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Opinion

Y a-t-il une presse libre en France?
Les donneurs de leçons à géométrie variable

Chems Eddine Chitour


Le Pr Chems Eddine Chitour

Jeudi 21 avril 2016

«Si la méchanceté suffisait pour faire fortune, il y a beaucoup de journalistes qui seraient célèbres.»
Coluche

Encore une fois, la presse française main stream frappée! Jugez-en plutôt! Il y a une dizaine de jours étaient publiés les «Panama papers» et j'avais dans une contribution précédente traité de toute cette manipulation sous faux drapeau du type mani pulite (opération mains propres) lancée en 1992 par Antonio Di Pietro. A savoir laver plus blanc et se vouloir être le chevalier blanc capable de traquer la corruption partout. La génèse de l'affaire remonte justement à une publication de Le Monde, qui dit appartenir au Consortium des journalistes, sur les hommes d'Etat africains et la corruption. En première page la photo du président algérien cotoie celles d'autres personnes, effectivement, dans les «Panama papers» auraient des comptes off shore. Une protestation suivie d'une décision concernant la non-délivrance de visa au journal Le Monde. Par rétorsion, «comme un seul homme, une partie des médias français décide de boycotter le voyage de Manuel Valls à Alger». On sait que le Premier ministre, en redresseur de tort a promis, avant d'aller à Alger, de demander des explications aux Algériens. Une fois sur le sol algérien «business as usual» il déclare avec force: «L'amitié algéro-française dépasse les petits problèmes. Alger vaut bien une messe!».

Je veux rapporter ici deux réactions des médias algériens. D'abord, celle du site TSA: «Une décision exceptionnelle, peut-être même inédite» écrit le site TSA: «Cette décision de boycott est prise en solidarité avec notre confrère du Monde, privé de visa par les autorités algériennes en raison du traitement du scandale des «Panama papers» par le quotidien français, notamment les informations visant l'Algérie. (...) Cette décision des médias français tranche avec leur attitude dans ces situations similaires. (...) Ces affaires ont eu de faibles échos dans la presse française et surtout aucune condamnation ni appel au boycott du Maroc.» Le site TSA ayant toujours l'argument et le contre-argument écrit en admonestant le pouvoir: «La décision des autorités algériennes de refuser le visa au journaliste du Monde est clairement maladroite, surtout qu'elle n'a pas été suivie d'une explication publique. La liberté de la presse est sacrée et Le Monde, comme les autres journaux, ont le droit à l'erreur sans être accusés de travailler pour un lobby ou de chercher à déstabiliser l'Algérie. Convoquer l'ambassadeur de France sur un tel sujet était un acte diplomatique inutile.» (1)

Vient ensuite la réprimande des médias: «Mais la réaction des médias est disproportionnée. Elle illustre à quel point l'Algérie a mauvaise presse en France et à quel point l'attaque est facile que de s'en prendre au Maroc ou à Israël par exemple. Au fil des années, une sorte d'algérophobie s'est développée en France. Et elle ne concerne pas uniquement la presse. (...) Au sein de la classe politique, l'Algérie ne compte presque pas d'amis, contrairement au Maroc par exemple.» (1)

Je ferais remarquer que l'explication de texte est venue en temps voulue. Nous ne sommes pas en France, car dans beaucoup de pays on n'insulte pas impunément l'institution. Nous sommes dans un pays où les codes de l'honneur et de la dignité sont toujours restés entiers. Peut-être que nous ne sommes pas évolués mais c'est ainsi! Le président est une institution et cela n'apporterait rien de détricoter nos défenses immunitaires. Il serait intéressant de recommander à notre champion pourfendeur de parler de la liberté de la presse et de sa sacralisation s'il dit par exemple qu'il n'y a pas eu de génocide de la part de l'Allemagne...Bref tout est relatif d'autant que nous ne sommes pas mieux servis en Algérie en ce qui concerne la liberté de la presse; en effet dans une publication récente de Mondafrique nous lisons en substance: «Jamais les médias algériens n'ont été aussi monopolisés par le pouvoir de l'argent. De riches oligarques font et défont désormais les opinions à travers leurs télévisions privées qui ont fait le deuil de leur liberté. C'est la course au sensationnalisme et à l'enrichissement qui détermine les règles du jeu. De nombreux citoyens algériens dressent amèrement ce constat. Ce processus ne fait que commencer.»(2)

Un autre site a une position plus nuancée nous lisons: «(...) Cette presse française qui n'a imputé à Laurent Fabius aucune responsabilité pour les escroqueries de son fils. Si. La responsabilité strictement individuelle au regard du droit, c'est pour les civilisés. (...) Derrière l'attitude «morale» et indignée de la presse française, se profile la même vieille idéologie raciste d'une suprématie occidentale sur nos peuples attardés et vivant dans les ténèbres. Cette vertu les poussera-t-elle à exiger du journal Le Monde le remboursement à l'Algérie, de l'argent de la dictature forcément sale, encaissé, en 2012 pour un publi-reportage élogieux maquillé en dossier?» (3)

Que reste-t-il du journal Le Monde originel?

Dans une rétrospective de la capacité de nuisance, René Naba a décrit la longue descente aux enfers de ce journal qui était un journal de référence du temps de Hubert Beuve-Mery à qui De Gaulle avait confié au sortir de la guerre, de concevoir un journal de référence, ce fut ensuite Jacques Fauvet, André Fontaine pour arriver aux atlantistes enragés que furent Jean-Marie Colombani et Nathalie Nouagayrède avec un intermède météorique d' Edwy Plenel. Nous lisons: «Le Monde se veut non le centre du Monde, mais le nombril du Monde. De ce privilège il use souvent avec discernement, le plus souvent, sans discernement. Ainsi Jean-Marie Colombani décrétera un beau jour de septembre 2001, sans crier gare, que nous étions tous Américains, s'arrogeant abusivement le droit de prendre en otage l'opinion française, négligeant les méfaits des États-Unis au Vietnam et les ravages de l'effet orange sur sa population civile, la vitrification nucléaire de cibles civiles au Japon (Hiroshima et Nagasaki), la transformation de l'Amérique latine en vaste République bananière pour le seul profit de la compagnie United Fruit. Sans compter le soutien américain aux dictatures d'Augusto Pinochet (Chili), de Jorge Videla (Argentine) et de Ferdinand Marcos (Philippines), ainsi que la déstabilisation du tiers-monde du Guatemala (Arbenz), à l'Iran (Mossadegh) à l'Indonésie (Ahmad Soekarno), avec à la clé deux millions de communistes indonésiens exécutés.»(4)

«Sa lointaine et éphémère 'successeure'', Nathalie Nougayrède, fera du journal de Beuve-Méry un amplificateur multiplex des thèses atlantistes du pouvoir socialiste, nichant dans ses colonnes, comme autant de meurtrières, de faux nez de l'administration française, exerçant une sorte de police de la pensée dans la digne tradition des régimes totalitaires. (...) Dans ce dispositif, une place particulière sera occupée par le blog du clandestin de l'administration Pierre Vladimir Glassman, (...) sous le sobriquet Al Kazzaz. Sous le pseudonyme d'Ignace Leverrier, toujours ce besoin de clandestinité, il animera dès le début de la guerre de Syrie un blog Un oeil borgne sur la Syrie, qui se vivra comme le prescripteur d'opinion du Monde. Tirant profit de la crédibilité du journal pour agir en toute immunité, crachant leur venin en toute impunité, la première dame directrice du Monde privera, paradoxalement, de droit de réponse les cibles de la haine cyberactiviste des porte-flingues des services français, alors que ce quotidien, propriété du trio millionnaire BNP (Berger-Niel-Pigasse), bénéfice, au titre de la pluralité de la presse, d'une subvention de 18 millions d'euros par an, financée par les contribuables.»(4)

Poursuivant son réquisitoire basé sur les faits, René Naba écrit: «Le journal Le Monde s'est ainsi particulièrement singularisé dans la couverture de Syrie par une vision hémiplégique du cours de la guerre. Il se distinguera en qualifiant d'autorité, arbitrairement, un opposant historique au régime baâsiste, Haytham Manna, de pro-Assad, sans la moindre justification. (...) Un oeil borgne sur la Syrie ne saurait porter un bon regard sur la Syrie, tout au plus un regard torve. Telles sont les lois implacables de l'optique et de la vision.» (4)

«Emporté par son aveuglement dogmatique, Al Kazzaz ira jusqu'à justifier la prise d'otages par les djihadistes des religieuses de Maâloula, en toute quiétude d'esprit. Une opération de désinformation dans la pure tradition de l'agit-prop des régimes totalitaires. Tout autre journal que Le Monde aurait été rivé au sol pour négationnisme pour une telle énormité.» Plus loin nous lisons encore: «Le journal Le Monde actera d'ailleurs la défaite française, en même temps que la sienne propre, dans son édition du 1er octobre 2013: 'Loin d'être à la remorque des Américains, la France a cherché à les tirer vers une politique plus décisive sur une politique qui a fait 110.000 morts et menace tout le Moyen-Orient'', soutiendra Nathalie Nougayrède dans un éditorial intitulé Les limites de l'influence française. Ce constat a retenti comme une oraison funèbre de la diplomatie française. Il a été d'autant plus amer que le journal dressait ce jour-là un portrait, en double page, de sa bête noire et de ses blogueurs attitrés: 'Bachar Al-Assad, sans une égratignure... Le Lion de Damas sort renforcé du compromis diplomatique qui a suivi le massacre au sarin.'' Non, Nathalie Nougayrède. Pas du fait du massacre au sarin. Mais du fait du délire des parrains de l'opposition off-shore syrienne et des dérives de leurs poulains. (...)... De quotidien vespéral de référence, Le Monde a muté, à la faveur de la guerre de Syrie, en quotidien crépusculaire de déférence. (...) La couverture médiatique de la guerre de Syrie passera à la postérité comme l'un des épisodes les plus honteux de l'histoire de la presse française.»(4)

L'affaire du gaz sarin: un exemple de malhonnêteté intellectuelle

Dans une contribution dans le même sens j'avais décrit la capacité de nuisance de Nathalie Nougayrède qui appelle à la punition [terme utilisé de façon péremptoire par les dirigeants en France pour punir les faibles]. Dans un éditorial intitulé: «Syrie: le crime de trop appelle une riposte» appelant au meurtre et à la curée, Natalie Nougayrede du Journal Le Monde, ne laisse aucune place au doute. Elle écrit «La crédibilité des pays occidentaux, qui avaient parlé à des degrés divers de 'ligne rouge'', est en jeu. Pas seulement. C'est toute la perspective d'un XXIe siècle doté d'un minimum d'organisation internationale qui est aujourd'hui testée. Ne pas réagir avec fermeté à l'événement chimique syrien serait ouvrir la voie à l'ensauvagement de notre ère à l'échelle mondiale. Nul ne pourrait alors prévoir quels fanatismes ou quelles tyrannies, demain, recourraient à des armes de destruction massive, pensant qu'ils ne s'exposeraient, en retour, qu'à des paroles de dénonciation. Et pourtant, le massacre de La Ghouta s'apparente à un 'Srebrenica syrien''. Ne rien faire reviendrait à donner un blanc-seing aux crimes contre l'humanité et à ruiner l'édifice de normes internationales élevé en rempart contre l'emploi d'armes de destruction massive. (4)»

Dans cet ordre, la lettre de Jean-François Kahn adressée à la directrice du Monde est pour nous un baume. Jean-François Kahn n'est pas un inconnu, fondateur de Marianne, il a toujours été pourfendeur de ce qu'il croit être des dérives: «L'éditorial en une signé par la directrice du Monde, Natalie Nougayrède, s'aligne, certes, sur les positions de Bernard-Henri Lévy mais pas, hélas, sur son style. Que claironne cette excellente personne dans cet article interminable? Qu'il faut absolument intervenir militairement en Syrie, même sans aval des Nations unies, ce qui fut, rappelons-le, le cas quand la coalition bushiste envahit l'Irak. (...) Natalie Nougayrède assumera-t-elle les éventuelles conséquences de ses recommandations? Car, enfin, nous traînons derrière nous un sacré arriéré de folies passées ensuite par profits et pertes. Ça a mal tourné? On n'y est pour rien! La catastrophe cataclysmique irakienne? Aucun regret, aucune autocritique. Les retombées maléfiques de l'aventure libyenne? BHL est prêt à remettre ça. L'évacuation lamentable de l'Afghanistan à feu et à sang, Al Qaîda confortée? De l'histoire ancienne! (...)» «L'emploi d'armes chimiques à grande échelle par le régime syrien le 21 août ne fait aucun doute» et, plus loin, «Nul ne doute [nul?] que si, sur place, les inspecteurs de l'ONU ne trouvent pas de preuves, c'est que le régime syrien s'est employé à les détruire». Aucun doute! Nul ne doute! (...)Bachar al-Assad est absolument capable d'un tel forfait.» (5)

Autre haine tenace à l'endroit de l'Iran: «Iran: bombarder ou pas? «C'est par ce titre que madame Nougayrede s'empare de l'imaginaire des lecteurs, en leur imposant de fait sa certitude; il faut bombarder l'Iran, mais quand? Elle donne un exemple: «Le samedi 6 juin 1981 écrit-elle, l'ambassadeur américain en Israël, Samuel Lewis, s'apprête à entrer, avec son épouse, Sallie, dans un dîner mondain organisé dans un hôtel de Tel-Aviv, lorsqu'un appel téléphonique l'interrompt. Au bout du fil, le Premier ministre israélien, Menahem Begin: 'Sam, veuillez transmettre au président Reagan un message urgent de ma part. Voici une heure environ, notre aviation a détruit le réacteur nucléaire près de Bagdad (à Osirak); tous les avions sont rentrés intacts.'' (...)» (5)

Le journal Le Monde est devenu coutumier des attaques ad hominem. Ainsi l'acteur américain John Malkovich a attaqué en diffamation le quotidien Le Monde et deux de ses journalistes. Selon lui, le journal l'a cité à tort dans la liste des personnalités détenant un compte caché en Suisse, au moment de l'affaire SwissLeaks. On ne peut pas conclure sans parler de la philosophie profonde de Mme Nougayrede concernant l'Ordre mondial qu'elle pense être du ressort exclusif de l'Empire aidé par ses vassaux consentants. A tort ou à raison les Algériens sont d'éternels écorchés; ils s'accrochent d'une façon atavique à une idée de la dignité qui n'a plus cours ailleurs. Fort, d'une révolution à nulle autre pareille dans le tiers-monde fort d'un caractère têtu que le terroir algérien nomme «taghanant», «madfa'e karouch» (Comportement têtu ou encore, Canon en bois rouge , qui semble -t-il fit beaucoup de dégâts, dans les rangs des combattants algériens car il explosait chaque fois, à telle enseigne que l'envahisseur français s'était demandé si ce n'était pas un suicide collectif), ils naviguent quelque part, entre l'irrationalité et la dignité.

Un proverbe kabyle nous apprend: «Our hamla'ghe aghma our hamla'ghe ouine ithiouthane» «Je n'aime pas mon frère et je déteste encore plus celui qui le frappe.» Nous sommes des patriotes à fleur de peau et ceci contrairement à ce que l'on dit, à savoir que le «contentieux» avec la France s'estomperait avec le temps et les nouvelles générations. Il n'en est rien et il n'en serait rien, nous avons le traumatisme dans le sang fruit d'un tsunami de 12 sur Richter un matin de juillet 1830 et dont les répliques «se réveillent» à chaque tentative ou supposée telle par les Algériens d'atteinte à l'honneur de l'une des rares valeurs identitaires incompréhensibles de l'autre côté par ceux qui ne comprennent que l'on ne rentre pas dans le rang.

Certes, nous avons beaucoup de défauts, certes, nous sommes loin d'avoir réglé les vrais problèmes de ce pays qui attendent d'être résolus et les coups bas des journaux de caniveau tels que celui qu'est devenu Le Monde, ne font que nous conforter dans le fait qu'il faut se battre encore et encore sur tous les fronts.

Plus largement s’agissant de la liberté de la presse, notre intime conviction est qu’il n’y a pas de presse libre quand l’intérêt n’est pas loin. Cet intérêt est protéifome, c’est soit le retour sur intérêt du journaliste laudateur , c’est le cas de la presse main stream, au service des pouvoirs de l’argent, de la puissance en général. De ce fait la presse « désintéressée » encore qu’il faille en définir les concours ,est là pour déconstruire constamment , rétablir la vérité même à nos dépens. C’est Montesquieu qui disait : « il faut dire la vérité , même quand notre propre parti est en cause, chaque citoyen est tenu de mourir pour son pays, mais nul n’est tenu de mentir pour lui » ! Il a mille fois raison ! nous devons tendre à séparer modestement et humblement le bon grain de l’ivraie en informant d’une façon objective et en rectifiant les informations tendancieuses et tronquées pour permettre à chacun de se faire sa religion.

1. http://www.tsa-algerie.com/20160409/lalgerie-pays-a-mauvaise-presse-france/

2. http://www.mondafrique.com/algerie-milliardaires-controlent-linformation/

3. http://www.impact24.info/valls-grecs-monde/

4.René Naba | 11 avril 2016 http://www.renenaba.com/loeil-borgne-syrie-nombril-monde/?utm_source=feedburner&utm_ medium=email&utm_campaign=Feed%3A+enpointdemire+%28En+point+de+Mire%29

5.Chems Eddine Chitour http://www.legrandsoir.info/anomie-du-monde-la-responsabilite-des-medias-mainstream.html

Article de référence : http://www.lexpressiondz.com/chroniques/analyses_du_professeur _chitour/239559-les-donneurs-de-lecons-a-geometrie-variable.html

Professeur Chems Eddine Chitour

Ecole Polytechnique enp-edu.dz

Publié le 21 avril 2016 avec l'aimable autorisation de l'auteur

 

 

   

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Source: Chems Eddine Chitour
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