PANAMZA
Charlie Hebdo bientôt en faillite?
Son incendie fructueux demeure non
élucidé
Hicham Hamza
Photo:
D.R.
Mercredi 5 novembre 2014
Flashback. Le 2 novembre
2011, les locaux de Charlie Hebdo
avaient été incendiés par deux fuyards
cagoulés. Panamza revient aujourd'hui
sur les anomalies d'un acte
jamais revendiqué mais devenu rentable
pour les caisses d’un journal
aujourd’hui en péril financier.
Trois ans après, l'homme est
toujours sous
protection policière.
Son nom? Stéphane Charbonnier,
alias Charb, directeur de la publication
-depuis 2009- de
l'hebdomadaire controversé Charlie
Hebdo.
Un "attentat" mené par
des "impérialistes": c’est
ainsi que
Claude Guéant, alors ministre de
l’Intérieur, avait qualifié l’incendie
d'origine criminelle qui
s’était produit, le 2 novembre 2011,
dans leurs bureaux parisiens du 20ème
arrondissement. Seule avait été
retrouvée une bouteille
de vin, préparée pour le cocktail
molotov et lancée par deux
individus cagoulés.
Dans l’unanimité, la classe
politico-médiatique a immédiatement
dénoncé cet acte non revendiqué sans
oublier de l’imputer, sans la moindre
preuve, à des pyromanes islamistes.
Problème : trois ans plus tard,
l’enquête policière n'a abouti à aucune
piste. Du moins, officiellement.
A travers une campagne de
donations, l’équipe de Charlie Hebdo,
temporairement logée dans les bureaux de
Libération, avait pu ensuite
recueillir, en l’espace de deux mois, 30000
euros et obtenir -en janvier 2012-
un nouveau siège négocié gracieusement et
sans engagement auprès de la Ville de
Paris.
Nouvel appel aux
dons
Hier, mardi 4 novembre, le site
du journal a
publié un appel mi-goguenard
mi-désespéré aux dons.
En février 2011, huit mois
avant l'incendie, Charb avait déjà
sollicité la générosité des lecteurs.
/...
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