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Palestine

A Gaza, les enfants palestiniens paient le prix
de la lâcheté internationale et de la cruauté sioniste

Mohammed Albarrawi

Lundi 11 août 2014

26 juillet , Tel Aviv, des Israéliens scandent, joyeusement, « à Gaza, il n'y a plus d'écoles, il n'y a plus d'enfants non plus (…) Gaza est un cimetière ».

Ces paroles ô combien effrayantes et emplies de haine reflètent l'essence même du sionisme ; sa laideur et son projet funeste.

Cette idéologie qualifiée, très justement, de raciste par la résolution 3379 de l'Assemblée générale de l'ONU en 1975 et représentant une forme de discrimination raciale, a conduit Israël à commettre d'innombrables et innommables crimes à l'encontre des Palestiniens.

Aussi, rien n'est plus naturel pour l'armée d'occupation israélienne de bombarder lâchement une école de l'UNWRA à Gaza comme cela s'est produit à deux reprises 

L'objectif des sionistes, contrairement, à ce qu'ils affirment est bien de détruire un peuple, ses enfants, ses légitimes aspirations à la paix et à un territoire.
Depuis le début de l'attaque contre les Gazaouis, le 8 juillet, c'est plus de 373 enfants qui ont été tués
L'ennemi des sionistes, ce n'est pas le terrorisme comme claironné dans les médias par les dirigeants israéliens mais la volonté farouche du peuple palestinien à exister et à vivre librement sur ses terres dans le cadre d'un État viable. 

Cette énième attaque intervient au moment où le Hamas et le Fatah ont conclu un accord en vue d'un gouvernement d'union nationale. La fin de la division inter palestinienne permettait à l'avenir de parler d'une seule voix.

Face à cette perspective, Israël s'emploie à réduire toute capacité d'insoumission palestinienne de sorte que le destin de ce peuple soit entièrement sous sa domination.
Plus aucun obstacle ne doit empêcher les conquêtes territoriales de l'entité sioniste. 

Sa politique de colonisation devant aboutir à la réalisation du grand Israel, du Nil à l'Euphrate.
Dès lors, toutes les guerres menées par cet Etat colonialiste sont ordonnées autour de cet objectif.

Benyamin Netanyahou a toujours été un adversaire déterminé de l'existence d'un État palestinien.
Ce n'est qu'en 2009 sous pression américaine qu'il a soutenu publiquement la solution de deux États.

Mais personne n'est dupe, dans le cas israélien, ce ne sont pas les paroles qui comptent mais les actes qui révèlent les véritables intentions.

S'accaparer toutes les ressources hydrauliques, expulser et transferér des Bédouins du Négev et des Palestiniens de Jerusalem-Est, enlever plus de 2400 Palestiniens depuis le 1er janvier 2014 (dont 314 enfants), détruire des infrastructures (centrale électrique de Gaza, aéroport, station d'épuration...) cibler des hôpitaux, tuer des enfants et des femmes … tels sont les prouesses de l'armée « la plus morale du monde ».

Fidèle à sa hasbara (propagande), Tsahal présente comme un geste humanitaire l'usage du « roof knocking » c'est à dire l'envoi de tracts enjoignant les habitants à quitter leur maison avant bombardement.
Si les familles ont eu la chance de partir sans se faire tuer, ils pourront admirer les ruines de celle-ci à leur retour et apprécier d'avoir tout perdu.
C'est l'interprétation cynique que fait Israël du droit international humanitaire.
Exit les conventions de Genève qui interdisent de viser les civils (article 3), de procéder à la destruction de leurs demeures (article 49) , le transfert de populations et les punitions collectives ( article 33)

Le blocus, illégal en droit international, qui asphyxie et tue à petit feu toute une population n'émeut pas outre mesure les gouvernements européens et américain. Pire, les États-Unis ont autorisé Israël à exploiter un stock d'armes pour son réapprovisionnement et le Congrès américain a donné son accord pour une aide de 225 millions de dollars pour le système de défense antimissile « Dôme de fer ».

Pourtant ce n'est pas un déficit informationnel sur ce conflit qui explique l'attitude du gouvernement américain . Barack Obama, avant son élection au poste de président, était très proche de Rashid Khalidi, éminent intellectuel palestinien et avait déclaré en 2007 qu'aucun peuple n' avait autant récemment souffert que les Palestiniens.
Conscient de l'injustice faite à ces derniers et de l'importance de solutionner durablement ce conflit pour la stabilité de la région, il n'en a pas moins cédé aux desiderata israéliens, une fois arrivé au pouvoir. 

Complice des crimes de guerre commis, les États-Unis ne peuvent se poser en médiateur pour la résolution de ce conflit, pas plus que l'Union européenne qui ignore superbement les violations des droits de l'homme alors même que l'article 3 du Traité sur l'Union européenne dispose : « dans ses relations avec le monde extérieur, l'Union Européenne doit promouvoir le respect des droits de l'homme. »

Cette attitude contraste avec la condamnation sans appel d’États comme la Bolivie qui a inscrit Israël dans la liste des États terroristes.
Quant à la position de la France de Monsieur Hollande, elle est en rupture avec la tradition de politique équilibrée qui avait été adoptée sur ce conflit.

Seul face à son agresseur, le peuple palestinien ne jouit d'aucune protection.
L'Organisation des Nations-Unies doit tenir pleinement son rôle et agir conformément à la Charte des Nations-Unies afin d'assurer la paix internationale.
La justice est le rempart contre le terrorisme d’État israélien.

Alors que cet État blanchit les crimes contre l'humanité perpétrés, avec des concepts creux tels « la pureté des armes », il serait bon de rappeler que l'usage du phosphore blanc, d'armes non conventionnelles ou tout simplement de chars ou F16 n'a rien de pur et a plus à voir avec l'épuration d'un peuple colonisé; cobaye de l'industrie d'armement israélien (6ème au monde).

Dans leur lutte, les Palestiniens ont choisi leurs armes, c'est le droit international, la morale, la justice et le boycott des produits quand Israel choisit la répression sanglante.

C'est pourquoi, on ne verra pas, à Gaza, les Palestiniens chanter en promettant la mort à tous les enfants israéliens.
Le respect du droit à la vie et de la Convention sur les droits de l'enfant sont chers aux cœurs des milliers de familles endeuillées par l'assassinat de leurs filles et fils.

Mohammed ALBARRAWI
Doctorant en Droit International
Membre de l'équipe CRDFED

 

 

   

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