PANAMZA
L’opéra Bastille expulse une spectatrice
en niqab mais déroule le tapis rouge à
une raciste israélienne
Hicham Hamza
Photo:
D.R.
Lundi 20 octobre 2014
INFO PANAMZA. Découvrez le
sens de l'accueil à géométrie
variable de l'opéra Bastille selon que
vous soyez musulmane en niqab ou juive
extrémiste.
Elle aurait pu rester sur
place.
L'incident qui s'est déroulé
le 3 octobre à l'opéra Bastille -à
propos d'une spectatrice en niqab
incitée à quitter les lieux- comporte un
détail rarement souligné par la presse
hexagonale -hormis
la journaliste Alexandra Gonzales de BFM
TV : le personnel ne pouvait pas
contraindre cette femme à partir, sitôt
installée sur son siège. La
loi de 2010 prévoit effectivement
l'interdiction de couvrir son visage
dans l'espace public mais une
circulaire de 2011 précise que les
agents du service public (tels ceux de
l'opéra Bastille, établissement public)
peuvent uniquement "l'inviter"
à se découvrir ou à quitter les lieux,
sitôt celle-ci présente au sein du
bâtiment.
Paradoxe savoureux: une femme
que certains n'hésiteraient pas à
qualifier promptement d'"intégriste" a
dû renoncer, en raison de la loi
française, à suivre jusqu'au bout
La Traviata de Verdi ou
l'histoire -pourtant peu orthodoxe au
regard de l'islam salafiste ou
wahhabite- de la
"dévoyée" Violetta,
courtisane aux moeurs légères.
Autre paradoxe, et non des
moindres: le 24 mars, les choristes de
l'opéra Bastille (qui furent les
premiers
à se plaindre de la présence
de la femme en niqab) n'avaient pas
rechigné à accueillir une personnalité
plus contestable sur le fond, à savoir
ses opinions politiques -et non son
apparat vestimentaire. Son nom: Limor
Livnat.
Elle venait honorer de sa présence
une soirée particulière déjà évoquée par
Panamza.
/...
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