AFRIQUE MEDIA & EODE-TV
Le rôle des ʽvitrines légales de la CIAʼ
dans la déstabilisation des états et en
particulier du Cameroun
Luc Michel
Jeudi 27 avril 2017
# AFRIQUE MEDIA & EODE-TV/ LUC MICHEL
ANALYSE LE ROLE DES ‘VITRINES LEGALES DE
LA CIA’ DANS LA DESTABILISATION DES
ETATS ET EN PARTICULIER DU CAMEROUN (SUR
‘LIGNE ROUGE’) …
Ce jeudi 27 avril
2017
Dans LIGNE ROUGE
la grande émission matinale de AFRIQUE
MEDIA !
Présentée par Manuela Sike
Thème de l’émission
de ce jour :
« Derrière la déstabilisation du
Cameroun pour la Présidentielle de 2018
: la NDI et son directeur Afrique
Cristopher Fomunyoh»
En direct de
Bruxelles, le géopoliticien Luc MICHEL
(et patron de EODE Think Tank),
spécialiste des « révolutions de couleur
», qu’il combat depuis près de 20 ans,
analyse les « vitrines légales de la CIA
», leur histoire et leur action …
LUC MICHEL VOUS DIT
TOUT SUR :
LES « VITRINES LEGALES DE LA CIA » - LES
« REVOLUTIONS DE COULEUR » - LE
SOI-DISANT « PRINTEMPS AFRICAIN » …
IL EXPLIQUE COMMENT UN ORGANISME D’ETAT
AMERICAIN, LA NDI ET SON DIRECTEUR
AFRIQUE C. FOMUNYOH, SONT EN EMBUSCADE
POUR LA PRESIDENTIELLE 2018 AU CAMEROUN
!
Le géopoliticien
répondra aux questions centrales :
* Au cœur de la
déstabilisation du Cameroun et des
scénarios dressés pour la Présidentielle
2018, il y a ce que vous appelez « les
vitrines légales de la CIA ». Que
sont-elles exactement et quelle est leur
histoire ?
* Le but des « vitrines légales de la
CIA » c’est donc les « changements de
régime » au profit du Bloc occidental.
Comment cette technique de
déstabilisation s’est-elle développée ?
* Comment les fameuses « révolutions de
couleur », les « vitrines légales de la
CIA » et leur associé Georges Söros, qui
les organisent, sont-ils arrivés à
déstabiliser l’Afrique et le Cameroun
avec le soi-disant « Printemps africain
» ?
# ALLER PLUS LOIN :
LUC MICHEL DECRYPTE LA MACHINE A
DESTABILISER OCCIDENTALE (POUR EODE
THINK TANK EN 2016) …
Derrière les «
révolutions de couleur » en Eurasie, le
soi-disant « printemps arabe et la
déstabilisation africaine (les «
révolutions de couleur à l'africaine »),
il y a les mêmes réseaux spécialisés
dans les changements de régime, pilotés
depuis Washington. Et les mêmes donneurs
d'ordre : CIA, NED, Soros et autres Mc
Cain !
* Octobre 2000 à
Belgrade (alors Yougoslavie, la 3e du
président Milosevic) : La matrice des «
révolutions de couleur ». OTPOR contre
Milosevic. Ils formeront ensuite
l'institut international CANVAS, l'école
des mercenaires des USA pour organiser
la première phase des révolutions de
couleur. NOTEZ le logo d'OTPOR : le
Poing noir stylisé. Il va se répandre
sur deux continents dans les quinze
années qui vont suivre.
* Février 2011 en Egypte (les mêmes
groupuscules existent en Algérie,
Tunisie ou Libye) : les soi-disants «
activistes arabes » sont en fait des
mercenaires US formés par CANVAS et les
spécialistes d'OTPOR. Leur logo : c'est
celui des hommes de Belgrade importé
dans le monde arabe, la marque de
fabrique.
* Septembre 2014, une révolution de
couleur à l'africaine est organisée au
Burkina Faso et dans d'autres pays : Ici
c'est le « balais citoyen », ailleurs «
y en a mare » ou « dégage ». Les hommes
d'OTPOR et autres Soros boys sont à la
manœuvre. Le logo sur les banderoles :
Oui c'est encore celui d'OTPOR, la
marque de fabrique est aussi celle du «
printemps africain » (comme dit
Libération à Paris, la voix de son
maître US) !
Une simple
recherche iconographique sur le
soi-disant « printemps arabe » révèle
l'utilisation systématique du logo
d'OTPOR en Libye, Egypte, Maroc,
Algérie, Tunisie, Yemen. Sasha Papovic,
le leader d'OTPOR, a lui même reconnu
son implication dans la formation et
l'organisation de ses métastases arabes.
Voici le « Balais citoyen », les Soros
boys du Burkina Faso (1), qui
l'utilisent ...
DES REVOLUTIONS DE
COULEUR EN EURASIE ...
Le scénario qui se
développe en Afrique depuis l'automne
2014 est bien connu.
De 2000 à 2005 une
série de « révolutions de couleur » a
installé des régimes pro-américains ou
tenté de le faire : Serbie (le coup
d'essai réussi en 2000) – Belarus (où
Lukashenko a arrêté tous les coups
d'état occidentaux) – Géorgie – Ukraine
« orangiste » – Kyrgistan ...
Depuis 2005, une seconde vague a été
tentée en Eurasie et exportée au
Proche-Orient et en Amérique Latine :
Russie (où Poutine les a stoppées) –
Belarus (en permanence) – Moldavie (où
elle a échoué mais obligé à de nouvelles
élections gagnées par les partis pro
Nato). Mais aussi au Venezuela (à deux
reprises) et au Liban (la soi-disant «
révolution du Cèdre en 2005).
Et un peu partout depuis 2011, le
procédé bien rodé a été exporté au
Proche-Orient par les mêmes maîtres
d'œuvre et avec les mêmes spécialistes :
Egypte, Tunisie, Maroc, Libye – où elle
s'est immédiatement transformée en
guerre civile -, Yemen, Algérie – où
elle a échoué – et Syrie – où elle s'est
aussi transformée en guerre civile (et
ce n'est pas un hasard) ...
Au centre de ces
'révolutions de couleur' : les réseaux
d'OTPOR et CANVAS, les mercenaires
internationaux et les « petites mains »
de l'OTAN. Déployés depuis Belgrade et
Budapest (le centre des opérations
spéciales des USA et de l'OTAN en
Europe). Ceux qui depuis 2000 à l'Est et
2009 au Proche-Orient préparent et
organisent le PREMIER STADE des coups
d'états US, les 'révolutions de couleur'
et au « Grand Moyen-Orient » le
soi-disant « Printemps arabe ». Après un
coup d'essai oriental réussi au Liban en
2005, qui conduit au départ des forces
armées syriennes.
EN PASSANT PAR LE «
PRINTEMPS ARABE » ...
Dans le Monde
arabe, les réseaux de déstabilisation
sont en place depuis la fin 2010. Et les
activistes formés aux USA depuis 2009.
Derrière ces réseaux « arabes », on
retrouve en effet les activistes arabes
formés à Belgrade et aux USA par le
réseau OTPOR et CANVAS son école de
subversion, financés par la CIA. OTPOR,
directement financé et soutenu par la
CIA et les réseaux SOROS, est
directement derrière les soi-disant
“révolutions arabes”.
Srdja Popovic, qui
dirige maintenant le Center for Applied
Non violent Action and Strategies, basé
à Belgrade (Serbie), ou CANVAS, le
confirmait en mars 2011 dans une
interview avec l'Associated Press. Les
vétérans du mouvement OTPOR ont continué
à créer une organisation qui forme en
Serbie et aux USA des mercenaires
pro-occidentaux spécialisés dans l'art
de la subversion, sous prétexte de «
révolution pacifique » (sic). Ils ont
formé l'un des groupes principaux de
jeunes au centre de la révolution en
Egypte, et précisent avoir « influencé
la rébellion libyenne ». "Il est
probable que certains groupes de
jeunesse libyens ont eu l'idée sur la
façon de renverser le dirigeant libyen
Mouammar Kadhafi des militants égyptiens
que nous avons formés », a déclaré
l'ancien chef d'Otpor Popovic. OTPOR a
aussi organisé des groupes en Tunisie,
au Yemen, à Bahrein,k au Maroc. Et en
Algérie. (2)
Depuis Tripoli, je diffuse mes analyses
– « Le Monde arabe est en feu » (sur
PCN-TV) – exposant la nature véritable
du soi-disant « printemps arabe » dès
début février 2011 (3),
... JUSQU'AU «
PRINTEMPS AFRICAIN »
Début Août 2014 à
Washington se tenait le « Sommet USA-African
Leaders » sur invitation d'Obama. Un
piège tendu aux chefs d'état africains.
Obama et Kerry y annoncent une vague de
changements de régimes en Afrique (4),
désignant même 13 chefs d'état. Le
modèle : le soi-disant « printemps arabe
». Le but : recoloniser l'Afrique au
profit des USA (5), en liaison avec le
travail de prise en main des armées
africaines par l'AFRICOM (créé par Bush
II en 2007), le Commandement militaire
US pour l'Afrique.
Parmi les cibles principales, le « noyau
dur » du « nouveau Panafricanisme » :
Idriss Deby Itno au Tchad et surtout le
président équato-guinéen Obiang Gnuema
Mbassogo.
Au même moment que
le sommet officiel, se tenait aussi à
Washington un « sommet alternatif » (6)
organisé par un organisme d'état US
(créé par Ronald Reagan dans les Années
1980), financé sur le budget américain,
la NED, que certains analystes
qualifient de « vitrine légale de la CIA
». En collaboration avec une de ses
filiales, la NDI (lui aussi un organisme
d'état US, financé sur le budget
américain), l'USAID, l'Open Society de
Söros et un ensemble d'ONG et médias que
l'on retrouve depuis 15 ans dans les «
révolutions de couleur » en Eurasie et
le « printemps arabe ». Des centaines
d'activistes, de syndicalistes, de
journalistes surtout y sont pris en
main.
Car pas de «
révolution de couleur » sans une intense
préparation médiatique, à la fois au
niveau du pays déstabilisé, mais aussi
international. Ici soutien dans les
autres pays africains. Support dans les
grandes capitales occidentales.
Rapidement les groupes de jeunes
activistes sont organisés, sur le modèle
des Serbes d'OTPOR/CANVAS (les tombeurs
de Milosevic en 2000, la première des
révolutions de couleur). Et tout aussi
vite la conformisation de la presse
africaine est mise en place, d'autant
plus facilement qu'un vaste réseau
d'ONG, Instituts et médias existe déjà.
Soutenu, financé, organisé à la fois par
les Réseau Söros (notamment la Fondation
OSIWA, «Open Society Initiative for West
Africa », en Afrique du Sud) et la NED
et ses pseudopodes. La suite fait
l'actualité de dizaines de pays livrés à
la déstabilisation ...
LE MYTHE DE LA «
NON VIOLENCE »
Le SECOND STADE des
révolutions de couleur, c'est la
transformation en guerre civile avec
l'arrivée via l'OTAN des Djihadistes.
Lorsque la « révolution non violente »
se transforme en coup d'état
insurrectionnel. La pseudo «
encyclopédie » WIKIPEDIA – en fait un
des nombreux outils de désinformation
des services de l'OTAN – écrit ainsi
sans rire : « Les partisans à ces
révolutions ont pour la plupart usé
d'une résistance non-violente pour
protester contre des gouvernements vus
comme corrompus et autoritaires et pour
promouvoir la démocratie et
l'indépendance nationale principalement
vis-à-vis de Moscou. Ces mouvements ont
adopté une couleur ou une fleur comme
symbole de leur mouvement. Ces
révolutions sont caractérisées par le
rôle important d'organisations non
gouvernementales et particulièrement
d'activistes étudiants dans
l'organisation d'une résistance non
violente. »
Dans la réalité, le second stade c'est à
l'Est l'assaut insurrectionnel violent,
l'occupation des bâtiments publics et
des parlements (voir Kiev fin 2013). Et
en Orient, le transformation en coup
d'état puis en guerre civile. Alors
arrivent les hooligangs et les skins
néofascistes (Géorgie, Ukraine, Belarus,
Russie) ou les djihadistes et les forces
spéciales de l'OTAN (Libye, Syrie) ...
En outre, le modèle
de ces coups d'état, Belgrade en 2000, a
été précédé d'une vague d'assassinats
des cadres du régime
'national-communiste' du président
Milosevic. Principalement dans les
ministères de force. Il s'agissait de
dégager la rue de toute force organisée
pour contrer les groupes de choc de
l'OTAN. En particulier l'assassinat de
Zelinko Rajnatovic, le célèbre Arkan, le
15 janvier 2000, avait supprimé celui
qui aurait été le plus susceptible de
nettoyer la rue de Belgrade pour le
gouvernement Milosevic. Avec ses anciens
« Tigres », des commandos de choc, et la
masse du noyau dur des supporters du
club de football « L'Etoile rouge » de
Belgrade, dont Arkan était le leader.
Curieusement ce mode opératif en deux
stades, que l'on rencontre partout où le
coup d'état réussi, n'a jamais été
analysé.
L'ARGENT AMERICAIN
FINANCE LES MERCENAIRES DE L'OCCIDENT
Car le cœur de
l'action occidentale c'est l'argent,
massivement distribué à des mercenaires
avides. « Les opposants aux révolutions
de couleur accusent la fondation Soros
et/ou le gouvernement américain de
soutenir et même d'organiser les
révolutions dans le but de servir les
intérêts occidentaux. Il est notable
qu'après la 'Révolution orange'
plusieurs pays d'Asie centrale menèrent
des actions contre l''Open Society
Institute' de George Soros de
différentes façons — l'Ouzbékistan, par
exemple, obligea les bureaux régionaux
de l'OSI à fermer quand les médias
tadjikes, contrôlés par le pouvoir,
accusèrent l'OSI du Tadjikistan « de
corruption et de népotisme », écrit
Wikipedia, l'officine de désinformation
de l'OTAN.
En fait toutes les
enquêtes des états ou de journalistes
indépendants ne laissent aucune part au
doute. Ainsi, « des preuves révélant une
implication du gouvernement américain
incluent les USAID et UNDP, soutenant
des structures Internet appelées «
Freenet », qui sont maintenant connues
comme une part majeure de la structure
Internet dans au moins un des pays – le
Kirghizistan – dans lequel une des
révolutions de couleur se produisit ».
Structures qui servirent ensuite, en
compagnie d'OTPOR/CANVAS, à former à
partir de 2009 les net-activistes
pro-occidentaux de Tunisie, Libye,
Algérie, Egypte, Maroc et Syrie.
Le quotidien britannique The Guardian «
décrit les révolutions colorées comme
téléguidées par des influences
néoconservatrices (ndla : les Neocons du
régime Bush II) s'inscrivant dans une
stratégie de manipulation et de
domination ». THE GUARDIAN déclare que «
USAID, National Endowment for Democracy,
l'International Republican Institute, le
National Democratic Institute for
International Affairs et Freedom House
sont intervenus directement ». « Des
informations sur les sites Internet de
ces organisations (dont les quatre
premières sont financées par le budget
de l'Etat américain) confirment ces
affirmations ». « Projet pour les
démocraties en transition » (sic)
participe également à ce genre
d'opérations.
NOTES ET RENVOIS :
(1) Cfr.
PANAFRICOM/ OUI LE « BALAIS CITOYEN » ET
SES CLONES PARTOUT EN AFRIQUE SONT DES
MERCENAIRES AU SERVICE DES AMERICAINS ET
DE LA RECOLONISATION DE L'AFRIQUE !
sur
http://www.lucmichel.net/2015/09/22/panafricom-oui-le-balais-citoyen-et-ses-clones-partout-en-afrique-sont-des-mercenaires-au-service-des-americains-et-de-la-recolonisation-de-lafrique/
(2) Documents
photos sur le Réseau OTPOR-CANVAS :
sur
http://www.facebook.com/pages/SOLIDARITE-ALGERIE-SOLIDARITY-ALGERIA/132174676879663#!/media/set/?set=a.108354945911450.16812.100002108352182
(3) PCN-TV, "Le
Monde arabe est en feu" : Entretien en
Français de Luc MICHEL pour PCN-TV, sur
les soit-disant « révolutions arabes »
(Tripoli, 7 février 2011).
VIDEO sur Vimeo :
http://vimeo.com/26435385
VERBATIM sur le Website THE JAMAHIRIYAN
RESISTANCE NETWORK :
http://www.elac-committees.org/2011/08/03/6-fevrier-2011-luc-michel-annonce-depuis-tripoli-l%E2%80%99agression-occidentale-contre-la-libye-et-la-syrie/
(4) Cfr. LES USA
PREPARENT-ILS UN « PRINTEMPS AFRICAIN »
?
https://vimeo.com/102962474
(5) Cfr. Mon
interview pour LA VOIX DE LA RUSSIE :
LUC MICHEL SUR LA VOIX DE LA RUSSIE/
INTERVIEW CHOC : REVOLUTIONS DE COULEUR.
VOICI LE TOUR DE L'AFRIQUE ET DE LA
CHINE !
sur
http://www.lucmichel.net/2014/12/22/luc-michel-sur-la-voix-de-la-russie-interview-choc-revolutions-de-couleur-voici-le-tour-de-lafrique-et-de-la-chine/
et
http://www.lucmichel.net/2014/12/24/luc-michel-sur-la-voix-de-la-russie-interview-choc-2-revolutions-de-couleur-voici-le-tour-de-lafrique-et-de-la-chine/
(6) Cfr.
PCN-TV/DOCUMENT/ THE MAKING OF THE
COLOUR REVOLUTIONS IN AFRICA (1):
AFRICAN SUMMIT OF THE NED IN WASHINGTON
(AUGUST 5-6,2014)
Un impressionnant document de huit
heures, provenant de la NED elle-même,
sur la fabrication des 5e colonnes
africaines !
Sur
https://vimeo.com/114110733
EODE-TV / EODE
PRESS OFFICE
SUR AFRIQUE MEDIA/
LUC MICHEL DANS ‘LIGNE ROUGE’
LA GRANDE EMISSION DU MATIN
Ce jeudi matin 27 avril 2017
de 05h30 GMT à 08h GMT
(Malabo-Ndjaména-Douala de 6h30 à 9h
et Bruxelles-Paris-Berlin de 7h30 à 10h)
AFRIQUE MEDIA
* en STREAMING sur
http://lb.streamakaci.com/afm
* sur SATELLITE sur
http://www.lyngsat.com/Eutelsat-9B.html
* WebTV sur
http://www.afriquemedia-webtv.org
Le sommaire de Luc Michel
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