MADANIYA
France-Macron : An III
René Naba
Mercredi 12 juin 2019 Le
désenchantement de la France sous la
mandature d’un pur produit du Touquet,
un balnéaire hors sol.
Par René Naba,
avec en additif un article de Nadia
Henni Moulai Melting Book
Macron An I a été
marqué par une grogne sociale paralysant
le pays pendant trois mois (grève des
cheminots et des transports routiers).
Macron AN II par la
déconfiture diplomatique du Jupiter de
France avec la rebuffade de son grand
ami américain Donald Trump, moins d’un
mois après son accueil triomphal au
Congrès, sur fond de nominations de
complaisance dans le corps diplomatique
et dans le système judiciaire, à
l’arrière plan du feuilleton politico
judiciaire Alexandre Benalla, culminant
avec les démissions retentissantes des
deux ministres d’Etat de son
gouvernement, l’écologiste Nicolas Hulot
et le transfuge socialiste, Gérard
Collomb; se prolongeant avec la
démission de quatre conseillers du
Président, Sylvain Fort (communication
et discours), Ismaël Emilien, son
conseiller spécial et sa tête
chercheuse, ainsi que Barbara Frugier,
conseillère communication internationale
et Ahlem Gharbi, conseillère technique
Afrique du Nord et Moyen-Orient, dans la
foulée du rebondissement de l’affaire
Benhalla, dans sa séquence passeport
diplomatique et oligarque russe.
Pour aller plus
loin sur ce sujet
https://www.madaniya.info/2018/09/03/france-diplomatie-macron-an-ll-un-fiasco-diplomatique-total-1-2/
https://www.madaniya.info/2018/09/07/france-diplomatie-la-france-patrie-des-droits-de-l-homme-un-etat-voyou-2-2/
Paroxystique,
Macron An III a signé la faillite de la
technostructure française sur fond de
cassure sociale, propulsant les Gilets
Jaunes au centre la vie publique
nationale, déclenchant une révolte
sociale de grande ampleur, impulsée par
les sans grades, recrus de taxes, de
verticalité et de théâtralité: Les
«Gilets Jaunes», lointains successeurs
des gueux «Pieds Nus» de l’époque
médiévale.
Pour aller plus
loin sur ce sujet, cf: Histoire des
révoltes populaires des sans-culottes
aux gilets jaunes
https://www.les-crises.fr/lhistoire-des-revoltes-populaires-des-sans-culottes-aux-gilets-jaunes/
https://www.les-crises.fr/les-oublies-de-la-republique-par-jean-michel-naulot/
Cf à ce propos:
Marcel Gauchet: Emmanuel Macron a échoué
sur tout
https://www.les-crises.fr/marcel-gauchet-historien-macron-a-echoue-sur-tout-par-joelle-meskens/
Sous la pression de
la Rue, le pouvoir macronien a cédé, ou
plutôt a feint de céder, ordonnant un
moratoire de six mois pour le gel des
prix des carburants, du gaz et de
l’électricité. Ne pipant mot sur le
rétablissement de l’Impôt sur la Fortune
(ISF). Un privilège du «président des
ultra riches» à ses amis du grand
capital.
Sur la fiscalité
des membres du gouvernement, cf ce lien
https://www.liberation.fr/checknews/2018/12/06/peut-on-connaitre-le-nombre-de-ministres-et-parlementaires-concernes-par-l-isf_1696132
Pour mémoire, selon
un rapport de l’ONG Oxfam publié lundi
14 mai 2018 et intitulé “CAC 40: des
profits sans partage”, les groupes du
CAC 40 ont redistribué à leurs
actionnaires les deux tiers de leurs
bénéfices entre 2009 – année de la crise
financière mondiale – et 2016, soit deux
fois plus que dans les années 2000. Soit
près de 54 milliards d’euros en 2017.
Cela a conduit ces entreprises à ne
laisser “que 27,3% au réinvestissement
et 5,3% aux salariés”, ajoute OXFAM qui
dénonce des choix économiques qui
nourrissent une “véritable spirale des
inégalités”.
Autrement dit, les
entreprises du CAC 40 ont enregistré des
bénéfices cumulés en hausse de 93 pour
cent en 2017 par rapport à 2010 et les
dividendes versés à leurs actionnaires
ont grimpé de 44 pour cent; alors qu’en
contrechamps, les effectifs des grands
groupes ont fondu de 20 pour cent et les
impôts qu’ils acquittent en France sont
inférieurs de 6,5 pour cent au montant
versé en 2010.
54 milliards
d’euros en 2017 en superposition à 100
milliards d’euros d’évasion fiscale, en
dépit de la suppression de l’ISF, avec
en parallèle, un endettement publique en
2018 de l’ordre de 2299,8 milliards
d’euros, frôlant le seuil symbolique des
100% et au sein de l’Union Européenne
une France placée sous la coupe de
l’Allemagne, le grand vaincu de la 2me
guerre mondiale, avec en prime, le gel
des retraites, la suppression de 5 euros
au titre de l’APL etc… De quoi expliquer
amplement cette explosion de colère sans
pareille depuis la révolte étudiante de
Mai 1968.
En contrechamps, la
France est le pays qui compte le plus de
firmes multinationales non financières
dans le top 100 mondial, lorsque l’on
classe ces dernières par la taille de
l’actif implanté à l’étranger: 12 contre
20 pour les États-Unis, 14 pour le
Royaume-Uni, devant l’Allemagne et le
Japon. Un fait qui fait de la France,
une puissance économique
décisive…….offshore
Mieux, le pays
siège du COP 21, le sommet sur les
changements climatiques tenu à Paris en
2015 est, paradoxalement, un des pays
les plus en pointe en matière
d’investissements dans les énergies
fossiles, à forte production de gaz à
effet de serre (charbon, pétrole).
Deux rapports
publiés en novembre 2018 par Oxfam et
«Amis de la terre» dévoilent le
comportement des banques françaises en
ce domaine. Six d’entre elles, BNP
ParisBas, Société Générale, Banque
Populaire-Caisse d’Epargne, Crédit
Mutuel CFC, et Banque Postale continuent
à investir massivement dans les énergies
les plus génératrices de gaz à effet de
serre.
En 2016-2017, le
total des financement consentis
s’établit comme suit: 42,9 milliards
d’euros pour les énergies fossiles, soit
71 pour cent des investissements, 11,8
milliards pour les énergies
renouvelables, soit 20 pour cent, enfin
5,77 milliards pour les autres formes
d’énergie.
Mais cet exercice
de prestidigitation auquel s’est livré
le premier ministre Edouard Philippe au
lendemain d’un week end de violence sur
les Champs Elysées, Haut lieu de
l’industrie du luxe parisien, début
décembre 2018, a paru répondre à son
souci de calmer le jeu dans la
perspective des fêtes de fin d’année et
des élections européennes. Un tour de
passe-passe vain.
Sentant
l’«entourloupe électoraliste», Emmanuel
Macron a corrigé le lendemain son
premier ministre jupéiste, en annulant
purement simplement la hausse des
carburants pour 2019.
Trois motions de
censure en deux ans, même pas à mi
mandat: La magie a cessé d’opérer.
L’état de grâce s’est ainsi transformé
en défiance, la défiance en détestation
chez une grande partie de la population.
Une spirale infernale projetant un
président en «fin de moi» difficile, en
superposition à des fins de mois
difficiles pour une grande majorité des
Français.
Le malentendu qui a
servi de tremplin à Emmanuel Macron pour
se propulser à la tête de l’Etat, dans
une sorte de hold up d’une rare audace
contre son propre mentor François
Hollande, s’est révélé dans toute son
ampleur à l’occasion de la première
grande consultation générale de son
mandat: Les élections européennes.
Loin d’être un
triomphe romain, elles se sont
apparentées à un Golgotha: le chemin de
croix de la vanité du plus jeune
président de la République Française.
Malchance ou
Malediction? Le télescopage du discours
d’Emmanuel Macron sur ses conclusions du
grand débat national avec l’incendie de
Notre Dame de Paris, le 15 avril 2019, a
fait capoter tout le plan de
communication présidentiel, le privant
de son «effet blast», l’effet de souffle
qui aurait dû le propulser au firmament
de la popularité. Un télescopage qui a
retenti dans l’ordre subliminal comme
annonciateur de l’effondrement des temps
anciens, dont la mesure la plus
symbolique aura été la suppression de
l’ENA, le temple de la technostructure
française.
Battu par le
«Rassemblement National», malgré le
débauchage des personnages médiatiques
(Bernard Guetta, Pascal Canfin) et le
ralliement de personnalités de la droite
(Nicolas Sarkozy, Alain Juppé, Jean
Veil), les élections européennes ont
offert à Marine Le Pen une belle
revanche sur sa pitoyable prestation du
débat présidentiel de l’entre deux
tours, en 2017.
Président a minima,
en quête de justesse sociale pour
juguler une crise de confiance sur fond
de crise sociale et de crise de
croissance….Sous Macron, «La République
en Marche», son slogan de campagne,
s’est révélée «en marche arrière».
Vainqueur a minima
du fait de l’extrême fragmentation de la
gauche, du débauchage des personnages
médiatiques (Bernard Guetta, Pascal
Canfin) et du ralliement de
personnalités de la droite (Nicolas
Sarkozy, Alain Juppé, Jean Veil),
Emmanuel Macron est un Président a
minima, en quête de justesse sociale
pour juguler une crise de confiance sur
fond de crise sociale et de crise de
croissance….Sous Macron, «La République
en Marche», son slogan de campagne,
s’est révélée «en marche arrière».
Note de la
Rédaction
www.madaniya.info a souhaité
soumettre à l’attention de ses lecteurs
un texte d’un site
www.meltingbook.com/ sans doute
parmi les plus aigus dans l’analyse des
mouvements sociaux en France et des
phénomènes de mode, hors de tout
formalisme, loin de tout dogmatisme. En
témoignage d’estime pour la qualité de
ce travail prospectif et à titre de
solidarité confraternelle. Fin de la
note.
Ci joint le
décryptage de ce mouvement total, social
global par Nadia Henni Moulaî.
De quoi les
Gilets Jaunes sont ils le nom ?
Avec l’aimable
autorisation de Nadia Henni-Moulaï,
Fondatrice du web magazine Melting Book
http://www.meltingbook.com/
Nadia Henni Moulai
est notamment l’auteure des ouvrages
suivants:
Petit précis de l’islamophobie ordinaire;
1954-1962: la guerre d’Algérie:
portraits croisés»
ainsi que d’un
«Portrait des Musulmans de France : une
communauté plurielle»
https://www.dailymotion.com/video/x4i6aeu
Melting Book est en
outre éditeur de l’ouvrage «L’Etat
d’urgence permanent» par Hassina Mechai
et Sihem Zine
http://www.meltingbook.com/book-letat-durgence-permanent/
et d’une
remarquable étude «Les revenants du
Djihad»
http://www.meltingbook.com/revenants-des-terrains-du-jihad/
Fin de la Note
«Le rapprochement
des Gilets Jaunes avec les sans-culottes
est pertinent en ce qu’il replace la
question du mépris des élites à l’égard
de toutes ces Frances, qu’elles soient
périphériques (au
sens défini par Christophe Giully),
rurales ou issues des quartiers. Nadia
Henni Moulaï.
Que dit la crise
des Gilets Jaunes ?
Rarement un
mouvement spontané n’avait autant
bousculé le sommet de l’Etat. Parti de
la hausse du carburant , les Gilets
jaunes permettent de dézoomer sur une
société française, dépassée par la
question socio-économique.
Cinq points clés
soulevés par les Gilets jaunes.
Le carburant, la
goutte de trop
A lire la liste des
revendications des
Gilets Jaunes, la question dépasse
la simple hausse des carburants. Car,
c’est du sentiment d’injustice fiscale
qu’a démarré le mouvement. Censée
financer la transition écologique, la
taxation supplémentaire sur le diesel,
dont les pouvoirs publics ont fortement
incité les Français à l’achat de ce type
de véhicules, a connu une augmentation
de 4 centimes d’euros pour l’essence et
7 centimes d’euros pour le diesel en
2018
Un cap que
l’exécutif compte bien tenir. Jusqu’en
2022, les carburants étant censés
augmenter en continu. Avec un objectif,
rendre l’essence moins couteuse car
jugée moins polluante que le diesel.
Parmi les causes de
cette augmentation, la contribution
climat énergie (CEE), sorte de taxe
carbone incluse dans les taxes sur les
carburants et le fioul.
Or, les Gilets
jaunes, forcément impactés par la baisse
continue du pouvoir d’achat (pas loin de
500 euros de baisse en moyenne) refusent
cette nouvelle taxe qu’ils jugent
injuste. Surtout, ils pointent l’absence
de TICPE et de TVA sur le kérosène ou le
soufre. D’ailleurs, selon la Fédération
France Nature,
un cargo émettrait autant de soufre que
50 millions de voitures. Comment
justifier, alors, l’équité de la
fiscalité écologique? Le rapporteur de
la commission des finances du Sénat, le
confessait, le 7 novembre dernier, la
hausse de la fiscalité écologique
nourrit
«un objectif de rendement».
La fin de
l’Etat-providence ?
La question de
l’injustice de l’impôt est au cœur des
revendications. Avec un taux de
prélèvements obligatoires, la France est
un pays où la recette fiscale représente
près de 50% du PIB. Le cadre de l’impôt,
basé sur la solidarité, est donc le fond
du problème.
Or, et c’est
important de complexifier le sujet,
la France est en tête de la
redistribution. En matière de
dépenses de protection sociale, par
exemple, elle culmine à la première
place européenne. Une place qui illustre
bien sa conception de l’Etat-providence.
Les Gilets jaunes
remettent-ils alors, à travers la
refonte de la fiscalité, le modèle
redistributif et donc l’Etat-providence?
Rien n’est moins sûr. La
dégradation des services publics,
illustrée par la situation dans les
hôpitaux soumis à des questions de
rentabilité, symbolise bien cet
État-providence qui ne tiendrait plus
ses promesses. Payer des impôts oui,
encore faut-il en profiter pourrait-on
lire en filigranes dans les
revendications.
La dimension
symbolique en creux
Le 29 novembre,
Christophe Castaner, ministre de
l’Intérieur, se voulant rassurant,
expliquait que «ce
n’est pas un phénomène de masse», à
propos des GJ. Une conclusion hâtive et
qui élude surtout la dimension
symbolique du mouvement. Malgré la
faible mobilisation numérique, les
Gilets jaunes sont parvenus à mobilier à
l’échelle nationale, réseaux sociaux
aidant, à un instant T. Fait inédit, les
régions, là où le déclassement se fait
plus palpable, se sont avérées à
l’avant-garde de la protestation.
Si les principales
figures des GJ sont politisées, le
mouvement n’est officiellement affilié à
aucun parti, ni syndicat. Parti du
«peuple», il s’apparente davantage comme
le souligne Gérard Noiriel à des
«sans-culottes et des communards que des
poujadistes ou des jacqueries».
Regardés au début
de la Révolution française avec mépris
par les dominants, les sans-culottes
initient le soulèvement populaire qui
sonnera la fin de l’Ancien régime.
Pourquoi, le rapprochement des Gilets
jaunes avec les sans-culottes est
pertinent? Parce qu’il replace la
question du mépris des élites à l’égard
de toutes ces Frances, qu’elles soient
périphériques (au
sens défini par Christophe Giully),
rurales ou issues des quartiers
populaires.
Et surtout, elle
interroge la fragmentation de la société
française où les colères sont,
finalement, le point commun qui pourrait
devenir point de ralliement pour ces
Français, regardés de haut par la classe
dominante. Symboliquement, les GJ
réveillent le vieux souvenir de la Nuit
du 4 août, avec la volonté très nette
d’en finir avec une France des
privilégiés vs des déclassés.
La désunion,
planche de salut de Macron
C’est justement,
l’un des enjeux que révèle la crise des
Gilets jaunes.
Figure de la
Révolution française, Mirabeau écrivait:
«La France est un agrégat de peuples
désunis». Et c’est précisément, la
désunion des Français qui prémunit le
chef de l’Etat d’une insurrection,
c’est-à-dire du renversement du pouvoir.
En France, les colères sont nombreuses
mais elles sont fragmentaires. Chacun
fulmine dans son coin et à partir de ses
propres causes.
Ainsi, l’on parle
beaucoup de la France périphérique comme
incarnation des GJ mais la liste des
revendications publiée par le mouvement
en atteste.
Les quartiers
populaires, la ruralité et même les
métropoles peuvent se retrouver dans les
demandes en question. Le comble serait,
et c’est le principe de la convergence
des luttes, l’union de ces colères.
Pour l’heure, si
certains représentants des quartiers
populaires appellent à rejoindre les
Gilets jaunes, la convergence semble
encore minoritaire. D’autant que les
agressions racistes du 17 novembre 2018
ont donné une empreinte «extrême-droite»
au mouvement.
Le séparatisme
social, ciment inconscient de la révolte
Cette désunion
trouve son point d’orgue dans le
séparatisme social qui s’est fortement
accentué ces 30 dernières années. Une
note éclairante de la fondation Jean
Jaurès publiée en février dernier montre
bien comment les élites ont fait
sécession par rapport au reste de la
société française.
Véritable moteur
dans une société, elles ne jouent plus
ce rôle, celui d’assumer la solidarité
nationale et d’œuvrer en faveur d’un
destin national. Le sentiment d’une
élite repliée sur elle-même, occupée à
la préservation de ses privilèges
prédomine. Et c’est précisément, la
figure d’Emmanuel Macron, teintée
d’arrogance juvénile, qui incarne le
mieux cet entre-soi. Elu président de la
République à 39 ans, son discours fondé
sur la volonté d’en finir avec les
privilèges républicains, incarnés pour
lui par les fameux «corps
intermédiaires» s’est retourné contre
lui.
Affaire Benalla,
augmentation des salaires ministériels,
moquette de l’Elysée a 300.000 euros.
Autant d’affaires, qui même
déconstruites, laissent dans l’esprit
des gens, le sentiment d’une élite
baignant dans l’opulence, là où des
millions de Français peinent à boucler
les fins de mois.
A cela s’ajoute, la
dichotomie Paris/Province. Si le 17
novembre 2018 a fait recette dans les
provinces, c’est à Paris que le
mouvement a pris un tour extrêmement
violent le 24 novembre puis le 1er
décembre. Le hasard n’existe pas. Dans
un Etat très centralisé où le centre
décisionnel est à Paris, détruire les
Champs Elysées, n’est pas anodin.
Et après? Si le
gouvernement appelle au dialogue,
Emmanuel Macron a joué la montre, sûr
d’un mouvement sans consistance. Une
erreur tant la radicalisation crescendo
du mouvement est visible. Là, où il
aurait dû ouvrir la voie à une
négociation d’égal à égal, l’exécutif a
campé sur ses positions.
Le problème? Plus
les négociations tardent, plus les
revendications augmentent, réduisant la
marge de manœuvre du gouvernement. En
d’autres termes, Macron va certainement
renoncer à sa posture ferme et céder à
des exigences jusqu’ici inenvisageables.
D’autant, qu’une nouvelle mesure,
le prélèvement à la source est
entrée en vigueur le 1er janvier 2019.
Il est fort à
parier que, dans un contexte d’érosion
de pouvoir d’achat, l’impact
psychologique pourrait pousser certains
GJ à «aller chercher» Macron.
Pour aller plus
loin sur ce même thème, sur le même site
Cf: Le simulacre
Macron
http://www.meltingbook.com/le-simulacre-macron
Faut il changer la
Loi sur la laïcité (1905) par Chloé
Mathieu, Docteur en Droit Public
http://www.meltingbook.com/laicites-faut-il-changer-la-loi-de-1905/
A quoi joue la
Police par Jean Riad Kechaou
http://www.meltingbook.com/a-quoi-joue-police-jean-riad-kechaou/
Football
France-Europe: Ce que le Football doit
aux quartiers populaires par Abdel Krim
Branine
https://www.meltingbook.com/football-france-leurope-doivent-aux-quartiers-populaires/
Pas de printemps
pour les Gilets Jaunes par
Cyril Garcia, historien, spécialiste du
Maghreb et du Proche-Orient. Une analyse
sur les Gilets jaunes à partir du
Printemps arabe.
http://www.meltingbook.com/pas-de-printemps-pour-les-gilets-jaunes/
Iman Cravallo:
étudiante en finance et mannequin: En
France, la mode exige des clichés
http://www.meltingbook.com/en-france-la-mode-exige-des-cliches/
Elodie Soulies: Le
ministère de l’éducation à la conquête
du rêve américain
http://www.meltingbook.com/le-ministere-de-leducation-a-la-conquete-du-reve-americain/
Algérie: L’ultime
épeuve d’Abdel Aziz Bouteflika par
Cyriel Garcia
http://www.meltingbook.com/abdelaziz-bouteflika-v-lultime-epreuve/
Le sommaire de René Naba
Le
dossier politique
Les dernières mises à jour
|