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Ils se sont opposés à une présence militaire d'Israël
après un accord de paix

Les Palestiniens disent non à John Kerry
Merzak Tigrine

Samedi 14 décembre 2013

Le refus de Mahmoud Abbas de toute présence militaire israélienne après un accord de paix n’a pas découragé le secrétaire d'état John Kerry, qui a tenté hier de surmonter ce rejet.

Lors d'une rencontre jeudi soir à Ramallah, le Président de l’Autorité palestinienne a signifié au secrétaire d’état américain son rejet d'une prolongation de la présence militaire israélienne en Cisjordanie, après un accord de paix, a indiqué hier une source palestinienne proche du dossier. Cette même source a ajouté que «le président Abbas a rejeté les idées présentées par le secrétaire d'Etat John Kerry à cause de la présence de l'armée israélienne». Il a dit «rejeter les idées sur la sécurité parce qu'il n'y a pas de tierce partie et accepter la lettre de James Jones (précédent conseiller à la sécurité nationale américain, NDLR) prévoyant le déploiement d'une tierce partie à la frontière est de la Palestine avec la Jordanie», a-t-on expliqué. Mahmoud Abbas lui a «remis une lettre exposant les positions palestiniennes et fixant les lignes rouges pour les Palestiniens», selon la même source, citant notamment «le refus de reconnaître Israël comme état juif». Le président de l’Autorité palestinienne a insisté sur la «nécessité de régler toutes les questions» du conflit, exprimant son scepticisme face à l'accord-cadre sans calendrier qu'envisagerait l'administration américaine, a-t-on souligné. Après ce refus palestinien, John Kerry a tenté hier de surmonter le rejet du plan américain de sécurisation des frontières d'un futur état palestinien. Il a rencontré dans la matinée à Jérusalem le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, des entretiens auxquels devait participer le ministre israélien de la Défense, selon la radio israélienne. «J'ai voulu revenir ici afin de tenter de poursuivre nos importantes discussions», a expliqué John Kerry, dont c'est le deuxième voyage dans la région en une semaine. «C'est constructif. Mais c'est toujours compliqué», a-t-il reconnu. «Nous avons beaucoup de choses à discuter et nous allons continuer ce processus», a-t-il promis avant l'entretien. Selon les médias arabes et israéliens, les états-Unis ont proposé un maintien de forces israéliennes aux frontières entre la Cisjordanie et la Jordanie pendant 10 ou 15 ans après la signature d'un traité de paix et prépareraient un «accord-cadre» traçant les grandes lignes d'un règlement final. Le département d'état a affirmé que le but était de parvenir, dans le délai de neuf mois imparti à ces négociations relancées fin juillet, à «un accord final», et non pas un nouveau «règlement transitoire». Benjamin Netanyahu exige qu'un état palestinien soit démilitarisé et qu'Israël puisse y garder des troupes à long terme dans la vallée du Jourdain. Les Palestiniens refusent toute présence militaire israélienne sur leur territoire après un accord de paix mais acceptent une force internationale, une option rejetée par Israël qui insiste pour pouvoir «se défendre lui-même par lui-même». Dans une tribune publiée jeudi, l'ancien conseiller à la sécurité nationale israélien, le général de réserve Giora Eiland, explique que «du point de vue d'Israël, le risque de céder des territoires en Judée-Samarie (Cisjordanie, NDLR) ne vient pas nécessairement de la menace présentée par les Palestiniens mais par d'autres ennemis» dans la région. «Israël insiste pour avoir un contrôle contigu tout le long du Jourdain et il semble que les Américains l'acceptent», écrit-il, considérant que pour contrôler effectivement la frontière palestino-jordanienne, son armée aura besoin d'une bande de 5 km de large dans la vallée, une exigence exorbitante pour les dirigeants palestiniens.

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Publié le 14 décembre 2013 avec l'aimable autorisation de Liberté Algérie.

 

 

   

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Source : Source : Liberté Algérie
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