Actualités du
droit
Ce traitre de Parti Socialiste
attaque notre vie privée
Gilles Devers
Mercredi 18 mars 2015
En janvier 2013,
quand le
ministère de l’Intérieur et ses amis
Fouks et
Bauer se sont préoccupés
d’interdire, en tant qu’autorité
administrative – et non judiciaire – un
spectacle, celui d’un humoriste à
succès, il ne fallait rien dire car le
mec avait déjà été condamné en
correctionnelle pour des abus de la
liberté d’expression. Le blog n’avait
tenu aucun compte de ces conseils, et
j’ai dénoncé – non par le cœur, mais par
le raisonnement juridique – les
dérives des
autorités. C’était une question de
principe : la police qui limite la
liberté d’expression, jamais ! Si
Schmoll tient des propos tombant sous le
coup de la loi, on sanctionne, mais le
ministère de l'Intérieur qui apprécie et
borne la liberté d'expression, c'est
non. Aussi, je dénonce aussi bien cette
tare qu’est Dieudonné qui n’a pas fait
de recours contre l’arrêt du Conseil
d’Etat devant la Cour Européenne des
Droits de l’Homme, et qui nous lègue
ainsi comme un fait accepté cette
jurisprudence inacceptable.
Les humoristes
peuvent
faire rire – ou non – mais pour le
reste, qu’ils ne viennent pas nous
gaver. Merci. On a assez à faire pour ne
pas avoir à gérer la fine pensée de
Dieudo. Allez voir Dieudonné si ça vous
chante, mais please, ne m’amenez
pas ce mec comme
acteur du social… C’est dans la
rubrique humour, et rien de plus. Et le
fait qu’El Blancos soit injuste avec lui
ne donne aucun crédit à sa pensée. Les
bouffons, ce sont des bouffons.
Ce qui était
inacceptable, c’est que la police – et
la justice –
limite la liberté d’expression. Ça
venait du Parti Socialiste, ce vieux
parti répressif et colonialiste, et
c’était le
retour du refoulé.
Parce que la police
pour contrôler la liberté d’expression,
c’est devenu le viatique du
Parti-socialiste-social-libéral.
Hier, on a parlé de
ces ridicules « censures-pub »
pour des sites décrétés faisant
l’apologie du terrorisme. Le ministère
de l’Intérieur, sans preuve ni débat,
décide qu’un site fait de l’apologie, et
il ne dégage. Quand on connait les
aberrations de la politique de
Fabius-le-dormeur sur le
Moyen-Orient,
cette politique d’interdiction par le
gouvernement relève du pur bidonnage.
Et voici qu’arrive
– merci aux messes émotionnelles de
janvier – le « Patriot Act » de
Hollande-Valls. C’est « Le Figaro » qui
hier a révélé le contenu du projet de
loi « post-Charlie », un fruit véreux
des messes
émotionnelles. (Entre parenthèse, je
précise à ceux qui se sont abonnés, et
qui en pleure déjà, qu’ils peuvent
fichent à la poubelle le CH sans le
lire, ce n’est pas une infraction).
Voici donc le
projet du liberticide Parti socialiste,
qui double Sarko par la Droite, un rêve
enfin réalisé.
On attend donc le
projet de loi, et soyez sûrs que le blog
regardera ça de prêt, mais voici la
synthèse de ce qui a fuité dans
Le Figaro, et que n’a pas
démenti le « gouvernement ».
Deux questions :
- Est-ce encore
notre pays ?
- Que
reprochez-vous à Poutine ?
Surveillance
sans l'accord du juge
Les services de
renseignement pourront désormais
infiltrer et surveiller les terroristes
potentiels grâce à des autorisations
administratives, c'est-à-dire sans
passer par la case judiciaire.
Mails et
appels interceptés
Ils pourront
effectuer en toute légalité des
« interceptions de sécurité » portant
sur les contenus électroniques des mails
et des conversations téléphoniques, dès
lors qu'ils seront en lien direct avec
l'enquête.
Caméras, micros
et données personnelles
Le projet prévoit
le « recours à des appareils
enregistrant les paroles et les images
de personnes ou à des logiciels captant
les données informatiques », ce qui
permettra aux agents de renseignement de
poser des micros et des caméras espions.
Mouchards sur
les voitures
Le projet de loi
prévoit l'emploi de balises « permettant
de localiser en temps réel un véhicule
ou un objet » et « l'utilisation de
dispositifs mobiles de proximité », à
savoir des appareils espions qui
siphonnent toutes les données transitant
dans les parages.
Atteinte à la
vie privée dépénalisée
Pour la première
fois en France, le projet offre « un
cadre légal général à des activités
susceptibles de porter atteinte à la vie
privée et au secret des
correspondances », ce qui veut dire
qu’on ne pourra même plus faire des
recours.
Données conservées jusqu'à 5 ans
Le projet de loi
prévoit que les informations recueillies
soient détruites après un an, durée
maximale qui peut être réduite à un mois
pour les « interceptions de sécurité »,
et prolongée à 5 ans pour les « données
de connexions ».
Please, chères
amies et chers amis, la question n’est
plus de voter pour ces héros comme
« moindre mal », mais de les combattre.
Nous devons combattre le FN, l’UMP et le
PS, car c’est la même substance, mais
celui qui a trahi, c’est le Parti
Socialiste.
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