Opinion
Les conditions posées par Maliki
pour quitter le pouvoir
Gilles Munier
Photo:
D.R.
Mardi 2 septembre 2014
(Afrique Asie – septembre
2014)*
Nouri al-Maliki était d’accord pour
quitter le pouvoir, mais à ses
conditions et la tête haute. Selon le
quotidien saoudien Al Sharq al-Awsat,
il avait posé 28 conditions à son départ
parmi lesquelles: l’immunité juridique
pour lui et plusieurs centaines de ses
partisans afin d’échapper aux procès qui
ne manqueraient pas de leur être
intentés pour corruption et crimes et
tortures commis ces huit dernières
années. Il exigeait aussi, pour ces
derniers, le versement d’un salaire et
l’allocation de logements. Enfin, il
réclamait - selon le site Falloujah
News, proche de l’opposition sunnite -
le maintien à son service du personnel
du Conseil des ministres et la mise à sa
disposition… de 2500 gardes du corps.
Maliki ne s’est pas accroché au pouvoir,
reste à savoir ce qu’il a obtenu en
échange, et s’il tiendra ses
engagements.
Photo : Nouri al-Maliki
*Source : Afrique
Asie (septembre 2014)
http://www.wobook.com/WBD84sk8ey7S-f
© G. Munier/X.
Jardez
Publié le 3 septembre 2014 avec
l'aimable autorisation de Gilles Munier
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