que les tracts anti-américains
trouvés lors de l'attentat contre le
Centre culturel américain ont été tapées
sur la même machine à écrire et dupliqué
à partir de la même machine que les
tracts distribués par le mouvement
sioniste juste avant l'attentat du 8
Avril !!!
Les tests ont
également montré que le type d'explosif
utilisé dans l'attaque de Beit-Lawi
correspondaient aux traces d'explosifs
trouvés dans la valise d'un Juif irakien
du nom de Yosef Basri. Basri, un avocat,
ainsi que Shalom Salih, un cordonnier,
firent mis en examen pour les attaques
de Décembre 1951 et exécutés le mois
suivant. Les deux hommes étaient membres
de la Hashoura, le bras militaire du
mouvement sioniste clandestin. Salih
avoué finalement que lui, Basri et un
troisième homme, Yosef Habaza, furent
responsables des attaques.
Au moment des
exécutions en Janvier 1952, tous les 125
000 Juifs irakiens avaient fuit vers
Israël, à l'exception de 6000 Juifs. Par
ailleurs, la marionnette pro-britannique
et pro-sioniste qu'était el-Saïd, veilla
à ce que tous leurs biens soient gelés,
y compris leurs liquidités. (Il y avait
des moyens d'obtenir des dinars irakiens
en partant, mais quand les immigrés s'en
allèrent les échanger en Israël, ils ont
constaté que le gouvernement israélien
gardait 50 pour cent de la valeur.) Même
les Juifs irakiens qui ne s'étaient pas
enregistrés pour immigrer, mais qui se
trouvaient être à l'étranger pour
d'autres raisons, furent menacés de
perdre leur nationalité s'ils ne
retournaient pas au pays dans un délai
déterminé.
C'est ainsi qu'une
communauté ancienne, cultivée et
prospère fut déracinée entièrement et
transplantée dans un pays dominé par des
Juifs d'Europe de l'Est, dont la culture
était non seulement étrangère au
Judaïsme mais en plus complètement
odieuse.
Vous savez à présents
jusqu'où les Sionistes sont capables
d'aller pour parvenir à leur fin : faire
immigrer à tous prix les Juifs vers leur
état Satanique et hérétique !
Que D.ieu venge le
sang de tous ces martyrs Juifs et châtie
ces Sionistes au centuples. Les
Sionistes n’échapperont pas au Yom HaDin
(Jour du jugement). Un jour, ils
paieront pour tout le mal qu'ils ont
fait et continuent de faire aux Juifs
sincères et aux Palestiniens, mais
également pour tout le mal qu'ils ont
fait et continuent de faire au monde,
car, comme l'ont dit nos Rabbins, le
Sionisme est la cause principale de
toutes les souillures, guerres et
hérésies de ce monde.
Nous vous en diront
plus dans une
troisième partie !
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