Opinion
La Belgique et le lobby sioniste
P.A.S.
Lundi 29 janvier 2018
Moins visible qu’en France et aux États
Unis, le lobby
sioniste en Belgique est tout aussi
présent.
Il y a même une
sorte de diner du CRIF à la Belge qui
est en train de se mettre en place petit
à petit.
Le CCOJB : Comité
de coordination des organisations juives
de Belgique a organisé le 12 avril 2016
un diner avec comme invité d’honneur le
premier ministre Charles Michel, il y a
avait aussi des nombreuses personnalités
du monde politique et médiatique.
Un collaborateur
d’UNIA (Centre interfédéral pour
l’égalité des chances) en a fait les
frais. Rachida Lamrabet a été licencié
pour s’être exprimée lors d’un entretien
avec le journal Knack sur l’interdiction
de la burka.
Mais il semble que
les causes réelles de son licenciement
soient ses positions anti israéliennes,
comme nous pouvons le voir à travers les
déclarations de Michael Freilich de «
Joods Actueel », le lobby sioniste
d’Anvers. initiateur de ces pressions :
UNIA emploie
beaucoup de gens avec un profil prononcé
de gauche et anti-israélien ».
« À diverses
reprises, une juriste de l’organisation,
Madame Rachida Lamrabet, a déjà signé
des pétitions contre
Israël. Elle soutient ainsi le
boycott d’Israël et accuse l’État juif
d’apartheid. On ne peut quand même pas
qualifier une telle personne de neutre
et, quand celle-ci doit évaluer des
questions traitant d’antisémitisme, on
comprend alors très bien pourquoi les
associations juives n’y attachent aucune
foi.
Comme toujours
avec la propagande sioniste si on est
contre l’état sioniste, on est forcément
antisémite.
Michael Freilich
est soutenu dans ses pressions par Zuhal
Demir, secrétaire en charge de l’Égalité
des Chances du parti politique NV-A qui
déclare dans Het Nieuwsblad et sur les
plateaux de la VRT, qu’ UNIA est un «
Centre pour la polarisation » et qu’elle
soutient la proposition de Homans (NV-A
aussi) pour enquêter sur UNIA.
A savoir que plus
de 250 universitaires et artistes ont
déjà protesté contre cette atteinte à la
liberté d’expression et ont demandé à
UNIA de revenir sur sa décision de
licencié Rachida Lamrabet.
De son côté Joods
Actueel fait la déclaration suivante :
« En même temps
que l’annonce du licenciement par UNIA
de Rachida Lamrabet, nous publions
ci-dessous le courriel que nous avions
adressé le 31 janvier dernier à la
directrice d’UNIA, Els Keytsman.
« Si Madame
Lamrabet, une activiste pro
palestinienne affirmée, signe des
pétitions présentant Israël comme un
État d’apartheid, appelle au boycott et
prend la défense d’une personne qui
glorifie des actes de violence, vous
comprendrez certainement pourquoi cette
personne n’inspire aucune confiance à la
communauté juive », écrivions-nous
entre autres dans ce courriel. »
« Peut-être ne
comprenez-vous pas la portée de la façon
dont cela se reflète sur vous-même et
votre organisation. Et je ne parle pas
ici du fait que, par ses actions, elle [Lamrabet]
importe le conflit et met ainsi sous
pression et compromet les relations
mutuelles entre juifs et musulmans chez
nous.
Nous
attendons dès lors un signal clair de la
part de votre organisation, sans quoi,
nous ne manquerons pas d’informer à ce
propos. Ne prenez pas la chose comme une
menace, mais bien comme une
façon d’attiser le débat public à ce
sujet, de façon à pouvoir se rendre
compte de ce que les Flamands, les
journalistes et les hommes politiques
pensent de ces contradictions. »
Il semble donc
qu’aujourd’hui en Belgique, on peut
perdre son travail parce que nous sommes
contre la politique tyrannique de l’état
sioniste.
Le
parti anti sioniste condamne ces
agissements et la complicité de certains
politiques envers le lobby sioniste de
Belgique, l’histoire vous jugera…
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