Actualités du
droit
Un nourrisson de 8 mois au
commissariat pour
avoir mordu le téton de sa nourrice
Gilles Devers
Photo:
D.R.
Vendredi 30 janvier 2015
Alors que le monde
entier, fait de terroristes en
puissance, guette comme une proie la
douce France, si gentille avec ses
belles valeurs, la police niçoise vient
d’élucider une affaire qui fait froid
dans le dos.
Un nourrisson de 8
mois, abandonné par ses parents à la
crèche municipale, a violemment mordu le
téton de sa nourrice, et pourtant une
nourrice authentiquement laïque. Nos
enquêteurs ont pu vérifier son cahier de
vaccinations laïques, qui est à jour,
faute de quoi nous l’aurions dénoncée à
la police, cela va de soi.
Le téton, qui était
encore meurtri, a été saisi et placé
sous scellé par les enquêteurs, pour
être transmis au laboratoire de police
scientifique où il sera expertisé. Les
conclusions des experts seront décisives
pour la suite de la procédure, mais
grâce à notre équipe d'investigation, on
en sait déjà beaucoup.
Encore sous le
choc, la nourrice a pu déclarer à nos
reporters de guerre : « Tout se passait
bien, et le petit trésor tétait
goulûment. Soudain, il m’a violemment
mordu le téton. Bien sûr il n’a pas de
dents, mais ses mâchoires ont joué un
comme étau, et on voyait bien qu’il
voulait me manger toute crue. J’étais
terrifiée, et heureusement, le directeur
de la crèche a pu appeler les secours ».
Ce qui marque
beaucoup dans cette affaire, c’est la
radicalisation rapide de ce gosse vers
le cannibalisme le plus extrême. Et
quelques secondes, l’adorable bambin
avait basculé dans la criminalité.
Mais ces faits
dramatiques témoignent d’une dangerosité
sociale avérée, car aussitôt son forfait
commis, le bambin n’a pas hésité à
sourire… et ce en présence de deux
autres enfants. Le directeur de l’école
a donc, à juste propos, déposé plainte
pour apologie de crime de cannibalisme
devant le procureur de la République, le
président du Conseil général, le Conseil
national de sûreté intérieure, la
Commission européenne, le Conseil des
droits de l’homme de l’ONU, le procureur
près la Cour pénale internationale, le
Conseil de sécurité et le président de
la Société nationale des enfumages en
tout genre.
Il faut dire que
d’après certaines rumeurs, l’enfant n’en
serait pas à sa première déviance, car
il aurait zappé la minute de silence
pour Charlie... en piquant un bon
roupillon. Or, le directeur de
l’Observatoire national des minutes de
silence (ONMS) est affirmatif : « Bien
sûr que celui qui dort est silencieux,
mais en droit, l’article L. 243-8 du
Code des minutes de silence est formel :
celui qui dort pendant la minute de
silence, ça compte pour du beurre ».
Un dernier fait,
qui n’est guère rassurant. Devant les
services de police, l’enfant a déclaré,
bravache : « Quand je serai grand, je
ferai une thèse sur le béton ».
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