PANAFRICOM
Ces petites mains africaines qui
construisent
l'apartheid à la française du FN !
Lettre ouverte aux Africains qui
soutiennent Le Pen ...
Panafricom
Vendredi 5 mai 2017
Nombreux sont les africains, en France
et en Afrique qui soutiennent le FN,
hypnotisés par les sirènes mielleuses du
FN. Ayant tous oubliés qu’il y a
cinq ans, déjà, ils avaient appelé à
voter Hollande et pour quel résultat ?
Inconscient de la division qu’ils
apportent dans la diaspora et en Afrique
(la campagne se termine, les ruptures
resteront), loin des intérêts du combat
de libération du continent.
C’est vrai que
Marine Le Pen dit des mots aimables aux
oreilles africaines. Des mots qu’elle a
pompé sans vergogne dans le discours
panafricaniste, Afrexit CFA ou CPI,
Françafrique, etc…
MAIS DERRIERE LE
PEN ET LE FN IL Y A UNE IDEOLOGIE :
LA « PRIORITE NATIONALE » OU L’APARTHEID
A LA FRANCAISE !
On publie des
tonnes de papiers, de livres sur le FN.
Le néofascisme est omniprésent dans tous
les medias, à commencer par ceux de
l’Etat français (ce qui n’interpelle pas
les africains, ils ont tord …). Mais un
seul journaliste à fait son travail :
Renaud Dély (de Marianne) avec son livre
« Le vrai visage de Marine Le Pen, une
bobo chez les fachos ».
Livre puissant qui
pose, seul, les vraies questions,
démonte les storytellings et les
médiamensonges du Lepénisme. Mais qui
surtout identifie l’idéologie qui se
dissimule derrière les faux-semblants et
les tromperies du FN : la « préférence
nationale » rebaptisée « priorité
nationale ». « De quoi Le Pen est-il le
nom ? » demande Dély. Et il répond avec
la réalité, le cœur du Lepénisme :
L’APARTHEID A LA FRANCAISE.
Le clone du
Sud-Africain, lui-même inspiré de la
ségrégation raciale des USA (jusque
1960-67) et des Lois raciales nazies de
Nüremberg (1935). Et là les africains
qui soutiennent Le Pen en France, mais
condamnent sincèrement les apartheid
américain et sud-africain, sont sans
excuses !
Dély résume en un
paragraphe-choc la résurgence, en
France, de l’innommable :
« On touche là à la quintessence du
principe de « préférence nationale ». Il
s’agit d’établir en tous domaines une
hiérarchie stricte entre les catégories
de citoyens, aujourd’hui français et
étrangers, demain entre « plus » ou «
moins » Français, et de faire
fonctionner la communauté nationale de
façon différente selon que ces citoyens
émargent dans une première, deuxième ou
troisième catégorie. Véritable ADN du
Front national, sous le règne de
Jean-Marie Le Pen comme sous celui de sa
fille, ce précepte de « préférence
nationale », repeint en « priorité
nationale », n’est rien d’autre que
l’adaptation à la société française du
principe d’apartheid qui sévit jadis en
Afrique du Sud, c’est-à-dire celui selon
lequel, pour des raisons ethniques ou
culturelles, seul le développement
séparé des races et des citoyens peut
accoucher d’une société harmonieuse. »
Gilbert NKAMTO
(secrétaire-général de PANAFRICOM,
Douala)/
Luc MICHEL (président de PANAFRICOM)
# DE QUOI
JEAN-MARINE LE PEN EST-ELLE LE NOM ?
* EXTRAIT DU LIVRE
DE RENAUD DÉLY,
LES QUATRE PAGE ESSENTIELLES POUR
COMPRENDRE POURQUOI LE SOUTIEN
D’AFRICAINS AU LEPÉNISME EST UNE
OBSCÉNITÉ SANS NOM :
« La « préférence
nationale», un apartheid à la française.
À ce titre, le rejet de l’État-
providence et la dénonciation des «
rigidités réglementaires » vont de pair
avec le rejet siamois de l’État-
omnipotent mais impuissant sur le plan
politique rongé par l’abandon d’une
souveraineté passée sous le joug
bruxellois.
La restauration de cette souveraineté,
élément constitutif de la reconstruction
de l’État national, s’accompagne sur le
plan idéologique de la mise de la mise
en de « la préférence nationale »qui
demeure la colonne vertébrale, l’ADN
frontiste. Et qui caractérise l’identité
profondément antirépublicaine de ce
parti
Théorisé par le club de l’horloge et par
l’un de ses anciens membres, Jean-Yves
Le Gallou, ex-dirigeant frontiste, la «
préférence nationale » consiste à
réserver les emplois, logements t aides
sociales aux seuls Français. C’est la
déclinaison de la gestion des affaires
publiques du mot d’ordre historique de
Jean Marie Le Pen, « Les Français
d’abord », et cette maxime de vie qu’il
a répétée à satiété tout au long de sa
carrière politique : « J’aime mieux mes
filles que mes cousines, mes cousins que
mes voisines, et mes voisines que des
étrangères… » Il n’est d’ailleurs pas
certain, au vu du sort qu’elle lui a
fait subir en l’excluant du FN, que Jean
Marie Le Pen préfère encore sa benjamine
à ses voisines ou à des étrangères, mais
ceci est une autre histoire…
Marine Le Pen s’est contentée de
rebaptiser ce principe de « préférence
nationale » hérité de son père en «
priorité nationale », mais elle n’en a
absolument rien changé sur le fond. Il
s’agit de la même philosophie, du même
précepte indépassable qui vise à penser
toute l’organisation de la société, son
architecture, son fonctionnement selon
la prééminence du seul critère national.
Non seulement Marine Le Pen ne l’a en
rien adouci, mais elle a même étendu
cette « préférence nationale », pardon,
« priorité nationale », au terrain de
l’école.
À l’orée de la campagne de la
présidentielle 2017, la candidate du
Front national a en effet promis, si
elle entre à l’Élysée, de faire payer la
scolarité des enfants étrangers.
« Je n’ai rien contre les étrangers,
mais je leur dis : si vous venez dans
notre pays, ne vous attendez pas à ce
que vous soyez pris en charge, à être
soignés, que vos enfants soient éduqués
gratuitement, maintenant c’est terminé
», a-t-elle expliqué.
Les parents étrangers en situation
régulières devraient s’acquitter d’une «
contribution » pendant quelques années
auprès de l’éducation nationale pour
pouvoir faire scolariser leur
progéniture alors que les enfants
français, eux disposeraient gratuitement
du même service public. On imagine
l’ambiance que créerait au sein d’un
établissement scolaire la mise en œuvre
d’une telle disposition, et même le
traumatisme qu’elle provoquerait parmi
des enfants découvrant l’existence de
telles discriminations.
Rappelons par ailleurs que les étrangers
en situation régulières présents sur le
territoire national payent, comme tous
les autres citoyens, des impôts, directs
et indirects, et des cotisations
sociales, qui justifient leur accès égal
et gratuit aux services publics,
notamment en matière d’éducation et de
santé publique.
Marine Le Pen a beau se prétendre «
républicaine », sa volonté d’appliquer
la « préférence nationale » à l’école
dévoile, aux yeux de ceux qui ne veulent
pas la voir, la nature toujours
éminemment antirépublicaine du Front
nationale qu’elle dirige.
En effet, la chef de file de l’extrême
droite est donc prête à annihiler l’une
des principales institutions de la
République, l’école gratuite, laïque et
obligatoire, instaurée par Jules Ferry
et confortée par le préambule de la
constitution de 1946. Ce texte fondateur
exclut toute distinction entre élèves
étrangers et français.
Tous les enfants, quelle soit leur
situation, doivent pouvoir accéder au
service public de l’enseignement selon
le principe d’égalité affirmé dans le
préambule de la constitution de 1946 et
repris par le préambule de la
constitution de 1958 : « La nation
garantit l’égal accès de l’enfant et de
l’adulte à l’instruction, à la formation
professionnelle et à la culture.
L’organisation de l’enseignement public
gratuit et laïque à tous les degrés est
un devoir national pour l’État. »la
nationalité n’est pas un critère et le
code de l’éducation nationale rappelle
que « L’instruction est obligatoire pour
les enfants des deux sexes, français et
étrangers, entre six et seize ans ».la
circulation ministérielle du 6 juin 1991
ajoute, elle, qu’aucune discrimination
ne peut être faite pour l’admission dans
les classes maternelles d’enfants
étrangers, conformément aux principes
généraux du droit ».peu importe aux du
Front national puisque Florian Philippot
a asséné qu’il suffirait de… réformer la
constitution pour mettre en œuvre cette
disposition qui est venue durcir le
programme de la candidate Marine Le Pen
en 2017 alors qu’elle n’y figurait pas
cinq ans plutôt. En fait la tactique
cynique de la présidente du FN est assez
limpide. Elle consiste a adresser aux
français un message protecteur, celui
selon lequel la crise de l’école
publique et la dégradation du niveau de
l’enseignement seraient dues… à la
présence d’élèves étrangers dans les
classes. On touche là à la quintessence
du principe de « préférence nationale ».
Il s’agit d’établir en tous domaines une
hiérarchie stricte entre les catégories
de citoyens, aujourd’hui français et
étrangers, demain entre « plus » ou «
moins » Français, et de faire
fonctionner la communauté nationale de
façon différente selon que ces citoyens
émargent dans une première, deuxième ou
troisième catégorie. Véritable ADN du
Front national, sous le règne de
Jean-Marie Le Pen comme sous celui de sa
fille, ce précepte de « préférence
nationale », repeint en « priorité
nationale », n’est rien d’autre que
l’adaptation à la société française du
principe d’apartheid qui sévit jadis en
Afrique du Sud, c’est-à-dire celui selon
lequel, pour des raisons ethniques ou
culturelles, seul le développement
séparé des races et des citoyens peut
accoucher d’une société harmonieuse. »
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