Algérie Résistance
Ali Haddad, Ahmed Ouyahia : fermez-la !
Mohsen Abdelmoumen
Lundi 1er février 2016
Il n’y a rien de plus fatigant que
d’évoquer à longueur d’articles la
clique corrompue qui s’est accaparé le
pouvoir en Algérie et qui nous plonge
dans un véritable cauchemar : Saïd
Bouteflika « le sado-maso« qui
tire les ficelles tapi derrière le
fauteuil à roulettes de son frère
momifié, la famille Bouteflika
qui vivait des terfas (truffes)
à Oujda, Ahmed Ouyahia « la chkara »,
qui se délecte de toutes les sales
besognes qui lui sont confiées comme
s’il dégustait du yaourt,« le
mgemmel » Ali Haddad
« les-deux-brouettes » qui éructe des
borborygmes en se persuadant qu’il
prodigue des cours d’économie tout en
jurant ses grands dieux qu’il ne fait
pas de politique alors qu’il reçoit des
ambassadeurs et parle des orientations
économiques du pays, l’hippopotame Tliba qui
transbahute sa montagne de graisse dans
les Assemblées, « le drabki « Saïdani
qui, du statut de danseuse du ventre et
de percussionniste a endossé le rôle de
coryphée, bien qu’il ait disparu du
devant de la scène temporairement,
l’autre danseuse du ventre Ouyahia
animant la scène actuellement, le maître
marionnettiste choisissant le casting
des intermittents du spectacle.
Quoi qu’il
en soit, la derbouka est muette pour le
moment et Saïdani est relégué au
placard. Tous ces voyous squattent les
espaces vitaux de l’Algérie indépendante
comme des conquérants arrogants alors
qu’ils ne sont que de vulgaires gredins
sans envergure. La vision d’une
charrette royale habitée par un fossile
incontinent et marmottant nous donne la
nausée. Ces fripouilles sont le cancer
de l’Algérie, je persiste à le dire et
je signe des deux mains. Quand donc
cette malédiction qui pèse sur notre
peuple se lèvera-t-elle ? On se le
demande. Néanmoins, on continue à subir
cette calamité et à écrire encore et
encore jusqu’à ce qu’enfin ces vauriens
corrompus, illégitimes et antinationaux
disparaissent dans les égouts qui les
ont vomis. Tant que ces canailles
occuperont les places qu’ils se sont
appropriées en agressant notre fibre
patriotique, je continuerai à dénoncer
leurs exactions à travers mes écrits, et
pas seulement auprès du lectorat
algérien, mais dans le monde entier.
Chacun sur cette planète doit savoir que
ces gens sont une gangrène qui doit être
éradiquée de notre pays pour que
celui-ci puisse s’extraire de la fange
dans laquelle cette bande de mafieux l’a
embourbé.
Ces bougnoules colonisés nous ont
enfin livré leur torchon qui tient lieu
de « Constitution », annoncée depuis des
lustres, et dans laquelle ils ont osé
attaquer la diaspora algérienne, comme
s’ils étaient en mesure de rédiger une
Constitution et de gouverner un pays. « El
Makyoud ma ya kid » (le guidé ne
peut pas guider), comme on dit dans le
chaâbi. Ces esclaves du colonialisme
veulent perpétuer le Deuxième Collège et
la colonisation via des textes
ségrégationnistes qu’ils ont pondus sans
avoir mal au cul. Il n’y a rien de
profond dans leurs textes, sauf
peut-être l’insondabilité de leur anus.
Et tous ceux qui ont participé à cette
tartuferie sont visés, comme le
vieillard cacochyme Ould Khelifa,
Zemmar Saïdani « le drabki »,
Ouyahia « le crotale », le kharay Ali
Haddad « el Goudrone« , Saïd
« Fouette-moi chéri », etc. Les articles
51 et 73 de leur torchon visent-ils
aussi les résidents du Club des Pins ?
Après seize ans de règne de celui qui
n’est plus qu’une momie et qui, malgré
sa sénilité, a été reconduit en chaise
roulante à un quatrième mandat par ses
acolytes pour continuer à piller le
pays, lui qui n’a rien apporté à
l’Algérie excepté la ruine et une perte
de temps, je demande : balisez-vous le
terrain pour un cinquième mandat ou bien
allez-vous remettre les clés à qui de
droit, une bonne fois pour toutes ?
C’est une question à laquelle je vous
invite à répondre via, par exemple, les
causeries « religieuses » d’Ouyahia,
chaque samedi, devant les stagiaires
d’une presse malade, atteinte du mildiou
comme la patate. Car tout est malade en
Algérie, et à tous les niveaux.
Dites-nous si vous allez rempiler pour
un cinquième mandat, même avec un
président à la morgue ou enseveli dans
le mausolée de la grande mosquée qu’il
s’est payée pour 1.3 milliards d’euros.
Allez-vous institutionnaliser aussi les
visites guidées du tombeau de Bouteflika
IV, voire V ? L’idéal voudrait que vous
poussiez l’imitation de l’époque
pharaonique jusqu’à vous faire ensevelir
tous, tant que vous êtes, en même temps
que votre président gâteux. Faites-vous
construire une pyramide, au point où
nous en sommes, nous ne nous préoccupons
pas d’un milliard supplémentaire. Je
vous promets en tout cas des gardes pour
veiller sur votre sommeil, pour être
bien sûr que vous n’en sortiez jamais.
Mercredi 2 février, à la convocation de
leur fakhamatouhoum la momie,
les députés vont lever les mains et les
pieds pour entériner le torchon de la
soi-disant « Constitution », et vous
êtes tous conviés à ce spectacle
pathétique. Il s’agit de la seule
Constitution au monde où le peuple n’a
pas eu voix au chapitre.
Est-ce que la « Constitution
Bougnoule » sert à quelque chose ? La
réponse est non. Ce qui est important,
c’est de remettre les clés à qui de
droit. Normalement ce devrait être au
peuple, mais cette « Constitution » qui
ne ressemble à rien n’a pas été
présentée au peuple pour lui demander
son avis. En attendant, nous, les
patriotes, nous continuerons à combattre
les usurpateurs, pilleurs, voleurs,
coopérants, colonisés, traîtres de la
nation qui méritent tous d’être jugés et
pendus. Surtout, qu’ils ne croient pas
qu’ils bénéficieront de l’impunité
lorsqu’ils seront déchus. Tout Algérien
a le droit de les poursuivre en justice
et de les punir, tous tant qu’ils sont.
Rendez les clés et fichez le camp, bande
de voleurs ! Et pas de diversion pour
gagner du temps ! Tout le monde vous
voit et se moque de vous. Il n’y a que
votre autosuffisance qui vous empêche de
voir la réalité. L’Algérie doit
impérativement trouver un nouveau
souffle et renouer avec les valeurs de
la vraie politique qui vous sont
totalement étrangères. Vous devez partir
pour éviter que le pays ne s’écroule,
c’est une exigence, et vous n’êtes
garants de rien du tout, c’est l’armée
qui est la seule garante de la stabilité
du pays. D’ailleurs le seul bilan
valable qui a été présenté, c’est celui
de l’armée qui est en train d’éliminer
des terroristes. Quant à vous, vous
n’êtes utiles à rien, vous n’êtes
indispensables qu’à vos familles qui se
sucrent avec l’argent du peuple que vous
dilapidez, et votre obéissance aux
Français a permis que vous cassiez nos
services de sécurité. Vous avez frappé
la cohésion au sein de l’armée notamment
avec l’opération Zéralda concoctée par
Saïd Bouteflika et Bernard Bajolet. Vous
n’êtes pas un facteur de stabilisation,
bien au contraire, vous êtes l’antithèse
de cette stabilité. Votre bilan est
catastrophique et votre mépris du peuple
vous a définitivement disqualifiés. Et
vous vous croyez supérieurs, vous les
bougnoules colonisés qui vous
agenouillez devant n’importe quel maire
venu de France et de Navarre ? Quand
j’évoque le mouvement national et les
débats multiples qui avaient lieu
naguère, je sais de quoi je parle. Les
écrits de Ben M’hidi ou d’Aït Ahmed dans
les années ’40, – ce dernier ayant
rédigé un texte extraordinaire en 1948
pour le congrès du PPA et dont je vous
recommande la lecture pour vous éloigner
de la médiocrité de cette époque de
disette intellectuelle – de Hadjerès et
d’autres, les différents mouvements
politiques qui existaient, témoignent de
la vie politique qui palpitait à cette
époque. L’Algérie d’aujourd’hui ne
ressemble plus à rien, et pire, les
gangsters qui pullulent dans la sphère
du pouvoir se permettent de juger la
diaspora algérienne qui vit dans des
pays aux traditions politiques très
anciennes et qui n’accepterait jamais de
participer à la corruption et à la
gabegie qui sévissent en Algérie.
Pensent-ils vraiment que nous allons
nous précipiter pour venir vivre dans un
pays où des Haddad, Takhout, Tliba et
Cie s’adonnent à leurs combines en toute
impunité et où les hommes de valeur sont
mis en prison ? Libérez le général
Benhadid qui a eu le courage de vous
dénoncer, le général Hassan qui a le
mérite d’avoir combattu le terrorisme et
le général Medjdoub qui connaît vos
manigances à Zéralda ! Pourquoi
croyez-vous que les jeunes préfèrent se
noyer dans la Méditerranée plutôt que de
vous subir ? Roma wa
la N’touma (Rome plutôt que vous).
Ces jeunes préfèrent être bouffés par
les asticots en Méditerranée plutôt que
de vivre chez vous. Allez leur parler de
votre Constitution !
Les gesticulations récentes d’el
mgamel Ali Haddad, le voleur de
sable, concernant ses activités et ses
soi-disant contributions à l’économie
algérienne ne sont que de piètres
mensonges s’inscrivant dans une
tentative de jeter de la poudre aux
yeux. Il n’est même pas fichu d’aligner
trois mots sans faire une bourde, comme
lors de la dernière assemblée du FCE
« … dans l’année qui vient de
s’écrouler« . À ce stade, ce n’est
pas Ali Haddad et son FCE ou son
assemblée à la con qui vont s’écrouler
comme son lapsus le révèle, mais c’est
toute l’Algérie qui risque de
s’effondrer. J’ai fourni des preuves
émanant du Registre de Commerce espagnol
stipulant que ce personnage pratique
l’évasion fiscale et qu’il est dans le
transfert illicite de devises
algériennes à l’étranger. Quand j’ai
demandé une enquête sérieuse de la part
du fisc algérien pour étudier les
transferts de devises de cet énergumène
qui s’accapare des biens à l’étranger,
personne n’a levé le petit doigt. Ali
Haddad peut continuer à gesticuler et à
sortir ses boniments, il n’en est pas
moins le symbole de la faillite du
système politique algérien qui a fait
naître des gens comme lui. Il nous
affirme qu’il n’est pas le diable. Qu’il
se rassure, personne ne le soupçonne
d’être le diable, il n’a ni l’envergure
ni l’intelligence nécessaires pour
incarner Lucifer. Il n’a aucune chance
de figurer dans la hiérarchie infernale,
même à l’échelon le plus bas. Il est
juste un pouilleux opportuniste, un mgemmel,
un kharay qui sera peut être
chargé de transporter des brouettes de
charbon pour alimenter les feux de
l’enfer. Quand cet individu se met à
défendre le projet de la
« Constitution », il faut vraiment que
ce régime ou système politique, – peu
importe le nom, car il n’a rien de
structuré, c’est juste du grand
n’importe quoi – soit stupide pour
déléguer un personnage haï par la
population dans le but de faire la
promotion d’un chiffon rejeté par tout
le monde. À la grâce du seigneur, ça se
passe comme ça, maintenant, en Algérie.
Ce n’est même pas de l’amateurisme,
parce que l’amateurisme a ses qualités,
or, on ne trouve aucune qualité à la
horde sauvage qui a fait main basse sur
le pouvoir en pratiquant un véritable
holdup. J’ai fait intervenir divers
acteurs algériens, universitaires,
économistes, politiciens, pour qu’ils
expriment leur avis et éclairent de leur
intelligence ce monde des ténèbres dans
lequel évoluent les Ali Haddad, Ahmed
Ouyahia et Saïd Bouteflika, ce dernier
étant auparavant dans l’intelligence
artificielle mais le résultat est que
dans son cas, l’artificiel et la ruse
ont dominé l’intelligence. Ali Haddad le
kharay, est l’artificiel dans toute
sa nullité, mais on sait bien qu’il
n’est qu’un prête-nom, un Khalifa bis. Wayne
biha ? Où comptez-vous aller avec
« ça », avec des Ouyahia et Haddad qui
défendent une « Constitution » sans
queue ni tête qui instaure les Deux
Collèges en s’attaquant à la diaspora ?
Depuis quand des ânes bâtés ont-ils
besoin d’une Constitution ? Dans les
États qui se respectent, la Constitution
est inviolable ! C’est ça le chantier de
« l’État civil » du dieu vivant
Bouteflika, chantée sur tous les tons
par son barde le zemmar Saïdani
? Quelques lignes qui ne veulent rien
dire et qui ne ressemblent à rien ? Où
allez-vous avec le mgemmel Haddad
qui insulte le peuple algérien en le
traitant de fainéant ? Pour qui te
prends-tu, bâtard pouilleux ? Tu crois
que tu peux continuer à déverser des
insultes sans que personne ne te
réponde, khmaj ? Moi, je te
réponds. Tu n’es même pas fichu de
parler correctement le français, espèce
d’âne.
Qui paie l’orchestre choisit
la musique
Vous êtes tous des usurpateurs. Pour
votre gouverne, l’Étoile nord-africaine
est née en France, et pas dans le hammam
de la mère d’Abdelaziz et de Saïd
Bouteflika. Nier l’apport de
l’immigration algérienne, que ce soit
dans la libération du pays ou dans sa
construction, est criminel. Envoyer vos
Haddad et Ouyahia, bref votre clientèle
habituelle pour justifier
l’injustifiable ne sert qu’à grappiller
du temps. Bien sûr, Saïd Bouteflika
choisit la musique puisque c’est lui qui
paie l’orchestre, et Haddad n’est jamais
qu’un membre de la troupe, certainement
pas le plus talentueux. On se demande
d’ailleurs comment un tel olibrius a pu
émerger du mortier dans lequel il
pataugeait hier avec ses brouettes pour
représenter aujourd’hui « l’économie »
algérienne auprès des instances
internationales. Et quelle économie !
Haddad a beau chanter le refrain de
Saïd, ce n’est pas suffisant pour
persuader tout un peuple de le reprendre
en chœur. Cet énergumène d’Ali Haddad
essaie d’épater les gens en leur disant
qu’il est au forum de Davos et qu’il
peut, quand il le veut, emprunter 100
milliards de dollars pour l’Algérie
auprès de l’Arabie saoudite ou de
l’Allemagne. « Rani khayfa manich
mwalfa wa kharja men lhfafa« (j’ai
peur, je viens de sortir de chez la
coiffeuse et je n’ai pas l’habitude).
C’est une petite phrase qui circule dans
le milieu algérois que j’ai connu
lorsque j’étais dans Alger
Républicain et qui se moque de ceux
qui veulent impressionner leur
auditoire. Cause toujours, tu
m’impressionnes. Nous aussi,
nous avons nos gens au forum de Davos,
et pas seulement là-bas, mais dans des
États sérieux, ce qui n’est pas le cas
de l’État algérien squatté par une bande
de mafieux qui ridiculisent notre nation
: Assemblée, Sénat, Gouvernement, vous
êtes tous illégitimes. Ce qui est
impressionnant, c’est que vous
persistiez dans votre sottise en nous
sortant votre mouture de
« Constitution » dont les frères Dalton…
pardon, les frères Bouteflika sont les
auteurs avec la complicité de leur
larbin Ahmed Ouyahia. Le président va
« consulter » pour faire un gouvernement
? Où a-t-on vu ça ? Dans les États qui
se respectent, le Gouvernement est
constitué par ceux qui remportent les
élections, mais pas en Algérie où sévit
un régime hyper présidentiel et, comble
de l’absurdité, sans président ! Parce
qu’on ne sait toujours pas dans quel
état se trouve Abdelaziz Bouteflika. Que
le président fasse un discours devant
son peuple ! Mais non, il en est
incapable. Donc, ce président n’a pas à
diriger le pays. Il doit passer le
flambeau, et ce n’est pas à Ali Haddad
d’épouser un rôle qui n’est pas le sien.
Il n’est rien d’autre que le président
d’une association patronale parmi
d’autres, de quoi se mêle-t-il quand il
parle de Constitution ? Où a-t-on vu
cette aberration ailleurs qu’en Algérie
? Il s’attaque à l’opposition alors
qu’il ne pèse rien dans les faits. Il
ose dire qu’il paie ses impôts alors
qu’il ne les paie pas. Rebrab, deuxième
contributeur après Sonatrach, les paie,
lui, et on sait ce qui lui est arrivé.
J’ai les preuves de ce que j’avance et
je mets Haddad au défi de me démentir.
Qu’il le fasse donc au lieu de parler de
moi en petit comité dans les salons
feutrés algérois.
Vous n’êtes rien, Ali Haddad. Vous
êtes la crasse de l’Algérie, un minable
voleur de sable qui vit des commandes
publiques et fait de la surfacturation.
Je vais contacter mes amis de Podemos en
Espagne concernant l’hôtel que vous avez
acquis à Barcelone et je vais vous
couler. Malgré les preuves de vos
malversations que j’ai fournies, vous
continuez à insulter le peuple en lui
disant qu’il se lève à midi par paresse,
mais que vous, vous êtes tôt au travail.
Mais qui êtes-vous donc ? Vous ne
produisez rien en termes de valeur
ajoutée et vous vivez des commandes
publiques, et vous ne déclarez pas votre
personnel. Vous vous prenez pour un
capitaine d’industrie alors que vous
n’êtes qu’un begar. Alors quand vous
parlez d’emprunter pour l’Algérie, vous
postulez que nous sommes tous des idiots
à votre image. Vous voulez emprunter
pour vous-même et vos maîtres, et c’est
le peuple algérien qui réglera
l’ardoise. L’Algérie n’est pas votre
hôtel de passe Le Marin, Ali Haddad.
Vous allez nous dire que vous avez
rencontré le général Touati ? Et alors ?
On s’en fout ! Chacun doit être à sa
place et vous n’êtes pas à la vôtre.
L’incongruité du quatrième mandat, c’est
que personne n’est à sa place. Je
persiste et je signe : le système
politique actuel est un danger imminent
pour l’État algérien et la nation.
Prenons le cas d’Ahmed Ouyahia. Je
connais des gens qui vous ont fréquenté,
Ouyahia, lorsque vous étiez au lycée
Idrissi à Alger. Je vous connais depuis
votre jeunesse, je sais tout de votre
parcours. Idem pour Mohamed Betchine qui
représente la mafia politico-financière.
Vous avez oublié, Betchine, quand, dans
la villa de Sidi Mabrouk à Constantine,
le capitaine que vous étiez alors était
interdit d’entrer dans le salon où se
tenaient le colonel Abdelghani, chef de
la Ve Région, et le conseiller de
Boumediene, Mohieddine Amimour, et que
vous étiez chargé de distraire les
enfants, mes propres neveux, au jardin ? Ki
ghabet toyor gat el hamma tdour (quand
les aigles sont absents, les chouettes
font la loi). Jouons donc cartes sur
table. Depuis les années ’90, vous
proclamez que vous détenez un dossier
brûlant comportant des secrets d’État
qui pourraient compromettre diverses
personnes. De quels secrets parlez-vous
? Celui relatif à l’usine de faïence à
Oued Segen? Celui du marché des
trottoirs de Constantine que vous avez
raflé ? Quant à Saïd qui a approché
Betchine, il faut qu’il intime l’ordre à
ses chiens de garde de la fermer. Y
compris Ahmed Ouyahia qui devrait nous
expliquer pourquoi son ami Takhout a
démissionné du FCE et a rejoint la
confédération de Yousfi. Conflit
d’intérêts ! Voilà ce qui se passe dans
le « Gouvernement » actuel où le
ministre du Commerce ne s’entend pas
avec le ministre de l’Industrie. Ahmed
Ouyahia sera probablement nommé Premier
ministre très bientôt, parce qu’il est
le profil parfait de l’austérité. On
devrait d’ailleurs l’appeler Ahmed
Austérité. Dites-nous donc quelle
élection vous avez gagnée, Ahmed Ouyahia
? Comment va votre fils qui a fait une
overdose ? Et comment va votre ami Sedik
Chihab qui a tronqué sa couette lors de
sa grève de la faim à la Maison du
Peuple de l’UGTA pour un costard Smalto
? C’est nous qui l’avons aidé sans
savoir qu’il allait devenir aussi pourri
que vous. Voulez-vous que je parle des
membres de votre parti qui sont connus
sur la place publique ? Vos députés, vos
sénateurs, vos ministres gavés à la chkara et
qui ne sont pas différents de ceux du drabki Saïdani,
disparu des radars ces derniers temps ?
Si vous continuez à l’ouvrir à tort et à
travers, je vais poursuivre le grand
déballage de vos turpitudes.
La succession se prépare en
catimini à l’intérieur du clan sur fond
de diversions
Aujourd’hui, plutôt que de regarder
l’avenir, l’Algérie se tourne vers les
cimetières et la mort. On attend chaque
jour un décès pour commémorer, au lieu
de se diriger résolument vers l’avenir.
Rester dans le culte des morts n’est pas
un signe de bonne santé. Pourtant,
l’Algérie regorge de ressources
présentes et à venir, mais elles ne
doivent surtout pas émerger de la boue
dans laquelle le système politique
plonge le pays. Il est impératif de
vivre au présent et de faire face aux
différents dangers immédiats :
sécuritaire, politique et économique. Au
lieu de cela, on reste dans le déni,
avec un Ouyahia ou un Haddad, les pires
outils jamais conçus d’un pays qui est
en train de programmer son effondrement.
Ceux qui sont en train de chercher des
repères dans les cimetières, allez donc
y tenir des congrès et des assemblées
générales. Pourquoi s’arrêter à Aït
Ahmed, dont la mort a été récupérée
politiquement par les uns et les autres,
offrant un spectacle indigne reflétant
la maladie du pays, interpelez donc
l’émir Abdelkader ou El Mokhrani ! Le
deuil décrété suite au décès d’Hocine
Aït Ahmed vous a davantage disqualifiés,
parce qu’il s’agissait d’un politicien
aux antipodes de votre pratique de la
politique de la chkara. Aït
Ahmed et ses compagnons avaient des
projets de société et des visions
politiques, ce qui dépasse votre
entendement. Vous avez essayé de
récupérer sa mort et on a vu le cirque
que cela a donné lorsque vos
représentants officiels se sont fait
chasser par la population, symptôme
d’une rupture épistémologique entre un
peuple et ceux qui sont « là-haut ». Car
c’est ainsi qu’il faut vous qualifier :
« les gens de là-haut » bien que vous
voliez au ras des pâquerettes, car vous
n’êtes pas un gouvernement et vous
n’êtes pas représentants de l’État non
plus. Comme nous sommes loin de
l’Algérie de Ferhat Abbas, de Ben
Boulaïd et de Ben M’hidi… Je paraphrase
les propos de Ferhat Abbas, un grand
homme de la politique algérienne qui,
lorsque Boumediene lui a fait demander
s’il était d’accord avec le coup d’État
de 1965, a rétorqué : « Faites un État
d’abord ». Et vous, les Bouteflika,
Ouyahia, Saïdani, Haddad, Bouchouareb et
consorts, avez-vous fait un État ?
Ouyahia, surnommé par les jeunes « moul
el kirane » (le patron des bus),
allusion à son monopole du transport
universitaire à Alger via son associé
Tahkout, tantôt exhibe la casquette du
RND, tantôt celle du chef « des
cabinets » à la présidence, tout en
léchant les bottes de Saïdani. Tout le
monde est maqué à tout le monde, sauf
que Saïdani ne veut pas d’un « mariage
pour tous » avec Ouyahia. Il préfère
Bajolet et Tliba, les goûts et les
couleurs ne se discutant pas. La
bataille que se livrent le RND d’Ouyahia
et le FLN de Saïdani n’est qu’un des
aspects de la lutte féroce entre les
clans au pouvoir. Peuple algérien,
faites vos jeux, vous avez l’embarras du
choix entre la peste et le choléra,
c’est-à-dire entre les noms de Saïdani
ou Tliba d’un côté, ou bien Ouyahia,
Haddad ou Bouchouareb de l’autre. Y
a-t-il un nom valable parmi ces
compradores pour la succession de
Bouteflika ? Aucun ! Où est le charisme
parmi ces begara honnis par le peuple ?
Nulle part ! On a plutôt l’impression
que ces gens font tout ce qu’ils peuvent
pour faire éclater le pays. Comment un
Ouyahia qui a avoué leur échec se
retrouve-t-il à la présidence et sera
sans doute parachuté Premier ministre ?
Il faudrait se munir d’un dictionnaire
des antonymes à chaque discours
d’Ouyahia pour évaluer la signification
de ce qu’il dit. Nous sommes dans la
bulle de l’absurde et de la médiocrité,
et cette bulle va éclater. Le peuple
algérien est patient mais gare ! il a
ses limites et il a trop supporté. Sa
patience est à bout. Quant à moi, je
combattrai ces traîtres tant que je
serai vivant pour que le combat de mon
grand-père et de tous nos martyrs soit
la seule matrice de l’État algérien. La
nation algérienne doit être progressiste
et ne pourra renaître que par leur
disparition à tous, les Bouteflika,
Ouyahia, Haddad, et consorts. Il faut un
nouveau souffle à la République
Démocratique et Populaire algérienne
pour laquelle des millions d’Algériens
sont morts pendant des siècles de
colonisation. Tous ces gens se sont
sacrifiés pour l’État algérien, dont le
pouvoir actuel est l’antithèse. Marx a
raison quand il dit que « les grands
événements se produisent toujours deux
fois, la première fois comme une
tragédie, la seconde comme une farce ».
On a tous les ingrédients des années ‘80
avec en bonus le démantèlement du DRS
voulu par Saïd Bouteflika et Bernard
Bajolet. Quand je vois le Mickey Mouse
Sellal à Berlin, c’est une farce, quand
j’entends les sorties d’Ouyahia, c’est
encore une farce, et quand j’entends Ali
Haddad baragouiner, c’est toujours de la
farce. Ils représentent tous la négation
de l’algérianité qui est en chacun de
nous.
L’heure des mafieux
Quelle que soit sa casquette, le
mafieux notoire Ahmed Ouyahia, lié à
divers trafics et larbin du général
Betchine, accumule les bourdes au cours
des spectacles hebdomadaires qu’il
enchaîne les uns après les autres.
Ouyahia, créature monstrueuse et symbole
de l’immoralité et de tout ce qui est
bas dans l’Algérie du règne maudit de
Bouteflika, est qualifié de serviteur de
la mafia par notre ami et intervenant,
l’ancien ministre Ali Benouari. Lors
d’une conférence caricaturale comme à
son accoutumée, Ouyahia s’est livré à un
striptease médiatique en disant de son
ami Bouchouareb qu’il n’avait aucun
doute que celui-ci allait… vendre
l’Algérie ! Était-ce juste un lapsus
révélateur ou une vérité sortie d’une
bouche d’égout ? Ouyahia confirme ainsi
que Bouchouareb, cité dans un document
signé d’Obama concernant
l’investissement américain sur les
jeunes leaders en Afrique, est l’un de
ceux, avec Haddad et Kouninef, sur
lesquels les USA fondent de grands
espoirs. On ne peut pas dire que les
États-Unis soient très regardants quant
à la capacité de leurs poulains à
diriger un pays, à moins bien sûr, que
le but visé ne soit de couler une
nation. Ces gens font partie d’un schéma
global que je combattrai sans répit, ils
appartiennent à cette oligarchie et à ce
pouvoir mafieux qui a fait main basse
sur l’Algérie et qui s’inscrit dans
l’élan de la conquête impérialiste. Et
je me fous des autres qui n’ont pas
compris l’enjeu de ce combat. Ils sont
la faillite et l’effondrement de
l’Algérie, c’est l’évidence même. Au
cours d’une des dernières conférences de
presse, le sinistre Bouchouareb était
assis à côté du député RND Boudjemaa
Torchi, connu dans la région de Mila
sous le prénom d’Ahmed et un élément
d’Ali Haddad dans la wilaya de Mila.
Cette crapule a mis la main sur toute la
wilaya en installant les maires, les
présidents de l’APW, à coups de
milliards de pots de vins et de chkara.
Je parle avec les preuves, moi, ya si
Hmimid Ouyahia ! L’affaire du
milliardaire Torchi est un secret de
polichinelle pour toute la police
algérienne, pour les services de
renseignement et pour Interpol. Ce nom
ne vous rappelle rien ? Vous ne vous
souvenez pas de l’affaire Torchi Hamid,
affairiste mafieux lié à divers trafics
et qui a été intercepté par Interpol à
Istanbul ? Ce sinistre personnage est
aujourd’hui un mafieux d’Alger maqué à
Betchine. Cette même famille Torchi
connue à Mila pour trafics divers,
marchés en gré à gré, détournements, est
une véritable pieuvre tentaculaire qui a
mis tout le monde dans sa poche alors
que leur défunt père vendait des œufs. Y
avait-il des œufs d’or dans la poule
pour transformer la bassecour en caverne
d’Ali Baba ? Tous ces vendus ont fait
des affaires avec les terroristes
islamistes. On comprend pourquoi Ouyahia
a reçu l’assassin Madani « Merguez »
Mezrag en tant que personnalité
nationale dans « les cabinets » de la
présidence pour le consulter en vue de
pondre ce torchon de « constitution ».
C’est le consensus des assassins de la
mafia politico-financière et des
terroristes islamistes qui ont des
intérêts communs. Cette dialectique fait
qu’aujourd’hui nous avons au pouvoir des
Ouyahia, des Bouteflika, des Ali Haddad,
des Bouchouareb, des Torchi, etc. qui
sont les partenaires privilégiés des
terroristes. Pendant que le peuple
algérien se faisait égorger, ils
faisaient des affaires sous l’aile de
leur mentor le général Betchine, connu
pour avoir été l’amant de Fella Ababsa
qui, d’après nos sources, est en train
de danser dans les cabarets de Beyrouth.
Ali Haddad a payé les groupes islamistes
armés pour pouvoir continuer ses
chantiers dans la région de Tizi Ouzou.
Et Ouyahia ose ouvrir le bec en
déclarant que son parti a gagné les
élections sénatoriales sans la chkara ?
Ben voyons ! Il vaut mieux entendre ça
que d’être sourd. Vous avez oublié la
chanson que vous a consacré le brave
Matoub Lounès, ya si Hmimid ? Toujours
dans la wilaya de Mila, lors de la
dernière campagne électorale, voyant
qu’Ali Benflis remportait un franc
succès en attirant les foules alors que
les porte-paroles de Bouteflika se
faisaient copieusement caillasser, le
député Torchi du RND d’Ouyahia et son
frère affairiste ont recruté et payé des
baltagi pour déclarer dans la chaîne
poubelle Ennahar TV d’Anis
Rahmani que Benflis leur avait demandé
de brûler la station d’essence, la
centrale électrique et plusieurs sites
publics. On a vu alors que Benflis a été
qualifié de terroriste par les bardes de
Bouteflika. Ali Benflis est là pour
témoigner de mes propos. Les mafieux
utilisent toujours les mêmes procédés,
ils montent des affaires contre ceux qui
les dérangent pour les discréditer voire
pour les mettre en prison. Voilà comment
ces begarra fonctionnent et conçoivent
le fait politique. Ce n’est qu’un
échantillon de ce que ces voyous sont
capables de faire. Jusqu’à présent, ils
n’osaient pas aller trop loin, parce que
l’armée et les services sécuritaires les
empêchaient de devenir une force
efficiente, mais maintenant ils veulent
le pouvoir absolu, quitte à tout casser,
même l’armée. Quand vous traitez les
opposants de fascistes, connaissez-vous
la signification des mots que vous
employez, si Hmimid ? Et si je vous
disais que c’est vous et le pouvoir que
vous représentez qui êtes fascistes ?
Tous les pays du monde ont des
opposants, mais en Algérie on les menace
et on les mets en prison, comme le
général Benhadid, et vous vous targuez
de distribuer des bons et des mauvais
points ? Ya Ouyahia el kaboul,
vous et vos maîtres êtes dans une
situation complètement burlesque qui
serait risible si le pays n’était pas en
grand danger. Votre congrès à la con
servira juste à vous consacrer
secrétaire général à la tête de votre
parti de la chkara. Quand vous
nous annoncez sans rire que le baril de
pétrole va remonter jusqu’à 140 dollars,
ce ne sont plus des couleuvres que vous
essayez de nous faire avaler, mais des
anacondas ! La prochaine fois que vous
pèterez en public, mettez donc un
Pampers comme votre maître remorqué pour
éviter d‘empuantir toute l’assemblée.
Vous puez tous l’argent sale ! Vous avez
massacré notre Algérie, bande de
néo-harkis ! Khabith !
Continuons avec les déclarations
hallucinantes d’Ouyahia qui dans son
délire en parlant du DRS, a sous-entendu
que l’information selon laquelle la
structure du DRS est devenue le DSS sous
la coordination du général Tartag était
une fausse information, ajoutant que le
général Tartag n’était qu’un simple
conseiller et non pas un ministre d’État
comme annoncé. Pour la première fois
dans son histoire, l’Algérie n’a pas de
services de renseignement ! Vous avez
tout sali, la politique, l’économie, et
maintenant vous vous attaquez au gros
morceau, à savoir l’institution
militaire. Ouyahia stupide et ridicule a
montré l’affaissement total de l’État
algérien, lui qui est chargé « des
cabinets » de la présidence.
Porte-parole d’une mafia symbolisant la
corruption, il s’immisce dans des
affaires qui ne le concernent pas et ne
nous apporte rien en affirmant que les
trois structures qui composaient jadis
le DRS sont rattachées désormais aux
mains du président alors que tout le
monde sait que ces structures ont
toujours été sous la tutelle de la
Présidence de la République comme le fut
le DRS lui-même. Qu’est-ce que ce cinéma
d’annoncer la dissolution d’une
institution comme le DRS, par décret non
publiable – une hérésie ! -, et
d’attester la création d’une autre
structure qui s’appelle le DSS dont même
Wikipédia a cité le nom, sans parler des
chancelleries et agences à travers le
monde ? D’après nos contacts dans
diverses agences étrangères, tout le
monde a cru que le DSS était le nouveau
nom des services de renseignement
algériens. Et voilà qu’on se retrouve
avec des structures de renseignement
éparses et sans nom ! Unknow,
dit-on en anglais. C’est l’aboutissement
de l’Opération Zéralda imaginée par
Bernard Bajolet et réalisée par Saïd
Bouteflika que j’ai évoquée dans
plusieurs articles consacrés à ce sujet.
Quand ses supérieurs haut-gradés sont
mis en prison pour des raisons
fallacieuses ou sans raison du tout, que
pense le soldat qui garde la frontière
face aux terroristes et aux
contrebandiers ? Que pense l’agent
opérationnel en mission périlleuse quand
on dissout le DRS et que les services de
renseignement n’ont plus de nom ? À quoi
rime cette cacophonie, cet amateurisme,
ce jeu qui n’a aucun sens, à part
seulement dire qu’on a remballé Toufik
et que le bilan de Bouteflika est
positif parce qu’il a dissous le DRS ?
Stupidité d’un clan aux abois ! Même
Gaïd Salah a été roulé dans la farine et
n’a rien vu venir. Saïd lui a limé les
griffes et arraché les crocs en lui
retirant les segments de l’ancien DRS
dont il avait hérité après le
démantèlement des services de
renseignement, auquel il a participé
avec enthousiasme d’ailleurs, de là son
affirmation qu’un attentat contre lui a
été déjoué et qui n’est rien d’autre que
de l’intox, une tentative de reproduire
l’opération Zéralda, l’information
relative à cet « attentat » émanant du
média français Mondafrique lié
à certains milieux algérois. Gaïd Salah,
dont le poste de vice-ministre de la
Défense est en soi une aberration,
aurait tout aussi bien pu s’écrier
« Saïd m’a tuer ». Cela ne tardera pas,
car il est le prochain sur la liste des
départs et devrait être remplacé
prochainement par le général Ben Ali Ben
Ali ou le général Taffer à la fonction
de chef d’état-major. En tous cas, ce
sera un coopté. Voilà ce qui arrive
quand on se compromet avec la crasse.
Des ânes bâtés à la solde de X et de Y
continuent d’affirmer sans aucune source
crédible ni information fiable que cette
transformation est la résultante de
Tiguentourine alors que même Gaïd Salah
a affirmé que l’opération était une
réussite totale. Le « qui-tue-qui »
continuera à sévir tant que notre patrie
sera livrée à des crapules et gangsters,
des pantins à la solde de Fafa. Preuve
supplémentaire à ajouter à la longue
liste des courbettes que le pouvoir
illégitime pratique à l’égard de la
France : la visite de Tayeb Zitouni,
ministre des Moudjahidine, s’est
effectuée pour la première fois depuis
l’indépendance, et ce poltron n’a même
pas été fichu de ramener les têtes de
nos braves résistants exposées au musée
d’histoire naturelle à Paris ! Par
contre, la France n’a pas hésité à
mettre sur pied une commission ad hoc
chargée de rechercher les disparus
français en Algérie. Que dire des
millions d’Algériens massacrés par le
colonialisme français ?
Le bilan de Bouteflika est-il positif
quand un Ouyahia sans honneur déclare en
utilisant un populisme crapuleux que les
800 milliards dilapidés ont été bien
dépensés en les distribuant aux pauvres
pour les reloger ou pour acheminer le
gaz dans les villages ? Nous n’avons
aucun doute que c’est Ouyahia, son ami
Takhout, Ali Haddad, Bouchouareb,
Torchi, et tous les gredins qui
pullulent en Algérie, qui ont dilapidé
cet argent. Nous remercions néanmoins
Ouyahia d’avoir confirmé que 800
milliards de dollars ont bel et bien été
dilapidés, contrairement aux nombreux
larbins qui ont émis des doutes par
rapport à cette somme, parce qu’ils ont
tous bouffé à la mangeoire. Ces voyous
ont englouti en quinze ans l’équivalent
de quatre fois le plan Marshall qui a
servi à reconstruire l’Europe après la
seconde guerre mondiale ! Y a-t-il des
villes en Algérie qui ressemblent aux
villes allemandes ou autrichiennes qui
avaient été rasées pendant la guerre et
qui ont été reconstruites avec les 200
milliards du plan Marshall ? Idem pour
les autoroutes ? Où sont les cinq
milliards de dollars que vous avez
donnés au FMI ? De quel droit avez-vous
effacé les dettes contractées par des
pays africains auprès de l’État algérien
? Est-ce que cet argent appartient à vos
familles ? Fait-il partie de votre
héritage ? Qui va payer le milliard de
dollars de dettes d’Arcelor Mittal El
Hadjar ? Autre chose, Ouyahia,
pouvez-vous nous donner des nouvelles de
Taghit, l’ex-PDG de Cosider qui a essuyé
les tirs de vos amis mafieux dans un
restaurant, pratiquement tout le monde
ayant été tué, et rendant ce grand
monsieur paraplégique ? Je salue son
courage, car ce patriote a refusé
d’acheter les ronds à béton radioactifs
à la mafia ukrainienne. Je salue aussi
le courage de tous les cadres algériens
incarcérés par vous, Ouyahia, la crapule
du quartier du Clos Salembier, renié par
sa propre mère. Je regrette d’avoir été
ami avec celui qui vous a ramené en
politique, espèce de pourri, exécutant
sans aucun honneur, servant des maîtres
différents sans rechigner. Vous n’êtes
qu’un ronin. Arrêtez de jouer les
vierges vertueuses en parlant de chkara et
d’argent sale, quand le député Torchi se
tient à vos côtés ! C’est lui qui m’a
confié un jour comment il était arrivé
au RND, il ne savait pas qu’il se
confiait à un journaliste doublé d’un
patriote. Je mets au défi cette crapule
de renier ce qu’il m’a dit, à savoir
qu’il est entré tardivement au RND pour
protéger ses affaires et pour qu’elles
prospèrent. Quant à Betchine, autre
crapule, s’il était un homme, il aurait
accepté le face-à-face à la télévision
proposé par le général Nezzar. Pas de
couilles, pas de gloire !
Vous reniez la diaspora algérienne,
on vous pisse à la gueule. La diaspora
algérienne a été fondamentale dans la
lutte pour la libération du pays, elle
n’a pas attendu un cancre au service
d’une mafia locale pour faire parler
d’elle. Les Algériens de l’étranger vous
emmerdent ! Nous resterons des patriotes
algériens malgré vous, bougnoules du
Club des Pins qui avez transformé
l’Algérie en cabaret. Ce ne sont pas
ceux qui vivent à l’étranger qui n’ont
pas de patrie, c’est vous, dans vos
résidences remplies de putes et de
pédés, symboles du déshonneur algérien.
Des millions de martyrs se sont
sacrifiés pour que vous détruisiez le
pays pendant que votre président mange
sa panade à la cuillère comme un bébé et
défèque dans ses couches. Ramenez-le
pour un discours de dix minutes devant
le peuple algérien, chiche ! Ça ne
marchera pas, même si Saïd lui greffe
les cordes vocales de Johnny Cash.
L’Algérie, c’est nous ! L’Algérie, c’est
l’héritage progressiste ! Le petit
orteil de ma grand-mère torturée par les
paras français vaut dix mille fois votre
dieu cloué dans sa chaise roulante.
Quant au sang de mon grand-père, il est
béni des dieux. Vous avez transformé la
sève de nos martyrs en whisky que vous
ingurgitez avec vos amants et vos
maîtresses, mais l’Algérie de Ben M’hidi
triomphera. L’âme de nos martyrs
plantera le drapeau de la nation
algérienne dans vos bides rempli
d’argent sale et l’Algérie des martyrs
renaîtra tel le phœnix. Nous vous
éradiquerons, comme nous éradiquerons
Daech, vos frères d’armes.
Vous avez une fois de plus montré
votre bassesse. Offrir de l’argent pour
corrompre ne sert à rien. Un de mes
diffuseurs, Whatsupic, qui a du
mal à s’en sortir économiquement, n’a
pas publié mon interview d’Ali Benouari.
Saïd Bouteflika et Ali Haddad, sachez
que j’écrirai contre vous dans les
arbres, dans l’air, sur la tombe de mon
grand-père qui a été massacré par les
paras français, vos maîtres. Vous faites
pression sur un de mes diffuseurs ?
D’autres m’offrent de publier mes
écrits. J’écrirai partout et les offres
ne manquent pas. Vous ne m’arrêterez
pas. Mon blog Algérie Résistance diffusera
mes publications, ainsi que d’autres
supports. Personne ne stoppera mon élan.
Je suis soutenu par de nombreuses
personnes et personnalités dans le
monde, ce qui est loin d’être votre cas.
Et on ose s’attaquer aux patriotes ?
Personnellement, ils n’arrêtent pas de
me porter des coups bas dont on croirait
qu’ils proviennent de l’imagination de
putes oisives végétant dans un harem. Je
n’arrêterai pourtant jamais de vous
dénoncer et d’inviter des Algériens
intelligents à s’exprimer, que ce soient
des ex-ministres, des anciens
militaires, des chercheurs, etc. Tous
les patriotes sincères sont les
bienvenus et je répandrai leurs propos
partout dans le monde, chez tous mes
amis, dont certains dirigent des pays.
Je vous traquerai et dévoilerai vos
desseins partout et ce ne sont pas vos
mesquineries qui me visent qui vont
pouvoir m’arrêter. Vous qui ne
connaissez que le tamtam et les signaux
de fumée pour communiquer, et n’avez
jamais entendu parler des réseaux
sociaux, êtes la risée du monde. « Nboul
alikoum kima rakoum » (je pisse sur
vous tous, ya khamaj). À chaque
fois que vous me chercherez, bande de
bâtards, vous me trouverez ! Tfouhhhh sur
vous ! J’ai risqué ma vie avec ma plume
et cette plume vous tourmentera jusqu’à
votre disparition.
Le forcing du quatrième mandat a
échoué, les pourritures qui l’ont porté
doivent songer à dégager. Ce sera soit
un départ négocié, soit un départ dans
la violence, qu’ils choisissent. Nous ne
souhaitons ni la violence ni le chaos,
il est donc temps de penser à des
élections anticipées. L’ANP doit rendre
les clés de la maison au peuple et non
pas à la caste de l’argent sale. Il n’y
a ni État civil ni rien, tout est clair.
L’armée ne peut donner le pouvoir à
cette horde sauvage et se retirer
ensuite pour regarder le spectacle de
l’effondrement de l’Algérie. C’est la
mission primordiale de l’armée qui doit
restituer les clés de la maison Algérie
non pas au clan de l’argent sale
représenté par des usurpateurs et des
créatures de cirque, mais à de
patriotes, et dieu sait qu’il y en a !
Il existe des compétences politiques
valables qui peuvent ramener l’Algérie à
bon port. Il faut un État fort dirigé
par des hommes d’État forts qui existent
en Algérie. C’est une question de vie ou
de mort.
Mohsen Abdelmoumen
Published in Oximity, February 1,
2015:https://www.oximity.com/article/Ali-Haddad-Ahmed-Ouyahia-fermez-la-1
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