MADANIYA
Islam France : Hakim Al Karaoui et le
débat
sur la réforme de lʼIslam en France
Sadek Sellam
Lundi 10 septembre 2018
“Hakim Karaoui, consultant de l’Institut
Montaigne a rendu public 10 septembre
son rapport sur “La fabrique de
l’Islamisme” dans la foulée de
l’engagement du président Emmanuel
Macron de mettre “un cadre et des
règles” “dès l’automne” et “garantissant
qu’il s’exercera partout de manière
conforme aux lois de la République. Dans
son allocution aux parlementaires réunis
en Congrès à Versailles, le 9 juillet
2018, M. Macron a aussi assuré que “la
France n’a aucune raison d’être en
difficulté avec l’islam”.
Le rapport
Karaoui est à consulter
sur ce lien
www.madaniya info
donne la parole à M. Sadeq Sellam,
spécialiste de l’Islam en France, le
soin de livrer ses observations sur ce
texte
1 – Pour en finir
avec la déchéance de la nationalité,
Hakim El Karoui octroie la citoyenneté
française à l’Islam
On sait, en
paraphrasant une formule célèbre, que
les problèmes de l’Islam sont trop
importants pour être laissés aux seuls
islamo-politistes médiatiques. Les
examens de conscience commencés après le
7 janvier 2015 conduisent à contester le
monopole de ces experts aux bilans
mitigés et à déplorer les déficits
éducatifs des organisations islamiques.
L’essai de Hakim El
Karoui1 illustre bien ces constats. Il
est le fruit d’un début de réflexion
cherchant à aller au-delà de l’émotion
due aux attentats de 2015. Les révisions
imposées par ces chocs conduisent à
revoir les idées reçues sur l’Islam et à
s’interroger sur ce que la République
n’a pas fait pour l’intégration des
Français musulmans qui ne sont ni
tablighis, ni frères musulmans, ni
wahabites, ni salafistes.
L’auteur avoue ne
s’être guère occupé sérieusement de
l’islam avant ce tournant dramatique.
Pour bénéficier du «modèle français
d’assimilation», dont il vante les
mérites, il avait préférer ranger le
religieux parmi les secrets de l’âme,
pendant que les «organisateurs» de
l’Islam en faisaient un ensemble de
secrets d’Etat.
C’est ainsi que
l’Islam n’a jamais été à l’ordre du jour
du «Club du XXI° siècle» où l’auteur fit
ses premières armes dans la vie
associative avec d’autres «Beurgeois de
la République». A Matignon, où il a été
le scribe de Jean-Pierre Raffarin, il a
fait acte de présence à quelques
réunions préparatoires à la future mise
en place des timides «DU» (Diplôme
universitaire), servant à initier les
imams arabophones à la laïcité.
Quand Betrand
Delanoé, à l’époque Maire de Paris, lui
a confié la présidence de «l’Institut
des Cultures d’Islam» du 18°
arrondissement, c’était plus pour son
savoir-faire en matière de montage
financier que pour son savoir
islamologique..
Hakim El Karoui
s’est penché plus sérieusement sur les
difficiles questions de l’Islam en
France à la demande de l’Institut
Montaigne. Dans son rapport de 2016, il
donne libre cours à un «gallicanisme»
militant et prône un dirigisme
religieux, en sommant les musulmans de
France de rompre avec leurs pays
d’origine. Ce qui a fait sortir de ses
gonds le père Christian Delorme, si
indulgent et si placide habituellement.
La réflexion de l’auteur était encore
trop marquée par l’émotion de l’après-7
janvier 2015 pour atteindre à
l’impartialité souhaitable.
Enfin, Hakim El
Karoui a été un promoteurs de «l’Appel
des 41» d’avril 2017. Au vu du refus de
Macron d’hystériser les questions de
l’Islam à des fins électorales, des
déçus de «l’intégration par le
politique» proposèrent leurs services
pour prendre la tête d’une nouvelle
bureaucratie religieuse. Leur programme
sommaire rappelait un ancien slogan
publicitaire de la BNP. Aux 2000
mosquées de France, ces «musulmans sans
Islam», pour la plupart, semblaient
dire: «pour ne rien vous cacher, seule
votre zakat nous intéresse».
«L’Islam, une
religion française» est en retrait par
rapport à plus d’une des excentricités
de cet appel et des propositions à
problèmes de l’Institut Montaigne,
visiblement inspirées plus par une sorte
de «kémalo-bourguibisme» que par la
laïcité-neutralité d’un Jaurès. Mais
l’esprit militant reste entier. Les
pages sont truffées de récurrents «moi,
je» qui peuvent exaspérer la partie des
signataires de l’appel des 41 récemment
entichés de soufisme qui recommande
«l’anéantissement du moi»; Pascal s’en
est inspiré, via Ghazali, dire que «le
moi est haïssable».
Hakim commence par
déplorer, à juste titre, l’entretien des
sentiments négatifs sur l’islam dans les
médias. Il renvoie dos-à-dos d’un côté
Edwy Plenel (symbole de la complaisance
de «la gauche postcoloniale» avec
l’islamisme), et, de l’autre, Eric
Zemmour (ce «salafiste de la
République»), Caroline Fourest (inapte à
maîtriser la «pensée complexe»), Pascal
Bruckner et Alain Finkielkrault (des
droitiers «antipostcoloniaux») qui font
de l’hostilité à l’Islam leur cheval de
bataille.
Il s’en prend
d’autant plus durement à ces coqueluches
des médias qu’il semble leur reprocher
de priver de la médiatisation qu’elle
mériterait «l’élite» musulmane sur
laquelle il compte pour prendre en
charge l’islam en France.
Il renvoie
également dos-à-dos Hassan Chalghoumi et
Tareq Ramadan à qui il reproche, en
creux, d’occuper dans les médias la
place qui devrait revenir aux
porte-parole de la «classe moyenne»
sécularisée issue de la «diversité»
musulmane.
«L’imam Chalghoumi,
malgré ses bonnes intentions, parle mal
français, et vient de l’islam
fondamentaliste et dit trop ouvertement
ce que ceux qui l’interrogent ont envie
d’entendre.
Tareq Ramadan, lui,
est utilisé en négatif, il représente le
mal, semble d’autant plus dangereux
qu’il parle bien, qu’il connait la
culture européenne et qu’il semble
capable de manipuler les musulmans.
Entre ces deux pôles, le Bien» de bas
niveau et le «Mal» de haut niveau, rien
n’émerge. Et pourtant tant de talents
existent…»
Dans ses survols de
l’histoire de l’islamisme en France, il
fait commencer l’action du Tabligh au
début de la décennie 1980. Alors que
l’action de ce mouvement piétiste et
apolitique remonte à la décennie 1960,
quand il n’y avait ni chroniqueur
religieux, ni islamo-politiste pour
rendre compte d’une vie religieuse
paisible et sans histoires.
Le survol de
l’histoire de «l’organisation» de
l’islam en France est franchement
sommaire et empêche ce brillant
essayiste de bien identifier les vraies
raisons des échecs à répétitions.
Reconnaissant
qu’une partie des difficultés vient de
l’héritage colonial, il remonte aux
refus d’appliquer la loi de 1905 à
l’Islam en Algérie. Mais ses raccourcis
saisissants lui font imputer ces échecs
au «Code de l’indigénat».
Alors que cet
apartheid judiciaire était abrogé depuis
longtemps quand fut reconnu en 1947, aux
Algériens la «citoyenneté dans le
statut» (personnel). L’article 56 du
statut organique de l’Algérie stipulait
l’application de la loi de 1905 à
l’Islam.
Le ministre de
l’Intérieur du gouvernement Edouard
Ramadier s’est livré du haut des
tribunes des deux chambres à une
véritable «repentance» et promit le
reconnaissance définitive de
l’indépendance du culte musulman.
Cela aurait conduit
à la restitution des habous confisqués à
un Conseil Supérieur islamique
démocratiquement élu. La valeur de ces
biens religieux expropriés était estimée
à 700 milliards.
L’administration
admit l’idée d’une université musulmane
financée par l’Etat, à titre
d’indemnisation «forfaitaire
perpétuelle», des habous qu’il était
impossible de restituer. Mais tout cela
sera vite «oublié». On a préféré
«maintenir l’Islam sous le contrôle de
la police» (Louis Massignon) et les
membres du clergé officiel musulman dans
leurs fonctions officieuses «d’agents
électoraux» (Augustin Berque) des
candidats parmi les «béni-oui-oui»
soutenus par l’administration.
Jacques Berque, que
Hakim présente à tort comme le parrain
du CORIF, avait en mémoire tous ces
fâcheux précédents quand il déconseilla,
en 1990, à Pierre Joxe de «représenter
l’Islam». «Contentez-vous de le
symboliser», ajouta-t-il.
Il proposa
d’ouvrir, prioritairement, un «Institut
Averroès sur la «Montagne Sainte
Geneviève» où peuvent être formés de
futurs représentants en mesure créer une
autorité religieuse. Mais le grand
arabisant comprit vite que le CORIF
multipliait les gesticulations
médiatiques pour dissimuler la
permanence du tout-sécuritaire. Cela
devenait clair quand le ministre de
l’Intérieur a préféré l’ouverture de
l’Institut des Hautes Etudes de Sécurité
Intérieure à celle de la faculté de
théologie musulmane à Strasbourg,
pourtant soutenue par l’Elysée.
On sait maintenant
que le ministre a écouté les étranges
mises en garde du doyen de la faculté de
théologie protestante. Hakim nous
apprend que «les protestants» seraient
devenus favorables à l’application du
concordat à l’Islam en Alsace-Moselle:
si c’est vrai, ce serait la seule bonne
nouvelle de ce livre fortement marqué
par les angoisses de l’après-7 janvier
2015.
Berque a aussi mal
vécu la dérive affairiste de l’émission
islamique télévisée, créée par lui à la
demande de Mitterrand en 1983. Cette
déviation était d’autant plus
déplaisante qu’elle était le résultat
d’un copinage du conseiller aux cultes
plus soucieux de placer un
ex-ambassadeur du Polisario de ses mais,
que de régulariser la situation du culte
musulman.
Au vu notamment de
ces usages de l’Islam à des fins de
carrière individuelle, Berque déplorait
la «cécité française sur l’islam», et
estimait même «qu’on est en train de
perdre la guerre d’Algérie pour la
deuxième fois!»
Hakim (le sage, en
arabe) admet que «le sentiment religieux
s’intensifie chez un grand nombre de
musulmans». Mais il s’empresse de
corriger: «un certain type d’Islam est
en train de s’y imposer.
Porter le voile ne
correspond pas en effet à une obligation
religieuse. Manger halal non plus».
Hakim appelle Blachère au secours de ce
louable début d’Ijtihad.
Il risque de
compliquer ses relations avec les
«paroissiens» musulmans instruits qui
préfèrent nettement Hamidullah au
spécialiste de Moutanabbi (le faux
prophète), que Massignon surnommait «Bla
Khir»(le dénué de bien).
La traduction du
Coran par Denise Masson est moins
mauvaise. Mais la traductrice catholique
est connue pour sa bévue sur le sens du
mot «walyi». En traduisant mal ce mot,
elle fait croire que le Coran
interdirait aux musulmans d’avoir des
amis chrétiens! Alors que «walyi» se
traduit par «directeur de conscience»…
La référence à
Hamidullah aurait évité à Hakim une
autre méprise, sur le sens du mot
«Akhbar». Ce terme était utilisé par les
historiens (comme Ibn Ishaq) quand ils
se séparèrent des traditionnistes
(collecteurs de paroles du Prophète). Il
désigne les informations sur les faits
et gestes du Prophète, en vue des
ouvrages de Sira (biographie) et non
plus ses dires (hadiths) qui sont soumis
à une méthodologie plus rigoureuse.
Dans une autre
tentative d’Ijtihad, l’auteur met en
doute la véracité d’un hadith au motif
qu’il a aurait été codifié «deux siècles
après le Prophète». Là aussi une lecture
de la «Sahifa» de Hammam Ibn Mounabbih
(un jeune compagnon du Prophète qui
notait des hadiths avec d’Abou Horéira)
trouvée et éditée par Hamidullah aurait
été d’une grande utilité. Comparés aux
chapitres correspondants de Boukhari,
édité «deux siècles après», les hadiths
de cet échantillon de 120 dires sont
rigoureusement les mêmes et ne
présentent même pas des variantes de
copistes.
Ces approximations
sont rendues inévitables par la brièveté
des survols théologiques et historiques
peu soignés. Sans doute parce que
l’auteur est pressé d’arriver à
l’essentiel de sa démonstration.
Pour préciser son
but, il emprunte à Arnaud Montebourg son
«gallicanisme» industriel (mâtiné
d’anglicisme) et le transpose dans le
domaine religieux: il veut un «Islam
made in France»!
Pour indiquer le
moyen d’y parvenir, c’est du côté de
Jean Luc Mélenchon qu’il se tourne: il
en appelle à pas moins d’une
«insurrection idéologique» !
C’est dans l’air du
temps marqué par l’éclectisme de ceux
qui sont de «droite et de gauche», ou
«ni de droite, ni de gauche».
Pour lui, le mal
absolu, c’est le radicalisme salafisme;
et le remède miracle s’appelle «l’Islam
français». Au moment où les partisans de
la déchéance de la nationalité ne
s’avouent pas vaincus, Hakim El Karoui
octroie généreusement la citoyenneté à
cette religion historiquement malaimée.
Il appelle à une grande mobilisation des
Français musulmans, de «l’élite et de la
classe moyenne» pour faire de «l’Islam,
une religion française».
«Je crois, moi…je
crois que l’Islam est une religion
française…Je me battrai pour que les
musulmans puissent exercer leur culte, y
compris pour que les femmes puissent
porter le voile dans l’espace public,
puisque certaines y tiennent. Mais comme
musulman, je me bats pour que mes
coreligionnaires laissent de côté les
interprétations fausses, inutilement
rigoristes et profondément sexistes du
fondamentalisme islamique. Et je crois
donc que les femmes doivent abandonner
le voile…».
L’auteur reprend à
son compte les définitions de «l’Islam
identitaire» par Bernard Godard centrées
sur le vestimentaire, l’alimentaire (et
le bancaire).
Pour justifier
l’importance accordée par lui à ces
questions aux dépens des problèmes
sociaux, il estime que «la situation de
l’intégration n’est pas celle que l’on
croit». Il laisse passer une occasion de
commenter l’explication par le «terreau
du terrorisme» (Macron) et par
«l’apartheid social» (Valls). Il avance
des «éléments quantitatifs» qui ne sont
pas plus convaincants que les coûteux
sondages que commandait le journal le
Monde pour laissait Gilles Kepel les
commenter en fonction de ses présupposés
idéologiques.
Il est plus
convaincant quand il propose de mettre
fin au financement des mosquées par les
Etats exportateurs de théologies
rétrogrades et d’imams ignorant le
français. Le financement par la taxe
halal paraît logique et Hakim, en bon
technocrate, estime avec une grande
précision, les montants de cette manne
que les «organisateurs» de l’islam
négligèrent de réguler. Ce faisant, il
oublie le résultat de son Ijtihad
rendant l’abattage rituelle non
obligatoire
Ses estimations des
montants de zakat al fitr sont aussi
précises. Mais sa proposition de les
ajouter aux recettes de la taxe halal
risque d’être contestée par «l’Islam d’en-bas»
(grand absent de ce brillant essai) qui
est moins intéressé par les
mathématiques financières que par le
hadith qui recommande d’affecter cette
aumône directement aux pauvres les plus
proches. Le président algérien Houari
Boumédiène lui-même a renoncé à un
projet comparable quand il n’a trouvé
aucun théologien de service pour
l’autoriser à faire main basse sur cette
zakat.
Hakim a raison
d’être choqué par l’investissement dans
l’immobilier dans des pays du Maghreb
d’une partie des fonds obtenus au nom de
l’islam. Cette pratique a surtout été le
fait d’audacieux directeurs
d’«instituts» pompe-à-fric. L’un d’eux a
siégé au CFCM et à la Fondation des
Œuvres de l’Islam, où il a été coopté
par des «organisateurs» qui ne pouvaient
pas ignorer ces pratiques douteuses.
Un autre a dû
quitter la France quand il n’a pas été
en mesure de s’expliquer sur le devenir
de 2 millions de dollars obtenus au nom
de l’enseignement, mais investis dans
l’immobilier. Cet islamo-affairiste a
même pu augmenter ses recettes grâce à
un article complaisant du Monde par
lequel il faisait croire aux donateurs
qu’il serait chargé officiellement par
le ministère de l’Intérieur de la
formation des imams francophones…Et les
salafistes» n’y sont pour rien…
On peut promettre
dans les réceptions de dénoncer le
salafisme, tout en étant illettré,
folklorique et corrompu comme le sont
certains «représentants» cooptés…
Après avoir réussi
à imiter Abdelhamid Ibn Yahia,
l’inventeur de la prose de chancellerie
sous les Omeyades, Hakim tente dans cet
essai de tracer la feuille de route de
la future «Association cultuelle», qui
sera chargée de donner un sens à
«l’Islam de France»-cette formule ayant
surtout enrichi les éléments de langage
à finalité médiatique et électorale.
Pour être
convaincant, il lui faudra s’inspirer de
l’Adab de Djahiz et, surtout, de Tawhidi
qui avait retardé de trente ans la
publication d’un traité d’éthique. Ce
lettré inquiet s’était donné le temps de
confronter l’idéal au réel pour ne pas
se contenter de wishful thinking (vœux
pieux).
Lorsqu’il sera
inspiré par de pareils précédents, Hakim
gagnerait à ne pas confondre une
religion avec une idéologie que l’on
malaxe au gré des plans de carrière et
des calculs électoraux.
Il s’apercevra que
la régularisation de la situation de
l’islam ne sert pas qu’à combattre le
salafisme. Elle honorerait la République
qui avait été déshonorée par les
cynismes coloniaux, et desservie par les
velléités d’«organisation» de l’Islam où
furent tolérés des usages du religieux à
d’autres fins. De tels usages sont
contraires à l’Islam et à la (vraie)
laïcité réunis, que les usagers soient
des islamo-affairistes ou des
carriéristes non musulmans attachés à la
singulière «jurisprudence» de Lyautey
qui sabota en 1920 l’ambitieux projet
comtiste d’Institut musulman, au motif
que son ouverture risquerait «d’ouvrir
l’esprit des jeunes musulmans»(sic).
Il convient de
signaler enfin l’évolution récente de
Hakim qui, malgré les «moi, je», semble
chercher à sortir de «l’univers de
présupposés, de censures et de lacunes
que toute éducation bien réussie fait
accepter ou ignorer, traçant le cercle
magique de la suffisance démunie où les
écoles d’élite enferment leurs élus.»2
Note
2 – Pierre
Bourdieu, leçon inaugurale au Collège de
France, 23. 4. 1982
Pour aller plus
loin sur le même thème :
https://www.madaniya.info/2017/02/28/france-islam-aux-origines-de-la-crise-de-l-islamologie-en-france/
Sadeq Sellam est
auteur à www.madaniya.info
Ci joint ses
principales contributions :
1- Aux origines de la crise de
l’Islamologie
2 – Islam France:
La Mosquée et les mœurs algériennes à
Paris 1/2
https://www.madaniya.info/2017/03/16/mosquee-et-les-moeurs-algeriennes-a-paris-1-2/
3- Islam France:
Les circonstances de la construction de
la Mosquée de Paris 2/2
https://www.madaniya.info/2017/03/21/islam-france-les-circonstances-de-la-construction-de-la-mosquee-de-paris-2-2/
4- France-Algérie:
La qualification des crimes coloniaux
par Emmanuel Macron à Alger
https://www.madaniya.info/2017/04/21/france-algerie-la-qualification-des-crimes-coloniaux-par-emmanuel-macron-a-alger/
5- Hommage à Ali
Merad
https://www.madaniya.info/2017/06/03/hommage-a-ali-merad-1930-2017/
6- France Algérie:
Les crimes coloniaux le numérique et
Benjamin Stora
https://www.madaniya.info/2018/03/10/france-algerie-crimes-coloniaux-numerique-benjamin-stora/
Reçu de René Naba pour publication
Le sommaire de René Naba
Le
dossier religion musulmane
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