Algérie en phase
avec le mouvement du monde
Russie Etats-Unis et Chine :
Les architectes du nouvel ordre mondial
Chems Eddine Chitour
Le Pr
Chems Eddine Chitour
Mardi 21 février 2017
«La diplomatie sans les armes, c'est
la musique sans les instruments.»
Otto von Bismarck (chancelier allemand)
La
conférence de Munich sur la Sécurité qui
s'est ouverte le 16 février, a été
l'occasion de rencontre entre les trois
grands Russie, Chine, Etats-Unis en
présence d'une Europe plus divisée que
jamais. Nous allons d'abord examiner les
premiers pas de la politique américaine
à la fois sur le plan militaire et sur
le plan diplomatique. Ce qui est
important est le fait que pour la
première fois, l'initiative d'une
réorganisation du monde ne soit pas
venue de la part de l'hyperpuissance
américaine, mais de la Russie. Cela
résonne comme une réplique à la
déclaration de George Bush père au
lendemain de l'écrasement de l'Irak en
février 1991 et après l'éclatement de
l'Urss, qui devait annoncer selon
Fukuyama, l'idéologue du Pentagone, la
fin de l'histoire et l'avènement d'un
nouveau siècle américain.
Les
États-Unis se réaffirment «plus grand
allié» de l'Europe
Le
vice-président américain, Mike Pence, a
assuré samedi dernier que son pays
restait «le plus grand allié» de
l'Europe, un engagement «inébranlable»
destiné à rassurer des Européens
désorientés par le nouveau locataire de
la Maison-Blanche. «Le président m'a
demandé de transmettre le message que
les États-Unis soutiennent fermement
l'Otan et que nous serons inébranlables
dans notre engagement», a déclaré Mike
Pence, dans son premier discours devant
le gratin politico-militaire mondial. De
même, le secrétaire à la Défense James
Mattis a porté ce même message à l'Otan,
tout comme le secrétaire d'Etat Rex
Tillerson à Bonn lors d'une réunion du
G20. «Les destins des États-Unis et de
l'Europe sont entremêlés, vos luttes
sont nos luttes et vos succès sont nos
succès», a souligné M.Pence. Donald
Trump ayant par le passé loué le Brexit
et semblé souhaiter un éclatement de
l'Union européenne.» (1)
«Solennel et posé, M.Pence a de nouveau
répété fermement les exigences
américaines d'un engagement financier
plus important de ses partenaires de
l'Otan, mais sans pour autant menacer de
réduire son engagement. «La défense
européenne réclame notre engagement
autant que le vôtre (...) et la promesse
de partager le fardeau n'a pas été
remplie depuis bien trop longtemps»,
a-t-il dit, «le président Trump attend
de ses alliés qu'ils tiennent leur
parole». Le secrétaire américain à la
Défense James Mattis a appelé les alliés
de l'Otan à augmenter les dépenses
militaires, les États-Unis pouvant
réduire leur soutien dans le cas
contraire.» (1)
Lavrov-Tillerson, une première
rencontre sans résultat probant
Le 16
février, le ministre des Affaires
étrangères russe, Sergueï Lavrov, et le
nouveau secrétaire d'État américain, Rex
Tillerson, se sont rencontrés à Bonn en
marge du sommet des chefs de la
diplomatie des pays membres du G20.
´´Nous avons pas mal de questions à
étudier, en gros sur les sujets abordés
par nos présidents respectifs lors de
leur échange téléphonique. ´´Nous
cherchons de nouvelles bases communes et
espérons que la Russie respectera les
accords de Minsk et œuvrera à la
désescalade du conflit en Ukraine´´,
a-t-il déclaré. À l'issue de la
rencontre, Sergueï Lavrov l'a qualifiée
de ´´pragmatique et productive´´. Nous
sommes d'accord sur le fait que là où
nos intérêts se rejoignent, et c'est le
cas dans de nombreux domaines, nous
devons progresser, montrer la capacité
des États-Unis et de la Russie à jouer
le rôle qui leur incombe au regard de
leur position sur l'arène mondiale´´
(...). Pour le porte-parole du Kremlin,
Dmitri Peskov, il y a de nombreux
problèmes qui ne peuvent être réglés ni
par la Russie ni par les États-Unis
séparément.» (2)
«Quelle genre de relation
souhaitons-nous avec les Etats-Unis? Une
[relation basée] sur le pragmatisme, le
respect mutuel et la compréhension de
nos responsabilités respectives dans la
stabilité du monde», a déclaré le
ministre russe des Affaires étrangères,
Sergueï Lavrov, lors d'une conférence
sur la sécurité internationale à Munich,
le 18 février. A l'adresse du général de
l'Otan, Jens Stoltenberg, le chef de la
diplomatie russe a fait savoir que
Moscou était favorable à la reprise
d'une coopération militaire avec
l'Alliance atlantique - sans quoi,
a-t-il affirmé, les rencontres
diplomatiques n'avaient aucun sens.»(2)
«Le président Trump a bien précisé qu'il
attendait que le gouvernement russe
désamorce la violence en Ukraine et
rende la Crimée, a déclaré le
porte-parole de la Maison-Blanche, Sean
Spicer, en conférence de presse, le 14
février» (3).
La
Russie prône un nouvel ordre mondial
«En
ouvrant la journée samedi, la
chancelière allemande Angela Merkel a
lancé un appel au multilatéralisme pour
faire face à des défis immenses comme le
jihadisme ou la crise migratoire. Si
elle a tendu la main à la Russie dans la
lutte contre le terrorisme, elle a de
nouveau plaidé la «fermeté» sur
l'Ukraine, La chef de la diplomatie de
l'Union européenne Federica Mogherini a
répété que les sanctions imposées à la
Russie seraient levées lorsque les
accords de paix de Minsk seraient
appliqués. Répliquant à «sa bonne amie»
Mogherini, Sergueï Lavrov a martelé la
position russe selon laquelle Kiev était
le principal responsable de la
non-application des accords. Enfin,
interrogé sur les accusations de
piratage de la Russie dans la campagne
électorale pour la présidentielle
française, M.Lavrov a répliqué qu'il
voulait «voir des faits».» (4)
«Le
ministre russe des Affaires étrangères
Sergueï Lavrov a appelé à la mise en
place d'un ordre mondial
post-occidental, tout en proposant aux
Etats-Unis une relation «pragmatique».
«Nous ne sommes pas d'accord avec ceux
qui accusent la Russie de tentative
(...) de détruire l'ordre mondial
libéral. La crise de ce modèle était
programmée car le concept de
mondialisation politique et économique
était bâti par une élite d'Etats (...)
pour dominer tous les autres», a-t-il
dit. «Les dirigeants responsables
doivent faire un choix. J'espère que ce
choix sera celui d'un ordre mondial
démocratique et juste. Si vous voulez,
appelez le «post-west»», a ajouté
l'homme de confiance de Vladimir
Poutine. Selon lui, dans ce nouvel
ordre, chaque Etat souverain «cherchera
l'équilibre entre ses intérêts et ceux
de ses partenaires». Parlant ensuite des
relations avec les Etats-Unis, M. Lavrov
a affirmé que la Russie ne souhaitait
rien d'autre qu'une relation de «respect
mutuel». «Quelles relations voulons-nous
avec les Etats-Unis? Des relations
pragmatiques de respect mutuel, la
reconnaissance de notre responsabilité
(commune) pour la stabilité du monde», a
souligné le diplomate. «Le potentiel de
coopération dans les domaines politique,
économique, humanitaire est énorme, mais
il doit encore être réalisé, nous y
sommes ouverts dans la mesure où les
Etats-Unis le sont», a-t-il poursuivi»
(4).
La
Russie de Poutine non seulement refait
surface, mais a un avis déterminant,
elle a toujours deux fers au feu et
qu'elle a toujours un coup d'avance sur
ses adversaires européens.
Souvenons-nous Lors de sa conférence de
presse annuelle, le 23.12.2016 Vladimir
Poutine a indiqué que les systèmes
nucléaires russes sont capables de
franchir tous les boucliers
antimissiles, y compris américains. «90%
des capacités nucléaires russes ont été
modernisées», La Russie déclare un
cessez-le-feu à partir de lundi dans le
Donetz sans l'aval des Américains et
dans le même temps elle est sur la voie
de reconnaître les Républiques de
Donetsk et de Lugansk. «En effet, le
président Vladimir Poutine a signé un
décret annonçant que la Russie
«reconnaît» les passeports de ces deux
républiques indépendentistes, Cette
décision, qui intervient durant la
«Conférence sur la Sécurité» à Munich
est une ferme mise au point de la Russie
qui indique en substance ne plus
attendre grand-chose des discussions.»
(5)
Les dissensions au sein de l'Europe
L'Europe est plus que jamais fracturée
dans sa cohésion depuis la crise des
migrants qu'elle n'a toujours pas réglé
laissant les deux pays en première ligne
s'enfoncer dans la crise, à savoir
l'Italie et la Grèce d'autant que les
anciens pays de l'Est ont verrouillé
leurs frontières en construisant des
murs. Le deuxième séisme dont les
répliques n'arrêtent pas: Mme Merkel a
aussi lancé un appel au multilatéralisme
pour faire face à des défis immenses
comme le jihadisme ou la crise
migratoire. «Witold Waszczykowski, le
ministre polonais des Affaires
étrangères, a estimé que le Brexit
pouvait être un exemple encourageant
pour les membres de l'Union européenne
qui n'étaient pas satisfaits de la
politique de Bruxelles. D'autres pays de
l'UE pourraient suivre l'exemple du
Royaume-Uni. Bruxelles accuse Varsovie
de violer les valeurs de l'Union
européenne.» (6)
En
réponse à la demande américaine, les
ministres de la Défense des pays de
l'Otan ont confirmé leur engagement à
porter les dépenses militaires à 2% du
PIB. Pour eux il ne fallait pas réduire
la notion de sécurité au seul aspect
militaire et qu'il serait raisonnable de
considérer la politique de stabilité
moderne comme la résultante de plusieurs
éléments. «Le président de la Commission
européenne Jean-Claude Juncker estime
que l'Europe ne doit pas céder aux
injonctions des États-Unis, soulignant
que les mesures de sécurité comprennent
également le développement et l'aide
humanitaire.» (7)
«Les
Européens, lit-on sur la contribution
suivante, sont de moins en moins
nombreux à attribuer à Washington le
rôle de leader mondial. Quatre pays
membres de l'Otan préféreraient s'allier
avec la Russie si leur pays était
attaqué, relèvent les résultats d'une
enquête réalisée par les sociologues de
WIN/Gallup International. Tels sont les
résultats d'une récente enquête menée
auprès de la population de 66 pays...
Comme le montrent les résultats de
l'enquête, la Russie a été choisie par
les Bulgares, les Grecs, les Slovènes et
les Turcs. (...) Ainsi, les Chinois ont
choisi la Russie, les Russes la Chine.
la politique menée par Washington a
conduit au rapprochement de Moscou et
Pékin.» (8)
Même vision de l'Allemagne de la
nécessité d'un nouvel ordre
La
chancelière allemande, plaidant «la
fermeté» face à Moscou sur l'Ukraine,
mais dans le même temps elle déclare:
«Je n'abandonnerai jamais la quête d'une
meilleure relation avec la Russie.» «La
position allemande est très clairement
en train de s'infléchir à l'égard du
grand allié américain, Sigmar Gabriel,
ministre allemand des Affaires
étrangères, estime que les pays
européens devraient progressivement
assumer plus de responsabilités dans les
questions concernant le leadership et
leur propre sécurité, car l'ordre
mondial et régional né dans
l'après-guerre touche à sa fin. Il
appelle à bâtir une Europe «nouvelle et
plus forte». Selon lui, l'ordre mondial
d'après-guerre, qui était «pratique»
pour les pays européens, «touche à sa
fin». À partir de maintenant, ils
devraient progressivement prendre plus
de responsabilités en matière de
leadership et pour garantir leur propre
sécurité, a-t-il déclaré dans un
entretien au quotidien allemand
Frankfurter Allgemeine Zeitung, le
15 février. Avant tout, la Russie est
notre voisin, qu'on le veuille ou non»,
a-t-il souligné, se référant
probablement au voisinage géopolitique
et non géographique(...) Sigmar Gabriel
a prôné un «dégel» éventuel dans les
relations bilatérales entre les
États-Unis et la Russie, ce qui pourrait
faciliter le règlement des crises
internationales actuelles.» (9)
Le
dialogue avec la Chine
Le
ministre chinois des Affaires étrangères
Wang Yi s'est rendu en Allemagne pour
assister à la réunion informelle des
ministres des Affaires étrangères du G20
et à la Conférence annuelle sur la
sécurité de Munich du 15 au 18 février.
La réunion des ministres des Affaires
étrangères se concentrera sur le
programme de développement durable à
l'horizon 2030, la paix et le
partenariat avec l'Afrique, selon le
porte-parole.. Les chefs de la
diplomatie américaine et chinoise se
sont retrouvés vendredi pour un
tête-à-tête en Allemagne, première
rencontre de ce niveau depuis l'élection
de Donald Trump, dans un contexte tendu
entre les deux pays.
La
rencontre entre Rex Tillerson et Wang Yi
a débuté dans la matinée en marge d'une
réunion du G20 à Bonn, a constaté l'AFP,
et devrait être centrée sur les sujets
récents de crispation entre Washington
et Pékin comme Taiwan, les îles
contestées en mer de Chine méridionale
ou encore le commerce. Cette réunion a
failli ne pas avoir lieu. «Le président
américain s'est dit prêt dans un premier
temps à remettre en cause le principe de
la «Chine unique», qui proscrit tout
contact diplomatique entre des pays
étrangers et le frère ennemi taïwanais,
considéré par Pékin comme une de ses
provinces, avant de faire machine
arrière. Rex Tillerson a aussi provoqué
l'ire de Pékin en agitant la menace d'un
blocus pour empêcher l'accès du pays à
des îles contestées en mer de Chine.»
(10)
Au
lendemain d'un nouveau tir de missile
balistique, Donald Trump a promis de
répondre «fortement» à la Corée du Nord.
«La Corée du Nord est bien sûr un gros,
gros problème. Nous nous en occuperons
très fortement», «Les dirigeants
nord-coréens doivent se conformer à
leurs obligations internationales et
(s'engager dans) la voie vers la
dénucléarisation», a lui, condamné le
secrétaire général de l'ONU Antonio
Guterres. Premières mesures de
rétorsion: la Chine suspendra les
importations du charbon en provenance de
la Corée du Nord pour le reste de 2017,
la suspension, qui est conforme à la
Résolution 2321 du Conseil de sécurité
de l'ONU, du 30 novembre 2016 afin de
renforcer les sanctions à l'encontre de
la Corée du Nord, en réponse à son
cinquième essai nucléaire effectué le 9
septembre 2016. C'est une réponse à
l'appel de Trump demandant à la Chine de
faire pression sur la Corée du Sud.
En
définitive l’anomie européenne, la
résilience de la Russie qui a réussi sa
résurrection et prône un nouvel ordre
plus respectueux des peuples. Après le
bradage de Gorbatchev et le chaos
d’Elstine, la montée inexorable en
puissance de la Chine réussiront à
convaincre l’Empire américain qu’ils n’a
rien à gagner et à attendre de ses
vassaux européens qui ne sont là que
pour resquiller – dixit Obama- et ne
veulent pas prendre leur part dans le
budget de l’Otan. Les Etats Unis se
désengagerons de ce qui est pour eux
inutile et s'occuperont en priorité de
leurs affaires internes – america is
first-sans pour autant signaler çà
et là leur présence une fois que la
stabilisation du discours américain sur
la politique étrangère se stabilisera.
Sans
nul doute Russie, Etats-Unis et Chine
seront Les architectes du nouvel ordre
mondial. C'est le sauve-qui-peut au
sein de l'Europe, chacun pour soi. La
Grande Bretagne a largué les amarres.
L'Allemagne redécouvre les vertus de la
coopération avec la Russie avec laquelle
elle n'a jamais ralenti sa coopération
énergétique, notamment par le North
Stream dont l'administrateur n'est
autre que l'ancien chancelier Gerhard
Schroeder.
Reste
la France elle est engluée avec son
épée de Damoclès des 3% des critères de
Maastricht. Ainsi le syndicat à titre
d’exemple Force Ouvrière réclame la
« renégociation des traités européens »,
notamment le pacte de stabilité et de
croissance, et la suppression du traité
sur la stabilité, la coordination et la
gouvernance (TSCG). : « Pour M. Mailly,
il s’agit de « mettre fin aux
politiques d’austérité », quitte à
s’attaquer au « dieu 3% » sur la
limitation des déficits publics.(…)
Nous demandons à ce que la France
s’engage, a-t-il affirmé, pour
réviser les traités. Si la France
montait au créneau, elle entraînerait
d’autres pays. Si cela continue comme
cela, l’Europe explosera car les
citoyens n’y croient plus ». « On
est exigeant parce qu’on est
européen », a-t-il ajouté en
assurant qu’il ne prône pas une «
sortie de l’Europe » ou une remise
en cause de l’euro ». (11)
Sur le
plan extérieur la diplomatie française
est devenue méconnaissable car elle a
été plombée d'abord par Sarkozy par un
reniement de l'indépendance -voulue et
imposée par de Gaulle- , en rentrant
dans le rang de l'Otan Elle perdit son
âme ensuite avec une gauche aux ordres
de l'Empire et du sionisme qui lui fait
légitimer la guerre aux enfants à Ghaza,
et reniement au point de ne pas honorer
un contrat d'armement. Nous sommes loin
de la vision de de Gaulle avec une
politique équilibrée au Moyen Orient
sa politique d’indépendance
vis-à-vis de l’Empire américain sa
vision de l'Atlantique à l'Oural!! Et
enfin, sa reconnaissance de la Chine à
une époque où le communisme sentait le
soufre.
1.
http://www.lequotidien.lu/international/les-etats-unis-se-reaffirment-plus-grand-allie-de-leurope/
2.
http://www.courrierinternational.com/article/vu-de-russie-lavrov-tillerson-une-premiere-rencontre-encourageante
3.
https://francais.rt.com/international/33984-donald-trump-attend-russie-rende-crimee-maison-blanche...
4.
https://www.lorientlejour.com/article/1035893/la-russie-prone-un-ordre-mondial-post-occidental-lavrov.html
5 .
http://reseauinternational.net/russie-vers-la-reconnaissance-des-republiques-de-novorossya/#1AID2v36TPsVykiF.99
6.
https://fr.sputniknews.com/international/201702171030139467-ue-pologne-brexit/
7.
https://fr.sputniknews.com/international/201702171030125999-depenses-militaires-augmentation-juncker-etats-unis/
8.
http://reseauinternational.net/les-habitants-de-quatre-pays-de-lotan-souhaitent-etre-proteges-par-la-russie/#gu5Z4tgYXe3OdVPf.99
9.
https://www.insolentiae.com/chef-de-la-diplomatie-allemande-lordre-mondial-dapres-guerre-touche-a-sa-fin/
10.
http://www.liberation.fr/planete/2017/02/17/g20-1ere-rencontre-chine-etats-unis-depuis-l-election-de-trump_1549106
11.
http://social.blog.lemonde.fr/2017/02/20/jean-claude-mailly-fo-craint-que-leurope-explose/
Article de référence http://www.lexpressiondz.com/chroniques/analyses_du_professeur_
chitour/260871-les-architectes-du-nouvel-ordre-mondial.html
Professeur Chems Eddine Chitour
Ecole
Polytechnique enp-edu.dz
Publié le 21 février 2017 avec l'aimable
autorisation de l'auteur
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