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Opinion

Ziad Abou Aïn : la presse servile et
le ministre palestinien

Mohamed Bouhamidi


Photo: D.R.

Dimanche 14 décembre 2014

Le corps de Ziad Abou Aïn n’avait pas refroidi que des titres supposés prestigieux de la presse mainstream annonçaient, mercredi 10 décembre, la mort d’un haut responsable Palestinien sans nom et sans statut renvoyé à une mort anonyme instantanément dépassée par la question logique qui suit immédiatement de savoir à quelle brigade « terroriste » il appartient et s’il est Hamas, Djihad Islamique ou FPLP ? Par Mohamed Bouhamidi.

Cet anonymat ouvre toute grande les réponses déjà préparées par un matraquage médiatique incessant : l’armée « la plus morale du monde » a « liquidé » un méchant.

Citer la fonction risquait de mettre en éveil d’autant qu’un ministre de l’incurable pacifiste Abbas appartenant à un système de collaboration sécuritaire avec Israël ne peut suggérer le terroriste et aurait  contrebalancé immédiatement  la suggestion travaillée par des décennies de propagande  de l’équation palestinien égale terroriste

Un premier réflexe pourrait mettre cette unité de traitement sur le compte de la concentration des médias  mainstream entre quelques grands patrons et la centralisation notoire de leurs lignes éditoriale. Pourtant des centaines de faits nous montrent que les centres d’influence sionistes n’ont même plus besoin d’émettre une recommandation, les élites européennes se chargent de bon cœur de  répéter les doxas sionistes, de les placer en substrat de tout événement impliquant Israël, et même de leur inventer sans cesse des parures.

Il faut donc fouiller plus loin et comprendre qu’une colonie multinationale Euro-U.S fabriquée à coups de centaines de milliards de dollars d’aides en tous genres y compris en bombes atomiques et assurée de vetos garantis d’avance,  ne peut dicter à ses parrains les termes de leur conscience ni de leurs discours ni imposer ses points de vue aux centres réels de pouvoir du capitalisme financier mondialisé.

Ce partage des élites européennes avec l’idéologie sioniste raciste et barbare  s’explique par le fait que le sionisme est  le prolongement de leur propre racisme et barbarie historique, la continuité de leurs propres fantasmes de supériorité guerrière en colonies conquises, la revanche brillante du  refoulement de leur racisme qui ne sied pas aux  maîtres néocoloniaux en charge de leurs fondés de pouvoir  indigènes. Le sionisme est le rejeton pas le géniteur.

Le rétablissement  des termes de l’équation permet de comprendre que ces élites défendent leur rejeton tyrannique mais leur rejeton et surtout permet de comprendre les réactions de Ban Ki Mon, de la Norvège, de l’U.E qui regrettent la mort du ministre palestinien quand ils  s’indignent de chaque mort de colons. Deux faits annexes viennent compléter le sens de ce contexte qui confirme que nul palestinien n’a le droit à la vie, ni le militant du FPLP ou du Djihad Islamique ni le ministre  de la collaboration. Cette façon de produire une « narrative », au sens que lui donne Ph de Grasset, a soigneusement occulté que  Ziad Abou Aïn est mort en protestant contre de nouvelles expropriations de terres palestiniennes, violence infiniment plus grave car elle signifie la violence de la mort sociale et du nettoyage ethnique.

L’U.E, la Norvège, Ban Ki Mon ont bien pris soin de ne pas condamner cette violence, de ne pas restituer la mort palestinienne à l’intérieur d’un processus de colonisation qu’ils soutiennent de toutes les façons tortueuses et honteuses et qui, par paradoxe, renvoie  à son rôle de leurre la recommandation toute récente de reconnaitra d’un Etat palestinien sans terre mais le  laisse sans soutien dans la  défense de ce qui lui reste comme résidus.

Rappelons alors, qu’à la veille de chaque grande opération de destruction d’un pays arabe, l’Occident et particulièrement les USA  et l’Angleterre promettent la création de cet Etat palestinien dont l’annonce devrait clamer « la rue arabe ». Bush père et fils, Bill Clinton, T. Blair l’avaient annoncé  « en grandes pompes   à chacune des phases de destruction de l’Irak.

Maintenant, c’est l’ensemble des élites politiques qui jouent le jeu du leurre en pleine préparation d’une agression de la Syrie par des « armées arabes », la Turquie et Israël, car tous les plans occidentaux précédents ont échoué.  Ziad Abou Aïn est mort pour cette terre  de Palestine qu’on promet comme expiation de crimes futurs, car elle est le crime central de l’Occident en terre arabe depuis 70 ans qu’aucun regret ne fera oublier.

M.B 

 

 

   

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Source : Jacques Toutaux
http://www.jacques-toutaux.pro/...

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