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droit
Complicité de crimes de guerre en
Palestine :
La prison se précise pour Obama
Gilles Devers

Vendredi 1er août 2014
Votre voisin a pété les plombs, et
avec sa carabine il tire sur les
enfants. Soudain, il se tourne vers
vous, l’air consterné : « Je vais
manquer de munitions, alors qu’il y a
encore des enfants à abattre ». La main
sur le cœur, vous vous dépêchez de lui
donner de nouvelles armes. C’est que ce
vient de faire Obama pour les tueurs
d’Israël.
Les Etats-Unis (Territoire indien
occupé, Amérique du Nord) ont
confirmé hier avoir réapprovisionné en
munitions Israël, qui en avait fait la
demande urgente le 20 juillet.
C’est dire que si Obama refusait,
Israël était dans la panade, et des vies
palestiniennes auraient été sauvées.
Israël est un Etat mineur, sous
assistance, qui ne sait rien faire sans
sa maman-Folcoche, les US.
Le porte-parole des mirlitons US, aux
mains couvertes de sang, John Kirby,
explique : « Les États-Unis se sont
engagés à garantir la sécurité d’Israël,
et il est crucial pour les intérêts
nationaux américains d’aider Israël à
développer et à maintenir une capacité
d’autodéfense forte et réactive. Cette
vente d’armement est cohérente avec ces
objectifs ».
Ces munitions étaient entreposées par
l’armée états-unienne sur le sol
israélien, comme un gros biberon de mort
pour l’armée israélienne « en cas
d’urgence ». La vente s’est faite pour
un milliard de dollars (746 millions
d’euros).
Le petit John Kirby, qui se calcule
déjà en avocat pour l’ouverture du
procès d’Obama, tente de plaider : « La
décision de délivrer des munitions à
partir de ce stock était purement
ministérielle et ne nécessitait par
l’approbation de la Maison Blanche ».
Bien sûr John, prend-nous pour des
demeurés. Tu finiras en taule toi aussi,
comme ton patron.
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