Opinion
Banni de Facebook pour avoir dit la
vérité
Israël Adam Shamir
Israël
Adam Shamir
Mardi 22 janvier 2019
Les savants de Harvard insistaient:
l'année dernière nous avons reçu la
visite d'émissaires d'une galaxie
lointaine; très lointaine? Enfin,
presque. L'engin spatial soupçonné
Oumuamua s'est d'abord
rapproché de la terre, puis s'est mis à
accélérer, fonçant sur notre planète,
avant de disparaître quelque part dans
l'espace profond. Qu'est-ce qui a donc
foiré? Pourquoi les petits hommes verts
de Vega, l'étoile la plus brillante de
la constellation de la Lyre, avait-elle
renoncé à ce qui avait l'air d'être son
plan d'origine, nous rendre visite, à
nous terriens? Se pourrait-il qu'ils
aient lu nos échanges sur le web,
regardé nos shows télévisuels, vérifié
nos journaux et choisi de remettre à
plus tard la rencontre, en attendant des
jours meilleurs?
On peut les comprendre. Nous avons créé
un de ces bazars avec nos
communications. Nous les humains avons
besoin de débattre, pour prendre les
décisions appropriées, et le champ des
débats est en train de rétrécir à grande
vitesse. Nous avons perdu les médias,
pour commencer.
Jadis, les journaux
se faisaient concurrence, les dirigeants
avaient des points de vue différents,
les autorités argumentaient, les partis
appelaient à des actions variées. Ils se
battaient pour capter nos sous et nos
voix, ils faisaient des efforts pour
nous convaincre. Plus maintenant.
Maintenant ils savent mieux que nous ce
qui est bon pour nous. Ils s'en fichent,
de la circulation des idées, ils n'ont
plus besoin de faire vendre les
journaux, de toute façon, les publicités
sont là pour ça, et sont payées par les
riches. Autrefois, les minorités étaient
exclues des débats, maintenant, ce sont
les majorités.
Il n'y a plus un
seul journal aux US qui soutienne le
point de vue du président. Personnne ne
l'a défendu quand il a été accusé
froidement, dans le Washington
Post, d'être un agent russe.
Personne ne l'a soutenu quand il a
appelé au retour des troupes de Syrie.
Personne n'est venu à son aide quand il
a songé à prendre ses distances avec
l'OTAN. Il y a des dizaines de millions
d'hommes et de femmes qui ont voté pour
lui, mais il n'a que son compte Twitter
à sa disposition.
Les médias ont accusé Trump
de prêter trop peu d'attention aux
besoins d'Israël. C'est Israël qui a
besoin de troupes US en Syrie et en
Allemagne, de jets US en Espagne et au
Qatar, de navires US en Italie et dans
le Golfe. Israël a besoin que les US
soient à la tête de l'OTAN pour contenir
la Russie. Si Israël en a besoin, les US
devraient subvenir, dit
Daniel Shapiro, ex-ambassadeur. Pas
un seul journal américain, pas un seul
homme d'Etat US n'a pris la peine de
répondre que le président Trump a été
élu par le peuple américain pour faire
ce dont il a besoin, lui, et non Israël.
Et les US ne sont
pas une exception. Des millions de
Français soutiennent les GJ, mais il n'y
a pas un journal, pas une chaîne de TV
qui leur offre une plateforme. On les
traite d'antisémites parce qu'ils sont
révoltés par Danny Cohn-Bendit et par
BHL, qui sont juifs. On les traite aussi
d'homophobes parce qu'ils ne veulent pas
du soi-disant mariage gay. lls sont
maintenant l'objet d'attaques par les
troupes d'assaut des banquiers, les
antifas, et il n'y a pas de média pour
les défendre. Le brillant Alain Soral
vient d'être condamné à une peine de
prison pour un post irrévérencieux, et
nulle foule de "Jesuischarlie" n'a
bondi pour le défendre.
Des millions de
Britanniques soutiennent Jeremy Corbyn,
mais tous les médias mainstream sont
contre lui, y compris la BBC, chaîne
d'Etat, et le Guardian,
travailliste. Corbyn est accusé d'être
antisémite, parce qu'il parle pour les
travailleurs et contre les banquiers.
Personne pour le défendre, pas de média
pour abonder dans son sens.
Il n'y a que la
chaîne russe RT, mineure, pour offrir
quelques points de vue alternatifs,
jusqu'à un certain point, pour défendre
la souveraineté des peuples américain,
britannique ou français, mais elle ne
peut pas grand-chose. Paradoxalement, RT
n'est pas diffusée en russe, et ce
qu'elle envoie, en anglais, les Russes
ne peuvent pas y avoir accès. Le reste
des médias russes ne diffère pas
beaucoup de la variante occidentale.
De Tokyo à Paris en
passant par Los Angeles, les médias
parlent d'une seule voix. Toutes les
autres opinions ont été boutées hors du
débat mainstream. Heureusement que nous
avons internet et des sites comme
Unz Review qui nous permettent
d'exprimer nos points de vue. Mais le
problème, c'est la diffusion. Comment
atteindre le public? Les médias
dominants ont tellement plus d'audience!
Pour eux des centaines de milliers ou
des millions de vues ne sont rien
d'exceptionnel.
Nous avons besoin
de nos réseaux sociaux pour lancer nos
idées et pour échanger des opinions,
pour informer les lecteurs de nos
publications, pour convaincre et
rallier. Dans le monde supeuplé et
nucléarisé, avec des liens familiaux et
de voisinage en miettes, il n'y a rien
pour remplacer ces réseaux. Or Facebook
et Twitter pourraient nous aider, et
Google aussi.
Mais ils nous ont
trahi, eux aussi. Les réseaux sociaux,
avec leurs bannissements et retraits,
nous ont ôté la dernière possibilité de
communiquer. Un vieux produit du baby
boom comme moi, qui ai vécu dans bien
des pays et sous des régimes variés, je
me vois relégué par le nouveau
totalitarisme qui s'est infiltré sous
les atours des nouvelles technologies.
Même au triste temps de Staline et de Mc
Carthy, les autorités avaient moins de
contrôle sur nos esprits que Mr
Zuckerberg et ses pairs.
Et cela ne vaut pas
seulement pour la politique. Ils veulent
imposer leur agenda par-dessus tous les
sujets, en écartant nos points de vue.
Facebook déteste
les hommes qui ont des rapports sexuels
pleins, avec des femmes. C'est tabou
pour eux. Les hommes sont censés abuser
des femmes. Les femmes sont censées
porter plainte sur le mode Metoo.
Solution alternative, les hommes peuvent
courir après les hommes, et les femmes
derrière les femmes. En fait, ils
bannissent les rapports normaux entre
les sexes.
J'ai été chassé par
les modérateurs de Facebook, qui ont
supprimé mes posts pour avoir écrit que
les Françaises sont parmi les femmes
d'excellence. C'est du sexisme et
cela va contre les "standards de la
communauté", qu'ils disent. Vous ne
pourriez pas, Mr Zuckerberg, arrêter de
vous mêler des communications des
autres? Et laissez-moi avoir ma propre
opinion (hautement favorable) sur les
Françaises! Eh bien non, il n'en est pas
question.
Je suis victime
d'une purge, et mes posts ont été
effacés, parce que j'ai mentionné un
éditorialiste de l'Université de
Durham qui a perdu son poste pour avoir
dit "les femmes n'ont pas de pénis" .
C'est une offense pour les transgenres
et cela va contre les normes de Facebook.
La censure de
Facebook et de Twitter est insistante,
elle distorsionne le discours partout,
mais le Facebook en langue russe a subi
un coup de censure particulièrement
sévère. Les modérateurs FB pour les
Russes sont principalement des
Ukrainiens qui ont une dent contre les
Russes. Apparemment il faut montrer
patte blanche en ce sens, pour être
choisi pour le rôle. Ils suppriment
pratiquement toute référence russe sur
l'Ukraine et ses affaires, mais ne
touchent jamais aux insultes des
Ukrainiens. Les poètes russes,
classiques et modernes, se voient
pourchassés; et ce que ces têtes de lard
considèrent comme les règles du
politiquement correct, ne fait qu'enfler
et embellir.
Ils bannissent des
gens pour des posts soi-disant
incorrects, et les commentaires
attenants, des choses publiées il y a
des années. Il y a deux ans, un homme
avait cité sur sa page un poème de
Joseph Brodsky, prix Nobel de
littérature, et deux ans plus tard, ils
ont retrouvé sa citation, et il a été
exclu pour un mois.
Encore un exemple:
en 2006, un spécialiste russe en
philologie a fait une conférence sur les
origines de la langue russe dans un café
bilingue de Moscou. En 2015, sa
conférence a été reprise par un usager
sur Facebook. Cette semaine, en 2019, il
a été éjecté, et la conférence avec.
Les Russes n'ont
aucune tradition en matière de
politiquement correct. Ils n'hésitent
pas à parler de nègres et de mulâtres,
de gitans ou de juifs. Ils ne sont pas
au courant que ces termes sont
considérés comme insultants par ceux qui
font la loi désormais. Ils appellent les
Ukrainiens khokhol, ou “forelock”,
les "touffes", à cause de la coupe de
cheveux traditionnelle en Ukraine.
Khokhol , cela se dit en russe
depuis des années, généralement avec une
connotation affective, en bien ou en
mal. Un surnom moderne pour les
Ukrainiens, c'est ukr ou ukrop.
Jusqu'à aujourd'hui, personne ne le
prenait mal, c'était comme chico,
okie et tex, rien
d'insultant. Mais pour Zuckerberg, tous
ces mots-là réclament une purge.
Je ne connais pas
un usager du FB russe qui n'ait pas été
puni au moins pour un mois. Ce n'est
plus de la censure, c'est un vrai
programme de ré-éducation, du genre
habituellement associé au président Mao
en son temps.
Zuckerberg et ses
sombres brutes ont décidé de faire
rentrer le discours public de la
civilisation russe dans le moule, un
moule à leur image. Les pauvres Russes
qui ont survécu à une rééducation par
les Bolcheviks dans les années 1920, et
par les antisoviétiques en 1990, voilà
qu'ils sont dans le broyeur des
justiciers du
SJW. Quand les soviétiques ont lâché
l'affaire, on avait promis au Russes la
liberté d'expression. Elle est où, cette
liberté d'expression?
FB interdit de
poster des liens vers les sites qu'ils
n'aiment pas. J'ai été censuré pour
avoir posté un lien vers
unz.com;
même tarif pour les liens vers RT et
Sputnik. La semaine dernière, FB a
fermé 500 comptes totalisant 850 000
followers parce qu'ils renvoyaient sur
RT et Sputnik.
Oleg Tsarev,qui est un de mes amis,
ancien membre du parlement ukrainien,
candidat à la présidence de l'Ukraine,
et président du parlement du Donbass,
s'est vu fermer son compte avec 200 000
followers, et Mr Zuckerberg y a mis le
cadenas sans explication.
J'ai demandé à mes
amis sur FB de signaler chaque fois
qu'ils se faisaient évincer, et de me
faire savoir la raison invoquée. Voici
une courte
liste de leurs réponses: pour avoir
dit du mal de Stepan Bandera, le collabo
ukrainien; pour avoir eu un débat sur
Shevchenko, le poète ukrainien du XIX°
siècle; pour avoir mentionné les touffes
sur la tête des Ukrainiens; pour avoir
posté un portrait de Poutine; pour avoir
parlé des victimes des bombardements
ukrainiens sur le Donbass; pour utiliser
des mots tels que "pédéraste" ou
"lesbienne"; pour avoir dit que les
femmes sont plus émotives que les
hommes; pour avoir posté une vidéo tirée
d'un film d'Almodovar; pour s'être moqué
de l'historien ukrainien qui a proclamé
que Jésus et Boudha étaient ukrainiens;
pour avoir défendu l'Eglise russe; pour
avoir critiqué Mr Gozman, le libéral
chef de la tendance pro-occidentale;
pour avoir critiqué les manoeuvres de
l'OTAN dans les Etats baltes; pour avoir
rouspété contre la discrimination des
Russes ethniques dans les Etats baltes.
Et maintenant c'est
Israël et les juifs,la cause majeure de
bannissement de FB. Il est presque
impossible de mentionner Israël sur FB
et d'y survivre. J'ai été éjecté, et mon
post avec, pour avoir mis en lien mes
propres articles publiés sur unz.com. Un
lien vers un article de
ForeignPolicy.com qui racontait
comment les terres d'une église
palestinienne avaient été vendues à des
colons juifs a été effacé aussi. Les
liens vers le journal
Haaretz sont presque toujours
retirés et interdits.
Par exemple,
Haaretz avait informé ses lecteurs
que la mère palestinienne d'un gamin tué
par les soldats israéliens avait été
emprisonnée pendant onze mois, parce
qu'elle avait envoyé un post rageur sur
FB. Et moi, j'ai été barré pour avoir
raconté cela aux lecteurs de FB, parce
que c'était "haineux". Tuer le fils de
cette femme, envoyer au trou la mère,
c'est sûrement "aimant", mais le
raconter, c'est de la haine, purement et
simplement.
Les médias
mainstream russes se gardent d'approcher
Israël. Les chefs de rédaction ruses ne
sont pas nécessairement juifs, mais il y
a assez de juifs dans chaque journal
pour empêcher de paraître quoi que ce
soit d'un tant soit peu critique. S'il
n'y a pas de juif à l'horizon, chaque
rédacteur sent bien qu'il serait plus
prudent pour lui d'éviter le sujet. FB
est le seul conduit possible pour une
information libre concernant Israël.
Hélas, c'est tout aussi partial sur
Facebook. Mes amis qui sont des juifs
antisionistes ont souvent été
réprimandés pour leur antisémitisme.
Ma page sur FB avec ses quelques
milliers de followers et de visiteurs
occasionnels permet aux lecteurs russes
de se tenir au courant de ce qui se
passe en Israël. J'ai une audience bien
plus réduite que la hasbara
mainstream. Ne pouvez-vous donc pas
tolérer une petite fenêtre de parole
libre et de nouvelles vraies, Mr
Zuckerberg? Non, apparemment, il ne peut
pas.
Lors d'un épisode
franchement honteux, FB s'est soumis aux
ordres des censeurs militaires
israéliens. En novembre 2018, une bande
d'espions israéliens déguisés en Arabes
a été arrêtée dans la Bande de Gaza. Les
Israéliens sont parvenus à s'enfuir,
tandis que leur officier aux commandes,
un Druze de haut rang, était abattu. Ce
qui a transpiré, c'est que l'équipe
israélienne était restée quelques jours
de plus à Gaza, en prétendant être des
membres d'une organisation humanitaire
internationale de secours, alors qu'en
fait ils faisaient bel et bien du
repérage, et préparaient le terrain pour
bombarder Gaza.
C'étaient des
criminels dans la mesure où les lois de
la guerre interdisent expressément aux
combattants d'utiliser le Croissant
Rouge (ou d'autres organisations de
secours) comme couverture. Les
Israéliens ne respectent pas cette règle
et se servent des ambulances du
Croissant Rouge pour convoyer leurs
troupes. Marwan Barghouti, le Mandela
palestinien potentiel, a été kidnappé
par une de ces fausses ambulances. Les
agents de sécurité de Gaza se sont
débrouillés pour rassembler toutes les
photos des criminels, et les ont mises
en ligne en offrant un million de
dollars pour toute information pouvant
conduire à leur identification complète
et à leur capture. Les censeurs
militaires israéliens ont interdit aux
médias israéliens et aux journalistes
étrangers basés en Israël de publier les
photos. Malgré cela, Richard Silverstein,
dissident juif américain, a brisé
l'interdit et il les a
publiées. [Libération
a évoqué cette intrusion israélienne
sans l'expliquer,
RFI a mentionné l'interdiction de
faire circuler les photos].
J'ai tenté de
relayer la chose à mon tour, mais, honte
à FB, ils l'ont retirée et interdite,
jusque sur Messenger. Je n'en croyais
pas mes yeux: j'avais placé la photo sur
Messenger, et elle avait immédiatement
disparu! C'est quoi, alors, Facebook?
C'est une entité internationale, ou une
filiale de la hasbara
israélienne?
Heureusement que
Western Union n'appartient pas (encore)
à Mr Zuckerberg, elle serait capable de
censurer les lettres de nos familles,
avec ses sbires.
Il est
indispensable de sauver les réseaux
sociaux des diktats de Zuckerberg.
Cela devrait être un outil public,
protégé par la loi, il devrait être
possible de faire appel de tout blocage
devant les tribunaux; aucune décision
arbitraire ne devrait se concrétiser. La
censure en temps de paix est
inacceptable; c'est également contraire
à la constitution US. Si nous voulons
sauver le genre humain de la
destruction, nous devons ouvrir des
canaux de communication et les maintenir
ouverts. Et alors, peut-être, la
prochaine délégation de Vega aura envie
de nous rendre visite.
P.S. En temps réel:
tandis que je rédigeais cet article,
j'ai vu un autre de mes posts bloqué.
"Ce post est contraire à notre charte (Community
Standards), par conséquent personne
d'autre ne peut le voir". Il s'agissait
de la reprise d'un lien vers une
interview de Benny Morris sur
Haaretz: il appartient à
l'école dite des nouveaux historiens, et
prédit que bientôt "les juifs
[israéliens] ne seront plus qu'une
pettie minorité au milieu d'une vaste
mer arabe de Palestiniens, une minorité
persécutée ou massacrée, comme cela se
passait quand ils vivaient dans les pays
arabes. Et parmi eux, ceux qui le
pourront vont filer en Amérique et à
l'Ouest."
Apparemment, c'est
la vie qui est contraire à leur charte.
Les gens ne devraient-ils pas pouvoir
lire ce que l'un des historiens les plus
importants d'Israël tient à dire? C'est
un texte assez sinistre. Benny Morris
exprime le regret que les juifs n'aient
pas fait le nettoyage ethnique complet
de la Palestine en 1948, et n'aient pas
viré tous les non-juifs; et il dit qu'il
n'y a pas la moindre chance de paix. Il
dit aussi que Trump ne va pas tenir un
an, et qu'avec son départ, Netanyahou
aussi va être balayé.
P.P.S. Richard
Silverstein a été chassé de Facebook
pour son article, et il contre
attaque vigoureusement. [Il a
fait appel à des Canadiens qui
travaillent avec Citizen
Lab, qui identifie les malware
utilisés pour attaquer les militants
pour les droits humains, et
Access Now’s helpline; ce dernier
site a exigé des explications de la part
de Facebook; il s'avère que Facebook
bafoue sa propre charte allègrement,
pour protéger des espions israéliens
plaçant sur écoute les dirigeants du
Hamas, en vue du déclenchement d'une
guerre totale, avec attaque contre le
Hamas et contre les civils à Gaza. Dans
le cas de
l'assassinat de Mahmoud al Mabouh, à
Dubai en 2010, par un escadron de 27
agents du Mossad, c'est la police de
Dubai et le service de renseignement
interne CCTV qui avaient diffusé
les photos des criminels israéliens;
dans ce cas, Facebook n'a rien censuré,
c'était trop tard, et aurait été trop
voyant. Comme dit Silverstein, "pourquoi
refermer la barrière une fois que des
millions de chevaux se sont échappés?" ]
Original:
www.unz.com/ishamir/banned-by-facebook-for-telling-the-truth/
Joindre l'auteur:
israelshamir@gmail.com
Traduction et
[ajouts] : Maria Poumier
Le sommaire d'Israël Shamir
Le
dossier Russie
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