Opinion
L'ère Trump : du Yin au Yang
Israël Adam Shamir
Israël
Adam Shamir
Mercredi 25 janvier 2017
L’ascension de Donald Trump est bien
plus qu’un changement de locataire de la
Maison blanche, au 1600, avenue
Pennsylvania. C’est un basculement
prodigieux du Yin au Yang, du paradigme
féminin sombre au masculin éclatant, de
Cybèle au Christ. L’impressionnante
résistance au changement de régime
suffit à prouver son importance
exceptionnelle.
C’est
pour cette raison que la révolution de
couleur pour bloquer le règne du nouveau
président a pris la forme d’une marche
de femmes. D’un certain type de femmes,
portant leurs génitailles en couvre-chef
rose bonbon. Ni sainte Marie ni sainte
Catherine, des femmes qui ne sont ni nos
épouses ni nos mères, mais des hordes de
ménades sauvages, comme les démentes qui
hantaient les forêts, qui dans leur
frénésie dépeçaient les hommes et
dévoraient leur chair. Elles détestent
le Christ et admirent les sorcières,
pour elles le meurtre d’un bébé dans le
sein de sa mère ne relève d’aucune
nécessité, mais seulement du désir,
dans leur cœur. C’est pourquoi elles
n’ont pas permis aux femmes des
mouvements pro-vie à se joindre à leurs
rites.
Si
vous voulez une comparaison plus
moderne, ce sont les nouvelles Pussy
Riot. Vous vous souvenez peut-être
qu’il y avait un groupe russe qui
portait ce nom [voir
http://www.egaliteetreconciliation.fr/Megeres-non-apprivoisees-les-Pussy-Riots-13470.html
et l’article suivant
http://www.israelshamir.net/French/PussyRiotFr2.htm
]. Elles étaient anti-Poutine comme la
bande américaine est anti-Trump ; elles
blasphémaient comme leurs homologues US,
elles étaient guidées et soutenues par
Louise « Madonna » Ciccone, qui s’est
fait remarquer à Washington en menaçant
de faire sauter la Maison blanche. Le
groupe russe s’était essayé dans des
mises en scène porno, sans grand
succès ; puis elles se sont essayées à
la politique, même flop, jusqu’au jour
où elles sont allées profaner la
cathédrale de Moscou. Là, elles ont
rapidement été condamnées à deux ans de
cachot, et depuis lors la paix est
revenue entre les hommes et les femmes
en Russie. Parfois, une petite
correction immédiate est le meilleur
moyen pour refroidir les méninges et les
vulves enfiévrées.
Les
Pussy Riot-2 ont pris le nom de Femen.
Elles n’existent plus, c’est leur cheffe
qui l’a fait savoir récemment. Et voilà
donc les Pussy Riot-3, à Washington, une
nouvelle tentative obscène pour
instrumentaliser les femmes et leurs
corps pour des desseins politiques et
religieux contre le christianisme. Cela
vous étonnerait d’apprendre que les
trois mouvements ont été également
financés par des dirigeants juifs de
fonds spéculatifs ? Pourquoi est-ce que
ces types tiennent tellement à manipuler
des femmes pour leur profit ?
Les
hommes aiment les femmes, on est faits
comme ça. Nous aimons leurs corps
splendides et leurs âmes pleines de
compassion, leur esprit élevé et leur
mentalité subtile. Ce sont nos amantes,
nos amies, nos camarades. Dans toute
l’histoire de l’art, il y a peut-être eu
un poète, Palladas d’Alexandrie, qui
abhorrait les femmes, à ce qu’il disait,
mais même dans son cas, il est probable
que c’était surtout une histoire de
raisins trop verts. Quel dommage que
dans notre société post-chrétienne, ou
même anti-chrétienne, un très ancien
type de femmes ait été remis en
selle, celui des femmes qui avaient
rompu avec le Logos pour s’unir avec
l’esprit païen des ténèbres. Dégondées
et déstabilisantes, elles veulent
absolument servir leur maître obscur de
Wall Street.
Encore
plus révoltants, ces hommes qui ont
envoyé ces pauvres âmes égarées pour
ravager les villes d’Amérique, en
espérant provoquer la police ou des
violences publiques. Ils savaient qu’il
est difficile pour des vrais hommes de
se défendre contre une attaque de
femmes, et ils se servent de ce fait au
maximum.
L’écrivain russe juif Dmitri Bykov
considérait la chose comme un stratagème
juif classique : ils envoient une femme
provoquer un homme à coup d’insultes et
de paroles blessantes ; s’il répond,
elles l’attaquent au nom de la gent
féminine offénsée au grand complet,
comme il l’a écrit dans son divertissant
Living Souls. Les maîtres à
penser juifs de la révolte des viragos,
George Soros et son milliardaire d’ami
Tom Steyer, qui a annoncé 100 millions
pour faire tomber Trump, ont utilisé le
même subterfuge.
Les
viragos ont été rejointes par les LGBT,
l’horrible tétragramme, les dévots
modernes de Cybèle. Les prêtres de
Cybèle et leurs fidèles se castraient
face à leur déesse. Il est là,
l’objectif ultime du projet gender :
la castration des mâles. Et maintenant
les voilà battus, comme ils avaient été
battus, des siècles plus tôt, et ils ne
se laissent pas faire.
Il ne
s’agit donc pas d’un virement de bord
entre Démocrates et Républicains,
mais d’une bifurcation entre Cybèle et
le Christ. Cet aspect ésotérique du
changement de régime était clair dès le
départ pour les protagonistes, et c’est
pour cela que Trump était allé avec son
épouse à l’église, main dans la main,
juste avant lentrée triomphale,
restaurant par là le cérémonial, dans
l’ordre normal des choses. Et c’est pour
cela que Trump a chassé, par son tout
premier geste béni, la page LGBT du site
de la Maison blanche, lui redonnant sa
splendeur.
La
machine médiatique « un faux témoin qui
ment comme il respire et qui sème la
discorde entre les frères (selon le
Livre des Proverbes, toujours la
meilleure source pour les citations !) a
fait état « d’un million de
participants, à Washington et
ailleurs ». Grande modestie de leur
part, certes. Je m’attendais à ce
qu’ « ailleurs » on évoque un milliard
de protestataires, ou au moins six
millions, un bon chiffre bien familier.
Pas moyen de vérifier les chiffres de
« l’ailleurs ». Les nombres, comme la
beauté, relèvent des yeux qui se posent
sur eux ; ils n’avaient vu que peu de
badauds à la cérémonie, mais à les en
croire, ils ont vu des multitudes de
ménades marchant depuis Seattle et Rhode
Island vers Washington pour
dévorer Trump tout cru, comme jadis
Orphée.
C’en
est fini de l’ère du Yin et de la
confusion dans les rôles sexuels. L’ère
des gentilles vieilles dames assurant la
direction des opérations pour le compte
des marionnettistes invisibles. L’ère
des toilettes unisexe pour faire oublier
l’égalité. L’ère du politiquement
correct au lieu d’une politique
correctrice. L’ère des hommes honteux de
leur virilité et des femmes manipulées
par les pdg des fonds pourris.
Même
les meilleurs gestes du régime qui prend
fin ont été marqués par des désordres
dans l’ordre du genre. Ainsi, pour le
pardon d’Obama à Bradley Manning,
je suis vraiment heureux que ce garçon
puisse, espérons-le, retrouver sa
liberté, après des années dans les caves
de la Gestapo, oui, de la Gestapo, car
Trump a justement comparé les services
secrets des US à ceux du Troisième
Reich. Manning avait été maintenu nu,
enchaîné, humilié et torturé. Peu de
prisonniers de la Gestapo allemande ont
souffert autant. A bout de forces, il a
choisi de renoncer à sa virilité, un
geste tragique. Je me demande lequel de
ses tortionnaires lui a donné pareil
conseil.
Il
n’est pas devenu une femme pour autant,
parce qu’un homme ne peut pas devenir
une femme. Je suis tout à fait d’accord
avec Germaine Greer, la vieille
féministe. Seul Dieu peut faire une
femme, un homme peut tout juste se faire
travesti castré. C’est le sort qui était
réservé à nos fils par la domination du
Yin, un triste sort pour un homme qui
nous a donné, qui a donné à l’humanité
les données brutes et précieuses sur
l’ingérence à laquelle sont
confrontés des douzaines de pays dans
leurs élections. Non pas l’ingérence des
« pirates russes », mais celle que le
Département d’Etat et les Services
secrets abritaient en fait dans
l’intérêt des promoteurs du Nouvel ordre
mondial. Et maintenant, ils ont été
battus chez eux, par le peuple
américain, et Bradley Manning a
immensément contribué à cette
victoire.
Mais
les médias ont ronronné avec délectation
sur « Chelsea Manning » et son avenir en
tant que « femme » libre. Quel stupide
choix dans les termes. Mais
souhaitons-lui une liberté entière, et
qu’il puisse mener lui-même sa barque
comme il l’entend.
L’ère
déclinante du Yin a poussé le féminisme
jusqu’à l’absurde. Beaucoup de films
récents se sont pliés à ce
contorsionnisme. Ils nous ont martelé
« quatre pattes c’est bien, deux c’est
mal », comme disait George Orwell [dans
La Ferme des animaux], comme un
mot d’ordre pour pulvériser toute
opposition. A l’époque Yin, c’était « le
vagin c’est bien, le pénis c’est mal »
mais le matraquage était tout aussi
persistant. Toutes les grandes
découvertes avaient été faites par des
femmes, les hommes n’avaient fait que se
les approprier, telle était la logique
derrière la nouvelle version de SOS
Fantômes et Les figures de
l’ombre. Ce dernier film avait
perfectionné l’idée en créditant du
génie non seulement n’importe quelle
femme, mais surtout les noires. Dieu
sait qu’il y a de merveilleuses femmes
noires, comme Cynthia McKinney, qui
s’est rebellée contre le lobby juif au
cœur du Capitole occupé, mais ce n’est
pas elle qu’ils citaient en exemple.
L’histoire des arts a été réécrite. Dans
la vraie vie, les femmes ont inspiré
presque tous les artistes, mais il y a
eu très peu d’artistes femmes. Selon
l’histoire ré-écrite, Artemisia
Gentileschi, femme peintre accomplie,
quoi que de second rang, du XVII°
siècle, éclipserait tous ses
contemporains, eu égard à la quantité
d’études qu’elle a inspirées [parce que
son sujet de prédilection était Judith
égorgeant Holopherne]. Le vagin c’est
bien, le pénis c’est mal.
L’homosexualité était le désordre sexuel
le plus glorifié sous le règne du Yin.
Certains homosexuels ont été de
grands artistes, écrivains et
guerriers ; mais ils avaient une
personnalité perturbée et ils étaient
portés sur la perfidie. Le meilleur
écrivain homosexuel du XX° siècle, Jean
Genet, a glorifié la cruauté, la
trahison et le meurtre dans son
magnifique roman Notre-Dame des
Fleurs. Se réaliser par l’art ne
prouve en rien qu’on soit une
personnalité fiable et bonne, bien
souvent c’est juste le contraire.
Nous
n’avons plus le droit de le dire, mais
il y a quelques années encore, c’était
une marque de clairvoyance admise de
signaler que les homosexuels sont
traitres et peu fiables, impropres pour
l’exercice public de la vérité. Ces
tendances les ont acoquinés avec les
Maîtres qui ont besoin de gens à double
fond, de gens qui trahissent facilement
la confiance du public, pour occuper des
positions politiques importantes.
Le
grand écrivain et reporter de guerre
Curzio Malaparte, dans son livre
choquant sur l’occupation/ libération de
Naples par les Américains, La Peau
(« ce qu’un homme fera, les sommets de
l’héroïsme et de l’infamie qu’il peut
atteindre, pour sauver sa peau ») avait
remarqué que les homos avaient une
aptitude à accepter gaiement
l’occupation et à faire plaisir à
l’armée de l’envahisseur. Pour cette
observation pénétrante, il avait été
ostracisé par une grande partie des
médias modernes, mais de fait, les
homosexuels autochtones sont très
accueillants pour une armée
d’occupation. Israël prend grand soin
des Palestiniens gays et leur donne même
une sorte d’asile. L’internationale gay
(selon les termes de Joseph Massad) ont
été les instruments d’une nouvelle
espèce de colonisation du monde arabe.
Cela pourrait nous fournir une
explication supplémentaire au fait que
les Maîtres aient soutenu et encouragé
cette conduite non naturelle y compris
chez eux, parce qu’ils traitent leur
propre pays comme des territoires
occupés.
Ceci
n’est pas un appel à la moindre action
contre ces gens, il s’agit juste de les
renvoyer dans leurs tanières.
L’humanité est habituée à vivre avec ce
genre de turbulences et sait même tirer
parti parfois de leurs saccages ; mais
jamais auparavant on n’avait vanté un
tel désordre comme la nouvelle norme. Il
n’y a rien à glorifier là-dedans.
Rentrez dans vos placards, pauvres âmes
tourmentées, avec les sado-masos, les
pédophiles et autres amateurs de
« pizzas », et restez-y.
S’il y
a bien un sujet qui a dégoûté des US à
l’étranger, c’est cette insistance pour
faire appliquer dans le monde leur
programme « mariage pour tous ». Les US
sont ou étaient la seule superpuissance,
si bien que peu de pays [en dehors de
l’Afrique] ont refusé de les suivre dans
leurs campagnes violentes pour les
« droits » des déviants, mais personne
n’aimait ça, et les Américains non plus,
si l’on en juge par les résultats des
élections. L’un des secrets de la
popularité de Poutine en Russie, c’est
sa résistance obstinée face aux
exigences de l’ancien régime US pour
populariser la déviance sexuelle. La vie
privée en Russie est libre et
intouchable, mais les déviants qui
veulent glorifier leur déviance dans un
espace public en présence de mineurs en
sont immédiatement empêchés.
Dans
la très tolérante France, l’insistance
du président Hollande pour forcer le
passage du « mariage pour tous »
face à une immense opposition populaire
lui a permis de battre tous les records
d’impopularité jamais atteints par un
dirigeant français en exercice.
Gageons que le président Trump ne va pas
nous nous forcer à mettre le nez dans
des actes antinaturels en public.
Ça
vaudrait le coup aussi de rembarrer les
viragos. Elles infectent leurs sœurs
impressionnables avec leur inconduite
sauvage, et font la vie impossible aux
hommes. Parmi les actions remarquables
de Poutine, je soulignerais
l’élimination des Pussy Riot,
l’incarnation antérieure des vagins
roses marchant sur la Maison blanche.
Chaque
fois que l’on assiste à une bataille
contre le Logos, contre le Christ et
contre la nature, on peut s’attendre à
rencontrer certains juifs. Car tandis
que les managers juifs de fonds
spéculatifs payaient pour les Pussy
Riots, les médias de propriété juive
leur fournissaient une abondante
publicité gratuite. Alors où en sont les
juifs par rapport à Trump ?
Regardons les choses en face, les juifs
n’aiment pas Trump (comme toujours, à
l’exception de certains individus parce
que le libre arbitre peut toujours être
plus fort que l’affiliation ethnique).
Mais il y a des juifs sionistes,
Netanyahou compris, qui pensent que
Trump peut être une bonne affaire pour
les juifs. Et il y avait aussi des juifs
sionistes qui pensaient qu’Hitler
pourrait être une affaire en or pour les
juifs. Ils ont essayé, avec succès, de
négocier des accords profitables avec
l’Allemagne nazie entre 1933 et 1941.
Bravant le déplaisir de l’establishment
judéo-américain, ils avaient brassé des
millions de dollars dans le négoce avec
l’ennemi nazi, et fait des bénéfices
substantiels, tandis que l’Allemagne
avait bien des obstacles à surmonter
dans son commerce extérieur à cause du
boycott juif. Hitler espérait que son
commerce avec les sionistes améliorerait
ses relations avec la communauté juive
américaine, importante, mais en vain.
Il
s’agit donc d’un vieux stratagème juif :
le corps des juifs combat un ennemi,
tandis qu’une seconde mouvance
spéculatrice noue des relations
fructueuses avec l’ennemi. En ce moment,
les forces principales des juifs
combattent Trump et tout ce qu’il
entreprendra. Les juifs au Congrès et au
Sénat, les juifs dans les médias, depuis
Hollywood jusqu’au New York Times
sont contre Trump. Mais la branche
spéculatrice, la branche secondaire
sioniste, soutient Trump parce qu’ils
espèrent qu’il va leur faire plein de
cadeaux.
Maintenant les Israéliens projettent
d’annexer certaines parties de la
Cisjordanie et espèrent déménager
l’ambassade US à Jérusalem. Les juifs
sionistes sont très pressés, parce
qu’ils ont peur que Trump découvre tôt
ou tard qu’il n’obtiendra pas
grand-chose des sionistes en retour. Les
sionistes ne peuvent guère influencer la
corporation principale des juifs US.
Si on
tape sur google « Trump antisémite », on
trouve un demi-million de références,
toutes récentes pour la plupart. Qu’il
suffise de mentionner cet article
d’opinion de Bernard-Henri Lévy dans le
New York Times, où il explique
que Trump est un gardien de cochons qui
veut la destruction des juifs, derrière
ses gestes ostensiblement aimables [http://laregledujeu.org/2017/01/23/30564/bhl-trump-diocletien-et-le-gardien-de-cochons
]. Donc à moins qu’il veuille simplement
les satisfaire, juste pour le plaisir
d’être gentil avec certains juifs, cette
relation ne devrait pas tenir longtemps,
et peut finir en lamentations.
Car
les juifs soutiennent les institutions
financières depuis la Réserve fédérale
jusqu’aux banques et aux obligations
pourries ; ils tirent profit des
frontières ouvertes, ils sont pour
l’immigration et sont généralement
contre les dirigeants et politiciens
populaires. Pour toutes les raisons
logiques, ils seront contre Trump,
tandis que les Israéliens vont tenter
d’embobiner Trump aussi vite et aussi
complètement que possible.
Et
pourtant, rien là-dedans, ni les
juifs, ni les viragos, ni les déviants,
ne représente une menace sérieuse. A eux
tous, c’est une opposition et une
nuisance avec lesquelles on peut vivre.
La victoire du Yang ne peut et ne sera
pas totale. Le Yin et le Yang
coexisteront toujours, c’est juste une
question de proportion. Le président
Trump ne devrait même pas souhaiter une
victoire totale et l’élimination des
éléments Yin. Il suffira de les
repousser dans leur propre rôle servile,
à l’écart du centre de la vie culturelle
et économique. La soumission chez le
Yang est anormale, mais le Yin devrait
avoir sa place modeste. Et nous avons
bon espoir que cet équilibre s’impose.
Traduction [et ajouts] : Maria Poumier
Joindre l’auteur
adam@israelshamir.net
Original publié par The
Unz Review.
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