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LUC MICHEL CONFIDENTIEL

L'axe Orban-Visegrad-Netanyahu-Likoud-Steinmetz vs les réseaux Sorös ou comment la guerre des mines s'invite en politique internationale !?

Luc Michel

Jeudi 19 juillet 2018

La visite (spectaculaire) du premier ministre hongrois Orban en Israël est l’occasion de rappeler que la politique internationale à l’ère Trump est plus complexe que les explications naïves des médias de l’OTAN ou de la presse russe. J’ai souvent du tempérer l’enthousiasme de nos amis iraniens ou africains pour Orban, sous prétexte qu’il s’attaquait à la pieuvre de la Galaxie Sorös. Sans parler de la vision des complotistes français, dont certains animateurs viennent d’être qualifiés au Liban de « pom pom girls de Trump », évoquent une nébuleuse « internationale des dirigeants patriotes » (sic) (Trump, Orban, Erdogan, Poutine, Kurtz et cie)…

POUR COMPRENDRE :
LES MEANDRES DE LA POLITIQUE INTERNATIONALE A L’ERE TRUMP …

Derrière l’événement du jour, il y a la réalité occultée de la géopolitique du Bloc américano-occidental et de son leadership éclaté, « schismatique » pourrait-on dire évoquant l’histoire de l’Eglise, : d’une part les Réseaux Sorös-Obama-Clinton (qui ont même lancé une «révolution de couleur rampante » aux USA, la « Purple revolution ») (1), et d’autre part les lobbies qui ont amené Trump au pouvoir. Division qui traverse les institutions et organismes d’état américains (FBI, CIA, Sénat, Congrès, « vitrines légales de la CIA », State Department, diplomates …) (2).

Dans le cas d’Orban, il y a tout d’abord un Axe géopolitique :
Orban – Groupe de Visegrad (3) – Netanyahu & Likoud.

Qui se double d’un Réseau affairiste :
Netanyahu & Likoud – Groupe du milliardaire Steinmetz.

Et une réalité : la « nouvelle guerre des mines » :
Où l’on retrouve les grands groupes miniers comme Rio Tinto, Chinalco, mais aussi Bouyges et surtout Georges Sorös et Steinmetz (qui se livrent une guerre sans merci en Afrique, prolongée en Israël et en Hongrie, précisément), les « Panama papers », le scandale Glencore et les nouveaux dossiers de « Bien (dits) mal acquis » montés en Suisse …

Je vous ai déjà parlé de tout cela il y a de nombreux mois :

* Voir sur PANAFRICOM-TV/
LUC MICHEL SUR ‘ZOOM AFRIQUE’ (PRESS TV, 19 DEC. 2017):
LA GUERRE DES MINES EN AFRIQUE ET LA GUINEE CONAKRY
sur https://vimeo.com/248505756

« VIKTOR ORBAN ET BENJAMIN NETANYAHU, DEUX AMIS QUI SE VEULENT DU BIEN » (DIXIT L’AFP)

Le Premier ministre hongrois, dont certaines positions sont jugées « antisémites » par certains, a entamé, ce mercredi, une visite controversée en Israël. « C'est un ami que le Premier ministre israélien reçoit à Jérusalem : son homologue hongrois, Viktor Orban, qui sera accompagné de son chef de la diplomatie, Péter Szijjarto. Une première visite en Israël qui intervient un an après celle de quatre jours effectuée par Benjamin Netanyahu en juillet 2017. Depuis, les relations entre les deux hommes sont au beau fixe. Pas le moindre nuage à l'horizon », commente ‘Le Point’ (Paris).

« Lorsque, par le passé, le risque d'un différend est apparu, le Premier ministre israélien y a mis bon ordre, dit encore le quotidien parisien. Ce fut le cas lors de la campagne lancée contre le milliardaire juif d'origine hongroise George Sorös, menée par Viktor Orban qui accuse le philanthrope de vouloir inonder la Hongrie de réfugiés. Une campagne aux tonalités souvent antisémites, qui a provoqué un malaise profond au sein de la communauté juive hongroise. Un malaise qui s'est transformé en critiques virulentes, lorsque Viktor Orban a qualifié d'« homme d'État exceptionnel » Miklos Horthy, le régent de la Hongrie, allié des nazis durant la Seconde Guerre mondiale. Quelque 600 000 des 800 000 Juifs hongrois sont morts durant la Shoah ».

L'ambassadeur d'Israël à Budapest, Yossi Amrani, s'était alors joint aux Juifs hongrois pour critiquer Orban. Mais très vite, « sur ordre de Benjamin Netanyahu, selon Le ‘Times of Israël’, Yossi Amrani s'en est tenu aux explications du gouvernement hongrois ». Dans une interview à la télévision, le diplomate a même déclaré : « Qu'avons-nous en Hongrie ? Plus de 250 000 touristes israéliens qui voyagent ici en toute sécurité ; la communauté juive la plus importante d'Europe centrale. Et selon mes informations, elle se sent en sécurité. Et vous avez également la renaissance d'une vie juive dans le pays. [...] Selon ma définition, ce n'est pas de l'antisémitisme. » Pas question de parler du lourd passé antisémite de la Hongrie.

L’AXE POLITIQUE ORBAN – NETANYAHU – LIKOUD

« Aujourd'hui, les deux dirigeants se rejoignent autour d'une même détestation des médias, des migrants et de George Sorös. Lors d'une réunion des ministres du Likoud, en février, le chef du gouvernement israélien avait accusé Sorös d'être derrière les vagues de protestations contre l'expulsion par Israël de milliers de demandeurs d'asile africains. Et les dénégations de l'intéressé n'y avaient rien fait », commente ‘Le point’.

Quand, en avril dernier, Viktor Orban a été réélu très confortablement pour un troisième mandat consécutif de Premier ministre, Benjamin Netanyahu fut le premier dirigeant étranger à le féliciter, en ajoutant : « Merci à vous, Premier ministre Orban, pour le soutien de la Hongrie à Israël, dans les différents forums internationaux. » Ces derniers mois, les preuves de ce soutien se sont accumulées. Que ce soit son abstention lors de la résolution de l'ONU contre la reconnaissance par le président américain de Jérusalem comme capitale d'Israël ou, en mai, lorsque Budapest s'est encore abstenue lors du vote de la Commission des droits de l'homme de l'ONU demandant une commission d'enquête sur les violences commises par Israël le long de la frontière avec Gaza. Enfin, le mois dernier, même abstention, lorsque l'Assemblée générale de l'ONU a condamné les opérations israéliennes à Gaza. 

LE GROUPE DE VISEGRAD, CHEVAL DE TROIE AMERICAIN DANS L’UE, EST AUSSI UN POINT D’APPUI ISRAELIEN !

Le groupe de Visegrad est le cheval de Troie des américains dans l’Union Européenne, cette « nouvelle Europe » (sic) chargée de mettre au pas la « vieille Europe » devenue rétive à la domination de Washington. Le groupe des pays de Visegrad résiduel, le V4 (Hongrie, Pologne, République tchèque, Slovaquie), n’a pas fini de faire parler de lui, tant il aura donné du fil à retordre aux institutions européennes ces dernières années. Engagé dans un bras de fer avec l’Union Européenne (UE) sur plusieurs fronts, comme la politique migratoire, la conception de l’Etat de droit, et la souveraineté nationale des Etats membres, le V4 s’est constitué une réputation de frondeur de l’Europe, au point de s’attirer les faveurs des partis eurosceptiques, dont le nouveau chancelier autrichien Kurtz. Le groupe de Visegrad fut créé en 1991 sous les auspices du Premier ministre hongrois Jozsef Antall, du président tchèque Vaclav Havel et de son homologue polonais Lech Walesa, soit trois figures emblématiques de la lutte anti-soviétique. « Ces pays étaient concernés par l’ouverture des négociations d’adhésion à l’Union européenne, mais aussi par la volonté de faire sortir définitivement l’Union soviétique et ses armées de leur territoire », précise Georges Mink, directeur de recherche émérite au CNRS, spécialiste de l’Europe centrale et orientale. Les pays du V3 – devenu le V4 après la scission de la Tchécoslovaquie en 1993 – intègrent l’Otan en 1999, avant d’entrer dans le giron de l’UE en 2004. 

À l'avant-scène du groupe de Visegrad (Hongrie, Pologne, République tchèque et Slovaquie), dont les positions petites-nationalistes irritent Bruxelles, le dirigeant hongrois mène avec ses trois autres partenaires – tous membres de l'Union européenne et de l'Otan – une politique résolument pro-israélienne qui a permis jusqu'ici de bloquer plusieurs décisions européennes contre l'occupation des Territoires palestiniens et la colonisation. Mais comme le rappelle l'ancien député et journaliste israélien Nitzan Horowitz : « En politique, rien n'est gratuit. Israël paie le prix de ses bonnes relations : il évite de critiquer l'antisémitisme, la xénophobie et la législation antidémocratique, dans ces pays. C'est un deal à deux voies : pardonnez-moi pour mon antisémitisme et je vous pardonnerai pour l'occupation. »

Reconnaissant, Benjamin Netanyahu suggère régulièrement à son ami Donald Trump d'ouvrir grand la porte de Washington à la Hongrie de Viktor Orban. Ceci pour les admirateurs d’Orban à Moscou ou à Paris … 

L’AXE GEOPOLITIQUE NETANYAHU-ORBAN-VISEGRAD 

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu affichait le 18 juillet 2017 son entente avec les dirigeants du Groupe de Visegrad, réunis à Budapest, les remerciant pour leur soutien apporté à Israël face aux "critiques" de l'UE qu'il a qualifiées "d'anomalie". Netanyahu, en quête d'alliés sur la scène internationale, effectuait à Budapest la première visite en Hongrie d'un responsable de l'Etat hébreu depuis 1989. Après des entretiens avec ses homologues de Hongrie, de Pologne, de République tchèque, de Slovaquie (qui forment donc cette alliance appelée groupe de Visegrad), le dirigeant les avait remerciés des "positions sur Israël qu'ils ont régulièrement défendues au sein de l'Europe".

Benjamin Netanyahu avait déploré les critiques dont son pays fait régulièrement l'objet de la part des institutions européennes à propos de la construction de nouvelles colonies juives dans les territoires palestiniens et du processus de paix israélo-palestinien. Qualifiant ces critiques "d'anomalie", il avait estimé qu'il était "temps d'avoir en Europe une réévaluation de la relation avec Israël", parce que son pays a "beaucoup à offrir" à l'UE en matière de sécurité et de technologies notamment et parce qu'il est "la seule démocratie du Moyen-Orient", "un phare de tolérance pour une vaste région".

Le Premier ministre hongrois Viktor Orban, qui occupait alors la présidence tournante du groupe de Visegrad, a également plaidé "pour que la coopération entre l'UE et Israël retrouve la voie du bon sens", estimant que "l'Europe se punit elle-même" en négligeant ce partenaire. 

Les quatre pays de l'Est, qui entretiennent eux-mêmes des relations souvent tendues avec Bruxelles et leurs partenaires européens, avaient publié une déclaration dans laquelle ils s'engageaient à oeuvrer pour "renforcer" les liens entre l'UE et Israël. Leurs dirigeants annonçaient aussi un renforcement de leur coopération bilatérale avec Israël, notamment dans les domaines économiques et de la sécurité. Une nouvelle rencontre avec Benjamin Netanyahu était prévue en 2018 à Jérusalem. "Avec le soutien de ces pays, il devient plus difficile pour l'UE de faire passer des résolutions critiques sur Israël nécessitant l'unanimité", selon Peter Lintl, spécialiste du Proche-Orient cité par le quotidien autrichien ‘Kurier’ (18 juillet 2017).

L’AXE JUDICIAIRE ANTI-SORÖS ORBAN-LIKOUD

Le Premier ministre hongrois Viktor Orban apportait son soutien le 24 avril dernier à la publication de "listes" recensant les "réseaux Soros" en Hongrie. Quelques jours après la large victoire du parti Fidesz du dirigeant souverainiste aux législatives hongroises 2018, un hebdomadaire progouvernemental avait publié sur deux pages une liste de quelque 200 noms d'employés d'ONG, d'enseignants et de journalistes présentés comme affiliés au milliardaire Georges Soros dont Orban a fait (non sans raisons) (4) son bouc émissaire.

"Je vois qu'il y a des débats sur le fait de mettre au jour le réseau Soros, sur certaines listes (...) j'encourage particulièrement les professionnels de la presse à faire connaître aux gens les faits, à dévoiler autant de réseaux et de collaborations que possible", avait déclaré Orban sur la radio publique. "Des faits fondamentaux doivent être dévoilés sur qui est qui, qui a de l'influence, qui paye qui, pourquoi ils agissent", avait ajouté le dirigeant de 54 ans. 

La publication de cette liste, sous le titre "les hommes du spéculateur", « avait créé l'émoi parmi les organisations de la société civile en Hongrie » (dixit les médias de l’OTAN). Ces dernières craignaient que des atteintes supplémentaires soient portées à leur action après la nouvelle majorité des deux-tiers conquise par le Fidesz au parlement. Le haut-commissariat des droits de l'homme de l'ONU (où Sorös a de larges appuis) avait critiqué dans un tweet la publication d'une liste "d'ennemis gouvernementaux" qui "s'attaque à l'espace de plus en plus restreint de la société civile".

Particulièrement présente en Hongrie, la fondation Open Society Foundation (OSF) de l'homme d'affaires d'origine hongroise George Soros avait indiqué qu'elle évaluait actuellement "différentes options" pour le cas où son activité dans le pays ferait l'objet de trop d'entraves. "Nous envisageons différentes options, car la sécurité de notre personnel à Budapest et l'intégrité de notre travail sont d'une importance primordiale", a indiqué son service de communication. Parmi ces possibilités figure le transfert vers Berlin du personnel d'OSF travaillant à Budapest. OSF avait cependant réfuté qu'une décision sur un départ de Hongrie ait été actée, comme l'affirmait alors un article du quotidien autrichien ‘Die Presse’. 

Le Premier ministre hongrois accuse le financier américain âgé de 87 ans « de vouloir favoriser une immigration de masse vers l'Europe », sujet agité comme un chiffon rouge par le gouvernement hongrois. Orban avait annoncé avant le scrutin vouloir faire prochainement adopter une batterie de lois intitulée "Stop Soros" et ciblant notamment certaines ONG. En cas de vote de ce texte "nos opérations, déjà difficiles, seront presque impossibles", a ajouté OSF qui mène de nombreux projets dans les domaines de l'éducation, de l'aide aux pauvres ou aux étrangers.

Le Likoud de Netanayahu propose les mêmes lois en Israël. Prétexte le soutien de Sorös à l’immigration qui pose aussi problème en Israël. Mais en arrière-plan, on trouve le conflit lié à la « nouvelle guerre des mines » entre Sorös et Steinmetz. Qui a de gros ennuis judiciaires en Israël, dont il accuse Sorös d’être à l’origine. Steinmetz, Netanayhu et le Likoud (dont on connaît l’affairisme et la corruption) étant liés … 

LES AMITIES PARTICULIERES DU LIKOUD ET DE STEINMETZ

‘Jeune Afrique’ (11 juillet 2017) explique ce qui sépare les deux milliardaires :

« Or Steinmetz n’est, lui non plus, pas n’importe qui : il est l’ennemi juré de George Soros.
La rivalité entre les deux hommes remonte à près de vingt ans, en Russie, en 1998. Depuis, les épisodes se succèdent, avec d’un côté le groupe Steinmetz, qui utilise jusqu’en 2012 l’agence de communication FTI, et de l’autre les hommes de Sorös. »

Sorös a notamment chassé Steinmetz de Guinée Conakry, après un « Bras de fer de titans entre Soros et Steinmetz autour d’une mine géante en Guinée ». Et Steinmetz accuse Sorös d’être à l’origine de ses graves ennuis judiciaires en Israël en 2017 : « Depuis, la guerre par réseaux interposés n’a pas faibli. Le Franco-Israélien, assigné à résidence en Israël, est aujourd’hui accusé de corruption par la Guinée, le FBI et le canton de Genève. Un de ses anciens collaborateurs, Frédéric Cilins, a été condamné à deux ans de prison aux États-Unis. Au cœur de plusieurs enquêtes, Beny Steinmetz ne se prive toutefois pas de contre-attaquer : le 14 avril, il a déposé plainte à New York contre Sorös et sa fondation Open Society Foundations, qu’il accuse d’avoir fait échouer ses projets à Simandou » (Guinée). 

NOTES ET RENVOIS :

(1) Sur le « schisme » du Leadership américain et la « Purple revolution » aux usa, cfr. :
PCN-TV/ PRESS TV (IRAN) INTERVIEWE LUC MICHEL: E REVOLUTION DE COULEUR EN AMERIQUE ? ‘PURPLE REVOLUTION’ LE ROI EST NU
sur https://vimeo.com/201248168
Et sur PCN-TV/
LUC MICHEL DIT TOUT SUR LE DESSOUS DES CARTES DE LA PRESIDENTIELLE AMERICAINE (SUR AFRIQUE MEDIA)
sur https://vimeo.com/197118984

(2) Révolution de couleur rampante aux USA :
Dans la rue Söros (qui a une grande expérience de la manipulation des foules aux USA même) organise depuis novembre 2016 les manifestations dites "purple revolution" (rapellez vous de la cravate violette et de la robe violette des Clinton après leur défaite, signe de ralliement). En 2008 il avait déjà organisé "Occupy Wall-Street" (et ses clones espagnols et belges, Occupy Madrid et Occupy Brussels) ... Les partisans d’Obama et des Clinton dans la CIA et le FBI servent cette déstabilisation de Trump. D'autant plus que Trump a échoué à nettoyer les services secrets de l'influence démocrate ! Mais tout ceci vous ne le lirez pas dans les médias de l’OTAN, dont certains comme ‘Le Monde’ sont directement financés par la fondation OSIWA de Söros …
Bill (qui a des liens profonds avec Sorös) et Hillary Clinton portent la couleur pourpre qui signifie la révolution de la couleur de George Soros contre la présidence de Donald Trump. Couleur que l’on retrouve dans le rose vif des féministes anti-Trump. Et jusqu’aux affiches anti-Trump des manifestations contre sa venue à Bruxelles en 2017 et à Bruxelles, Londres et Helsinki de ces derniers jours.
Sorös, un milliardaire (fortune immense de 34 milliers de dollars, dues à la spéculation contre les monnaies – il est connu pour avoir abattu la livre britannique en 1992- et à son « empire des mines » en Amérique Latine et en Afrique), a financé des renversements de gouvernement, connus sous le nom de révolutions de couleur, en Ukraine, Géorgie, Kirghizistan et autres pays de l'ancien bloc soviétique, Moyen-Orient, Hong-Kong, Venezuela, Nicaragua, Afrique du Nord et Afrique (« printemps africain » depuis 2014).
Et maintenant, il essaie de faire la même chose en utilisant des radicaux d'extrême gauche aux Etats-Unis. Le penchant récent de Hillary pour la couleur pourpre est une indication du projet de Sorös. Mais pourquoi le violet ? C'est la couleur résultant du mélange du rouge et du bleu - et Clinton et d'autres qui poussent la prochaine «révolution pourpre» la justifieront probablement comme «l'unification» des États divisés rouge et bleu de l'Amérique.

(3) Le Fidesz peut-il rester membre du Parti populaire européen (PPE) où siègent par exemple la CDU d'Angela Merkel et les Républicains de Laurent Wauquiez ? Viktor Orban et Manfred Weber, le patron du groupe parlementaire PPE, se sont vus et se sont entendus en avril dernier sur le fait que Fidesz reste membre du PPE, malgré les divergences de vues sur des sujets comme le respect de l'État de droit, le statut des ONG ou les migrations. Ils veulent arriver à une position commune sur l'immigration d'ici les élections européennes de 2019. On peut penser que la victoire très nette d'Orban aux législatives hongroises 2018 a encore renforcé sa position sur ce sujet.

(4) En février 2015, les Réseaux Sorös, appuyés par Berlin, on tenté une « révolution de couleur » contre Orban en Hongrie. C’était l’époque où le très opportuniste Orban regardait vers Moscou et l’Eurasie. La leçon a été retenue : Orban s’est aligné dans le Groupe de Visegrad, cheval de Troie US dans l’UE. Mais Sorös n’a évidemment été ni pardonné ni oublié …
Cfr sur EODE-TV/ REVOLUTION DE COULEUR A BUDAPEST (1) :
MANIF ANTI POUTINE ET ORBAN (2 janv. 2015) / D’ENQUETE 001
sur https://vimeo.com/119391584
Et sur EODE-TV/ REVOLUTION DE COULEUR A BUDAPEST (2) :
MANIF ANTI ORBAN ET PRO MERKEL (1er FEV. 2015)/
COMPLEMENT D’ENQUETE 002
sur https://vimeo.com/119391585

LUC MICHEL / CONFIDENTIEL

(Source : Le Point - Times of Israel – AFP – Kurier – Die Presse – EODE Think Tank – PCN-TV)

Photo :
Orban et Netanayahu.
Campagne anti-Sorös en Hongrie.

LUC MICHEL CONFIDENTIEL est une série de dépêches d’actualité éditées par le géopoliticien Luc MICHEL pour son Groupe multimedia : nous vous disons tout et vous dévoilons le dessous des cartes dans une optique opposée aux médiamensonges des médias occidentaux et de leurs clones des soi-disant « nouveaux médias africains » sur les événements qui secouent le monde …

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Source : Luc Michel

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