MADANIYA
Palestine : La transaction du siècle à
l’œuvre
Abdel Bari Atwane
Vendredi 1er février 2019 Par Abdel Bari
Atwane, Directeur du site : https://www.raialyoum.com/
Texte de son
intervention au colloque «La démocratie
à l’Est de la Méditerranée»; colloque
organisé par L’Institut Scandinave des
Droits de l’Homme (SIHR) Genève 22-23
Septembre 2018
Abdel Bari Atwane,
figure de proue du journalisme arabe,
est le fondateur du journal trans arabe
«Al Qods Al Arabi», qui fut une
prestigieuse référence journalistique
arabe sous son magistère, avant son
rachat par le Qatar, en 2011. Il dirige
désormais le site en ligne à grande
diffusion
https://www.raialyoum.com/
Adaptation en
version française René Naba, directeur
www.madaniya.info et membre du groupe
consultatif de SIHR (Institut Scandinave
des Droits de l’Homme).
Note
préliminaire de la rédaction
www.madaniya.info
La «transaction du
siècle», conçu par le gendre du
président américain Donald Trump, Jared
Kushner, et le prince héritier saoudien
Mohamad Ben Salmane, en vue d’un
règlement au rabais du conflit
israélo-palestinien par la constitution
d’un bantoustan palestinien sur les
débris de la Palestine du mandat
britannique, marque le pas, entravée
d’une part, par les retombées du
scandale planétaire suscité par
l’épouvantable équarrissage au Consulat
saoudien à Istanbul de Jamal Khashoggi,
ancien compagnon de route des
groupements terroristes islamistes
reconverti dans l’honorabilité
journalistique en sa qualité de
contributeur du Washington Post, et,
d’autre part, les difficultés
judiciaires du premier ministre
israélien Benyamin Nethanyahu, le
conduisant à engager une fuite en avant
par l’organisation d’élections
anticipées.
La mise en
veilleuse de la transaction du siècle a
conduit l’administration Trump a
accéléré, par compensation, la mise sur
pied d’un Otan arabe, constitué de huit
pays sunnites, (les pétromonarchies du
Golfe, la Jordanie et l’Egypte), dans
une alliance souterraine avec Israël, en
vue de contenir l’Iran et masquer ainsi
l’annonce du retrait honteux des Etats
Unis de Syrie. Fin de la note
Retour sur cette
séquence
Palestine : La
transaction du siècle à l’œuvre.
Les glissements
sémantiques concernant les termes de la
négociation:
De «la paix en
échange des territoires», à la «paix
contre la paix», au «calme contre le
calme».
Au départ, les
termes de la négociation israélo-arabe
étaient définies par la Résolution 242
du Conseil de sécurité de l’ONU adoptée
le 22 novembre 1967 qui prévoyait
globalement un échange de «la paix
contre les territoires arabes occupés»
par Israël (Sinaï, Cisjordanie, Golan,
Jérusalem Est).
Puis par
glissement, le terme a été «la Paix
contre la Paix», sans mention des
territoires arabes à restituer, dans la
mesure où Israël, à la faveur de la
neutralisation de l’Egypte du champ du
bataille (traité de Washington 1979) a
multiplié les faits accomplis durant
cette période allant de l’annexion du
Golan, à la proclamation de Jérusalem
comme capitale éternelle et unifiée de
l’Etat d’Israël.
Pour aller plus
loin sur ce thème, ce lien :
https://www.renenaba.com/la-malediction-de-camp-david/
Le 3me glissement
exclut la paix et les territoires et
vise comme objectif «le calme», de
manière à assurer la tranquillité
d’Israël, sans que cela ne règle le
moindre problème que sa présence a
générée en terre arabe.
Déconnexion des
Palestiniens de Cisjordanie et des
Palestiniens de la diaspora qualifiés de
réfugiés:
Le 3me glissement
sémantique «le calme contre le calme»
induit les conséquences suivantes:
-L’affaire
palestinienne est ainsi totalement
gommée en ce qu’elle est réduite à une
affaire de sécurité, la sécurité
d’Israël s’entend; Un leitmotiv répété
par tous les dirigeants occidentaux
comme si la sécurité d’Israel doit se
faire au détriment de l’insécurité des
Arabes. Or, avec le développement de la
balistique iranienne, du Hezbollah
libanais et du Hamas à Gaza, il ne reste
à Israël que sa facade maritime comme
espace de liberté, sa marge de manoeuvre
sur ses frontières terrestres paraît
désormais entravée.
Dans le schéma de
déconnexion des Palestiniens de
Cisjordanie de ceux de la diaspora, les
Palestiniens de la diaspora (Gaza,
Jordanie, Liban Syrie) demeurent
confinés au statut de réfugiés, alors
que les Palestiniens de Cisjordanie se
voient décernés la qualité de «société
civile. Ce distinguo a été établi par
Tony Blair, l’ancien premier ministre
britannique, en sa qualité d’émissaire
de la quartette au Moyen Orient, en
prévision de l’affectation des habitants
de la Cisjordanie à la future
confédération jordano-palestinienne.
Mahmoud Dahlan,
homme lige des Israéliens, «se rêve à la
place d’Arafat».
Dans cette
perspective, la Cisjordanie a été
inondée de crédits à la consommation
(biens matériels, crédits pour
l’accession au logement, équipements
électro-ménagers, véhicules, équipements
électroniques), alors que la bande de
Gaza était placée sous blocus quasi
hermétique depuis 2008, date de
l’expulsion de Mohamad Dahlan,
responsable du Fatah dans l’enclave pour
les questions de sécurité et homme lige
des Israéliens et des Américains. A
titre d’exemple, M. Abdel Bari Atwane
soutient que «le parc des voitures 4×4
en Cisjordanie est plus important que
celui d’Arabie Saoudite».
Cupide, avide et
ambitieux, Mohamad Dahlan mène désormais
grand train de vie auprès de son nouveau
protecteur, le prince héritier d’Abou
Dhabi, Mohamad Ben Zayed, se déplaçant
en avion privée, logeant dans de grands
palaces en Europe, attendant son heure
pour concrétiser son rêve d’enfance
«devenir un nouvel Arafat», en succédant
à Mahmoud Abbas, le chef de l’autorité
palestinienne.
Contrevenant aux
ordres de Mahmoud Abbas, Mohamad Dahlan
a délibéremment provoqué une épreuve de
force avec le Hamas à Gaza pour
manifester son autorité et complaire aux
Israéliens et aux Américains,
précipitant une rupture durable entre
les deux grandes formations
palestiniennes Fatah et Hamas.
Le hic est que
Mohamad Dahlan est originaire de Gaza,
une tare qui s’ajoute à ses nombreux
défauts en ce que les Cisjordaniens
toléreront difficilement qu’une personne
originaire de Gaza dirige la
Cisjordanie, surtout s’il s’agit d’un
intrigant affecté de tels défauts.
Mahmoud Abbas,
ultime représentant de la génération des
«pères fondateurs»
Mahmoud Abbas,
président de l’Autorité Palestinienne,
est l’ultime représentant de la
«génération des pères fondateurs» du
Fatah, le matrice de la Résistance
Palestinienne.
Agé de 83 ans,
souffrant d’une cardiopathie, sa
succession serait problématique en ce
que son éventuel successeur ne disposera
pas de la même légitimité ni de la même
visibilité internationale que ses
prédécesseurs, les premiers dirigeants
de l’Autorité palestinienne, Yasser
Arafat, chef historique du Mouvement
National Palestinien, et Mahmoud Abbas,
depuis 2005.
Négociateur des
accords d’Oslo, qui ont débouché sur les
premiers accords israélo-palestiniens,
Mahmoud Abbas a été le «candidat des
compradores» palestiniens. Il est perçu
comme indirectement responsable de
l’impasse dans laquelle se trouve la
cause palestinienne. Son autorité pâtit
d’ailleurs de ce piètre résultat, de la
sécession de Gaza et de la contestation
du Hamas de son pouvoir.
Yasser Arafat avait
eu l’intelligence politique de gérer les
relations conflictuelles entre le Fatah
et le Hamas via l’intermédiation du
Hezbollah libanais.
Salim Fayad, un
technocrate membre de la cosmocratie
mondiale, qui figure parmi les possibles
successeurs de Mahmoud Abbas, est
également un «candidat des compradores».
Sans charisme, son expérience en tant
que premier ministre a tourné court. Il
paraît difficile qu’il revienne dans la
course.
La programmation
de la mise en application de la
transaction du siècle.
La transaction du
siècle concernant le règlement au rabais
de la question palestinienne est à
l’oeuvre. Sa mise en application s’est
concrétisée par les six mesures
suivantes:
A – La nomination
de David Friedman, partisan résolu de la
colonisation israélienne de la
Cisjordanie et financer de la campagne
présidentielle de Donald Trump au poste
d’ambassadeur des Etats Unis en Israël.
B -Le transfert de
l’ambassade des Etats Unis de Tel Aviv
vers Jérusalem; une mesure unilatérale
décidée par le président américain
Donald Trump le 14 Mai 2018, à
l’occasion du 70 me anniversaire de la
proclamation unilatérale de
l’indépendance de l’Etat hébreu.
C -La
reconnaissance de Jérusalem comme
capitale de l’Etat d’Israël et du peuple
juif. Un fait accompli qui a pour
conséquence d’exclure Jérusalem de
l’ordre des négociations.
D -La suppression
de l’aide américaine à l’UNRWA, prélude
à la suppression définitive de l’Office
de Secours des Nations Unies pour les
Réfugies palestiniens. Un fait qui
implique le retrait des réfugiés
palestiniens de l’ordre du jour des
négociations.
E- La fermeture du
bureau de l’OLP (Organisation de
Libération de la Palestine) à
Washington.
F- La constitution
d’un «Otan arabe sunnite», constitué de
pays arabes exclusivement sunnites, -les
pétromonarchies du Golfe, de l’Egypte et
de la Jordanie-, à l’exclusion du
Maghreb, en vue de faire face à l’Iran
et à toute éventuelle contestation que
la finalisation de la transaction
susciterait.
-Les Colonies de
peuplement israéliennes de Cisjordanie,
qui abritent près de 800.000 colons,
sont en voie de rattachement à Israël,
sans la moindre protestation
internationale, dans une démarche
préludant au transfert de la population
palestinienne vivant à l’intérieur de
l’état hébreu vers la Cisjordanie, dont
le terme ultime sera l’établissement
d’une confédération
jordano-palestinienne.
La confédération
jordano-palestinienne:
La stratégie
israélo-américaine vise à affamer le
peuple palestinien et le peuple
jordanien en vue de les faire plier et
accepter le projet de confédération
jordano-palestinienne, tout en
préservant la force de sécurité
palestinienne, en la dotant de tous les
éléments de confort, à l’abri du besoin
grâce aux subsides américains.
Israéliens et
Américains caressent le projet de
contourner le processus des négociations
directes en rattachant directement la
Cisjordanie à la Jordanie, sans y
inclure Israël, et sans passer par
l’étape de la proclamation de
l’indépendance de la Palestine, ni par
la phase du référendum d’approbation de
cette entité.
La Jordanie est un
maillon faible dont la population est à
majorité palestinienne avec une
population à majorité palestinienne,
sans ressources substantielles, qui
ploie de surcroît sous le poids d’une
dette de 40 milliards de dollars, avec
une charge de la dette de 2,4 milliards
de dollars par an.
Or la Cisjordanie
abrite 3 millions de personnes. Au delà
des apparences, la sécurité est
entièrement aux mains des Israéliens.
Les services de sécurité palestiniens
collaborent étroitement avec les
services israéliens pour le maintien de
l”ordre et la neutralisation éventuelle
des attentats anti israéliens. Si l’on
excepte Vichy, c’est le SEUL CAS D’UN
SERVICE DE SECURITE COLLABORANT AVEC UNE
PUISSANCE OCCUPANTE.
Les Israéliens ne
renonceront à ce passe-droit qu’à la
condition expresse que la Jordanie
prenne leur relève, en raison de la
confiance absolue des Israéliens à
l’égard des Jordaniens, leurs alliés
souterrains depuis un demi siècle.
Avant la 3ème
guerre israélo-arabe de juin 1967, la
Cisjordanie était partie intégrante du
Royaume Hachémite. La perte de la rive
occidentale du Jourdain, puis la
décision du sommet arabe de Rabat de
novembre 1974 de reconnaître la
souveraineté de l’autorité palestinienne
sur ce territoire occupé, de même que
l’installation du pouvoir palestinien à
Ramallah après la conclusion des accords
israélo-palestiniens d’Oslo (1993) ont
dessaisi juridiquement le trône
hachémite de sa souveraineté sur la
Cisjordanie, réduisant le Royaume à la
seule Transjordanie. Redevenant en
quelque sorte «l’Emirat de
Transjordanie» que les Anglais ont
concédé à la dynastie hachémite à la
suite de son expulsion de La Mecque.
Aux termes de
l’accord entre l’OLP et la Jordanie, la
future confédération devrait englober en
outre Israël et se constituer à
l’indépendance de la Palestine et sa
création approuvée par référendum du
peuple palestinien.
Mahmoud Abbas et
la fuite à la presse sur la transaction
du siècle.
Convié à Riyad par
le prince héritier Mohamad Ben Salmane,
Mahmoud Abbas s’est vu signifier
d’accepter, sans ménagement, Abu Dis,
comme capitale de substitution au futur
état palestinien et de renoncer à
Jérusalem Est. Glacial, l’entretien fut
bref. Mahmoud Abbas est retourné à
Ramallah sans même avoir été retenu à
dîner par le prince héritier saoudien.
De retour à
Ramallah, le contenu de l’entretien a
fuité comme par enchantement dans la
presse arabe. Le Roi Salmane, alerté,
s’est rendu alors compte que son fils se
livrait à des manigances à son insu.
Mesurant les dégâts de son potentiel
successeur, il convia une nouvelle fois
Mahmoud Abbas à Riyad, pour un dîner
privé, réitérant devant la presse la
position officielle saoudienne en faveur
de «Jérusalem-Est, capitale de l’Etat de
Palestine».
Sur ce lien
l’analyse d’Abdel Bari Atwane sur
l’interview du Prince saoudien Mohamad
Ben Salman à la revue The Atlantic
http://actuarabe.com/interview-mohammed-ben-salman-the-atlantic/
Abu Dis, dans
l’optique israélienne a vocation à
devenir la capitale d’un futur État
palestinien en raison de sa position
géographique. Abu Dis est en effet le
point géographique le plus proche de la
vieille ville, qui abrite certains des
sites les plus sacrés de l’islam, dont
la Mosquée al-Aqsa, gérée et contrôlée
par le Waqf islamique de Jérusalem, une
fiducie religieuse
Mais l’idée qu’Abu
Dis puisse remplacer Jérusalem-Est va à
l’encontre des accords d’Oslo de 1993,
qui prévoyaient que la partie orientale
de la ville sainte soir la capitale de
l’Etat de Palestine.
Le conflit entre
le Qatar et l’Arabie saoudite: Un
conflit essentiellement tribal.
Le conflit Arabie
Saoudite-Qatar est essentiellement
tribal en ce que l’Emir du Qatar est non
seulement le chef d’une principauté,
mais également le chef d’une
confédération tribale -«Al Tammim»-, de
six millions de personnes dont les
membres sont déployés dans plusieurs
pays du Golfe, dont l’Arabie Saoudite.
Le Qatar est le
seul pays au Monde avec le Royaume
Saoudien a observé le rite wahhabite.
Mais le Qatar compte à son avantage le
fait que Mohamad Ben Abdel Wahhab, – le
théologien artisan du pacte scellé avec
la dynastie Al Saoud fondateur du
Royaume Wahhabite-, relève de la tribu
«Al Tammim» conférant à la dynastie Al
Thani du Qatar une légitimité supérieure
à cette d’Al Saoud d’Arabie saoudite.
Comme pour signifier l’appartenance du
théologien-partenaire d’Al Saoud à la
tribu de l’Emir de Qatar, Doha a enfoncé
le clou, édifiant sur son territoire une
des plus grandes mosquées du Monde en la
dédiant à «Mohamad Ben Abdel Wahhab».
Arabie saoudite – Qatar La guerre des
Frères ennemis du wahhabisme, une guerre
de défausse.
En dépit de ses
déboires, le Qatar continue d’apporter
son soutien à Khaled Mecha’al, l’ancien
chef du bureau politique du Hamas,
artisan de la rupture de l’alliance de
la Syrie et du Hamas et de l’alignement
sectaire de la branche palestinienne de
la confrérie des Frères Musulmans sur
les pétromonarchies du golfe, soutenues
par
l’Otan.https://www.madaniya.info/2016/10/01/palestine-khaled-mechaal-sur-un-siege-ejectable/
La Turquie et
l’accord d’Idlib (Syrie): L’objectif
sous jacent de la Turquie d’y aménager
une «2me Chypre»
Avec l’arrangement
de Sotchi, la Russie a voulu se donner
le temps de tester les intentions
réelles de la Turquie notamment sur le
modus operandi auquel le seul pays
musulman membre de l’Otan aura recours
pour sinon éradiquer à tout le loins
neutraliser «Hayat Tahrir Al Cham», en
conformité avec les préconisations de
l’ONU qui considère comme «terroriste»
la franchise d’Al Qaida en Syrie.
L’aménagement d’une
zone de regroupement des djihadistes
dans un non man’s land dans la région
frontalière syro-turque masquerait un
objectif sous jacent de la Turquie, qui
cherche à aménager dans le périmètre
d’Idlib un sas de sécurité, une «2me
Chypre», sur le modèle de la zone
instaurée par la Turquie dans le secteur
nord de l’Ile, à majorité musulmane.
Dans le périmètre
d’Idlib, la Turquie caresserait en effet
le projet d’installer les Syriens
appartenant à la confrérie des Frères
Musulmans et les groupements djihadistes
domestiqués, qu’elle considère comme
étant sous son autorité de fait en
raison de leur dépendance des dirigeants
islamistes à l’égard des dirigeants
néo-islamistes d’Ankara.
Dans sa nouvelle
approche, consécutive à la tentative
avortée de coup d’état, en 2015, la
Turquie évite à tout prix tout conflit
avec l’Iran. Le président Recep Teyyeb
Erdogan avait tout misé sur les Frères
Musulmans et le Qatar pour mettre en
œuvre une diplomatie néo-ottomane
destinée à projeter la Turquie au centre
du jeu régional. Il cherche à éviter la
répétition de ses erreurs en ne plaçant
plus tous ses oeufs dans le même panier.
La Turquie et le
Qatar recherchent la caution
palestinienne pour donner crédit à leur
stratégie en ce que l’un, la Turquie est
membre de l’Otan, et l’autre le Qatar
abrite la plus importante base militaire
américaine hors Otan.
Il en est de même
de leur soutien au prédicateur Youssef
Al Qaradawi, le mufti de l’Otan durant
la séquence du «printemps arabe», dicté
par leur besoin de maintenir leur
audience régionale, un besoin d’autant
plus impérieux que l’autre figure de
proue du néo islamisme sur le théâtre
européen, Tareq Ramadan, est en butte à
une bourrasque judiciaire.
Pour aller plus
loin sur ce thème:
La dynastie wahhabite et le bradage de
la Palestine 1/2
Centenaire Balfour : La Palestine cent
ans après
Les deux fautes stratégiques majeures du
Mouvement National Palestinien
A propos de la
transaction du siècle pour aller plus
loin sur ce thème
Etats-Unis-Monde arabe: La «transaction
du siècle» une ritournelle de la
diplomatie américaine à l’égard des
Arabes
Irak-archives secrètes 3/3: Le double
jeu des États-Unis contre l’Irak et
contre l’Iran
ainsi que
l’émergence du fait national
palestinien, Conférence Saint Girons 25
juin 2009 ad occasion 42 ème
commémoration de la guerre de juin 1967
https://www.youtube.com/watch?v=I-c_ovl2JL4
Illustration
Abdel Bari Atwane
fondateur du journal trans arabe al Qods
Al Arabi et du site en ligne Ar Rai Al
YOM colloque la démocratie dans le Monde
arabe Sept-2018, Genève
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