Opinion
Le vrai visage des organisations des
droits de l'Homme FIDH et LDH
Silvia Cattori
Samedi 12 avril 2014
Le monde à l’envers
La Fédération internationale des droits
de l’homme (FIDH) et la Ligue des droits
de l’homme (LDH) accusent une PME
française d’avoir contribué à fournir à
la Syrie du matériel de surveillance.
Curieusement ces deux ONG ne portent pas
plainte contre les gouvernements, qui
comme celui de la France, fournissent du
matériel de surveillance et des armes de
guerre aux groupes terroristes qui s’en
servent pour massacrer le peuple syrien
que l’armée gouvernementale syrienne a
le devoir de protéger. (Silvia Cattori)
Voir ci-dessous la dépêche de l’AFP
(11.04.2014
Des juges d’instruction français ont été
désignés pour enquêter sur l’affaire
Qosmos, ont annoncé vendredi les
associations qui accusent cette société
française d’avoir fourni du matériel de
surveillance au régime syrien.
Démentant "fermement ces accusations
fausses et calomnieuses", Qosmos a
indiqué qu’elle continuerait de
collaborer avec la justice.
Cette information judiciaire ouverte la
semaine dernière fait suite à une
enquête préliminaire lancée à Paris en
juillet 2012 après une plainte de la
Fédération internationale des droits de
l’Homme (FIDH) et de la Ligue des droits
de l’Homme (LDH).
Trois juges du pôle "crimes contre
l’humanité" de Paris ont été désignés,
indiquent la FIDH et la LDH dans leur
communiqué.
Les deux associations accusent la PME
française d’avoir contribué à fournir à
la Syrie du matériel de surveillance
permettant aux services de
renseignements de "parfaire leurs moyens
de répression à l’encontre de voix
dissidentes, notamment en interceptant
en temps réel des communications
électroniques identifiées à l’aide de
mots-clés".
"Il est indispensable que la justice
française fasse toute la lumière sur
l’éventuelle implication de la société
Qosmos dans la fourniture au régime
syrien d’un matériel de surveillance
destiné à espionner la population
syrienne et que toutes les conséquences
juridiques soient tirées de cette
enquête", a déclaré dans le communiqué
Me Patrick Baudouin, président d’honneur
de la FIDH.
"Nous espérons que cette instruction
pourra se dérouler à l’abri de toute
interférence politique", a déclaré
Michel Tubiana, le président d’honneur
de la LDH.
Qosmos, qui avait répliqué en septembre
2012 par une plainte pour dénonciation
calomnieuse contre la FIDH et la LDH, a
réaffirmé vendredi dans un communiqué
qu’aucun de ses équipements ou logiciels
n’avait jamais été opérationnel en
Syrie.
L’entreprise concède avoir envisagé de
travailler avec une société allemande
sous-traitante d’une société italienne
qui travaillait avec la Syrie. Mais elle
affirme avoir dénoncé unilatéralement ce
projet en octobre 2011.
En janvier 2012, l’Union européenne
avait décidé d’interdire toute
exportation vers la Syrie de matériel
informatique de surveillance pouvant
servir pour la répression des mouvements
luttant contre le régime de Bachar al-Assad.
En trois ans, le conflit a fait plus de
150.000 morts, selon l’Observatoire
syrien des droits de l’Homme (OSDH).
Dans son communiqué, Qosmos se décrit
comme le "leader mondial de l’analyse de
trafic", et explique vendre des
logiciels à des équipementiers qui les
intègrent dans des solutions plus vastes
pour des applications diverses, comme la
banque en ligne, les connexions mobiles
ou la lutte contre les virus et les
attaques informatiques.
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