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La Russie renforce son soutien militaire
et politique à Damas

Samer R. Zoughaib


Photo: D.R.

Lundi 1er décembre 2014

Les résultats des entretiens en Russie de la délégation syrienne conduite par le ministre des Affaires étrangères, Walid Moallem, ne tarderont pas à apparaitre: renforcement de la coordination politique et un plus grand soutien militaire de Moscou à Damas.

Prévue à l'origine pour deux jours, la visite à Moscou et Sotchi de la délégation syrienne, conduite par le vice-Premier ministre et chef de la diplomatie, Walid Moallem, a été prolongée d'un jour. L'expert russe en questions orientales, Vyacheslav Matuzov, n'exagère pas lorsqu'il qualifie cette visite d'«extraordinaire». En effet, pour la première fois depuis le début du conflit en Syrie, le président russe, Vladimir Poutine, a reçu une délégation syrienne, montrant ainsi l'importance de cette prise de contact et le caractère inhabituel des sujets qui ont été discutés par les deux parties.
Les analystes s'accordent sur le fait que lors de ces entretiens, les responsables russes ont exprimé avec force leur volonté de soutenir sur tous les plans leur allié syrien dans sa guerre contre le terrorisme et dans sa résistance contre les tentatives de l'Occident, de la Turquie et de l'Arabie saoudite de provoquer un changement de régime.
Le renforcement de la coopération multilatérale syro-russe intervient après la prorogation de neuf mois des négociations sur le nucléaire entre l'Occident et l'Iran, qui laisse présager un durcissement de la confrontation régionale, chaque camp souhaitant améliorer ses positions pendant le nouveau round de pourparlers. Face à l'accroissement des pressions et de l'interventionnisme occidental et turco-arabe en Syrie pour tenter de modifier les rapports de force, les alliés de Damas ont décidé d'augmenter leur soutien et leurs aides à l'Etat syrien.

Nouvelles armes russes à la Syrie

Sur le plan militaire, la Russie a pris la décision d'accroitre significativement ses livraisons de matériels et d'équipements à l'Armée arabe syrienne. Citant des «sources diplomatiques occidentales» à Moscou, le quotidien syrien al-Watan écrit que «les responsables russes ont exprimé à la délégation syrienne leur total engagement à soutenir la Syrie militairement dans sa lutte contre le terrorisme». «En plus des missiles sol-air S300, Moscou a promis de livrer des armes sophistiquées de qualité, utilisées dans la contre-insurrection, ce qui l'aidera à anéantir les terroristes», ajoutent les mêmes sources.
Dans une interview accordée à la chaine de télévision panarabe al-Mayadeen, le ministre Moallem a refusé de donner des détails sur l'aspect militaire des pourparlers, précisant toutefois que la Russie s'est engagée à respecter tous les contrats d'armement signés avec Damas. Ceux-ci portent sur la livraison de batteries de missiles anti-aériens S300, des avions de combat, des véhicules blindés, des armes diverses, des pièces de rechange et des munitions.
Des sources bien informées à Beyrouth indiquent que la Russie souhaite fournir à l'Etat syrien toute l'aide militaire nécessaire pour écraser, d'ici à mars 2015, les groupes terroristes dans la Ghouta orientale de Damas et dans la ville d'Alep. La reprise de ces deux régions sonnera le glas de l'insurrection militaire appuyée et armée par les Etats-Unis et leurs alliés et brisera définitivement leur rêve d'un changement de régime par la force en Syrie. Elle privera aussi la Turquie et l'Arabie saoudite de leurs principales cartes dans ce pays.

Réconciliation nationale

Pour appuyer cet effort militaire, la Russie et le gouvernement syrien prévoient une initiative politique destinée à relancer les démarches pour une réconciliation nationale. C'est sur ce projet que les Russes travaillent depuis plusieurs semaines. L'initiative est très différente de la Conférence de Genève, organisée en janvier 2014. «Si vous attendiez l'annonce d'une conférence comparable à celle de Montreux en janvier, avec une cinquantaine d'Etats, des milliers de journalistes, des projecteurs, et bien il n'y aura pas ce genre de conférence», a déclaré le ministre russe des Affaires étrangères, M. Sergei Lavrov, après ses entretiens avec son homologue syrien.
En accord avec Damas, la Russie souhaite organiser, à Moscou, un dialogue entre le gouvernement et des opposants non manipulés par Washington et ses alliés, dans la perspective de la formation d'un gouvernement d'union nationale. Ce cabinet comprendrait des personnalités de l'opposition nationale, qui occuperaient de nombreux postes. Cependant, les portefeuilles liés à l'armée et aux services de sécurité resteraient aux mains du parti Baas ou de ses alliés.
Ce gouvernement serait chargé d'accélérer la politique de réconciliation nationale, qui a donné ses fruits dans de nombreuses localités, notamment autour de Damas, et aurait également pour tâche de rédiger une nouvelle Constitution.
Mais ces démarches nécessitent encore de sérieux efforts. «Compte tenu des points de désaccords qui se sont accumulés depuis des années, des tentatives incessantes d'ingérence étrangère dans le conflit syrien, ce travail n'est pas simple et prend du temps», a précisé M. Lavrov.
Le renforcement de la coordination syro-russe intervient alors que des fissures apparaissent dans le camp opposé. A l'intérieur même des Etats-Unis, la confusion autour de la politique américaine en Syrie, marquée par des divergences sur l'attitude vis-à-vis du président Bachar al-Assad, a fait une importance victime en la personne du secrétaire à la Défense sortant, Chuck Hagel, poussé à la démission. Et entre la Turquie et les Etats-Unis rien ne va plus, surtout après les vives critiques adressées par Recep Tayyeb Erdogan à Barak Obama.

Source : French.alahednews

 

 

   

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Source : Al-Ahed
http://french.alahednews.com.lb/

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