Palestine
Intifada al-Quds en Palestine :
Poursuivre le chemin de la libération
Rim al-Khatib
3ème
Intifada à Jérusalem et en Cisjordanie
exigée par les factions palestiniennes
Lundi 11 janvier 2016
N°5 - Janvier 2016
« Au père du
martyr Muhannad Halabi, Muhannad a
devancé Baha’ en direction du ciel, et
je t’ai devancé vers le dénuement. Dans
le ciel, la tranquillité et la
protection des anges, et dans le
dénuement, une tente gardée par le
vent ; entre le ciel et le dénuement,
nous sommes forts, toi et moi, tout
comme Muhannad et Baha’ ; sois
satisfait, la pierre n’est pas plus
chère que l’âme. C’est ce qu’ont
recommandé les martyrs » (lettre du
père du martyr Baha’ Alayan dont la
maison a été démolie, au père du martyr
Muhannad Halabi, juste après la
démolition de sa maison).
L’Intifada al-Quds
entame son quatrième mois, contrairement
aux prévisions de tous ceux qui
souhaitent en finir avec un état
d’instabilité permanent. Malgré la
férocité de l’occupant sioniste, qui
exécute les Palestiniens à bout portant,
qu’ils soient militants et résistants ou
non, malgré les démolitions des maisons
des martyrs et la volonté coloniale d’en
détruire le maximum, malgré le chantage
à la remise des corps des martyrs,
malgré les arrestations par centaines,
et notamment des enfants, même âgés de 8
ans, l’intifada al-Quds se poursuit. Car
comme l’a déclaré Sheikh Khodr Adnane
concernant les démolitions des maisons
des martyrs, cette barbarie sioniste ne
peut que rendre les Palestiniens plus
déterminés à lutter jusqu’à la
libération de leur pays.
L’Intifada al-Quds
avance orpheline, dans un monde arabe et
musulman pris dans ses batailles et ses
querelles, insouciant et inintéressé par
la lutte vaillamment menée contre la
principale menace dans la région,
l’entité coloniale sioniste. Une lutte
qui prend diverses formes, la principale
étant depuis quelques mois les
opérations individuelles lancées par des
résistants qui attaquent au couteau ou
lancent les voitures sur les colons,
civils ou soldats. L’opération menée par
le martyr Nash’at Melhem, du bourg de
Ar’ara, dans le Triangle, région occupée
en 48 par les sionistes, a profondément
choqué l’institution sioniste : en plein
Tel Aviv, le jeune Nash’at a tiré sur
des colons militaires et en a tué trois.
Il a fallu à l’entité coloniale
mobiliser toute une armada, aux côtés
des volontaires, pour arriver à trouver
le lieu où s’était caché le résistant
pendant une semaine, et pour le tuer.
Pendant une semaine, l’entité coloniale
a vécu dans la panique, en situation
d’alerte maximum, ayant craint une
opération semblable dans al-Quds même,
qui serait menée par les Brigades al-Qassam
(mouvement Hamas). Après avoir exécuté
le martyr Nash’at, les sionistes
prétendent qu’ils maîtrisent leur
sécurité !
Les opérations
consistant à poignarder les sionistes
ont obligé l’institution coloniale à
revêtir ses soldats de protections au
cou et à armer les colons qui ne
l’étaient pas encore. Toutes les mesures
de l’occupant témoignent que la lutte
palestinienne est parvenue à toucher la
sécurité individuelle des occupants, ce
qui les plonge, du sommet jusqu’au bas
de l’échelle, dans un désarroi total et
une instabilité généralisée. Ceci montre
également le génie des résistants, qui
ripostent à la barbarie permanente de
l’occupant de la manière la plus
appropriée à l’extension géographique de
la présence des colons,
à l’infiltration des appareils
sécuritaires sionistes dans la société
palestinienne, à l’effritement des
territoires palestiniens, au désarmement
des cellules de la résistance par les
appareils sécuritaires de l’Autorité
palestinienne et à la popularité de la
résistance dans la société
palestinienne. Certains analystes
palestiniens et arabes remettent en
cause la popularité de la résistance, se
basant sur la comparaison entre
l’Intifada al-Quds et l’Intifada des
pierres, en 1987, mais c’est sans
prendre en compte les circonstances de
chacune des révoltes ni l’environnement
arabe et international. Car la
popularité de la résistance
palestinienne ne se mesure pas avec les
multiples sondages qui expriment
cependant que près de la moitié des
Palestiniens approuvent les opérations
menées par les résistants, elle se
mesure plutôt avec les foules qui
participent aux funérailles des martyrs,
avec les paroles des parents des
martyrs, avec les campagnes de
reconstruction des maisons des martyrs,
démolies par l’occupant, avec les
multiples et incessantes confrontations,
aux points d’affrontement dans la bande
de Gaza, dans les bourgs d’al-Quds et là
où les sionistes sont rassemblés.
L’Intifada al-Quds
est la suite logique de toutes les
révoltes palestiniennes antérieures
contre l’occupation et la spoliation.
Elle n’est pas un état exceptionnel, dû
au désespoir, comme certains
l’expliquent, ni à la montée des
« extrémismes ». Elle est juste la
réponse ordinaire à une occupation
coloniale.
Martyrs palestiniens tombés depuis fin
décembre :
130 – Anan
Abu Habse (Qalandia, 16 ans), 23/12 ;
131 – Issa Assaf (Qalandia, 21 ans),
23/12 ; 132 – Iyad Idaysat (25
ans, Khalil), 24/12 ; 133 –
Mohammad Zahran (Selfit, 23 ans),
24/12 ; 134 – Wissam Abu Ghwayle
(Camp de Qalandia, 20 ans), 24/12 ;
135 – Bilal Zayed (Camp de Qalandia,
23 ans), 24/12 ; 136 - Mahdiya
Hammad (Ramallah, 38 ans), 25/12 ;
137 – Mus’ab Ghazali (al-Quds, 26
ans), 26/12 ; 138 – Maher Jabi (Nablus,
56 ans), 26/12 ; 139 - Muhammad
Sabaana (Jénine, 17 ans), 27/12 ; 140
– Noureddine Sabaana (Jénine, 23 ans),
27/12 ; 141 - Hani Wahdan (Bande
de Gaza, 22 ans), 25/12 ; 142 –
Youssef Abu Sbikha al-Buhayri (Gaza, 48
ans), 28/12 ; 143 – Shadi Ghbaysh
(camp Jalazoun, Ramallah 38 ans), 31/12.
144 – Hassan Bozor (Jénine, 22
ans), 31/12. 145 – Ahmad Kawazbe
(Saïr, al-Khalil, 17 ans), 1/1/2016 ;
146 – Muhannad Kawazbe (Sa’ir, 20
ans), 1/1 ; 147 – Ahmad Kawazbe (Sa’ir,
21 ans), 1/1 ; 148 – Ala’ Kawazbe
(Sa’ir, 17 ans), 1/1 ; 149 –
Khalil Shalalda (Sa’ir, 16 ans), frère
du martyr Mahmoud Shalalde, 1/1 ; 150
– Nash’at Melhem (Arara,
29 ans ) 8/1 ;
151 – Mohammad Abu Mariam (23 ans,
Jénine) 9/1 ; 152 - Sa’id Abu
Wafa (38 ans, Jénine) 9/1 ;
Al-Quds : un mois de
terreur sioniste, un mois de résistance
palestinienne héroïque
Tout au long du
mois de décembre 2015 et les premières
semaines de la nouvelle année, les
affrontements se sont poursuivis, dans
plusieurs quartiers et bourgs de la
ville, entre Palestiniens et sionistes.
Autour de la mosquée al-Aqsa, profanée
quotidiennement par les colons protégés
par les officiels, les policiers de
l’entité coloniale font la garde pour
empêcher d’entrer les fidèles que les
sionistes ont jugé inacceptables. Les
démolitions des maisons et autres
bâtiments, dans la ville et autour, se
poursuivent sans relâche, les sionistes
ayant décidé d’activer leur projet de
judaïsation de la ville d’al-Quds. Pas
un jour ne passe sans que les sionistes
n’arrêtent des Maqdissis, des enfants
âgés de moins de dix ans parfois, qu’ils
accusent de lancer des pierres contre
les colons. Le pourcentage des mineurs
arrêtés s’élève de plus en plus, les
sionistes croyant pouvoir se venger sur
les plus fragiles au lieu d’affronter
les Palestiniens de leur âge. Les rafles
nocturnes ne se comptent plus, dans les
quartiers et les camps, et les prisons
deviennent trop étroites pour les
milliers de Palestiniens arrêtés au
cours de ces derniers mois. Certains
sionistes prônent une politique de
distinction entre « terroristes » et
« civils », mais la terreur exercée par
l’institution reste générale, les ultras
de la politique et des institutions
sécuritaires décident et sèment la
terreur. Mais toute cette terreur
exercée par l’occupant n’a pas empêché
les familles des martyrs et leurs amis
de protester et de réclamer les corps de
leurs enfants, toujours confisqués par
l’occupant, qui pose des conditions,
refusées par les familles : les enterrer
de nuit, et dans des villages situés
hors de la zone close par le mur
colonial.
Résistance :
Les Maqdissis résistent, soit en lançant
des cocktails molotov et des pierres sur
les colons et les sécuritaires, déployés
dans toute la ville, soit en menant des
opérations. Le 3 décembre, 54
Palestiniens ont été blessés par balles
ou tirs de gaz, lors d’affrontements à
Abu Diss et le quartier Musrara, après
l’exécution du martyr Mazen Uraybe, qui
a tiré des coups de feu près de Hazma.
Un soldat sioniste a été gravement
blessé par un coup de poignard dans al-Quds,
le même jour. Le Palestinien Umar Iskafi
mène une opération de résistance et
touche 3 colons dans la ville d’al-Quds.
Il est aussitôt exécuté. Le 9 décembre,
les forces de l’occupation envahissent
le bourg de Anata, situé au nord-est
d’al-Quds et arrêtent plusieurs jeunes
et confisquent de nombreux couteaux de
cuisine au cours de leur incursion. Le
14 décembre, 9 sionistes sont blessés
par une double opération de la
résistance, près de la station de bus
dans la ville. Deux Palestiniens du camp
de Qalandia sont exécutés après qu’ils
aient réussi à mener une opération
d’écrasement près du camp, et 3 soldats
sionistes ont été touchés par des tirs
alors qu’ils participaient à une
invasion du camp.
A Anata, deux
soldats sionistes sont touchés, lors
d’une invasion du bourg. Des
affrontements armés entre les résistants
et les sionistes ont lieu à l’entrée du
camp de Qalandia, blessant deux jeunes
Palestiniens. Une patrouille de l’armée
sioniste a été touchée alors qu’elle
essayait d’envahir le camp de Qalandia,
le 23 décembre. Le jour suivant, des
affrontements ont eu lieu entre les
habitants du camp et les sionistes qui
ont blessé plusieurs Palestiniens. Le
résistant Mus’ab Ghazali, 26 ans, a été
exécuté alors qu’il tentait de
poignarder des soldats sionistes à
Selwan. Des jeunes lancent des
bouteilles incendiaires sur la colonie
Beit Orot, implantée sur les terres
d’al-Tur, à l’est d’al-Quds. Le 27
décembre, un soldat sioniste est blessé
par un coup de poignard lancé par un
Palestinien, qui est aussitôt arrêté.
Début janvier, des affrontements ont eu
lieu à Issawiya, et plusieurs
Palestiniens ont été blessés, et à
Qatana, au nord-ouest d’al-Quds, les
jeunes Palestiniens se sont opposés aux
forces de l’occupation lors des obsèques
du martyr Ahmad Taha.
Des milliers de
Maqdissis participent aux funérailles de
la martyre Hadeel Awad (14 ans) dans le
camp de Qalandia, après la remise de son
corps par les sionistes, un mois après
son martyre. Début janvier, une large
campagne de solidarité avec la famille
du martyr Muhannad Halabi, dont la
maison a été démolie, est organisée pour
la reconstruire. Les Maqdissis de Jabal
Mukabbir se sont également mobilisés,
ainsi que ceux du camp de She’fat, pour
reconstruire les maisons des familles
Akkari (She’fat), Alayan et Abu Jamal.
Dans Jabal al-Mukabbir, une tente de
solidarité avec les familles des martyrs
avait été installée, mais les sionistes
l’ont détruite.
Répression :
Le nombre des Maqdissis arrêtés au cours
de l’Intifada al-Quds a dramatiquement
augmenté, et particulièrement les
enfants, âgés entre 7 et 14 ans. Ali et
Mu’awiya Alqam, âgés respectivement de
11 et 13 ans, l’enfant Ahmad Manasra (14
ans), les enfants Majd Ubayd (8 ans) et
Mohammad Badr (12 ans) sont quelques-uns
des enfants maqdissis arrêtés, accusés
de lancer des pierres sur les sionistes.
Après leur détention en prison, certains
de ces enfants sont placés en détention
à domicile, c’est-à-dire empêchés de se
rendre à l’école et de rencontrer
d’autres enfants du quartier ou de la
ville, et d’autres éloignés de leur
domicile, hors de la ville d’al-Quds.
Profanation des
lieux saints : La profanation de la
mosquée al-Aqsa est devenue quotidienne,
et le nombre des profanateurs juifs
varie, entre une et plusieurs dizaines.
La police sioniste protège les
profanateurs. Par ces profanations, les
sionistes essaient de normaliser la
présence des juifs dans la mosquée,
après avoir réussi à arrêter les
quelques protestations arabo-musulmanes.
Quant au régime jordanien, ses maigres
protestations ont été balayées. Les
maqdissis demeurent seuls pour la
défense de la mosquée.
Le centre Qpress a signalé que
1160 colons ont profané la mosquée al-Aqsa
a cours du mois de novembre dernier. De
son côté, l’occupant empêche les travaux
de rénovation et de réfection dans la
mosquée al-Aqsa, par le département des
Awqaf. Ces travaux nécessaires
concernent l’électricité, la
ventilation, le dallage et autres.
L’occupant sioniste
a également lancé un plan d’attaque
contre la présence chrétienne dans la
ville d’al-Quds. Outre les déclarations
fascistes de quelques ultras, les
sionistes ont saccagé un cimetière
chrétien. Une organisation sioniste a
affirmé que la « présence chrétienne
dans la ville n’est pas souhaitée ».
Elle a appelé à incendier les églises
car pour son responsable, le rabbin
Gobestein, « le christianisme est une
forme d’idolâtrie, qu’il faut
combattre ».
Un nouveau projet colonial vise la place
al-Buraq, dans la mosquée al-Aqsa. Le
comité de planification de la
municipalité de l’ennemi a approuvé le
plan de construction de « Bayt al-Jawhar »,
à quelques mètres à l’ouest de la
mosquée al-Aqsa.
La répression se
poursuit contre les « murabitat », les
gardiennes de la mosquée al-Aqsa :
Zeinat Jallad, 64 ans, a été arrêtée,
détenue et l’ordre de son expulsion de
la ville a été prononcé pour 15 jours,
en plus d’un paiement en argent.
L’occupant a remis deux ordres
d’expulsion et d’interdiction de voyager
à l’enseignante maqdissie Khadija
Khweiss, pendant 6 mois, une des
gardiennes de la mosquée al-Aqsa, où
elle dispensait des cours. Elle avait
déjà été éloignée de la mosquée al-Aqsa
pendant 250 jours. Une nouvelle mesure
de l’occupant vise les gardiens de la
mosquée : il s’agit de supprimer les
allocations et la couverture sociale
auxquelles ils ont droit, en tant que
maqdissis. Selon des chercheurs, cette
mesure n’est qu’un pas vers l’expulsion,
et la judaïsation démographique de la
ville.
Les sionistes
prétendent vouloir interdire les appels
« Allah Akbar » dans la mosquée al-Aqsa.
La riposte aux déclarations sionistes
ont été rapides et catégoriques : la
tentative de criminaliser des pratiques
rituelles dans la mosquée al-Aqsa est
une agression sur la liberté de culte »
a déclaré le président du conseil des
Awqaf, sheikh Abdel Azim Salhab.
Purification
ethnico-religieuse : L’expulsion des
Palestiniens d’al-Quds se poursuit.
Plusieurs ordres d’expulsion de la ville
ont été promulgués au cours de ces mois,
soit pour empêcher les Maqdissis de se
rendre à la mosquée al-Aqsa, victime des
profanations juives, soit pour empêcher
l’extension de l’Intifada dans la ville.
Mohammad Razem a été éloigné de sa ville
natale 4 fois au cours de ces dernières
années, le dernier ordre d’expulsion a
été promulgué le 13 décembre. Après son
arrestation et sa détention dans la
prison de Moskobiyya, les sionistes
l’ont obligé à quitter sa ville, lui
donnant juste une demi-heure pour
quitter la ville, sinon il est de
nouveau arrêté. Abada Najib est le plus
jeune expulsé de sa ville. Vivant dans
la vieille ville avec ses parents,
depuis son enfance, Abada -18 ans – a
été expulsé pour « atteinte à la
sécurité de l’Etat ». 7 Maqdissis ont
été expulsés de leur ville en 2015, et
des dizaines de Palestiniens de 48 ont
été empêchés de se rendre dans al-Quds
et à la mosquée al-Aqsa, et parmi eux,
sheikh Raed Salah, président du
mouvement islamique – branche nord, qui
a été interdit.
Cependant, les deux
Maqdissis Hijazi Abu Sbeih et Samer Abu
Aysha ont refusé l’ordre d’expulsion et
se sont réfugiés dans le jardin du local
du CICR dans al-Quds. Pendant plusieurs
jours, des centaines de Palestiniens ont
animé la tente de la solidarité, avant
que les sionistes n’envahissent le
jardin et arrêtent les deux militants.
Ils sont toujours en prison. Les
sionistes veulent les faire payer leur
résistance, mais ils ont lancé la
campagne « nous ne quittons pas et nous
ne payons pas ».
Les démolitions des
bâtiments appartenant aux Palestiniens
se poursuivent : début décembre,
l’occupant a ordonné la démolition de
plusieurs bâtiments et magasins dans
Selwan. Plusieurs familles de Selwan
assistent à l’écroulement des murs de
leurs maisons, suite aux creusements
faits par l’occupant, qui prétend
découvrir dans les profondeurs de la
ville des vestiges d’une histoire juive
mythique. Les bulldozers de l’occupant
ont démoli la maison de la famille Diab
dans sheikh Jarrah, sous le prétexte
d’avoir été construit sans autorisation.
Le comité de planification de la ville
occupée a approuvé le plan de
construction de 891 logements coloniaux
dans la ville. 4 familles de la vieille
ville ont reçu des ordres d’expulsion de
leurs maisons, sous prétexte qu’elles
vivent dans des maisons ayant appartenu
à des Juifs avant 1948. Une famille de
Sour Baher a reçu un ordre de démolition
de sa maison, qui aurait été construit
sans autorisation de l’occupant.
Les forces de
l’occupation ont démoli les baraques
installées par les familles dans le lieu
Abu Nawwar, à l’est d’al-Quds. Ayant été
secourues par le Croissant Rouge
Palestinien, qui leur a remis des
tentes, les sionistes ont démoli les
tentes et expulsé les familles,
composées de 25 personnes. Les familles
refusent de quitter le lieu et résistent
à l’expulsion.
>> N°4 - 20.12.15
>> N°3 - 02.12.15
>> N°2 - 15.11.15
>> N°1 - 28.10.15
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