Algérie Résistance
Dr. Paul Street : « L’ordre politique
des États-Unis
est une ploutocratie corporative et
financière »
Mohsen Abdelmoumen
Dr. Paul
Street. DR.
Jeudi 26 janvier 2017
English version here:https://mohsenabdelmoumen.wordpress.com/2017/01/26/dr-paul-streetthe-united-states-political-order-is-a-corporate-and-financial-plutocracy/
Mohsen Abdelmoumen: Vous avez
consacré deux livres à Barack Obama : “The
Empire’s New Clothes: Barack Obama and
the Real World of Power” et “Barack
Obama and the Future of American
Politics”. Comment jugez-vous les
deux mandats du président Obama ?
Dr. Paul Street :
Obama a été le président néolibéral,
impérial, et profondément conservateur
que beaucoup d’entre nous à gauche nous
attendions à ce qu’il soit. J’ai écrit à
ce sujet dans un essai récent dans
Truthdig intitulé «l’héritage
néolibéral d’Obama: dérive vers la
droite et Donald Trump». Le premier
livre que vous mentionnez (The
Empire’s New Clothes, Les nouveaux
vêtements de l’Empire) est un dossier
détaillé du service d’Obama à la classe
d’élite d’affaires, à l’empire militaire
global des États-Unis et à la
persistance du racisme institutionnel et
sociétal aux États-Unis.
L’une des
valeurs constantes de ce volume, je
l’espère, c’est qu’il démontre l’essence
conservatrice et néolibérale de la
présidence Obama au cours de sa première
année, lorsqu’Obama avait les majorités
du Parti démocrate dans les deux
chambres du Congrès des États-Unis et ne
pouvait donc pas blâmer «l’obstruction
du Parti républicain» pour ses
politiques de droite. Le deuxième livre
que vous avez mentionné précédemment a
examiné la carrière pré-présidentielle
d’Obama pour prédire les contours
néolibéraux et impériaux de base de la
présidence qui ont émergé. Avec
l’administration Obama, comme avec la
présidence de Bill Clinton, la branche
exécutive des États-Unis a été tenue par
une élite très intelligente de l’école
de droit néolibérale nantie de l’Ivy
League qui comprenait qu’il était là
pour pacifier la population avec des
illusions progressistes d’espoir et de
changement tout en mettant en œuvre une
politique au nom des dictatures de
l’argent d’un « État profond » de
l’empire non élu par la nation. Les deux
présidents ont trahi les pauvres et la
majorité de la classe ouvrière au nom
desquels les démocrates prétendent
gouverner, ouvrant la porte à l’aile
droite des Républicains, avec l’aide du
Collège électoral américain et la
suppression du vote raciste dans les
États contestés, pour accéder à la
Maison Blanche en 2000 (George W. Bush)
et 2016 (Trump). Obama a donné au
système américain une fausse image de
marque progressiste que la classe
dirigeante des États-Unis et l’empire
exigeaient à la suite de l’invasion
désastreuse de l’Irak de George Bush et
de la crise financière de 2008. Sa race
et son nom strictement musulman ont
contribué à mettre un éclat démocratique
nouveau et trompeur sur le gouvernement
des États-Unis à l’intérieur et à
l’étranger. C’était une grande
tromperie. L’État profond a tenu. Obama
a étendu la portée géographique de
l’empire militaire américain,
l’expansion des forces spéciales
américaines et la guerre des drones (ce
dernier est décrit avec précision par
Noam Chomsky comme «la campagne
terroriste la plus extrême des temps
modernes») bien au-delà de ce qui avait
été imaginé auparavant. Le dixième
supérieur des 1% des États-Unis possède
presque autant de richesse que les 90%
inférieurs de la nation. La valeur
moyenne nette des ménages noirs équivaut
au treizième de la valeur moyenne nette
des ménages blancs. Sous toute
l’auto-félicitation nationale sur la
façon dont l’élection d’Obama a
soi-disant montré que les États-Unis
avaient transcendé le racisme, la
situation économique déjà pauvre des
Noirs américains s’est en réalité
aggravée pendant les années Obama aux
États-Unis. Un stupéfiant 94% des
emplois créés sous Obama ont été
temporaires, des postes contractuels, ou
des petits boulots à temps partiel dans
une variété de domaines. La promesse
d’Obama d’un «espoir» et d’un
«changement» progressiste a été une
farce. Trump a gagné grâce en grande
partie à cette dure réalité.
Une vraie gauche aux
États-Unis, qui était absente lors des
dernières élections, n’est-elle pas
nécessaire pour encadrer à l’avenir
d’éventuels mouvements de revendication
sociale ?
Absolument. Je ne suis pas sûr que
les États-Unis aient eu une gauche
réelle et durable, envers et contre
tout, depuis l’écrasement du Parti
communiste dans les années 1950. Le PC
était une entité profondément imparfaite
et problématique pour le moins, mais il
était une présence constante avec des
capacités organisationnelles régulières
et il unissait de nombreuses façons les
militants autour de causes multiples et
interdépendantes. La gauche
contemporaine des États-Unis est trop
dispersée sur des questions isolées et
trop déchirée par des divisions
sectaires. Elle est absurdement
décentralisée et sans organisation
cohérente et sans stratégie. La classe
dirigeante pas.
Ne pensez-vous pas que la
victoire de Donald Trump est une défaite
des médias de masse et des instituts de
sondage qui ont prédit la victoire
d’Hillary Clinton dès le début ?
Peuvent-ils encore prétendre à une
quelconque crédibilité après leur
monumentale débâcle ?
Oui à votre première question. Le
New York Times, par exemple, avait
placé Mme Clinton victorieuse des
élections avec une certitude de 85% la
nuit avant le vote. C’était basé sur des
données de sondage « experts » qui
étaient absurdement hors jeu. Leur
crédibilité est très endommagée. Les
sondages ont participé à la défaite
d’Hillary en contribuant à un faux
sentiment de sécurité et à une victoire
certaine dans son camp. Les médias et
les sondeurs ont été exposés comme des
bouffons, nettement.
Comment analysez-vous le
phénomène Bernie Sanders qu’on a classé
comme représentant de la gauche
américaine ? Sanders représente-t-il
vraiment la gauche et pourquoi a-t-on
voulu le représenter comme tel ?
Sanders a couru en accord avec les
sentiments gauchistes, progressistes et
social-démocrates qui sont assez
répandus dans la population des
États-Unis. Il aurait pu vaincre Trump
s’il avait été le candidat présidentiel
démocrate. La gauche américaine réelle
et trop dispersée est anticapitaliste et
anti-impérialiste. Sanders ne l’est pas.
Il s’est enrôlé dans le Parti
démocratique que la Gauche actuelle ne
soutient pas. Beaucoup d’Américains de
gauche qui ne pouvaient voter eux-mêmes
pour l’archi-impériale super-néolibérale
Hillary Clinton comme «moindre mal»
auraient voté pour le libéral de gauche
Sanders contre Trump avec la conscience
que Sanders ne représentait rien de
proche par rapport à la profondeur et au
degré du changement radical qui est
nécessaire. Son attachement très
prononcé à l’empire global américain
était la principale chose qui lui
coûtait le soutien de la gauche radicale
ou «réelle».
Vous avez écrit “They
Rule: the 1% vs. Democracy”. Ne
s’agit-il pas d’une ploutocratie
représentée par le 1% contre une
majorité dépourvue d’un encadrement
révolutionnaire ? Ne pensez-vous pas que
ce combat est perdu d’avance ? Ne
faut-il pas un souffle nouveau du
mouvement progressiste pour contrer ce
1% ?
Eh bien, la notion que les États-Unis
sont une ploutocratie est bien sûr une
thèse centrale dans mon livre. L’ancien
juge de la Cour suprême des États-Unis,
Louis Brandeis, a très bien présenté les
choses en 1941. Les Américains « doivent
suivre notre choix », écrit Brandeis.
« Nous pouvons avoir la démocratie, ou
nous pouvons avoir la richesse
concentrée dans les mains de
quelques-uns, mais nous ne pouvons pas
avoir les deux ». C’est élémentaire: la
démocratie est impossible lorsque vous
avez le genre d’inégalités grotesques du
« nouvel âge doré» qui existent
aujourd’hui aux États-Unis. Mon livre
They Rule donne beaucoup de
détails sur les processus spécifiques
par lesquels les super riches de plus en
plus mondialisés fonctionnent
aujourd’hui aux États-Unis – et pourquoi
cela importe.
Il est absurde pour les libéraux
américains de prétendre que le trumpisme
menace d’écraser notre «grande
démocratie». Quelle «grande démocratie»?
Il est bien établi que l’ordre politique
des États-Unis est une ploutocratie
corporative et financière – une
oligarchie de et pour quelques riches.
Vous n’avez pas besoin d’être un radical
de gauche halluciné, supposément sauvage
comme moi, pour le savoir. Il suffit de
demander aux politologues de
l’establishment libéral Martin Gilens
(Princeton) et Benjamin Page
(Northwestern). Au cours des trois
dernières décennies, affirment les
principaux chercheurs universitaires, le
système politique des États-Unis a
fonctionné comme une «oligarchie» où les
élites riches et leurs sociétés
«gouvernent». En examinant les données
de plus de 1800 initiatives politiques
différentes à la fin du XXe siècle et au
début du XXIe siècle, Gilens et Page ont
constaté que les élites riches et bien
connectées orientent constamment la
direction du pays, indépendamment et
contre la volonté de la majorité des
États-Unis et indépendamment du parti
majeur qui détient la Maison Blanche
et/ou le Congrès. «Le point central qui
ressort de notre recherche est que les
élites économiques et les groupes
organisés représentant les intérêts
commerciaux ont des impacts indépendants
importants sur la politique
gouvernementale des États-Unis»,
écrivent Gilens et Page, «alors que les
groupes d’intérêt de la masse et des
citoyens moyens ont très peu ou pas
d’influence indépendante». Comme Gilens
l’a expliqué dans le journal en ligne
libéral Talking Points Memo il
y a deux ans, « les citoyens ordinaires
n’ont pratiquement aucune influence sur
ce que leur gouvernement fait aux
États-Unis ». Telle est la dure réalité
de la «démocratie capitaliste réellement
existante» aux États-Unis, ce que Noam
Chomsky a appelé «RECD, prononcé comme «
détruit ».
Ne pensez-vous pas qu’il y a
une nécessité de refondation de la
gauche américaine et à travers le monde
?
Je pense que c’est une question de
vie ou de mort maintenant, étant donné
le début d’une crise environnementale
qui est enracinée dans la destruction
rapace de l’écologie habitable par le
capitalisme. Dans son livre brillant et
important The Deep State:
The Fall of the Constitution and the
Rise of a Shadow Government (L’État
profond : La chute de la Constitution et
la montée d’un gouvernement de l’ombre),
Penguin, 2016, Mike Lofgren proclame
tristement que «l’idée d’une révolution
d’en bas, encore concevable en 1933, est
presque absolument impensable
maintenant» (p.139). Le problème avec
cette déclaration est qu’un avenir
décent pour l’homo sapiens et autres
êtres vivants est probablement
impossible sans une version d’une telle
révolution dans les prochaines
décennies. Compte tenu de la catastrophe
écologique que le capitalisme de l’État
est en train de produire, « la vérité
inconfortable », comme Istvan Meszaros
l’a justement soutenu il ya 15 ans,
c’est que s’il n’y a pas d’avenir pour
un mouvement de masse radical dans notre
temps, il ne peut y avoir d’avenir pour
l’humanité elle-même ». Il ne s’agit pas
seulement des États-Unis. Le système des
profits qui détruit l’environnement, le
système qui accorde maintenant autant de
richesse à 62 milliardaires que la
moitié la plus pauvre de la population
du monde n’en détient, est mondial. Le
mouvement de masse radical doit aussi
être international.
Les néocons survivront-il à
l’ère Trump ? Garderont-ils la même
capacité de nuisance qu’ils avaient avec
Obama ?
Bien sûr. Ils ont les ressources
financières et organisationnelles et
l’accès aux médias pour rester visibles
et pertinents.
Quelle est votre analyse de
l’accusation de l’administration Obama
contre la Russie d’avoir influé sur
l’élection américaine notamment via des
hackers russes ?
L’accusation manque de preuves
irréfutables fondées sur (a) la
connexion de la Russie et (b) l’impact
des élections. Obama et les autres
grands démocrates le savent. Mais ils
fonctionnent de toutes façons avec le
scénario « Blâmez la Russie » pour trois
raisons fondamentales : (1) pour
endommager politiquement
l’administration Trump entrante; (2)
pour maintenir vivante la nouvelle
guerre froide expansionniste de l’OTAN
contre Moscou; 3) ils trouvent qu’il est
utile de blâmer leur perte des élections
de 2016 sur « l’ingérence extérieure »
et le FBI plutôt que sur (a) la
présidence de droite néolibérale d’Obama
et (b) le terrible bilan et la campagne
néolibérale d’Hillary. Cela les aide à
garder à distance les éléments
réformistes et progressistes, de type
Sanders, dans leur propre parti.
À votre avis, Donald Trump
va-t-il revoir l’accord sur le nucléaire
iranien ?
Je ne prétends pas savoir ce qui se
passe dans le cerveau du sociopathe
Donald Trump – ou ce que ses conseillers
en «sécurité nationale» lui disent.
Trump est un électron libre comme nous
n’en avons jamais vu à la Maison
Blanche. Pourtant, je ne vois pas
comment il peut éviter une sorte
d’examen, à tout le moins, de l’accord
nucléaire iranien dans ce sens, étant
donné sa rhétorique cohérente de
campagne appelant l’accord une «mauvaise
affaire». Il est fascinant de voir
comment les médias occidentaux ne
semblent jamais admettre qu’Israël a des
centaines d’armes nucléaires.
Comment envisagez-vous la
résistance au néolibéralisme et à
l’impérialisme aujourd’hui, avec les
enjeux actuels ?
Eh bien, comme je l’ai dit plus haut,
c’est maintenant une question de vie ou
de mort pour l’espèce. Je parle de cela
dans They Rule. L’homo sapiens
ne peut survivre écologiquement à un
autre demi-siècle de néolibéralisme et
d’impérialisme. Il est douteux que nous
puissions survivre encore une décennie
ou deux de capitalisme mondial, pour
être parfaitement franc. Les deux
principales menaces à la survie humaine
aujourd’hui sont le changement
climatique et la guerre nucléaire. Trump
promet de remonter la barre sur ces deux
dangers jusqu’au-boutistes. Il nie le
changement climatique et dit qu’il veut
complètement déréglementer l’énergie
américaine, ce qui signifie aller à fond
avec l’extraction et la combustion des
combustibles fossiles. Dernièrement, il
a tweeté sur son désir d’une nouvelle
course aux armements nucléaires, ce qui
est complètement fou. En tant que
candidat, il a suggéré que les
États-Unis devraient envisager
d’utiliser des armes nucléaires et a
déclaré qu’il serait peut-être bon pour
l’Arabie saoudite et le Japon de
posséder des armes nucléaires. C’est la
folie des stéroïdes.
2017 voit la venue de Donald
Trump à la présidence américaine.
Pensez-vous que ce sera une ère de
guerres impérialistes ou de paix
relative ? Etes-vous optimiste pour
l’avenir ?
Sa politique étrangère n’est pas
encore claire. Je suppose que ses
prétentions à être «isolationniste»
s’avéreront fausses une fois qu’il sera
au pouvoir. La réalité du système
capitaliste néolibéral est globale et
impériale. Il allume déjà le feu des
conflits futurs avec la Chine et
peut-être l’Iran. Ces deux pays sont des
alliés de la Russie et cela remet en
question combien de temps il restera en
paix avec son «bon ami» Poutine. Trump
sera confronté à la pression des
démocrates et des médias pour être «plus
sévère envers la Russie», la nation qui
aurait «interféré avec nos grandes
élections démocratiques». Trump est en
train de charger son administration de
généraux, d’ex-généraux et d’autres
hommes de guerre. Cela ne présage en
rien la paix. Ni ses commentaires
insensés au nom d’une nouvelle course
aux armements nucléaires.
Je ne suis ni optimiste ni
pessimiste. Je suis existentialiste,
pour ainsi dire. Il ne s’agit pas de
boule de cristal. Nous n’avons pas
vraiment d’autre choix que d’essayer
d’apporter le « presque ridiculement
impensable maintenant » (Lofgren) – et
d’essayer d’utiliser le moment Trump
comme un catalyseur clarifiant positif
pour la création d’un mouvement afin de
transformer la société américaine dans
une manière et une direction
démocratiques. Peut-être que Trump
allumera un feu d’activisme aux
États-Unis, aidant à déclencher le
mouvement radical dont nous avons besoin
si l’humanité veut maintenir en vie les
perspectives d’un avenir décent.
Interview réalisée par Mohsen
Abdelmoumen
Qui est le Dr. Paul Street ?
Le Dr. Paul Street est un chercheur
politique radical démocratique
indépendant, journaliste historien,
auteur et conférencier établi à Iowa
City, Iowa, et à Chicago, Illinois. Il
est l’auteur de sept livres :
Empire and Inequality: America and the
World Since 9/11 (Boulder, CO:
Paradigm, 2004);
Segregated Schools: Educational
Apartheid in Post-Civil Rights America (New
York: Routledge, 2005);
Racial Oppression in the Global
Metropolis: a Living Black Chicago
History (New York: Rowman &
Littlefield, 2007); Barack
Obama and the Future of American
Politics (Boulder, CO:
Paradigm, 2008);
Empire’s New Clothes: Barack Obama in
the Real World of Power (Paradigm,
2010); (avec Anthony DiMaggio) Crashing
the Tea Party: Mass Media and the
Campaign to Remake American Politics (Paradigm,
2011); et
They Rule: The 1% vs. Democracy (Paradigm,
2014).
Les essais, articles, critiques,
interviews, et commentaires de Paul
Street sont parus dans de nombreux
médias tels que CounterPunch,
Truthout, le Chicago
Tribune, Capital City Times, In These
Times, Chicago History, Critical
Sociology, Journal of American Ethnic
History, Social History, Review of
Educational, Pedagogy, and Cultural
Studies, Dissent, Black Agenda Report,
Economic & Political Weekly (Inde),
Tinanbantu (Afrique du Sud), New Left
Project (Royaume Uni), Press TV (Iran),
The Times of India (Inde),
Morning Star (Angleterre), Al-Alkhbar
(The News in Beyrouth,
Liban), Dissident Voice, Black
Commentator, Monthly Review, History
News Network, Tom’sDispatch, AlterNet.,
the Capital City Times
(Madison, WI), et the Iowa City
Press Citizen, et (surtout)
ZNet and Z Magazine. Les
essais de Paul Street sont reproduits
dans de nombreuses langues à travers le
monde.
Les écrits, les résultats des
recherches et les commentaires de Paul
Street ont été présentés dans un grand
nombre et une grande variété de médias,
y compris le New York Times, CNN, Al
Jazeera, le Chicago Tribune, WGN
(Chicago / national), WLS (ABC-Chicago),
Fox News, et le Chicago Sun Times.
Paul Street est apparu dans plus de
100 interviews dans des émissions de
radio et de télévision et sur le Web en
direct dans « Firedog ».
Paul Street a enseigné divers aspects
de l’histoire des États-Unis dans un
grand nombre de collèges et
d’universités dans la région de Chicago
et a été le directeur de recherche à la
Chicago Urban Ligue (de 2000 à 2005), où
il a publié deux grandes études
financées par des dons: The Vicious
Circle: Race, Prison, Jobs and Community
in Chicago, Illinois, and the Nation
(Octobre 2002) and Still Separate,
Unequal: Race, Place, Policy and the
State of Black Chicago (2005).
Published in English in American
Herald Tribune, January 25, 2017:http://ahtribune.com/in-depth/1473-paul-street.html
In Oximity:https://www.oximity.com/article/Dr.-Paul-Street-L-ordre-politique-des-1
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