Amérique latine
Etats-Unis/Cuba :
retour à une politique de confrontation
Salim Lamrani
© Salim
Lamrani
Samedi 24 juin 2017
Salim Lamrani
Université de La Réunion
La Maison-Blanche a annoncé un retour
à une politique hostile vis-à-vis de
Cuba, suscitant l’incompréhension au
sein de l’opinion publique étasunienne.
Le 16 juin 2017, au théâtre Manuel
Artime de Miami, le Président des
Etats-Unis a annoncé un changement de la
politique étrangère vis-à-vis de Cuba.
Sous les yeux de l’assistance, composée
entre autres de vétérans de la Baie des
Cochons auxquels il a rendu hommage,
Donald Trump a prononcé un discours
d’une hostilité sans précédent.
Ressassant une rhétorique de la Guerre
froide, il laisse présager un avenir
sombre pour les relations bilatérales
entre les deux pays[1].
Une rhétorique de la
Guerre froide
Alors que le monde entier avait salué le
dialogue constructif établi par Barack
Obama en décembre 2014 ainsi que la
levée de certaines restrictions, Donald
Trump a mis un terme au processus de
normalisation des relations. « Je mets
fin à l’accord à sens unique signé par
la précédente administration avec
Cuba », a-t-il déclaré. Il a dénoncé
« l’assouplissement des restrictions de
voyage et de commerce [qui] n’aide pas
le peuple cubain ». Le Président
étasunien a affirmé que les sanctions
seraient maintenues et que les mesures
visant à interdire le tourisme étasunien
à Cuba seraient renforcées, exigeant le
« respect des droits de l’homme ».
« Nous renforcerons l’embargo », a-t-il
conclu[2].
Le discours
de Trump n’a pas été exempt de
contradictions. D’un côté, il a reconnu
que Cuba était un pays indépendant :
« Nous acceptons tous que toutes les
nations ont le droit de choisir leur
propre voie […]. Nous respecterons donc
la souveraineté de Cuba ». Mais de
l’autre, il a exigé des changements
d’ordre interne, telle qu’une évolution
du système politique et du modèle social
cubain, en contradiction avec les
principes du droit international[3].
Les mesures annoncées n’annulent pas
tous les accords obtenus sous
l’administration précédente. En effet,
Washington ne remet pas en cause les
relations diplomatiques ni les accords
migratoires établis. De la même manière,
les vols directs et les croisières entre
les deux pays sont maintenus, tout comme
les voyages des Cubains-américains et
les transferts d’argent.
La
Maison-Blanche a publié un document
listant les changements adoptés par le
Président Trump. Ainsi, le tourisme
ordinaire des citoyens étasuniens à Cuba
restera interdit et les voyages
autorisés sous l’administration Obama
seront désormais fortement limités. Il
ne sera plus possible pour les citoyens
étasuniens de réaliser un voyage à titre
individuel. Ils devront désormais passer
par une institution ayant obtenue une
licence des autorités[4].
De la même manière, les transactions
commerciales avec les entreprises d’Etat
seront interdites. Les sanctions
économiques resteront en vigueur et
Washington défendra sa politique sur la
scène internationale, notamment aux
Nations unies.
D’un point de vue formel, le ton
agressif et autoritaire marque une
rupture avec la politique de dialogue
adoptée par Barack Obama. Mal conseillé,
le Président étasunien a choisi un lieu
portant le nom d’un vétéran de la Baie
des Cochons pour annoncer le revirement
politique vis-à-vis de Cuba[5].
Il est même allé jusqu’à rendre un
vibrant hommage à Bonifacio Haza, ancien
capitaine de la police de la dictature
de Fulgencio Batista, responsable de
multiples crimes, dont l’assassinat de
Frank País, figure historique de la
Révolution cubaine[6].
Réponse de La Havane
De son côté, le gouvernement cubain a
regretté le « recours à des méthodes
coercitives du passé ». Le renforcement
des sanctions qui affectent l’économie
cubaine et les catégories les plus
vulnérables de la population ne fera
qu’augmenter les souffrances d’une
population qui vit sous état de siège
depuis plus d’un demi-siècle[7].
Les autorités ont également rappelé
qu’elles ne négociaient pas sous la
pression. « Toute stratégie destinée à
changer le système politique, économique
ou social à Cuba […] sera vouée à
l’échec », souligne la déclaration
officielle.
Cuba a
répondu au Président Trump sur les
droits de l’homme. Elle a dénoncé « la
manipulation à des fins politiques et le
double standard » dans le traitement du
sujet. La Havane a rappelé que le droit
à la santé, à l’éducation, à la sécurité
sociale et à un salaire égal, était une
réalité dans l’île, tout comme les
droits des enfants, le droit à
l’alimentation, à la paix et au
développement. « Avec ses modestes
ressources, Cuba a également contribué à
l’amélioration des droits de l’homme
dans de nombreux endroits du monde,
malgré les limitations imposées par sa
condition de pays sous blocus »,
a-t-elle souligné[8].
Cuba a
rappelé que Washington ne disposait pas
d’autorité morale pour disserter sur la
question :
« Les
Etats-Unis ne sont pas en condition de
nous donner des leçons. Nous avons de
sérieuses inquiétudes au sujet du
respect et des garanties des droits de
l’homme dans ce pays, où il y a de
nombreux cas d’assassinats, de brutalité
et d’abus commis par les forces de
l’ordre, en particulier contre la
population afro-américaine. On viole le
droit à la vie comme conséquence des
morts par armes à feu. On exploite le
travail des enfants et il existe de
graves manifestations de discrimination
raciale. On menace d’imposer davantage
de restrictions aux services de santé,
qui priverait 23 millions de personnes
d’assurance médicale. Il existe une
inégalité salariale entre les hommes et
les femmes. On marginalise les émigrants
et les réfugiés, en partie ceux en
provenance de pays musulmans. On prétend
lever des murs qui dénigrent les voisins
et on renonce à des engagements
internationaux pour préserver
l’environnement et faire face au
changement climatique[9] ».
Les autorités cubaines ont également
rappelé les détentions arbitraires de
dizaines de prisonniers sur la base
navale de Guantanamo, les actes de
torture commis, les exécutions
extrajudiciaires et les bombardements de
populations civiles, notamment en Irak.
La Havane a souligné qu’elle avait signé
44 accords internationaux sur les droits
de l’homme contre seulement 18 pour les
Etats-Unis[10].
Cuba a ainsi
refusé toute concession relative « à sa
souveraineté et son indépendance ».
Néanmoins, le gouvernement de Raúl
Castro a fait part de « sa volonté de
poursuivre le dialogue respectueux et la
coopération dans des domaines d’intérêts
mutuels » avec les Etats-Unis, malgré
les divergences affichées[11].
Bruno Rodríguez, Ministre cubain des
Affaires étrangères, a rappelé que les
avancées obtenues sous l’administration
Obama : « Cuba et les Etats-Unis peuvent
coopérer et coexister de manière
civilisée, en respectant les profondes
différences entre leurs gouvernements et
en promouvant tout ce qui bénéficient
aux deux nations et à nos peuples[12] ».
Une condamnation
unanime
La décision de
l’administration Trump a suscité de
nombreuses réactions de rejet aux
Etats-Unis. De nombreuses voix se sont
élevées au sein du parti républicain
pour dénoncer des mesures
contreproductives. Pour Jeff Flake,
sénateur républicain de l’Arizona,
« toute politique qui réduit les
possibilités des Américains de voyager
librement à Cuba n’est pas dans les
meilleurs intérêts des Etats-Unis ou du
peuple cubain[13] ».
Jeff Flake est à l’origine d’un projet
de loi destiné à supprimer les
restrictions aux voyages à Cuba, qui a
récolté la signature de 55 sénateurs sur
100.
Pour sa part,
Mark Sanford, congressiste républicain
de Caroline du Sud, a rappelé que
plusieurs élus républicains étaient
favorables à la normalisation complète
des relations avec Cuba et a mis en
avant des projets de loi en ce sens.
« Ce sont des mesures républicaines, ce
sont des lois républicaines. Nous avons
essayé la même approche pendant 50 ans
et cela n’a pas fonctionné », a-t-il
ajouté[14].
Jerry Moran,
sénateur républicain du Kansas, s’est
également exprimé contre ces mesures,
rappelant que Cuba était « un marché
naturel pour les agriculteurs de notre
nation ». « Quand nous ne vendons pas à
Cuba, un autre pays s’en charge »,
a-t-il souligné pour insister sur le
caractère contre-productif d’une
politique de sanctions. « Donner la
priorité à l’Amérique veut dire exporter
ce qu’elle produit à travers le monde »,
a-t-il conclu, en référence au slogan de
campagne de Donald Trump[15].
Justin Amash,
congressiste du Michigan, a fustigé la
position de Donald Trump sur les droits
de l’homme. « La politique du Président
des Etats-Unis vis-à-vis de Cuba n’a
rien à voir avec les droits de l’homme
ou la sécurité. Si cela était le cas,
pourquoi est-il allé danser avec les
Saoudiens et leur vendre des armes[16] »,
a-t-il questionné
Du côté
démocrate, le sénateur Patrick Leahy du
Vermont a condamné la nouvelle
politique. La Maison-Blanche « a de
nouveau déclaré la guerre au peuple
cubain », a-t-il regretté. « Il s’agit
d’un revirement vain de la politique de
normalisation qui porte un coup à la
liberté des Américains de voyager, à nos
intérêts nationaux et au peuple cubain
qui aspire à reprendre contact avec
nous », a-t-il insisté[17].
Nancy Pelosi,
Présidente du groupe démocrate au
Congrès, a fustigé « une politique qui
détruit les emplois et qui brise des
liens commerciaux croissants et vitaux
entre les Etats-Unis et Cuba[18] ».
Pour sa part, Jim McGovern, congressiste
démocrate du Massachussetts favorable au
dialogue avec Cuba, a dénoncé un retour
en arrière qui n’apportera « aucune aide
au peuple cubain ». Il « affectera
seulement les Etats-Unis et les
Américains », soulignant que la rupture
des relations couterait 6,6 milliards de
dollars à l’économie étasunienne et
détruirait 12 000 emplois[19].
« Ces changements adoptés par le
Président Trump ne feront que nous
ramener à la politique de la Guerre
froide qui a été un échec patent et a
maintenu notre pays dans le passé
pendant plus de 50 ans », a-t-il ajouté[20].
La Chambre de
commerce des Etats-Unis, regroupant plus
de 3 millions d’entreprises, a condamné
la décision de l’administration Trump :
« Malheureusement, les décisions prises
ce jour limitent les possibilités pour
un changement positif dans l’île et
d’autres pays profiteront des
opportunités de croissance […]. Nous
restons disposés à travailler avec
toutes les parties pour éliminer les
politiques obsolètes qui entravent
l’émancipation des peuples américain et
cubain[21] ».
James
Williams, de la coalition Engage Cuba
qui regroupe des entreprises
étasuniennes favorables à la levée des
sanctions, a déploré les mesures
adoptées par Donald Trump. « L’ouverture
du commerce avec Cuba a permis à des
hommes d’affaires américains d’intégrer
un marché en pleine croissance à 90
miles de nos côtes et de créer des
emplois à travers les Etats-Unis »,
a-t-il souligné. Cela nuit aux intérêts
des Etats-Unis : « Etant donné les
caractéristiques de l’économie cubaine,
les nouvelles restrictions imposées aux
entreprises américaines sont
susceptibles d’entraver ce progrès, ce
qui pourrait coûter des milliards de
dollars à l’économie américaine et
affecter des milliers d’emplois[22] ».
Le monde des
affaires a exprimé son inquiétude. Zippy
Duval, Président d’un groupement
d’intérêts agricoles dénommé American
Farm Bureau, a fait part de son
point de vue : « Alors que nous faisons
face à la plus importante chute des prix
des matières premières alimentaires
depuis des décennies, nous devons ouvrir
des marchés pour les produits agricoles
américains, et non pas envoyer des
signaux qui ferment des débouchés[23] ».
Les instances
religieuses ont également condamné le
retour à une politique de confrontation.
La Conférence américaine des évêques
catholiques a exprimé son opposition en
rappelant que « les droits de l’homme et
les libertés religieuses seront
renforcés par plus d’engagement entre
les peuples américain et cubain, et non
pas moins ». L’Alliance des baptistes a
partagé le même point de vue : « En tant
que croyants, nous exprimons notre
désaccord avec la nouvelle politique et
restons engagés avec nos partenaires à
Cuba. Nous réaffirmons notre soutien aux
sollicitations adressées au Congrès pour
mettre un terme à toutes les
restrictions oppressives de commerce et
de voyage[24] ».
L’Organisation mondiale du tourisme a
fait part de son « ressentiment ferme »
à l’égard de la nouvelle approche
étasunienne : « Cela constitue un retour
en arrière et une atteinte importante à
la liberté de voyager ». L’entité a
souligné le caractère contreproductif de
ces mesures : « Cette décision aura un
impact limité sur le développement du
tourisme à Cuba, mais elle affectera de
manière substantielle l’économie
américaine et ses emplois. De nombreuses
entreprises ont commencé à réaliser des
investissements à Cuba et à faire des
affaires au vu du potentiel immense du
tourisme cubain, dont continueront
certainement à profiter les autres pays[25] ».
Le New
York Times a également fustigé la
nouvelle politique de Donald Trump dans
un éditorial intitulé « Un revirement
cynique sur Cuba ». « Les Américains qui
souhaitent passer des vacances à Cuba ou
y faire des affaires verront les choses
se compliquer en raison de la
malencontreuse décision du Président
Trump de mettre un terme à une ouverture
diplomatique de deux ans avec l’île »,
note le quotidien newyorkais. Les
raisons évoquées par la Maison-Blanche
n’ont pas convaincu la presse
étasunienne : « L’intérêt soudain de M.
Trump pour les droits de l’homme est
particulièrement difficile à avaler.
Aucun Président récent n’a autant
méprisé ces droits ou embrassé avec tant
de passion des régimes autoritaires qui
maltraitent leurs peuples[26] ».
Les nouvelles
mesures vont également à l’encontre de
l’opinion publique étasunienne, qui est
favorable dans sa grande majorité à une
normalisation des relations avec Cuba.
Selon un sondage réalisé par le Pew
Research Center en décembre 2016,
75% des citoyens étasuniens souhaitent
le maintien des relations avec Cuba et
73% d’entre eux veulent la fin des
sanctions économiques. En effet, ils ne
comprennent pas pourquoi Cuba est le
seul pays au monde qu’ils ne peuvent pas
visiter en tant que touristes
ordinaires. Les Cubains-américains sont
également favorables à la construction
de relations cordiales et apaisées avec
La Havane[27].
L’établissement d’une politique de
dialogue par le Président Obama a eu un
impact positif dans le rapprochement
entre les deux peuples. En 2016, 284 000
citoyens étasuniens ont visité Cuba, ce
qui représentait une hausse de 74% par
rapport à 2015. Pour l’année 2017, pour
la seule période de janvier à mai, près
de 285 000 se sont rendus à Cuba, soit
une hausse de 145% par rapport à 2016,
dans le cadre de l’une des douze
catégories permises par Washington
(voyage éducationnel, culturel,
scientifique, professionnel, religieux,
etc.)[28].
La communauté
internationale est également opposée à
toute politique de sanctions à l’égard
de Cuba. En octobre 2016, pour la 25ème
année consécutive, 191 pays de
l’Assemblée générale des Nations unies
sur 193 ont condamné le maintien d’un
état de siège économique, commercial et
financier contre La Havane[29].
L’appel de
personnalités militaires non entendu
Le 20 avril 2017, seize militaires à la
retraite de haut rang avaient expédié un
courrier au Lieutenant-Général H. R.
MacMaster, conseiller à la sécurité
nationale du Président Trump, le
conjurant de préserver les relations
avec Cuba :
« La
poursuite de la normalisation des
relations avec Cuba est importante pour
la sécurité nationale des Etats-Unis et
la stabilité des relations dans
l’hémisphère occidental. La situation
géographique de Cuba dans les Caraïbes
et sa proximité avec les Etats-Unis en
font un partenaire naturel et de haute
valeur stratégique sur des questions de
priorité immédiate comme le terrorisme,
le contrôle des frontières, la
prévention du trafic de drogue, la
protection environnementale et la
réponse aux situations d’urgence. En
effet, des progrès substantiels ont déjà
été réalisés durant les deux dernières
années dans ces domaines, débouchant sur
22 accords entre les Etats-Unis et Cuba
et une coordination pratique avec notre
armée et les autres agences. Nous devons
poursuivre et amplifier ces efforts.
Assurer la stabilité économique de Cuba
servira les intérêts de sécurité des
Etats-Unis dans l’hémisphère occidental,
en particulier au regard des défis
auxquels font face nos voisins en
Amérique latine. En développant le
commerce et la circulation de
l’information, nous donnerons les moyens
au peuple cubain de mieux déterminer son
propre futur. […] Au nom de la sécurité
nationale, nous appelons nos leaders
élus à poursuivre le processus de
normalisation avec Cuba[30] ».
Une politique vouée
à l’échec
La politique hostile du Président Trump
est d’ores et déjà vouée à l’échec.
Depuis l’avènement de la Révolution
cubaine en 1959, La Havane n’a jamais
effectué la moindre concession sous la
pression ou la menace. En l’espace de
deux ans, Barack Obama a obtenu
davantage de résultats avec Cuba en
adoptant une politique basée sur le
dialogue respectueux que tous ses
prédécesseurs en plus de cinquante ans
qui avaient opté pour une politique
d’agression.
Il est une raison à cela. Les Cubains ne
sont pas sensibles au langage de la
coercition, du chantage ou de
l’intimidation. Cela fait partie de leur
idiosyncrasie. Cuba a toujours exprimé
sa disposition à résoudre pacifiquement
tous les différends avec les Etats-Unis,
à condition que trois principes
fondamentaux et non négociables soient
respectés : l’égalité souveraine, la
réciprocité et la non-ingérence dans les
affaires internes. En un mot, le système
politique, le modèle social et la
politique étrangère de Cuba sont des
compétences exclusives du peuple
souverain de l’île.
Par ailleurs, il convient de souligner
le caractère asymétrique du conflit qui
oppose Washington à La Havane. Ce sont
les Etats-Unis qui imposent des
sanctions économiques contre Cuba depuis
plus d’un demi-siècle, affectant
gravement le bien-être des Cubains et
constituant un obstacle majeur au
développement du pays. Washington occupe
toujours de manière illégitime la base
navale de Guantanamo contre la volonté
du peuple cubain. La loi d’ajustement
cubain adoptée en 1966 par le Congrès
stimule toujours l’émigration illégale
et dangereuse, favorise le trafic
d’êtres humains ainsi que la fuite des
cerveaux. Enfin, la politique de
« changement de régime » toujours en
vigueur viole les principes fondamentaux
du droit international.
La politique
hostile de la Maison-Blanche isolera les
Etats-Unis sur le continent américain et
à travers le monde. Elle n’obtiendra
aucun résultat tangible. Elle réduira
les échanges entre les deux pays,
affectera à la fois les intérêts cubains
et étasuniens et dressera un obstacle
supplémentaire entre les deux peuples
qui aspirent à entretenir des liens
cordiaux, pacifiques et respectueux.
Docteur ès
Etudes Ibériques et Latino-américaines
de l’Université Paris IV-Sorbonne, Salim
Lamrani est Maître de conférences à
l’Université de La Réunion, et
journaliste, spécialiste des relations
entre Cuba et les Etats-Unis.
Son nouvel ouvrage s’intitule Fidel
Castro, héros des déshérités, Paris,
Editions Estrella, 2016. Préface
d’Ignacio Ramonet.
Contact :
lamranisalim@yahoo.fr ;
Salim.Lamrani@univ-reunion.fr
Page Facebook :
https://www.facebook.com/SalimLamraniOfficiel
[6]
Cubadebate,
« El padre del violonista que
Trump exaltó fue uno de los
asesinos de Frank País », 17
juin 2017.
[11]
Gobierno Revolucionario de Cuba,
« Declaración »,
op. cit.
[12]
Bruno Rodríguez, « Bruno
Rodríguez ofrece conferencia de
prensa: Cuba no realizará
concesiones »,
Cubadebate,
19 juin 2017.
[13]
Alex Daugherty, « Trump Defies
Congressional Republicans Who
Want Closer Relations With
Cuba »,
The News &
Observer,
16 juin 2017.
[16]
Alex
Daugherty, « Trump Defies
Congressional Republicans Who
Want Closer Relations With
Cuba »,
op. cit.
[20]
USA Today,
« Trump Outines New Cuba Policy
in Speech in Miami’s Little
Havane », 16 juin 2017.
[23]
Sofia
Lotto Persio, « New U.S. Cuba
Policy Is Unpopular, Just Like
President Trump »,
Newsweek,
21 juin 2017.
[26]
The New York Times,
« A Cynical Reversal on Cuba »,
16 juin 2017.
Le sommaire de Salim Lamrani
Les dernières mises à jour
|