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Opinion

La chasse aux sous-marins russes

Israël Adam Shamir


Israël Adam Shamir

Jeudi 20 août 2015

La Suède est en émoi. Au beau milieu de l’été le plus froid qu’on ait vu de mémoire de Suédois, privé de sa recharge habituelle de soleil en juillet, le pays s’est jeté à corps perdu dans une chasse extraordinaire ; objectif : retrouver un sous-marin russe au milieu de l’archipel de Stockholm et cette fois-ci, contrairement aux épisodes antérieurs d’une vénérable saga maritime, ils ont bel et bien mis la main sur la bête.

Nous voici donc obligés de reconnaître que les Russes avaient bien pénétré dans les eaux suédoises. Les amiraux suédois et les journalistes du Guardian se sentent réhabilités, parce que c’est ce qu’ils avaient toujours dit. Quelle importance, si l’épave retrouvée avait été coulée il y a cent ans, en 1916 ? Les Russes sont toujours les mêmes, et la mer non plus n’a pas changé !

Je pourrais continuer sur le même ton, mais il y a beaucoup de lecteurs innocents, surtout sur internet, qui ne sont pas au diapason, pour la rigolade. S’ils avaient lu  Modeste Proposition, de Swift, ils appelleraient la police. Pour le bien du lecteur, qui n’est pas coupable (Jean 1 :47), je vais le dire en termes simples : la marine suédoise et le grand quotidien britannique Guardian se sont encore une fois ridiculisés, en prétendant que Poutine avait envoyé un sous-marin qui s’est avéré être une vénérable relique d’une guerre centenaire.

Le sous-marin Som (Poisson-chat) avait été construit aux US en 1901 pour la marine russe, avait servi pendant la Première Guerre mondiale, et avait sombré corps et biens en 1916. Voilà ce que les Suédois ont reconnu, mais, comme dans l’histoire de l’invité soupçonné d’avoir emporté une petite cuiller en argent, si toutes les petites cuillers étaient bien là, le malaise n’en est pas moins resté là aussi.

Le dernier round de ce passe-temps qui a fait haleter les Suédois s’était déroulé en octobre 2014 quand la chasse aux sous-marins russes dans l’archipel de Stockholm avait sérieusement commencé, parmi les milliers d’îles de la Baltique. Le monstre du Loch Ness en aurait été jaloux. Journaux, radios, télés, on ne parlait que du mystérieux sous-marin qui avait envoyé un signal de détresse à la base navale russe de Kaliningrad depuis les eaux suédoises. Des millions de couronnes ont été dépensées pour cette chasse futile. En échange, on a eu une vidéo du repêchage de l’épave. Des témoins oculaires ont raconté qu’ils avaient vu un homme en noir sortir de la mer près d’une île toute petite. Comme la température de l’eau ne dépassait pas 10°, il ne pouvait pas s’agir d’un Suédois, c’était forcément un Spetnaz russe, car ces gens-là ne sentent pas le froid…

Les vieux de la vieille ont dit à la presse que l’équipage du sous-marin russe endommagé avait probablement atterri sur une île de l’archipel, et attendaient là des secours. « Il y a beaucoup de villas inhabitées, il faudrait aller les fouiller », proposaient-il, horrifiant les propriétaires de ces villas, d’opulents Stockholmois. Des douzaines de bâtiments militaires camouflés ont labouré les eaux. Des charges en eaux profondes ont tué quelques dauphins et autres espèces marines. Les journaux ont mis en garde contre des commandos de marins russes faisant la chasse aux Ukrainiens dans les pubs de Stockholm.

Il y a eu aussi des voix sensées, mais on ne leur a pas donné l’occasion de se faire entendre. Silhelm Agrella, professeur d’analyse du renseignement à l’université de Lund a parlé de « sous-marins budgetés » inventés par la marine suédoise pour arrondir son propre budget.

A la fin, tout ce qui a été aperçu a été retenu. Un sous-marin privé suédois, qui appartenait à un certain Lasse Schmidt Westrén, un autre, un Hollandais qui participait à des manœuvres de l’OTAN. Le signal de détresse mentionné avait été émis par un transpondeur suédois qui n’avait rien à voir avec la Russie ni avec Kaliningrad.

Il n’y avait donc aucun sous-marin russe à se mettre sous la dent. Le vrai gibier pour ces chasseurs de primes, c’était la neutralité suédoise. La Suède a toujours été neutre et le reste en théorie, mais les US veulent voir ce pays intégré à l’Otan.

Cet épisode d’Octobre rouge, en octobre 2014, était un round de plus dans cette Deuxième Guerre froide, la guerre contre la Russie indépendante. Tandis qu’un gouvernement social-démocrate arrivait au pouvoir en septembre 2014, l’armée suédoise, la marine, et les médias pro-Otan complotaient pour empêcher un rapprochement entre la Russie et la Suède.

Ce n’est pas le premier complot de ce genre. En 1982, les militaires suédois ont conspiré avec leurs collègues aux US et en Angleterre contre le gouvernement social-démocrate. La marine suédoise avait beau savoir que des sous-marins de l’Otan manœuvraient dans les eaux territoriales suédoises, ils ont emboîté le pas aux politiciens de droite pour crier à la menace russe. La vérité n’a été découverte que beaucoup plus tard, c’est la commission gouvernementale nommée par le gouvernement social-démocrate après leur retour au gouvernement qui a établi qu’il n’y avait pas l’ombre d’un sous-marin russe.

La preuve, un membre de la dite commission, l’expert et prestigieux militaire norvégien Ola Tunander l’a fournie dans son ouvrage de 400 pages, La guerre secrète contre la Suède, Londres, Frank Cass éd., 2004).s

Dans les années 1980, Ola Tunander ne doutait pas de la réalité des sous-marins russes, et il avait écrit plusieurs manuels pour les marins suédois sur la question. C’est seulement après la chute de l’Union soviétique qu’il a pu avoir accès à tous les dossiers, sur la requête du gouvernement suédois, et qu’il est arrivé à la conclusion sans équivoque que toutes les soi-disant preuves des incursions de sous-marins russes relevaient de la falsification ou de l’invention pure et simple.

Les documents classifiés désignent clairement les US et le Royaume Uni comme les coupables, et cela a été confirmé par l’ancien secrétaire US à la Défense Weinberger, et par les commandants britanniques, lors d’un audit secret, dit Tunander. Dans les années 1970, après la guerre du Viet Nam, les Américains et leurs alliés britanniques étaient  inquiets des sympathies pro-soviétiques des Suédois. Ceux-ci refusaient obstinément de voir dans leur grand voisin de l’est un ennemi. En 1976, seuls 6% des Suédois croyaient à la menace russe, et 27% considéraient que l’URSS était une puissance peu amicale.

Même la guerre en Afghanistan n’y avait pas changé grand-chose. Seule l’épouvante du sous-marin avait produit quelque fruit ; au milieu des années 1980, 42% des Suédois croyaient à une menace russe imminente, et 83% considéraient l’URSS comme un ennemi. Pour achever cette révolution dans les esprits, les sous-marins américains et britanniques avaient fait des centaines d’incursions pirates dans les eaux territoriales suédoises. Ils avaient pénétré dans le port intérieur de Stockholm, et montré leurs périscopes et antennes au milieu de l’archipel, posant en tant que « monstre rouge ».

L’URSS n’avait pas de sous-marins du type détecté par le radar suédois (long de 35 à 40 mètres) mais les US avaient le sous-marin NR-1, qu’ils utilisaient pour pénétrer dans les eaux russes.

En 1981 il y avait eu un incident drôle, un vieux sous-marin soviétique avait perdu ses repères et avait frôlé la côte suédoise. Cet incident unique avait été gonflé démesurément, des rumeurs de sous-marins russes nichés dans chaque baie avaient inondé la Suède.

En Octobre 1982, la flotte suédoise avait monté une grosse opération pour capturer ou détruire un sous-marin détecté près de l’île de Musko. Des centaines de journalistes du monde entier étaient venus voir ça.

Ola Tunander dit que le pont du sous-marin entrevu avait la carrure d’un NR-1, et non pas d’un engin soviétique. Effectivement, il avait été amené dans les eaux de Stockholm par le tanker US Monogahela, à l’occasion d’une visite officielle. Ils l’avaient laissé là  et il allait et venait, terrifiant les Suédois. Le commandement de la marine suédoise avait été prévenu, la marine était au courant, elle a pris part à la chasse au sous-marin comme si de rien n’était, cachant la vérité au gouvernement social-démocrate.

Voilà comment les militaires suédois ont comploté avec les Américains et les Anglais contre leur propre pays. Les Suédois sont arrivés à toucher l’objet, il a dégagé un nuage vert jaune, le signal de détresse de la flotte sous-marine US. Et les marins suédois ont autorisé le sous-marin à reprendre le large.

Henry Kissinger, le secrétaire d’Etat US, remercia les marins suédois pour cette politesse et pour n’avoir soufflé mot. Le gouvernement suédois ne croyait pas qu’il s’agissait d’un sous-marin russe, mais sous la pression des médias et de la marine, il avait été forcé d’adresser une protestation à l’Union soviétique. Et les relations diplomatiques s’en ressentirent.

En Octobre 2014, le ministre des affaires étrangères de l’époque (Lennart Budström, 1982-85) a rappelé ce complot des politiciens d’extrême droite avec des militaires suédois. Il a rappelé avec amertume dans une interview pour le journal Expressen comment en 1982 la marine suédoise avait pris en chasse un sous-marin soviétique supposé, à Hârsfjärden à trente miles de Stockholm, et cela a fait un énorme scandale.

Le gouvernement avait à l’époque mis en place une commission pour tirer au clair l’origine du sous-marin, s’il venait de Russie ou de l’Otan. Le membre le plus actif de la commission était le jeune Carl Bildt, de droite, et c’est lui qui avait rédigé le rapport, de fait, affirmant qu’il s’agissait d’un sous-marin soviétique. Il prétendait qu’un signal acoustique avait été enregistré, et qu’il y avait d’autres preuves. C’est seulement en 1988 qu’il s’est avéré que ni l’armée ni la marine n’avaient jamais intercepté le moindre signal, ce n’était qu’un gros mensonge de Carl Bildt, affirme Budström.

Bildt avait semé la panique dans la presse, avec le soutien US. Il  prétendait que les sous-marins russes se frayaient un chemin jusqu’au centre de Stockholm, débarquaient des troupes et se préparaient pour l’invasion, tandis que les marins russes se précipitaient dans les bars de Stockholm pour descendre des bières et coincer les blondes Suédoises. Armée et garde-côtes avaient fourni des photos de périscopes pour la une des journaux.

« Veuillez donc les couler, tous ces sous-marins, répondit calmement Youri Andropov en 1984, après avoir écouté les récriminations du premier ministre Olof Palme. Nous serions tout à fait d’accord. »

Il a fallu vingt ans pour que les mots d’Andropov prennent un sens clair. Les sous-marins dans les eaux suédoises n’étaient pas russes, mais anglais et américains. Au lieu d’une invasion, ces engins préparaient le terrain pour tout autre chose : pour semer la discorde et la défiance envers la Russie.

Budström a démissionné parce qu’il tenait à l’amitié avec la Russie, et à sa place, c’est Carl Bildt qui est devenu ministre des affaires étrangères, jusqu’à une date récente. Carl Bildt,  l’atlantiste qui veut faire rentrer la Suède dans l’Otan, le pire ennemi de l’URSS et de la Russie. On prétend que dans sa jeunesse il était de mèche avec une organisation anti-communiste clandestine créée par les US pour le cas où les Soviétiques occuperaient l’Europe occidentale, le Stay Behind ou Gladio. Ses membres constituaient la cinquième colonne secrète des US en Europe. Les communiqués du Département d’Etat publiés par Wikileaks indiquent que l’ambassade US et le Département d’Etat ont aidé Bildt et l’ont aidé dans sa carrière. C’était un ami personnel de Karl Rove, le conseiller de Bush, et il a activement soutenu l’intervention US en Irak.

Carl Bildt, l’ennemi invétéré de la Russie, le pire depuis le temps de Karl XII, est un descendant d’une famille aristocratique de la Scandinavie (des premiers ministres et commandants en série depuis le XVII° siècle). Pendant un quart de siècle, il aura été l’homme politique le plus influent en Suède,  dans l’opposition ou au gouvernement, et c’est lui qui a fait prendre au pays son virage anti-russe.

Du début jusqu’à la fin, il aura été étroitement associé à l’affaire du sous-marin. En 1982, il avait dénoncé les envahisseurs soviétiques, et marqué des points. En 1990, il affirmait que l’Union soviétique avait créé une force spéciale pour attaquer la Suède. D’après lui, il y avait bien 22 sous-marins russes qui avaient participé à trois manœuvres annuelles dans les eaux territoriales suédoises.

Cet art de faire monter la frayeur lui avait permis de devenir premier ministre en 1991. En 1992 il est allé à Moscou avec les enregistrements du prétendu sous-marin. Maintenant nous savons qu’il s’agissait de sons émis par des loutres, mais c’était l’époque de Boris Eltsine, et le gouvernement russe vaincu avait admis qu’il s’agissait de sous-marins russes.

Quand les socio-démocrates sont revenus au pouvoir en 1994, dit l’ancien ministre Budström, une nouvelle commission a été nommée, et a réfuté entièrement les allégations de Bildt. La première commission était composée de politiciens, la seconde de scientifiques ; mais c’était trop tard : la Suède a été intégrée à l’UE et s’est mise à soutenir la politique étrangère US.

Les médias ont une grande responsabilité. La tendance atlantiste en Suède  exerce un contrôle presque complet sur les médias. Ils fabriquent une menace russe par jour, pour épouvanter les Suédois. « La Russie est une menace potentielle », affirme le principal organe, Svenska Dagbladet le 30 mai. Et sa correspondante Anna Lena Lauren, depuis Moscou, ajoute dans le même numéro : « La Russie menace clairement les Etats baltes ».

Les avions de l’Otan frôlent les frontières russes à partir de l’espace aérien suédois, ce qui est une violation de la souveraineté suédoise et de sa neutralité, mais les médias suédois ne font aucune place à ces incidents fréquents. Cependant les exercices d’entraînement de l’armée de l’air russe, au large de la Suède, sont présentés comme une preuve que les Russes se préparent à envahir tous les pays de la Baltique, pas seulement la Suède.

Ils se  sont même servis de la livraison de systèmes de défense russes à la Syrie pour faire de la Russie un monstre agressif se préparant à dévorer la Suède. L’armée a fourni aux journaux une sinistre prédiction : « les Russes peuvent s’emparer de la Suède en quelques jours ».

C’est peut-être vrai, mais pourquoi en auraient-ils envie ? Ni maintenant ni au temps de leur splendeur, aucun tsar, secrétaire général du parti ou président n’en a jamais eu le moindre projet. La dernière guerre entre voisins, c’était il y a deux cents ans. N’empêche, l’armée et les médias suédois veulent absolument que la Russie soit l’ennemie mortelle. L’armée cherche à augmenter son budget, et les médias reprennent en chœur que seule l’Otan pourra sauver les  beautés suédoises des griffes de l’ours russe.

C’est mauvais pour la prospérité des deux puissances nordiques, qui sont étroitement liées. Les ancêtres des Suédois étaient parmi les fondateurs de la Russie, bien des nobles suédois ont servi sous la couronne russe. Suédois et Russes ont les mêmes bouleaux le long des fleuves, les mêmes champignons et baies sauvages dans les forêts, sur les deux rives de la Baltique. Les deux pays ont goûté au socialisme, aux minerais et au charbon, à l’abattage des arbres, aiment leur sauna et leur hockey sur glace. Les Russes aiment les Suédois, Pierre le Grand buvait à la santé des généraux suédois et les appelait ses « professeurs », après les avoir écrasés à la bataille de Poltava.

Ils n’ont aucun contentieux, pas de frontière commune à se disputer, pas de mésaventures historiques. Toutes les plus grandes firmes suédoises, Ikea et Volvo, pour ne mentionner que celles-là, font d’excellentes affaires en Russie. Les Russes, surtout les habitants de la région de Saint Pétersbourg, vont en Suède pour le week-end. Ce n’est pas loin, en passant par la Finlande. Beaucoup de Russes se sont installés en Suède, et les hommes d’affaire suédois sont chez eux en Russie.

Les relations russes avec la Suède et l’Occident sont empreintes de modération, de respect et de conservatisme. Aucune envie de conquérir la Suède ou d’autres pays de l’Ouest. La Russie demande à être traitée avec respect, sans ingérence dans ses affaires intérieures, et que ses intérêts légitimes soient pris en compte, par exemple en Ukraine. Mais ces demandes ne sont écoutées que lorsque l’Occident ne fait pas bloc.

Après 1991, tous les plus grands pays occidentaux pour la première fois dans l’histoire mondiale se sont retrouvés unifiés à un certain degré sous la direction US, au plan politique, militaire et économique. Ils ont un seul et unique système de contrôle idéologique et d’hégémonie, à travers les médias, les universités, et les réseaux. C’est le système que j’appelle celui des « Maîtres du discours ». Et c’est au détriment de la Russie.

Les atlantistes veulent garder le monde sous contrôle, militairement par le biais  de l’Otan, et idéologiquement par le système des Maîtres du discours. Mais la Russie ne veut pas d’une domination mondiale, ne veut pas faire la loi en Europe, en Asie ou en Suède. Mais impossible pour elle, d’autre part, d’accepter l’hégémonie US, parce qu’ils deviendraient un Nigéria des neiges, un pays juste bon à produire du pétrole, un pays du tiers monde, point.

Pour les Russes, des relations normales avec la Suède sont indispensables, pour préserver la paix et la stabilité dans la Baltique. La Russie apprécie la neutralité suédoise et la politique équilibrée de la Suède au temps d’Olof Palme. Aucune envie de se mêler des affaires suédoises. Maintenant, après le départ de Carl Bildt, il y a un espoir que les relations s’améliorent, avec le nouveau gouvernement social-démocrate. Et voilà qu’on nous ressort la vieille ruse de guerre, le spectre des sous-marins russes. Nous verrons si ce  gouvernement saura mieux que ses prédécesseurs gérer la bien réelle menace  des complots de droite.

Traduction : Maria Poumier

Pour joindre l’auteur : adam@israelshamir.net

Source originale : Unz Review

 

 

   

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