Accueil Actualité IRIB Dossiers Auteurs Communiqués Agenda Invitation à lire Liens Ressources
Dernières mises à jour Les rapports du CPI Le Hamas Les vidéos BDS Ziad Medoukh Centre de la Paix Gaza Université al-Aqsa Gaza Qui? Pourquoi?

Google
sur le web sur Palestine Solidarité


 
Centre Palestinien
d'Information



 
Invitation à lire





BDS



Solidarité



Produits palestiniens



Eurasie-Afrique


 
En direct d'Iran




Agence syrienne



Agence Russe


 
Radio Chine

Internationale
 
Palestine Solidarité
sur Facebook



 


   


L'Humanité

Palestine « Ne pas condamner qu’en paroles
la colonisation »

Pierre Barbancey


AFP

Lundi 18 avril 2016

Le président palestinien, Mahmoud Abbas, alerte l’opinion après sa visite en France. Si Paris se veut à l’initiative, Hollande n’a parlé ni de colonisation, ni d’occupation, ni d’État palestinien.

Dans un Moyen-Orient divisé et déchiré, les Palestiniens peuvent se sentir isolés. Le président de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), également à la tête de l’Autorité palestinienne (AP), Mahmoud Abbas, le sait bien. Sa visite à Paris, à la fin de la semaine dernière, s’inscrit justement dans cette volonté de saisir toutes les opportunités pour desserrer l’étau qui écrase le peuple palestinien, face à un gouvernement israélien qui poursuit sans cesse sa politique d’occupation et de colonisation.

Pas étonnant, dans ces conditions, que Mahmoud Abbas ait tenu à rencontrer François Hollande. Paris se veut à l’initiative pour la reprise du dialogue entre Palestiniens et Israéliens. « L’initiative de paix française lancée par Laurent Fabius est extrêmement importante pour nous, a souligné le président palestinien, samedi, lors d’une rencontre informelle à laquelle était conviée l’Humanité. Nous avons commencé à aménager des choses, avec des pays arabes et non arabes, en vue d’aboutir à une rencontre du même type que celle d’Annapolis. Elle sera convoquée sur le même mode (…) Il s’agit d’établir un mécanisme pour sortir de la situation actuelle, d’établir des règles du jeu pour la période qui vient. Les thèmes principaux de cette réunion porteront notamment sur le respect de la légalité internationale et des résolutions de l’ONU, les dispositions du plan arabe de paix, la solution des deux États comme réponse au conflit. Nous attendons du groupe d’appui qui sortira de cette réunion qu’il suive l’exécution et la mise en pratique des décisions prises, selon un calendrier précis. Il s’agit de sortir de la logique des résolutions jamais mises en œuvre. L’obstacle fondamental à cette démarche, ce sont les colonies, qui connaissent un essor jamais vu depuis 1967. C’est le principal obstacle à la paix. »

L’initiative française ne doit pas susciter trop d’espoir

Si cette initiative française ne peut qu’être soutenue, elle ne doit cependant pas susciter trop d’espoir. La référence à Annapolis (en 2007) – qui prévoyait la création d’un État palestinien pour la fin 2008 – ne prête guère à l’optimisme. D’autre part, la volonté de certains pays arabes de présenter une résolution à l’ONU dénonçant la colonisation israélienne se heurte à de nombreux obstacles, y compris de la part de pays européens – dont la France – qui, en paroles, condamnent la colonisation mais en réalité n’agissent en rien contre. Et puis, il y a les déclarations de François Hollande vendredi, à l’issue de sa rencontre avec Mahmoud Abbas. Le président français a utilisé un langage qui laisse pantois. Il a d’abord souligné que les entretiens avaient porté sur la « sécurité », c’est-à-dire celle d’Israël. « Il y a des violences, des tragédies et l’on voit ce que le blocage de la situation peut avoir comme effets (sic). » S’il a bien parlé d’un « processus qui doit conduire à la paix », il n’a, en revanche, pas eu un mot pour dénoncer la poursuite et l’accélération de la colonisation, l’aggravation de l’occupation. Et surtout, il n’a même pas évoqué la création de l’État palestinien. Comme s’il en avait traduit aussitôt que l’attitude française exprimait un nouveau degré d’acceptation de l’arbitraire israélien au sein de la communauté internationale, Benyamin Netanyahou a proclamé hier que la partie annexée du plateau syrien du Golan « restera pour toujours dans les mains d’Israël ».

Au lendemain de sa visite à Paris, Mahmoud Abbas faisait remarquer : « Une question est posée dans ces pays, dont des pays amis, comme la France : Quand franchiront-ils le pas de la reconnaissance ? (…) Si l’on défend la solution de deux États, alors pourquoi n’en reconnaître qu’un ? »

© Journal L'Humanité
Publié le 19 avril 2016 avec l'aimable autorisation de
L'Humanité

 

 

   

Le sommaire de Pierre Barbancey
Les dernières mises à jour



Source: L'Humanité
http://www.humanite.fr/...

Abonnement newsletter: Quotidienne - Hebdomadaire
Les avis reproduits dans les textes contenus sur le site n'engagent que leurs auteurs. 
Si un passage hors la loi à échappé à la vigilance du webmaster merci de le lui signaler.
webmaster@palestine-solidarite.org

Parrainage :

Rentabilisez efficacement votre site

 


Ziad Medoukh

Analyses et poèmes
 
Silvia Cattori

Analyses

René Naba

Analyses
 
Manuel de Diéguez

Analyses

Fadwa Nassar

Analyses et traductions

Alexandre Latsa

Un autre regard sur la Russie

Chems Eddine Chitour

Analyses

Mikhaïl
Gamandiy-Egorov

Afrique-Russie
 
Luc Michel

Analyses

Robert Bibeau

Analyses
 
Salim Lamrani

Analyses
 
Manlio Dinucci

Analyses
 
Mohsen Abdelmoumen

Analyses