Brève histoire du
précurseur de l’indépendance d’Haïti
Toussaint Louverture, la dignité
révoltée
Salim Lamrani
Portrait
libre de Toussaint Louverture. DR
Mardi 11 juin 2019
Source :
https://www.humanite.fr/toussaint-louverture-la-dignite-revoltee-673181
DEUXIÈME PARTIE
5.
L’unification de l’île et l’instauration
du pouvoir
La partie espagnole de l’île était
devenue française le 22 juillet 1795
avec la signature du traité de Bâle.
Mais la République, qui consacrait
toutes ses forces à l’avènement de la
Révolution et à ses soubresauts émanant
de la trahison thermidorienne et de
l’assassinat de Robespierre, n’avait pas
encore pris possession du territoire.
Celui-ci était encore sous le contrôle
d’un gouverneur espagnol. Le 26 janvier
1801, Toussaint Louverture décida alors
de procéder à l’unification territoriale
et, par ses efforts, arriva à instaurer
la paix civile dans l’île. Les colons
qui s’étaient enfuis suite à la
Révolution louverturiste furent incités
à rentrer et à apporter leur concours au
développement de l’île[1].
L’Assemblée
centrale de Saint-Domingue, sous
l’autorité de Toussaint Louverture,
adopta une constitution le 2 juillet
1801 qui octroyait une importante
autonomie à l’île, l’émancipant ainsi de
la tutelle de la France sans pour autant
rompre définitivement les liens avec la
puissance coloniale. Elle se basait sur
l’article 91 de la Constitution
française de 1799 qui stipulait que « le
régime des colonies françaises [était]
déterminé par des lois spéciales ».
Toussaint Louverture fut alors nommé
gouverneur à vie de Saint-Domingue[2].
La Constitution de 1801 était une œuvre
de progrès. L’article 3 mettait fin à
l’esclavage : « Il ne peut exister
d’esclaves sur ce territoire, la
servitude y est à jamais abolie. Tous
les hommes y naissent, vivent et meurent
libres et Français ». Saint-Domingue
devint ainsi le premier territoire du
Nouveau-Monde à abolir l’esclavage.
L’article 4 proclamait l’élimination des
obstacles érigés par le système
ségrégationniste sur le marché du
travail : « Tout homme, quelle que soit
sa couleur, y est admissible à tous les
emplois ». Enfin, l’article 5 consacrait
l’égalité entre tous les habitants de
l’île : « Il n’y existe d’autre
distinction que celle des vertus et des
talents, et d’autre supériorité que
celle que la loi donne dans l’exercice
d’une fonction publique. La loi y est la
même pour tous, soit qu’elle punisse,
soit qu’elle protège ». L’Assemblée
centrale, si elle n’avait pas
l’initiative législative, disposait du
pouvoir d’adopter ou de rejeter les
propositions de loi formulées par le
gouverneur. Les décisions des tribunaux
étaient souveraines et ne dépendaient
pas du pouvoir exécutif, lequel ne
pouvait prononcer aucune amnistie.
L’Etat de droit y était proclamé avec
l’interdiction de toute arrestation non
motivée par la loi et non effectuée par
un fonctionnaire assermenté (article 64)[3].
Toussaint Louverture, fidèle à la
République française, soumit la
Constitution à Napoléon Bonaparte, au
pouvoir depuis le coup d’Etat du 18
brumaire (9 novembre 1799). Pendant ce
temps, il prôna la réconciliation entre
toutes les catégories ethniques,
appelant à la concorde tous les
habitants de l’île afin d’édifier un
avenir prospère pour Saint-Domingue.
Lorsque le gouverneur apprit que son
neveu adoptif, le général de division
Moïse, se comportait comme un despote et
opprimait la population blanche et
métissée, mettant en danger l’équilibre
précaire de la nouvelle société, ce
dernier fut passé par les armes[4].
Le Spartacus Noir, tel est le surnom
conquis par sa lutte pour la liberté, se
consacra à la construction de l’île et
au développement de son économie, afin
de permettre à ses habitants d’accéder à
une existence digne. L’accent fut mis
sur l’agriculture et l’édification
d’infrastructures. Des écoles fleurirent
partout sur le territoire afin de
permettre l’émancipation des habitants
par l’éducation. Toutes ces mesures
furent menées de main ferme et il n’y
eut guère d’espace pour les
protestations et les mécontentements.
Les déviations furent sanctionnées avec
autorité, parfois de façon cruelle et
excessive, notamment dans les campagnes.
Napoléon Bonaparte lui-même reconnut la
qualité de « l’ordre de travail établi
par Toussaint, qui, déjà, était couronné
par d’heureux succès[5] ».
6.
L’expédition de Bonaparte contre
Saint-Domingue
Napoléon Bonaparte, par son coup d’Etat
du 18 brumaire, avait anéanti la
République et creusé le tombeau des
valeurs de la Révolution. La guerre
contre la Grande-Bretagne, qui avait
repris en 1798 lorsque les monarchies
européennes coalisées attaquèrent la
France, prit fin avec la signature du
Traité d’Amiens en octobre 1801. Entouré
d’une caste de possédants nostalgiques
de l’époque coloniale, le consul
Bonaparte décida d’envoyer son
beau-frère, le général Victor-Emmanuel
Leclerc, à la tête d’imposantes troupes
pour écraser la Révolution de
Saint-Domingue. Dans un acte de
reniement des idéaux révolutionnaires,
cimentés dans la maxime première de la
République qui affirmait que « les
hommes naiss[ai]ent et demeurent libres
et égaux en droit », le Premier Consul
décida rétablir l’esclavage pour 500 000
habitants. Thomas Jefferson, Président
des Etats-Unis, soutint avec
enthousiasme l’initiative : « Rien ne
serait plus facile pour nous que de
fournir votre armée et votre flotte avec
tout le nécessaire, et réduire ainsi
Toussaint à la famine[6] ».
Dans une missive à Talleyrand, son
ministre des Relations extérieures,
datée du 13 novembre 1801, Bonaparte lui
fit part de sa décision « d’anéantir à
Saint-Domingue le gouvernement des noirs[7] ».
Une expédition de 23 000 hommes aguerris
par les guerres napoléoniennes quitta
alors la France le 14 décembre 1801 pour
s’emparer de l’île et éliminer Toussaint
Louverture.
Dans le courrier expédié à Toussaint
Louverture, Napoléon l’informa de son
intention de reprendre le contrôle de
l’île, lui rappelant les forces en
présence : « Nous envoyons le citoyen
Leclerc, notre beau-frère, en qualité de
capitaine-général, comme premier
magistrat de la colonie. Il est
accompagné de forces suffisantes pour
faire respecter la souveraineté du
peuple français[8] ».
La réponse du gouverneur de
Saint-Domingue fut courtoise. Le
représentant de la France serait reçu
avec « le respect de la piété filiale ».
Mais il lui rappela que la liberté
conquise par la lutte serait défendue
avec la même pugnacité : « Je suis
soldat, je ne crains pas les hommes; je
ne crains que Dieu; s'il faut mourir, je
mourrai comme un soldat d'honneur qui
n'a rien à se reprocher[9] ».
Le 5 février 1802, le général Leclerc
débarqua au Cap en conquérant et exigea
du commandant de la ville, Henri
Christophe, une reddition pure et simple
sans quoi « la colère de la République
le dévorera comme le feu dévore vos
cannes desséchées[10] ».
Loin d’intimider l’officier de Toussaint
Louverture, celui-ci transmit le message
suivant à l’envahisseur : « On nous
prend donc pour des esclaves ; allez
dire au général Leclerc que les
Européens ne marcheront ici que sur un
monceau de cendres, et que la terre les
brûlera ». Il annonça alors le
déclenchement d’une opération de
résistance : « Les proclamations que
vous apportez respirent le despotisme et
la tyrannie. Je vais faire prêter à mes
soldats le serment de soutenir la
liberté au péril de leur vie[11] ».
A réception de la missive du général
Christophe, l’expéditionnaire Leclerc
lança un ultimatum à l’officier noir :
« Je vous préviens que si aujourd’hui
vous ne m’avez pas fait remettre les
forts Poclet et Bel-Air et toutes les
batteries de la côte, demain à la pointe
du jour, quinze mille hommes seront
débarqués[12] ».
Le commandant haïtien ne se laissa pas
impressionner et réitéra sa fidélité
« au gouverneur-général
Toussaint-Louverture, mon chef immédiat,
de qui je tiens les pouvoirs dont je
suis revêtu ». Il l’informa qu’il ne
recevait d’ordre que de son gouverneur :
Jusqu’à ce
que sa réponse me soit parvenue, je ne
puis vous permettre de débarquer. Si
vous avez la force dont vous me menacez,
je vous prêterai toute la résistance qui
caractérise un général ; et si le sort
des armes vous est favorable, vous
n’entrerez dans la ville du Cap que
lorsqu’elle sera réduite en cendres, et
même sur ces cendres, je vous combattrai
encore…[13]
Dès le lendemain, le général Leclerc
bombarda la ville, tuant femmes et
enfants. Le général Christophe procéda
alors à l’évacuation de la cité et,
fidèle à sa promesse, la réduisit en
cendres. Lorsque Toussaint Louverture
apprit que le général bonarpartiste
Rochambeau avait fait massacrer les
soldats du Fort-Liberté le 4 février, il
lui fit parvenir une missive contenant
un serment : « Je combattrai jusqu’à la
mort pour venger […] ces braves soldats[14] ».
Le Libérateur lança un appel à la
résistance à tous ses hommes, les
exhortant à lutter jusqu’aux ultimes
conséquences.
Bonaparte décida d’envoyer les deux
enfants de Toussaint Louverture, Placide
et Isaac, qui étudiaient en France
depuis 1796, accompagnés de leur
précepteur Coisnon, alors directeur du
lycée colonial, transmettre un courrier
personnel à leur père. Lorsque Coisnon
l’informa des intentions favorables du
Premier Consul à son égard, le leader
noir exprima sa surprise :
Si les
intentions du gouvernement était
pacifiques et bonnes à mon égard et à
l’égard de ceux qui avaient contribué au
bonheur dont jouissait la colonie, le
général Leclerc n’avait sûrement pas
suivi ni exécuté les ordres qu’il avait
reçus, puisqu’il était débarqué dans
l’île comme un ennemi […]. D’après la
conduite de ce général, je ne pouvais
avoir en lui aucune confiance[15].
Le général Leclerc sema « sur son
passage le ravage, la mort et la
désolation », alors qu’il avait promis
dans sa proclamation « apporter la paix
et le bonheur[16] ».
Les généraux Rochambeau, Kerverseau et
Desfourneaux se comportaient comme « les
tyrans les plus acharnés de la liberté
des noirs et des hommes de couleur ».
Rochambeau devint même « le destructeur
des hommes de couleur et des noirs[17] ».
Dans un courrier expédié à Bonaparte en
février 1802, Toussaint Louverture
exprima son indignation. Il assit
d’abord son autorité en lui rappelant
que la nomination de Leclerc en tant que
capitaine-général « n’[était] pas
reconnue par la Constitution de
Saint-Domingue ». Les forces envoyées
« répand[ai]ent partout le carnage et la
dévastation ». « De quel droit veut-on
exterminer, par le fer et par le feu, un
peuple grossier, mais innocent ? »,
questionna-t-il. S’agissait-il de
l’aspiration à l’indépendance ?
« Pourquoi non ? Les
Etats-Unis
d’Amérique ont fait comme nous ; et avec
l’assistance du gouvernement français,
ils ont réussi à consolider leur
liberté ». S’agissait-il de son
autorité ? « Le poste élevé que j’occupe
n’est pas de mon choix ; des
circonstances impérieuses m’y ont placé
contre mon gré ». Il rappela ensuite les
réalités de l’île :
Je vis cette
malheureuse île en proie à la fureur des
factieux. Ma réputation, ma couleur, me
donnèrent quelque influence sur le
peuple qui l’habite ; et je fus, presque
d’une voix unanime, appelé à l’autorité.
J’ai étouffé la sédition, apaisé la
révolte, rétabli la tranquillité ; j’ai
fait succéder le bon ordre à
l’anarchie ; enfin, j’ai donné au peuple
la paix et une constitution. Citoyen
Consul, vos prétentions sont-elles
fondées sur des titres plus légitimes ?
Si le peuple ne jouit pas ici de toute
la liberté qu’on trouve sous d’autres
gouvernements, il en faut chercher la
cause dans sa manière de vivre, dans son
ignorance et dans la barbarie
inséparable de l’esclavage. Le
gouvernement que j’ai établi pouvait
seul convenir à des malheureux à peine
affranchis du joug oppresseur ; il
laisse, en plusieurs endroits, prise au
despotisme, nous n’en saurions
disconvenir ; mais la constitution de
la France,
cette partie la plus éclairée de
l’Europe, est-elle tout à fait exempte
de ces inconvénients ? Si trente
millions de Français trouvent, comme je
l’entends dire, leur bonheur et leur
sécurité dans la Révolution du 18
brumaire, on ne devrait pas m’envier
l’amour et la confiance des pauvres
noirs, mes compatriotes. La postérité
décidera si nous avons été obéis par
affection, par apathie ou par crainte[18].
Loin de se
présenter comme un subordonné, Toussaint
Louverture imposa un rapport d’égal à
égal au Premier Consul, rejeta ses
tentatives de corruption et assuma sa
conduite et ses actes en tant que leader
de Saint-Domingue :
Vous me
demandez si je désire de la
considération, des honneurs, des
richesses. Oui, sans doute ; mais je ne
veux point les tenir de vous. Ma
considération dépend du respect de mes
compatriotes, mes honneurs de leur
attachement, ma fortune de leur
fidélité. Me parle-t-on de mon
agrandissement personnel dans l’espoir
de m’engager à trahir la cause que j’ai
embrassée ? Vous devriez apprendre à
juger des autres par vous-même. Si le
monarque qui sait avoir des droits au
trône sur lequel vous êtes assis, vous
commandait d’en descendre, que
répondriez-vous ?… La puissance que je
possède est aussi légitimement acquise
que la vôtre ; et la voix unanime du
peuple de Saint-Domingue peut seule me
forcer à l’abandonner. Elle n’est point
cimentée par le sang. Les hommes cruels,
dont j’ai arrêté les persécutions ont
reconnu ma clémence. Si j’ai éloigné de
cette île certains esprits turbulents
qui cherchaient à entretenir le feu de
la guerre civile, leur crime a d’abord
été constaté devant un tribunal
compétent, et enfin avoué par eux-mêmes[19].
Après avoir
essayé de corrompre en vain les
officiers sous les ordres de Toussaint
Louverture, face à la résistance du
peuple de Saint-Domingue, le général
Leclerc décida finalement de lui envoyer
un médiateur. Le Patriote exprima sa
circonspection :
Le général ne
m’a annoncé sa mission qu’en débarquant
partout à main armée. Il a pris d'assaut
le Fort-Dauphin et a canonné Saint-Marc.
Je ne dois pas oublier que je porte une
épée. Pour quel motif me déclare-t-on
une guerre aussi injuste qu'impolitique
? Est-ce parce que j'ai délivré mon pays
du fléau de l'étranger ? Parce que j'ai
établi l'ordre et la justice ? Si le
général Leclerc désire franchement la
paix, qu'il arrête la marche de ses
troupes[20].
Puis,
soulignant ses « plus grands soupçons
sur la pureté des intentions » du
général Leclerc, il ajouta : « Comment
se fier à un homme qui amenait avec lui
une armée nombreuse et des vaisseaux
portant et débarquant des troupes sur
tous les points de la colonie sans en
prévenir le premier chef[21] ».
En effet, Napoléon Bonarparte avait
lui-même reconnu Toussaint Louverture
comme étant le seul Libérateur de
Saint-Domingue :
Nous nous
plaisons à reconnaître et à proclamer
les services que vous avez rendus au
peuple français. Si son pavillon flotte
sur Saint-Domingue, c'est à vous et aux
braves noirs qu'il le doit. Appelé par
vos talents et la force des
circonstances au premier commandement,
vous avez détruit la guerre civile, mis
un frein aux persécutions de quelques
hommes forcenés... Les circonstances où
vous vous êtes trouvé, environné de tous
côtés d'ennemis, sans que la Métropole
puisse vous secourir ou vous alimenter,
avaient rendu légitimes les articles de
votre constitution qui pourraient ne
plus l'être; mais aujourd'hui vous serez
le premier à rendre hommage à la
souveraineté de la nation qui vous
compte au nombre de ses plus illustres
citoyens, par les services que vous lui
avez rendus et par les talents et la
force de caractère dont la nature vous a
doué[22].
Si dans le
courrier officiel l’expression de
gratitude pour les services rendus à la
République était notable, dans la
réalité, Bonaparte, au lieu de traiter
Toussaint Louverture avec les égards dus
à ses mérites, dépêcha 23 000 de ses
meilleurs soldats pour lui passer les
fers et reprendre possession de l’île.
Face à l’invasion française, Toussaint
Louverture fit sonner le tocsin dans
toute l’île et exhorta le peuple noir à
résister à l’oppresseur. Il déploya tous
ses talents et multiplia les efforts
pour contrer les attaques des troupes
napoléoniennes. Il mena une guerre de
guérilla contre l’oppresseur colonial,
appliquant la politique de la terre
brûlée. Ses hommes, galvanisés par
l’exemple d’abnégation donné par le
leader, opposèrent une résistance
farouche[23].
Docteur ès
Etudes Ibériques et Latino-américaines
de l’Université Paris IV-Sorbonne, Salim
Lamrani est Maître de conférences à
l’Université de La Réunion, spécialiste
des relations entre Cuba et les
Etats-Unis.
Son
dernier ouvrage s’intitule Fidel
Castro, héros des déshérités, Paris,
Editions Estrella,
2016.
Préface d’Ignacio
Ramonet.
Contact :
lamranisalim@yahoo.fr ;
Salim.Lamrani@univ-reunion.fr
Page Facebook :
https://www.facebook.com/SalimLamraniOfficiel
[1]
Conjonction,
Bulletin de l’Institut français
d’Haïti, numéro 211, p. 28.
[4]
Charles Malo,
Histoire d’Haïti (ïle de
Saint-Domingue) depuis sa
découverte jusqu’en 1824,
Paris, Louis Janet & Ponthieu,
1825, p. 461.
[5]
Napoléon Bonaparte, Mémoires
de Napoléon, Paris,
Bibliothèque historique et
militaire, 1842, Tome sixième,
p. 326.
[6]
Dumas Malone, Jefferson, the
President, First Terme 1801-1805,
Little, Brown, 1970, p. 252.
[7]
Napoléon Bonaparte,
Correspondance de Napoléon 1er,
“Au Citoyen Talleyrand”, 13
novembre 1801, n°5863, Tome
septième, Paris, Plon/Dumaine,
1861, p. 320.
[8]
Napoléon Bonaparte,
« Courrier au Général Toussaint
Louverture », 18 novembre 1801,
Société de l’Histoire des
colonies françaises, Lettres
du Général Leclerc, Commandant
en Chef de l’Armée de
Saint-Domingue en 1802,
Paris, 1937, p. 307.
https://www.persee.fr/doc/sfhom_1961-8166_1937_edc_6_1
(site consulté le 4 mai 2019).
[9]
Beaubrun Ardouin,
Etudes sur l’histoire d’Haïti,
Paris, Dezobry & Magdelaine lib.
Editeurs, 1853, Tome quatrième,
p. 476.
[10]
Toussaint Louverture,
Mémoires du Général Toussaint
Louverture, op.cit.,
p. 40.
[12]
Thomas Madiou, Histoire
d’Haïti, Tome II, 1799-1803,
Port-au-Prince, Editions Henri
Deschamps, 1989, p. 171.
[13]
Toussaint Louverture,
Mémoires du Général Toussaint
Louverture, op. cit.,
p 41.
[18]
Débarquement de
la flotte française à
Saint-Domingue,
Paris, Tiger, pas de date, p.
25-29.
[20]
Toussaint
Louverture, Mémoires du
Général Toussaint Louverture,
op. cit., p. 113.
[22]
Napoléon Ier, Correspondance
de Napoléon Ier, Paris,
Henri Plon & J. Dumaine, 1866,
Tome septième, p. 322.
[23]
Antoine Marie Thérèse Métral &
Isaac Toussaint Louverture,
Histoire de l’expédition des
Français à Saint-Domingue,
Paris, Fanjat Ainé
Libraire-Editeur & Antoine
Augustin Renouard, 1825, p.
243-51.
Le sommaire de Salim Lamrani
Les dernières mises à jour
|