Syrie
Nous, les Kurdes de Syrie...
Omar Oussi
Mercredi 17 février 2016
À la question posée par un
journaliste de l’AFP : « Êtes-vous prêt
à accorder aux Kurdes un gouvernement
régional autonome au nord de la Syrie,
après la fin du conflit ? », le
président Bachar al-Assad a répondu :
« Cette question dépend directement de
la Constitution syrienne ; laquelle,
comme vous le savez, n’est pas donnée
par un gouvernement, mais par toutes les
composantes du peuple consultées par
référendum. C’est donc une question qui
doit concerner la nation et non
s’adresser à un responsable syrien,
qu’il s’agisse de gouvernement autonome,
de fédération, de décentralisation ou
autre. Tous ces sujets feront partie du
dialogue politique à venir, mais je veux
vous affirmer que les Kurdes font partie
du tissu national syrien » [1].
Une
évidence qui semble poser problème là il
où reste commode d’en trouver un pour
travailler à démanteler la Syrie et
l’offrir, par petits bouts, à ceux qui
ont déjà fait main
basse sur le Sandjak d’Alexandrette,
le Golan syrien occupé, et leurs alliés
d’hier et d’aujourd’hui. Mais qu’est-ce
qu’un Kurde syrien ou un Syrien kurde ?
M. Omar
Oussi, membre du parlement syrien,
président de l’« Initiative nationale
des Kurdes syriens », membre de la
délégation de la République arabe
syrienne rendue à la « Réunion de Genève
3 » le 28 Janvier 2016 pour des
pourparlers de paix qui n’ont pas eu
lieu, répond à cette question au cours
d’une émission de la télévision
nationale syrienne [NdT].
Que
pensez-vous des menaces d’invasion
terrestre de la Syrie par la Turquie et
l’Arabie saoudite ?
Je pense
qu’ils cherchent une victoire, ne
serait-ce que tactique, pour ensuite
l’exploiter politiquement au niveau des
pourparlers et conférences
internationales. En tant que spécialiste
des affaires turques et kurdes, je
n’exclue pas une telle idiotie de la
part de l’AKP [Parti turc de la justice
et du développement] dans le but de
faire d’une pierre deux coups :
-
En finir avec les
cantons d’auto-administration kurdes
tels que déclarés par le Parti de
l’Union démocratique Kurde [PYD : parti
syrien fondé en 2003, dispose d’une
branche armée connue sous le nom
d’ « Unités de protection du peuple »
(YPG), a déclaré son administration
autonome dans trois cantons séparés dans
le nord et le nord-est de la Syrie en
2013, dirigé par Saleh Muslim, considéré
comme terroriste par la Turquie au même
titre que le PKK, (NdT)]. D’où la rage
d’Erdogan devant le refus de
l’administration américaine d’inscrire
ce parti sur la liste des organisations
terroristes, les sommant de choisir
entre lui et les Kurdes [2].
-
Empêcher la
libération d’Alep [que les sbires d’Erdogan
ont particulièrement martyrisée ; NdT],
ce que le premier ministre turc David
Oglou a osé camoufler en « exhortant son
peuple à acquitter sa dette historique
envers ses frères aleppins » [3].
À mon avis,
si Erdogan persiste dans cette voie,
nous risquons une guerre kurdo-turque
qui ne concernera pas uniquement les
régions du nord de la Syrie, mais
frappera aussi les métropoles turques,
étant donné la densité démographique
kurde en Turquie et les cellules
dormantes du PKK [Parti (turc) des
travailleurs du Kurdistan] qui
combattent l’État turc depuis le 15
février 1984 ; combat intensifié suite à
l’arrêt du « processus de paix » entre
le PKK et l’AKP d’Erdogan. […]
Quant aux
Saoudiens, ils souffrent d’un complexe
historique. Ils voudraient régner sur
Damas ou, en tout cas, prendre leur part
de pouvoir ou de territoire, en imposant
des faits militaires accomplis par
l’intermédiaire de DAECH. Pratiquement
tous les centres de recherche font état
de la coopération entre Erdogan, les
Saoudiens et DAECH. Par conséquent la
situation est toujours très dangereuse.
Quel a été
l’impact de votre présence au sein de la
délégation du gouvernement syrien aux
pourparlers de Genève 3, la Turquie et
l’Arabie saoudite s’étant opposées à la
participation du PYD et notamment de
Saleh Muslim ?
Sans parler
de De Mistura qui a été surpris par la
présence d’un Kurde à la droite du Dr
Bachar al-Jaafari, tout autant que par
la présence de quatre femmes syriennes
spécialistes dans divers domaines dont
le droit international, vous ne pouvez
imaginer le nombre de courriers et de
messages que j’ai reçus aussi bien des
factions kurdes syriennes qu’irakiennes,
reconnaissant que c’était là la preuve
d’une ouverture indéniable de l’État
syrien. Laquelle est évidente depuis la
promulgation par le Président Bachar Al-Assad
du décret 49 [7 avril 2011] accordant
aux Kurdes étrangers la nationalité
syrienne, ce que nous réclamions depuis
1962, [les sources parlent de 200 000 à
300 000 personnes ; NdT] et sa décision
concernant l’enseignement de la langue
et de la littérature kurdes à
l’Université de Damas.
Ainsi Damas,
la plus vieille ville du monde encore
habitée, est aussi la première capitale
du monde à délivrer une Licence en
littérature et culture kurdes. D’autres
grandes réalisations politiques et
législatives sont en route et devront
consacrer les droits des Kurdes syriens
au niveau constitutionnel. […]
Au début de
la crise, l’« Initiative nationale des
Kurdes syriens » a été mal comprise,
certaines factions kurdes nous accusant
d’être des agents de l’État syrien. Soit
dit en passant, nous sommes plutôt fiers
d’être du côté de l’État syrien plutôt
que d’être devenus des agents d’Israël,
des USA et de tous les autres
gouvernements ennemis de la Syrie. Sans
oublier que les régions kurdes en Syrie,
sont en réalité des régions de mixité
arabo-kurdo-chrétienne par excellence,
chacune étant une petite Syrie.
Mais
aujourd’hui et au bout de ces cinq
années de guerre contre la Syrie, même
des opposants syriens kurdes ont fini
par adopter notre point de vue. C’est
pourquoi, il faut que ceux qui nous
écoutent sachent que les élites kurdes
ne sont pas toutes engagées dans
l’ « opposition » [4]. En effet,
nous pouvons diviser la scène kurde
syrienne en trois catégories :
-
Des petits partis
favorables au « Conseil national kurde »
[CNK] parrainé par Massoud Barzani en
Irak [5], dont un seul
représentant syrien faisait partie de la
délégation du « groupe de Riyad »,
sélectionné par la
Turquie, l’Arabie saoudite et les États
ennemis, lors des
pourparlers de Genève 3.
-
Le PYD, le plus
important des partis syriens kurdes,
écarté de Genève 3 par un veto turc,
avec l’approbation des USA et des
Saoudiens ; ce qui implique que nous,
les Kurdes, devrions comprendre qui sont
nos alliés et qui se tient derrière la
tragédie humaine de notre peuple.
-
Un important
courant populaire regroupant 60 à 70%
des Kurdes syriens présents dans toutes
les régions de Syrie et qui font partie
intégrante de la patrie syrienne et
soutiennent son État. […]
Il est vrai
que je n’ai cessé de renforcer et de
plaider pour ce courant patriote devant
mes collègues du parlement car, comme
vous le savez, la politique aussi a
horreur du vide. Autrement dit, négliger
une région peut la livrer à vos
adversaires. Auquel cas, comment
voudriez-vous qu’en tant que Kurde
syrien ou Syrien kurde, peu importe, je
puisse me contenter de Darbasiyah, de
Amudah, de Qamishli, de Kobané [Ayn al-Arab],
de Efrin, en me coupant de Lattaquié, de
Damas, d’Alep et des autres
gouvernorats ?
Nous les
Kurdes de Syrie, même ceux engagés dans
les partis d’opposition, n’avons pas
d’agenda en faveur de la partition de la
Syrie. Nous n’avons pas l’intention de
mettre en place une entité politique
indépendante en coupant une partie de la
géographie nationale syrienne [6].
La Syrie est une et indivisible. C’est
une parole définitive. Même les
oppositions kurdes se sont engagées à la
respecter.
Pourtant,
et veuillez pardonner ma franchise,
certains considèrent que les Kurdes
syriens jouent sur tous les tableaux à
la fois dans l’unique but de créer un
gouvernement autonome. En pratique, ils
négocieraient ouvertement avec les USA,
la Russie, la Syrie et même ceux qui
soutiennent le terrorisme. Que
diriez-vous à ce sujet ?
Dans son
ouvrage de 1997, Jonathan Randal arrive
à la conclusion que les résistants
kurdes ont mené des combats héroïques et
ont remporté de grandes victoires
militaires qu’ils ont finalement perdues
sur les tables des négociations
politiques. Dans le même ordre d’idée,
je crois que la participation de
certains partis kurdes à la « Coalition
de Doha » [7] a nui au peuple
kurde de Syrie. Et il est vrai que ces
gens là ont effectivement commencé par
réclamer le fédéralisme pour certaines
régions de Syrie.
Je répète, à
ceux qui nous écoutent, que la question
kurde en Syrie est différente de celles
qui se posent au Kurdistan turc, irakien
et même iranien. Les régions kurdes de
Syrie sont le maillon le plus faible de
la « cause kurde » puisque, comme je
l’ai déjà dit, ce sont des régions de
mixité par excellence : un tiers de
kurdes, un tiers d’arabes, un tiers de
chrétiens. C’est ainsi !
Par
conséquent, même si certains extrémistes
kurdes voulaient établir une entité
politique indépendante en territoire
syrien, ils ne le pourront pas, faute
d’assise populaire et géographique. Les
trois cantons kurdes du nord,
géoraphiquement séparés les uns des
autres, sont donc la région de Qamishli
[Al-Jazira], Kobané et Efrin ; alors que
nous avons un million de Kurdes rien
qu’à Damas et aussi dans certaines de
ses banlieues malheureuses, d’où est
probablement partie l’idée des trois
cantons kurdes et de leur administration
autonome.
Il n’empêche
que cette question peut être réglée dans
le cadre du décret concernant les
« Administrations locales », en vigueur
depuis 1972 [8] jusqu’aujourd’hui
[9], par des amendements
garantissant les droits des Kurdes au
niveau de la future Constitution, à
condition que nos frères kurdes ne
touchent pas à la souveraineté et à
l’unité territoriale de la Syrie, comme
l’a déclaré notre géant de la diplomatie
syrienne, Monsieur le Ministre Walid al-Mouallem.
Ce qui
résoudrait nombre de nos problèmes et
nous permettrait de continuer à vivre en
harmonie avec nos frères arabes,
chaldéens, assyriens, arméniens,
tcherkess… ; autrement dit avec toutes
les composantes du peuple syrien. Cette
mixité est ce qui caractérise la Syrie.
Elle a été l’oasis du « vivre ensemble »
avant la naissance du Seigneur Jésus
Christ. Elle l’est restée jusqu’ici et
le restera.
Concernant
les négociations des Kurdes avec les
Américains, vous savez fort bien que les
USA ont armé l’ASL et Al-Nosra, lesquels
ont rejoint DAECH, pour réussir leur
projet de démantèlement de la Syrie,
mais qu’ils ont échoué, surtout depuis
l’intervention des Russes et de leurs
avions Sukhoï. Ils avaient donc besoin
d’un « allié au sol », d’où le choix
porté sur les Unités de protection du
peuple [YPG] qui les aideraient à
contrôler certaines zones géographiques
syriennes et ainsi, à se confronter
indirectement au camp syro-russo-iranien
J’ai donc
conseillé à mes frères dirigeants de
l’YPG de « ne pas mettre leurs œufs dans
le panier US ». Les USA ne donneront
rien aux Kurdes. Ils les vendront à
Erdogan, comme ils ont vendu le PKK et
25 millions de Kurdes, fermant les yeux
sur les villes kurdes toujours
bombardées par l’armée turque [10].
Ils comptent nous utiliser, nous les
Kurdes, dans des opérations au sol à
Raqqa ou à Jarablus avant d’inviter les
sbires de Turquie à y entrer
C’est
pourquoi, je dis que la place naturelle
des combattants héroïques de l’YPG, dont
la résistance à Kobané fait désormais
partie de la mythologie du peuple
syrien, est dans le camp de la Syrie, en
coopération avec les deux armées russe
et syrienne, lesquelles n’ont pas été
avares de leur soutien aux unités de
l’YPG et à d’autres.
Une
coopération qui a lieu ou qui devrait
avoir lieu ?
Une
coopération qui a lieu et qui me laisse
espérer que nous, les Kurdes, tirerons
les leçons de toutes les étapes
historiques où les USA nous ont bernés.
Savez-vous qu’ils sont derrière l’échec
de la Révolution kurde menée par
Mustapha Barzani en Irak, suite aux
« Accords d’Alger de 1975 » ?
Je vais
souvent à Erbil où je rends visite à
Massoud Barzani, président de la région
autonome du Kurdistan irakien [mais dont
le mandat est périmé, NdT] et au premier
ministre Netchirvan Barzani avec lequel
je suis lié d’amitié. Nous nous tenons
mutuellement au courant de la situation.
Savez-vous que ni eux, ni le président
Jalal Talabani, n’oublieront jamais le
soutien des deux Assad aux Kurdes
d’Irak, de Turquie et même de Syrie ?
J’ai été,
pendant plusieurs années, le conseiller
de Abdullah Öcalan [le chef du PKK
détenu dans l’île prison d’Imrali depuis
1999 ; NdT] et responsable du dossier
kurde dans tout le Moyen-Orient.
Savez-vous qu’il a été capturé au cours
d’une opération menée conjointement par
les services secrets turcs, américains
et israéliens ? A priori, ce n’est plus
un secret pour personne [11].
Partant
de là, comment pourrions-nous admettre
que des opposants kurdes syriens soient
inclus dans le « groupe de Riyad » ?
Comment pourrions-nous accorder notre
confiance aux américains ? Les USA n’ont
pas d’alliés, même leurs agents sont à
durée limitée. Ils ont vendu le Chah
d’Iran dont tous les roitelets et émirs
du Golfe baisaient la main parce qu’il
était du côté d’Israël, alors que les
voici qui complotent contre la Syrie et
la République islamique d’Iran parce
qu’elle est du côté opposé et qu’elle a
transformé l’ambassade d’Israël en
bureau de l’OLP. Ils ont vendu Pervez
Musharraf, Hosni Moubarak, Zein el-Abidine
ben Ali, et demain ils vendront les
Saoudiens. […]
Les USA
ne veulent pas participer directement à
un combat au sol et ne souhaitent
surtout pas verser le sang de leurs
soldats. Que des Turcs, des Saoudiens ou
des Kurdes versent le leur, que
voulez-vous que ça leur fasse ? Dans
tous les cas, leur pragmatisme
légendaire les aidera à se retourner
contre n’importe lequel de leur allié du
moment et à engranger un bénéfice à nos
dépens. […]
Ceci sans
oublier que tous les blocages que nous
avons constatés à Genève étaient
clairement destinés à exclure non
seulement les Kurdes syriens mais le
peuple syrien dans son ensemble, en
réservant les pourparlers au « groupe de
Riyad » et aux chefs de ses factions
armées. Ce qui nous fait dire pour la
énième fois : pourquoi dialoguer avec
eux ? Autant dialoguer avec leurs
maîtres qui ne cherchent toujours qu’à
les protéger de l’avancée de nos
héroïques soldats, de nos Forces
populaires, de nos Unités de protection
du peuple, couverts par l’aviation
militaire syrienne et les Sukhoï russes…
Omar
Oussi
10/02/2016
Source :
Al-Fadaiya, M. Oussi est interrogé par
Mme Alissar Maala
https://www.youtube.com/watch?v=bj4taZ8Zcy8&feature=youtu.be
Transcription et traduction par Mouna
Alno-Nakhal
Notes :
[1] Le
président al-Assad à l’AFP / 12 février
2016
http://sana.sy/?p=335714
[2] Erdogan: Washington doit
choisir entre la Turquie et les Kurdes
http://fr.sputniknews.com/international/20160207/1021546560/erdogan-demande-washington-choisir-lui-kurdes.html
[3] Le premier ministre turc promet de "défendre" Alep
http://fr.sputniknews.com/international/20160209/1021610616/turquie-alep-defense.html#ixzz3zhYtlbnx
[4] Regard
syrien sur les Kurdes…
http://www.palestine-solidarite.org/analyses.bahjat_sleiman.171014.htm
[5] Le
Conseil National Kurde
https://fr.wikipedia.org/wiki/Conseil_national_kurde
« Fondé à
Erbil (Irak) le 26 octobre
2011 sous le parrainage de
Massoud Barzani, peu de
temps après l’annonce de la création du
Conseil national syrien
(CNS). Le CNK regroupe 15 partis kurdes
syriens en mai 2012. Opposé également au
régime de
Bachar el-Assad, il se
différencie du reste de l’opposition
syrienne en ce qu’il souhaite une
décentralisation et lutte
pour l’autonomie des Kurdes. Le CNK est
par ailleurs entré en conflit avec le
Parti de l’union démocratique
(PYD), accusé d’être un soutien au
gouvernement baasiste syrien. Le 12
juillet 2012, le Conseil national kurde
et le Parti de l’union démocratique ont
signé un accord d'union dans une
structure commune, le
Conseil suprême kurde1.
Cependant, le PYD s'est vite trouvé en
position dominante dans le Conseil
suprême ; en décembre 2013-janvier 2014,
le
Gouvernement régional du Kurdistan
irakien a même fermé brièvement la
frontière entre les deux pays pour
forcer le PYD à rendre une partie de ses
pouvoirs au CNK2. »
[6] Syrie:
les Kurdes n'ont pas l'intention de
mettre en place une fédération autonome
(représentant)
http://french.xinhuanet.com/monde/2013-11/13/c_132883417.htm
[7] la
Coalition de Doha (ou plus communément :
La Coalition d’Istanbul) ; [NdT].
Fondée en novembre 2012 à Doha
suite à un accord entre le Conseil
National Syrien [CNS : lancé le 1e
octobre 2011 à Istanbul en Turquie] et
d'autres forces de l'opposition, avec le
soutien de la France, des États-Unis, de
l'Arabie Saoudite, du Qatar et de la
Turquie… ; son bras armé étant l’ASL [la
soi-disant Armée Syrienne Libre].
Regroupe des personnalités, des
partis et des représentants de factions
armées.
Reconnue par plus de 120 pays
lors de la prétendue « Conférence des
Amis de la Syrie » à Marrakech fin 2012.
A participé aux réunions de
Genève 1[juin 2012] et Genève 2 [janvier
2014]
Dirigée par Khaled Khoja
d’origine turkmène, résidant en Turquie.
Nombre de ces éléments, dont
les Frères musulmans, se sont retrouvés
dans le « groupe de Riyad ».
Cramponnée à l’idée d’un
« gouvernement transitoire qui aurait
les pleins pouvoirs exécutifs », issue
de Genève 1 et interprétée comme une
décision internationale de destitution
du président syrien.
[8]
Administrations locales : décrets 24 et
29/ 1972
http://www.ambassadesyrie.fr/politique1.php
[9] La
Constitution de de la République arabe
syrienne, Administrations locales :
articles 130 et 131 / 2012
http://sana.sy/fr/?page_id=1489
[10] Trois villes kurdes de
Turquie devenues zones de guerre
http://www.liberation.fr/planete/2015/12/17/trois-villes-kurdes-de-turquie-devenues-zones-de-guerre_1421451
[11] Syrie et
Öcalan : La citadelle des hommes libres
!
http://www.comite-valmy.org/spip.php?article2890
Le
dossier Syrie
Le sommaire de Mouna Alno-Nakhal
Les dernières mises à jour
|