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Islande

La démocratie islandaise plus forte que les banquiers, ou comment le politique reprend le pouvoir sur l’économique

Olivier Demeulenaere

 

Lundi 23 juillet 2012

L'île de feu et de glace, frappée de plein fouet par la crise financière de 2008, a refusé de se laisser dicter son avenir. Gouvernement viré, banquiers arrêtés, dettes non-remboursées... Et au final, un chômage qui baisse et une croissance de 3,5% en 2011.

Avez-vous entendu parler de la révolution démocratique islandaise ? Si vous avez cette chance, vous êtes-vous demandé pourquoi les médias n’en parlent pour ainsi dire jamais ? Le cas de l’Islande, ce minuscule pays de 320 000 habitants, est pourtant emblématique de la crise systémique qui frappe aujourd’hui l’Europe. Et la façon dont il s’en est sorti pourrait, et même devrait, nous servir d’exemple. Mais peut-être est-ce justement la raison pour laquelle l’oligarchie politico-financière ne tient pas à ce que l’affaire fasse trop de bruit…

En 2008, le rêve éveillé des Islandais a brutalement pris fin et l’île des volcans a plongé dans l’abîme.

L’énorme bulle de crédit qui avait fait de ce pays une sorte d’eldorado improbable a éclaté, laissant sur le carreau une population stupéfaite. Le peuple « le plus heureux de la terre » selon le classement du World Database of Happiness apprend la faillite de ses trois principales banques, dont les dettes représentent… 923 % du PIB. Elles sont placées sous administration judiciaire, la Bourse et la monnaie s’effondrent… A la fin de l’année, le pays se déclare officiellement en faillite et dans une intervention télévisée, le Premier ministre implore Dieu de « sauver l’Islande ».

C’est là qu’un véritable miracle s’est produit. Un miracle non plus économique mais démocratique. Au lieu de se résigner à rembourser pendant de longues années les dettes d’institutions privées à des créanciers anglais et hollandais, les Islandais sont descendus dans la rue pour crier leur colère. Se placer sous la tutelle du FMI et de l’Union européenne pendant 15 ans pour que la Grande-Bretagne et les Pays-Bas puissent rendre leur argent à leurs citoyens, à 5,5% d’intérêt ? Pas question ! Plutôt reprendre le pouvoir… Par deux fois, en mars 2010 et en février 2011, les électeurs refusent par référendum de sauver les banques et de rembourser leurs dettes.

Fait unique à notre époque, tout un gouvernement a été contraint de démissionner sous la pression populaire et une Assemblée Constituante a été désignée. 25 citoyens sans aucun lien avec les partis politiques ont été élus afin de rédiger une nouvelle Constitution, sous le contrôle et en interaction avec la population. Un projet de nouvelle constitution a été remis au Parlement le 27 juillet 2011, avant d’être soumis à référendum cette année.

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Source : Atlantico
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