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Ukraine : l'UE vient de choisir
également
la confrontation avec la Russie
Fabrice Beaur
Photo:
D.R.
Jeudi 6 mars 2014
Fabrice BEAUR pour PCN-INFO /
2014 03 06 /
avec Le Monde, RIA Novosti &
PCN-SPO/
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A l'issue d'un sommet extraordinaire
consacré à la crise ukrainienne, ce
jeudi 6 mars l'Union européenne a
annoncé les premières sanctions
politiques contre la Russie. "Les
dirigeants européens ont décidé de
suspendre les négociations sur les visas
avec Moscou et menacé de prendre
davantage de sanctions, notamment
économiques, si la situation continuait
à se détériorer en Ukraine."
Pour "sortir de la crise" les pantins de
Washington "se sont accordés sur une
stratégie progressive de sanctions, en
trois étapes, pour contraindre la Russie
à « négocier »".
Les mêmes tristes sires ont "jugé «
illégale » la décision du Parlement de
la République autonome de Crimée" dont
le parlement vient de demander le
rattachement à la Fédération de Russie
et qui va organiser un referendum le
dimanche 16 mars sur cette question.
Le "président" (on ne rit pas) de
l'Union européenne, "Herman van Rompuy,
a également annoncé que Bruxelles
signerait l'accord d'association avec
Kiev avant les élections du 25 mai en
Ukraine. Cela concerne les principes
généraux de la coopération, la
coopération politique et en matière de
politique étrangère et de sécurité, a
précisé le président de la Commission
européenne, José Manuel Barroso."
LE CHOIX DE LA CONFRONTATION
Comme je l'indiquais, aujourd'hui même,
dans une précédente dépêche, l'UE a donc
décidé de suivre en tout la stratégie de
la confrontation avec la Russie. Comme
quoi, il se confirme bien pour les
aveugles que l'agenda en Europe, c'est
l'OTAN qui l'établit et non les
"institutions européennes.
LE DOUBLE STANDARD DU DROIT
INTERNATIONAL SELON L'OCCIDENT
Tous en cœur, les occidentaux refusent
le droit à l'autodétermination pour la
Crimée.
"Laurent Fabius, a estimé qu'« en droit
international on ne peut pas faire un
référendum pour modifier des frontières.
Imaginez un département de France qui
demande son indépendance ! Et si cela se
généralisait à d'autres Etats... Après,
tout dépend de la question qui va être
posée. S'il s'agit d'aller vers
davantage de décentralisation, d'accord.
Mais si, en revanche, c'est une manière
de changer les frontières, cela pose
problème ».
Washington a également mis en garde
contre la violation du droit
international que constituerait
l'organisation d'une telle consultation.
« Le référendum proposé sur l'avenir de
la Crimée violerait la Constitution
ukrainienne et le droit international.
Toute discussion sur l'avenir de
l'Ukraine doit inclure le gouvernement
légitime » du pays, a affirmé Barack
Obama lors d'une brève intervention à la
Maison Blanche."
Il faut vraiment garder son sérieux pour
ne pas rire à de telles âneries, à une
telle hypocrisie et mensonges répétés.
Rappelons simplement le cas du Kosovo.
Y-a-t-il eu consultation avec Belgrade ?
Est-ce que la modification imposée par
la force, par l'OTAN, par le
bombardement d'une capitale européenne,
de son infrastructure et les nombreux
civils de dommages collatéraux
correspond à la définition du "droit
international" que les occidentaux
viennent de nous énoncer ?
Quant à la remarque de Fabius qui
déclare que "tout dépend de la question
qui va être posée", elle est le symbole
du déni de démocratie de cette UE dont
personne ne peut contredire sa dérive
anti-démocratique. Le droit à
l'autodétermination est inscrit dans la
charte des Nations Unies. Et ici jusqu'à
présent il n'y a pas eu de mort en
Crimée grâce à la prise en main de son
destin par la population locale à
travers la Démocratie Directe.
Washington et sa colonie de l'UE
préfèrent comme expression démocratique
les milices fascistes du Maidan, les
snipers travaillant pour l'opposition
putschiste ayant installé une Junte
bendériste à Kiev.
Loin de chercher une solution,
l'Occident a décidé comme toujours
d'aller jusqu'au bout. Mais comment
peut-il en être autrement du fait que ce
sont les mêmes qui sont les instigateurs
de la transformation de la contestation
dans un premier temps pacifique du
Maidan en une confrontation violente
avec comme troupes de choc les milices
du parti fascistes Svaboda et de la
milice nazie "Pravi Sektor" qui est
sortie d'un chapeau en quelques semaines
seulement avec des moyens matériels de
grande envergure.
La Russie n'a donc pas d'autre choix,
elle-aussi, d'aller jusqu'au bout en
acceptant, bien que ce ne fut pas son
option première dans le conflit, loin de
là, ce que sera la décision de la Crimée
et d'envisager une réaction à la
répression de la Junte bendériste de
Kiev qui a nommé des oligarques
gouverneurs des provinces de l'Est
rebelle. (Tiens là on entend aucun
journaliste parle négativement des
"oligarques". C'est comme pour les
islamistes et les fascistes, ils y a les
bons et les mauvais selon l'Occident ce
mensonge permanent).
Je le répète donc, l'OTAN est bien
décidé à absorber l'Ukraine. Le rideau
de fumée étant dans un premier temps
l'UE. La survie de la Russie en tant
qu'Etat indépendant et de l’Eurasie en
tant qu’Espace continental libre se joue
dans cette bataille d'Ukraine que
l'Occident à décider de déclencher.
Pour cette raison comme pour aider nos
compatriotes ukrainiens sous la
dominations et la violence des milices
fascistes, nous nous devons de nous
positionner en faveur de la Russie.
Le patriotisme européen nous le dicte!
Fabrice BEAUR
Secrétaire-général du PCN
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