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Algérie Résistance

À quoi sert un gouvernement en Algérie?

Mohsen Abdelmoumen


A. Bouteflika. DR.

Lundi 26 septembre 2016

On continue à assister à un spectacle des plus effarants qui ne rassure guère sur la situation dans laquelle se trouve l’Algérie, à savoir des déclarations en vrac de la part de ministres sans que personne n’agisse, ce qui nous conforte dans la thèse de la vacance du pouvoir. Comment en effet interpréter le fait que des ministres fassent des aveux stupéfiants, tel celui du Tourisme nous disant que le Dounia Parc a fait l’objet d’un détournement du foncier, ou encore l’incapacité du ministre du Commerce à faire fermer une pizzeria qui empoisonne ses clients, et ensuite, cerise sur le gâteau, le même qui avoue qu’un importateur est venu proférer des menaces au ministère parce qu’il voulait que sa cargaison soit sortie du port séance tenante. Peu importe qui est cet individu, il est venu menacer au sein du ministère du Commerce, et a sorti sa cargaison du port sans qu’aucun service concerné ne bouge, ni la police, ni le service des douanes. Il a emporté sa cargaison de pièces détachées sans que personne ne lève le petit doigt. Malheur à celui qui n’a pas d’épaules, comme dit le ministre du Commerce, puisque d’après lui, l’individu en question était « épaulé ». Que faisait Hamel, patron de la police, lui qui veut devenir président ? L’Algérie semble être devenue une sorte de jungle où les plus forts font ce qu’ils veulent et malheur à celui qui est faible. Tag ala men tag (la loi de la jungle). Donc, nous avons des ministres qui prennent d’eux-mêmes une posture d’opposants. C’est inédit. Depuis quand ces ministres font-ils partie de l’opposition ? Quand Hamid Grine, la pute de la pub et agent du Makhzen, dit qu’il n’y a pas de cafouillages dans le gouvernement, il ne s’agit effectivement pas de cafouillage, mais d’un chaos total dû à la vacance du pouvoir. Alors, ferme-la, Grine, même si tu espères avoir ta place dans le prochain remaniement. Voilà où nous a mené le règne d’Abdelaziz Bouteflika et de son frère Saïd. Nous avons un gouvernement et un pouvoir de castrés qui ont répandu leur castration autour d’eux. Quand on atteint ce stade de déliquescence qui frôle le surréalisme, on ne peut demander ni commission d’enquête, ni interpellation quelconque, on se demande seulement où va l’Algérie. Et on demande aux forces vives, notamment dans l’armée, d’agir immédiatement pour stopper cette dérive catastrophique dans laquelle nous précipite le règne de ce président moribond et de son frère aventurier criminel. Ils nous ont menés dans ces écuries d’Augias où une vache ne retrouverait pas son veau. Qui peut les nettoyer, ces écuries, sinon les patriotes algériens ? Et ils existent ! L’ancien chef du gouvernement Mouloud Hamrouche, qui se déclare lui-même fils du système, a établi le même constat intransigeant que nous, en affirmant que le pays est menacé de disparaître et que l’armée, pivot principal, est plus que jamais face à ses responsabilités historiques et doit assumer son rôle pour empêcher le pays de s’effondrer. Car les lobbies de l’argent sale sans aucune envergure ni scrupule à part s’enrichir davantage à l‘image de ce kharay d’Ali Haddad qui a mis à sac le port de Bejaïa et qui bénéficie de taux préférentiels dans le port d’Oran sur ses importations, mènent le pays à sa désagrégation. Paie tes impôts et rembourse les prêts que tu as obtenus de l’État algérien, ya Haddad el kharay, au lieu de donner des leçons aux Algériens au sujet de la fin des subventions !

Bien sûr, je me répète et il n’y a rien de plus fatigant que de ressasser le même constat. Les Algériens qui ne réalisent pas dans quel gouffre nous précipite ce régime pourri se réveilleront un jour dans la douleur. Ouyahia parle de corruption et d’argent sale, lui dont le parti regorge de corrompus, faut-il donc encore le rappeler ? Son inspecteur général du parti, député du RND, est un corrompu bien connu dans l’Est de l’Algérie. Quand Ouyahia tape sur les binationaux, affirmant qu’ils ne peuvent pas obtenir des postes à responsabilité, je lui réponds que la clique au pouvoir est peuplée de binationaux. Je rappelle que Bouchouareb est français. Alors ne parle pas la bouche pleine, ya Hmimid Ouyahia, et bouffe un yaourt. Qu’est-ce que tu as produit, espèce de cancre, misérable cloporte ? Quand tu attaques les Algériens expatriés, c’est toute l’Algérie que tu attaques. La main de l’étranger, c’est vous tous. Si on ramenait tous les ennemis de l’Algérie, ils ne pourraient pas la démolir comme l’ont fait Bouteflika, son frère Saïd, Ouyahia, Haddad, Bouchouareb, Ghoul et les autres. Selon Smaïl Goumeziane, écrivain et ancien ministre du Commerce, 500 000 cadres ont quitté le pays ces 30 dernières années, ce qui a coûté 165 milliards de dollars à l’Algérie. Ces cadres ont compris que l’Algérie ne leur offrait aucun avenir et ont préféré quitter leur pays, tout comme notre jeunesse qui tente de traverser la Méditerranée sur des bateaux de fortune en risquant la noyade. Tout plutôt que de végéter dans un pays qui ignore la relève et fait la fortune des opportunistes sans scrupule. On continuera à dire que Bouchouareb est un corrompu, que Chakib Khelil, sinistre voyou en col blanc, joue aux experts dans la chaîne de son ami Bloomberg, sioniste notoire, après avoir saigné le pays, qu’Ali Haddad est un vulgaire voleur de sable inculte et abject, qui a bâti sa fortune en pactisant avec les terroristes, et j’en passe. On ne vous demande rien d’autre que de partir, tous autant que vous êtes. Il ne s’agit pas de faire des expertises, celle de vos échecs nous suffit, il s’agit de vous voir dégager, car vous avez ruiné l’Algérie économiquement, politiquement, socialement, et moralement.

L’Algérie aujourd’hui est un navire sans gouvernail livré au bon vouloir des tempêtes et des charognards de tous bords. Sur fond d’une vacance de pouvoir avérée avec un président invisible et son frère qui a usurpé le rôle de président de la République et qui signe des décrets à la place du chef de l’État, on nous gave à longueur de journée avec des diversions multiples comme celle concernant Nouria Benghabrit, ministre de l’Éducation nationale. Ces diversions servent à cacher les véritables enjeux, à savoir un président absent et le fait qu’il n’y a pas de maître à bord en Algérie, et que le bateau ivre continue à tanguer de vague en vague, menaçant de sombrer dans les abysses. Ajoutons à cela le scandale de Farouk Ksentini, son ami Takhout et Rabah Zerari, dit le commandant Azzedine, ces vieux débris qui jouent avec les milliards et qui voudraient que cette affaire soit étouffée. Ces tontons flingueurs, Takhout, Ksentini et Zerari appartiennent à la même matrice, celle du vol, de la rapine et du pillage. Chacun à sa manière s’est spécialisé dans le déshonneur. Zerari a trahi le serment des martyrs en devenant le moudjahid des biens vacants, des affaires juteuses et du Club des Pins. Il s’est déshonoré et participe à ce que la jeunesse se détourne de l’histoire glorieuse de la Révolution. Ksentini qui se prend pour le chef des droits de l’Homme en Algérie et qui n’a pas hésité à dire qu’il fallait amnistier les corrompus comme on a amnistié les terroristes, représente le déshonneur de la justice mondiale en traînant dans la boue sa toge d’avocat. Takhout n’est qu’un affairiste corrompu, un importateur de neuf marques de voitures, prête-nom d’Ouyahia et membre du FCE de Haddad et ses mafieux, une caste qui a champignonné sous l’ère Bouteflika. Chacun démolit l’Algérie à sa manière. Au moment où des corrompus prospèrent et où on a du mal à suivre la cadence des scandales qui se succèdent de jour en jour, diverses personnes qui s’activent sur les réseaux sociaux sont traquées et emprisonnées, dont le jeune journaliste Mohamed Tamalt, poussé à la mort par ce régime de crapules et dont personne dans la presse n’évoque le cas, alors qu’il est en mort clinique suite à une grève de la faim consécutive à son emprisonnement. Le régime pourri des Bouteflika porte la responsabilité totale de cette tragédie qui endeuille une famille. Pour quelles raisons ? Pour quelques lignes sur Facebook. Un régime faible qui tremble devant quelques mots dans un réseau social… Je soutiens Tamalt comme j’ai soutenu le général Benhadid et tous les opprimés. Il s’agit d’un soutien de principe parce que je suis un humain. Où est Ksentini, l’apôtre des droits de l’Homme ? Qu’a-t-il fait pour le journaliste Tamalt ? Il préfère jongler avec les milliards dans le club des mafieux comme Takhout, le copain coquin d’Ouyahia et de Haddad, et le commandant Azzedine qui a trahi son ami, feu le colonel Salah Boubnider, en escroquant la veuve de celui-ci.

Je me remémore cette petite phrase du poète Ahmad Matar « Avant on l’appelait El Fassad (la corruption), maintenant qu’il est devenu grand, on l’appelle Fa sad (il a régné) ». Telle est la situation actuelle dans notre patrie. La corruption a pris le dessus sur tout ce qui est beau et porteur d’espoir. C’est un constat tragique : ces pourritures ont transformé le pays en dépotoir, un bazar sans aucune perspective, et dont des générations entières ont été abandonnées et sacrifiées sur fond de fausses polémiques attrape-nigaud pour semer la discorde. Je me rappelle l’interview que m’avait accordée Noureddine Boukrouh qui m’avait parlé de la guéguerre entre francophones et arabophones. Cette énième diversion est utilisée par le régime pourri jusqu’à l’os comme il se sert de tout ce qui divise pour pouvoir perdurer. Plus les Algériens sont perturbés, divisés, distraits par de faux débats, plus le pouvoir se met à l’abri en continuant à concocter divers scénarios pour la succession du président moribond, cette momie dont la succession tarde à venir et qui est pourtant d’une actualité brûlante.

Nous continuons à penser qu’il existe encore des forces vives dans la nation, et notamment au sein de l’armée qui reste l’institution décisionnelle en Algérie, et de les voir intervenir pour mettre fin à ce cauchemar en prenant le dessus sur ce magma d’affairistes corrompus qui redeviendront ce qu’ils ont toujours été, des microbes qui gravitent autour des sphères de décision. Cette fois, il faudra vraiment nettoyer cette crasse de fond en comble car elle a pris de l’ampleur et a contaminé tout le pays. Ces bactéries sont devenues mortifères et peuvent tuer la nation algérienne en proliférant de manière exponentielle. Il y a un réel danger de voir la fin du rêve généreux de nos martyrs, celui de consolider une nation forte de ses différences composantes et surtout de son incroyable résistance qui nous vient de notre histoire millénaire. Nous n’avons pas besoin de faux débats ni de diversions, et Madame Benghabrit, en tant que ministre du quatrième mandat de Bouteflika, n’a rien à offrir aux Algériens. On se demande d’ailleurs où est sa réforme à part qu’elle a participé à une mascarade et a réussi à semer la division en occultant les véritables enjeux, à savoir la vacance du pouvoir. Aujourd’hui, tous les voyants sont dans le rouge au niveau économique. Nul besoin d’étaler les chiffres, les professionnels de l’économisme et autres amateurs du déclin économique algérien s’en chargeront. Nous les laissons occuper le terrain pour nous assurer que nos lendemains ne chanteront pas. Je citerai juste un seul chiffre, celui du déficit de l’Algérie et qui résume bien la situation : une perte de 10,83 milliards de dollars au premier semestre 2016, contre 8,51 milliards à la même période en 2015, soit une hausse du déficit de 27,2%. Ne croyez surtout pas que le pétrole va vous sortir de l’ornière, la période des vaches grasses est terminée. L’heure du réveil et du constat d’échec de tout un règne qui a gaspillé, dilapidé, pillé, pendant des années en dévorant le potentiel de plusieurs générations et de tout un pays, a sonné. Il ne s’agit pas de philosopher et de réinventer la roue, nous en sommes là où le régime de Bouteflika nous a conduits, et il n’y a pas d’autre solution que d’arrêter cette hémorragie en mettant hors d’état de nuire la caste de Bouteflika et ceux qui l’entourent.

Concernant les élections législatives à venir, quand on sait que ce régime et ce gouvernement qui ont échoué se permettent d’organiser des élections et de reproduire ainsi le même échec, il convient de se poser la question suivante : ces gens-là n’ont-ils pas leur place dans l’établissement psychiatrique Frantz-Fanon ou à Drid Hocine plutôt que dans leurs bureaux confortables, leur progéniture envoyée à l’étranger grâce à ce qu’il reste de lait dans le pis de la vache des orphelins, c’est-à-dire nos ressources naturelles ? La chkara fait rage et tout le monde veut être tête de liste pour la course aux milliards. À quoi sert un parlement qui ne légifère pas, un gouvernement composé des cooptés, pourquoi organiser des élections si ce n’est pour faire croire aux partenaires étrangers que l’Algérie a des institutions telles le Parlement et une façade démocratique ? Quand votre torchon de nouvelle constitution déclare que le président consulte pour former un gouvernement et prend donc les décisions qu’il veut, à quoi servent des élections ? Plutôt que de dépenser des milliards pour une farce, nommez donc vos ministres et vos députés au lieu de jeter de la poudre aux yeux, vous ferez des économies. Aujourd’hui, le parlement est un repaire de gangsters et de pilleurs et le gouvernement une bande d’incompétents qui se prennent au sérieux. Une situation qui est reflétée par l’adage algérien : deb rakeb moulah (l’âne sur le dos de son maître). L’absurde a atteint un stade inégalé. Qui dirige l’Algérie ? Juste la photo d’un vieillard en décrépitude. Si ce régime avait voulu réformer quoi que ce soit, on l’aurait su lors du premier, du deuxième, du troisième, et du quatrième mandat de celui qui est devenu une momie véhiculée dans une chaise à roulettes.

L’heure est extrêmement grave et le moment de se débarrasser de ces malfrats est venu. Il faut éradiquer non seulement le terrorisme dont ces gens sont les alliés naturels, mais aussi la corruption et les corrompus qui pullulent en Algérie. C’est une tâche complexe car cette corruption a gangrené toutes les sphères. L’heure du réveil est arrivée, soit nous réécrivons notre histoire dans la continuité de Novembre pour survivre, soit nous disparaissons. Nous sommes à la croisée des chemins et il faut décider dans quelle voie nous allons nous engager. Bien des pays qui ont dormi sur leurs lauriers en croyant qu’ils seraient épargnés ont disparu et leurs potentats de poche, ces pantins qui se croyaient à l’abri, se sont évanouis dans les poubelles de l’histoire. Je ne répéterai jamais assez qu’il est temps de briser la spirale infernale dans laquelle la famille Bouteflika nous a enlisés pour se venger et s’enrichir en prenant le pouvoir, et non pour construire quoi que ce soit. Il est grand temps de nous diriger vers un second souffle et une deuxième République. Il faut en finir avec ce règne absurde et mettre hors d’état de nuire tout ce qui est néfaste pour l’Algérie. Nous connaissons les symboles de cet échec, ils sont toujours là, au FLN, au RND, et dans ces partis coquilles vides qui ne servent à rien d’autre qu’à se goinfrer avec les deniers publics, et ils veulent se représenter à nouveau en kidnappant le rêve des Algériens. Ces reliques, ces vieux dinosaures d’un temps révolu qui remonte à l’Ère Glaciaire, doivent disparaître et laisser notre jeunesse s’émanciper de leur joug qui a mené l’Algérie à tourner en rond en s’enfonçant de plus en plus. Ils n’ont jamais rien produit sauf l’échec et la faillite totale, ils ne se sont jamais remis en question alors qu’ils ont échoué sur tous les plans. Il n’y a plus de discussion possible, il faut agir, vite, avant que le pays disparaisse, avant que l’Algérie soit rayée de la carte. Car c’est de cela qu’il s’agit.

Sauvegardons l’héritage de nos martyrs et éliminons toutes ces crapules où qu’elles se trouvent et quelles qu’elles soient. La menace, je le répète, est multiple. Elle va du terrorisme sanguinaire que notre armée élimine au terrorisme économique symbolisé par des malfrats, des voleurs et corrompus en col blanc. Nous devons éliminer la mafia qui a saigné le pays à blanc. La patrie doit triompher sur la corruption et la pourriture. Le temps nous file entre les doigts et si nous laissons faire ces crapules, elles feront disparaître le pays et il ne nous restera que les larmes pour pleurer. Si la menace prend plusieurs visages, le défi, par contre, est unique : il est de notre devoir de consolider l’État algérien et d’aller vers une deuxième République. Nous n’avons pas le droit de faillir à cette seconde étape de la consolidation d’un État que nos ancêtres et nos martyrs nous ont légué.

Mohsen Abdelmoumen

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Source: Mohsen Abdelmoumen
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