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La Russie, grande vainqueure des JO de
Rio,
envers et contre tout
Mikhail Gamandiy-Egorov
© REUTERS/
Ricardo Moraes
Lundi 22 août 2016
Source:
Sputnik
Sous
pression et pour des raisons ouvertement
(géo)politiques, pourtant censées être
totalement absentes dans le sport et
surtout des valeurs olympiques, la
Russie a été malgré tout véritablement
au top. Retour sur un succès olympien
évident.
D'abord parlons statistiques. La Russie
termine quatrième au tableau des
médailles, derrière les USA, le
Royaume-Uni et la Chine, avec 56
médailles (19 en or, 18 d'argent, 19 de
bronze). Mais puisque nous parlons
statistiques, il serait juste d'en
donner une autre: celle du nombre de
sportifs participants par délégation, au
moins au niveau du TOP 10 du classement
des médailles. La Russie est arrivée à
Rio avec 282 sportifs (ils étaient 436
lors des JO de Londres 2012). Les USA
qui sont arrivés en tête du classement
des médailles sont venus eux avec 555
sportifs.
Le
Royaume-Uni, deuxième du classement, a
fait venir 366 sportifs, représentés
dans 25 disciplines. La Chine,
troisième, est arrivée au Brésil avec
une délégation de 412 sportifs.
Maintenant parlons aussi des pays
classés derrière la Russie: l'Allemagne
(cinquième) venue avec 422
représentants, le Japon (sixième) avec
338 personnes, la France (septième) avec
396 sportifs, la Corée du Sud
(huitième) — 204, l'Italie (neuvième) —
314 et enfin l'Australie (dixième) avec
421 sportifs. Constat évident: mis à
part la Corée du Sud qui avait une
délégation moins importante que la
Russie (et plus de 2,5 fois moins de
médailles), la Russie avait la
délégation la plus réduite en termes de
sportifs: 2 fois moins de sportifs que
les USA, près de 1,5 fois moins que la
Chine (troisième pour rappel) et la
France (seulement septième au
classement). Pourtant la Russie est
arrivée malgré tout quatrième dans ce
classement des médailles olympiques et
il est aujourd'hui simplement évident
que si les intérêts extra-sportifs et
ouvertement géopolitiques anti-russes
n'avaient pas fait leur entrée aux JO,
la Russie aurait pu aisément prétendre à
être dans le trio de tête. Les sportifs
russes ont-ils donc prouvé leur
incroyable efficacité? A vous de juger.
Les
statistiques c'est bien mais ce n'est
pas tout. L'exploit de la Russie est
d'autant plus important lorsqu'on se
souvient de la pression hors normes qui
a été exercée sur la Russie avant même
le début des Jeux olympiques. Sur
le Comité olympique russe et surtout
sur les sportifs eux-mêmes. On n'oublie
pas que pratiquement jusqu'au début
officiel des JO, l'incertitude quant à
une éventuelle disqualification de toute
l'équipe olympique russe planait dans
l'air. Le tout « grâce » à certaines
organisations qu'il serait certainement
préférable de ne pas nommer (car ne le
méritant pas) mais qui ont confirmé
toute la politisation qui les
caractérise.
Il
faut tout de même saluer la décision
responsable
du Comité international olympique
(CIO), ou en tout cas certains de ses
membres qui ont refusé de se joindre à
cette mascarade hystérique russophobe.
Quoiqu'il en soit et on l'avait bien
prédit: la Russie sous pression devient
toujours plus forte. On avait bien
annoncé avant même le début des JO que
la Russie serait au top. Et elle l'a
été.
Pendant ce temps le ridicule ne tue pas
des organisations comme l'Association
internationale des fédérations
d'athlétisme, l'épreuve reine des Jeux
olympiques et dans laquelle la Russie
excelle toujours. La disqualification
des athlètes russes (une seule a été
autorisée à participer car elle vit aux
USA) n'a fait que réduire l'intérêt de
nombreux amateurs sportifs pour la
simple et bonne raison que de nombreux
athlètes russes étaient les favoris pour
remporter le titre olympique ou au moins
être sur le podium. Sans la légendaire
et magnifique Yelena Isinbayeva (la
grande star de toute compétition
d'athlétisme avec le Jamaïcain Usain
Bolt) et de loin la grande favorite pour
remporter une fois encore le titre en
saut à la perche féminin, sans Sergey
Shubenkov (champion du monde en titre
dans le 110 mètres haies), ou encore
Lyukman Adams (champion du monde en
salle du triple saut), et tellement
d'autres athlètes russes, l'épreuve
d'athlétisme était loin de susciter
l'intérêt habituel. Et c'est aussi une
victoire pour la Russie. Parallèlement à
cela, tout le monde doit se souvenir de
la situation très peu habituelle de
favorisation non-voilée de l'équipe
étasunienne. Rappel des faits: séries du
relai féminin de 4X100 mètres, l'équipe
des USA fait tomber le bâton lors d'une
des transmissions entre coéquipières.
Elles sont logiquement éliminées et ne
devaient pas disputer la finale. Elles
font appel. Un appel que l'IAAF valide
en autorisant les étasuniennes à
recourir seules… Le tout alors que l'on
voit parfaitement sur la vidéo du moment
que
l'équipe étasunienne devait
effectivement être éliminée ,
l'erreur étant purement technique et à
la seule faute des athlètes US. Mais
avec un britannique russophobe à la tête
de l'IAAF, doit-on s'étonner?
Aucunement. Simplement énième
confirmation des intérêts servis.
Revenons à la Russie et à nos sportifs.
Ce qui a été véritablement magnifique
c'est la solidarité exprimée par les
participants russes à tous ceux qui ont
été injustement disqualifiées. On se
souvient de la superbe équipe russe
d'escrime qui a brillé et qui a dédié
ses nombreuses victoires olympiques à
tous les sportifs russes que les haineux
de la Russie ont empêché de participer à
cette grande fête du sport. On se
souvient aussi de Hassan Khalmourzayev,
champion olympique de judo (catégorie
moins de 81 kg) qui a dédié sa victoire
à sa famille, ses amis, son pays et à
tous les sportifs russes injustement
disqualifiés.
On
sait aussi que désormais notre
légendaire athlète Isinbayeva, multiple
championne du monde et olympique, et qui
tout au long de sa carrière n'a jamais
été liée à une quelconque affaire de
dopage, siègera à la commission des
athlètes du CIO où elle a été élue haut
la main. Et les bureaucrates russophobes
seront désormais forcés de la voir et
surtout de l'entendre. Car Yelena n'a
pas oublié et ne pardonnera pas
l'injustice qui lui a été faite, ainsi
qu'à tous les autres sportifs russes.
Nous ne pardonnerons pas nous aussi.
Quant à tous nos sportifs ayant
brillamment représenté leurs pays aux JO
de Rio, nous disons simplement bravo et
merci! Ce qui ne tue pas rend plus fort
dit-on, dans le cas de la Russie cela
est particulièrement vrai. Quant aux
ennemis haineux de la Russie le message
est lui aussi relativement simple:
continuez à mettre votre pression autant
que vous le souhaitez, nous
on continuera à remporter des victoires.
Dans le sport comme dans tellement
d'autres domaines. Les jaloux n'ont qu'à
maigrir.
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Publié le 23 août 2016 avec l'aimable
autorisation de l'auteur
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