Algérie en phase
avec le mouvement du monde
Malgré les ingérences de l’empire et ses
vassaux :
Le peuple syrien vivra
Chems Eddine Chitour
Le Pr
Chems Eddine Chitour
Dimanche 19 mars 2017
«Il existe pour le pauvre en ce monde
deux grandes manières de crever, soit
par l'indifférence absolue de vos
semblables en temps de paix, ou par la
passion homicide des mêmes la guerre
venue.»
Louis-Ferdinand
Céline (Voyage au bout de la nuit
, édition 1952)
Six ans de
cauchemar, c'est ainsi que l'on peut
résumer le calvaire du peuple syrien que
l'on veut réduire en poussière. Six ans
qui ont emporté Aylan el Kurdi venu
rendre l'âme aux pieds de la forteresse
Europe responsable à des degrés divers
du chaos syrien. Les deux acolytes qui
ont commencé il y a plus de 150 ans à
chercher querelle à l'Empire ottoman
vermoulu au point de créer des abcès de
fixation comme de protéger les chrétiens
arabes d'Orient dont on ne voit que la
religion, mais pas l'humanité, a fait
qu'un pays comme la France dans la
discrétion la plus absolue sélectionne
les rares migrants qu'elle accueille en
misant sur la religion aidée en cela par
des réseaux de «bénévoles» dont le credo
est de sauver disent-ils «nos frères en
religion».
Ceci se passe dans
les pays censés être ceux des droits de
l'homme qui est de fait ceux des droits
de l'homme chrétien, peu importe
l'humanité des autres, elle est niée.
C'est dire si les corps sociaux
européens sont gangrenés et travaillés
en profondeur par des thèmes nauséabonds
comme le racisme, les croisades. Ce qui
nous amène à déconstruire une bonne fois
pour toutes le mythe des valeurs
occidentales - qui ne semblent jusqu'à
une certaine mesure entre soi, mais pas
valables à l'extérieur où le mythe de la
race supérieure à la Ferry qui lui au
moins avait cette franchise d'affirmer
que «les droits de l'homme ne sont pas
applicables dans les colonies».
Bref, comment en
est-on arrivé à martyriser un peuple
pendant six longues années? Certes, Al
Assad n'est pas un enfant de choeur
comme tous les dirigeants arabes il
arrive au pouvoir par la combine, la
malversation, voire la terreur. Mais
pourquoi s'ingérer dans les affaires
intérieures d'un pays indépendant qui un
an auparavant était encore accueilli
avec le tapis rouge à l'Elysée au même
titre qu'un autre dirigeant, celui de la
Libye qui eut moins de chance, il sera
lynché et le peuple libyen vit un autre
calvaire. Le peuple syrien martyrisé par
des terroristes soutenus par l'Empire et
ses vassaux a décidé de vivre. Bachar
el-Assad n'aurait jamais pu tenir si la
majorité de son peuple était contre lui.
« De plus, tous
ceux qui claironnaient «ne méritait pas
de vivre», voire voulaient le punir sans
savoir qu'ils étaient sur le point
d'être balayés par l'Histoire qu'ils
auront traversée d'une façon
honteuse.(...) Avec cela on crée de
toutes pièces un Observatoire syrien des
droits de l'homme qui comptabilise les
morts et les blessés à partir de
Londres. On en serait à 300.000 morts en
2000 jours de combat, soit une moyenne
de 150 morts par jour! Qui dit mieux?
Les pays occidentaux n'arrêtent pas de
demander par résolutions la mise en
place de trêves pour évacuer les civils
et les blessés. Assad qui se bat depuis
bientôt 6 ans pour que son pays reste
uni et que les terroristes soient jetés
hors des frontières n'a aucune raison de
céder au chant des sirènes, surtout que
ceux qui l'entonnent l'ont traîné, lui
et son peuple, dans la boue.» (1)
Dès le départ,
aussi bien la Grande-Bretagne que la
Syrie avaient pour dessein de destituer
Assad. Paris et Londres vont livrer des
armes aux rebelles en Syrie, avait
annoncé Laurent Fabius en mars 2017. La
France et la Grande-Bretagne demandent
´´aux Européens, maintenant, de lever
l'embargo pour que les résistants aient
la possibilité de se défendre´´, Paris
et Londres décideront de livrer des
armes à titre national aux rebelles, car
la France ´´est une nation souveraine´´,
a ajouté Laurent Fabius. Ainsi, en 2013,
comme il y avait 70.000 morts en Syrie,
il était urgent d'y envoyer encore plus
d'armes.
Hôpitaux d'Alep: la sale guerre...
La nécessité de la
déconstruction de la doxa occidentale
s'impose elle concerne à ce titre
l'information, voire la propagande
visant à la diabolisation de Assad
coupable de poursuivre les blessés même
sur leurs lits d'hôpital . Nous avons à
nous méfier de l’Osdh qui s’était
intronisé observateur des droits de
l’Homme confortablement sur les bords de
la Tamise, mais nous avons mois du temps
à comprendre le travail machiavélique
des « casques blancs » qui s’avère plus
dangereux, parce qu’il est à demeure. En
fait tout à était fait pour discréditer
le pouvoir syrien.
Comme le rapporte
Leslie Varenne: «Pendant toute la durée
du conflit à Alep, les hôpitaux de cette
ville ont été au coeur de «l'information
de guerre». «Les médias occidentaux et
les ONG ont déploré tant de
bombardements sur les structures de
santé situées dans les quartiers Est,
que cette partie de la ville aurait pu
passer pour la zone la plus médicalisée
au monde. Tant de nouvelles, fausses ou
approximatives, ont été relayées qu'il a
été difficile de démêler l'écheveau.
Cependant, après la libération d'Alep,
grâce à l'aide de médecins Alépins
rencontrés lors de la mission
humanitaire à laquelle l'Iveris a pu
participer, il est désormais possible de
dénouer les fils rapportés, et le «plus
grand hôpital d'Alep-Est» al-Kindi avait
été détruit bien avant ».(2)
« Un seul hôpital
a été touché par un bombardement, tous
les autres ont subi les dommages
collatéraux liés au conflit. Aux
horreurs de la guerre urbaine, où les
civils payent toujours un lourd tribut,
s'est ajoutée une sale guerre de
l'information. En dénonçant dans
l'urgence médiatique et en s'empressant
de prendre des décisions politiques
lourdes de conséquences sans avoir
vérifié les faits, les Etats et les
Nations unies font preuve d'un
aveuglement volontaire. Dès lors, ils
font porter aux ONG et aux agences de
presse qui diffusent ces informations
une responsabilité immense, elles
deviennent, de fait, des acteurs du
conflit.» (2)
L'invasion américaine de la Syrie
On aurait cru avec
Trump que les Etats-Unis allaient mettre
un point final à la guerre en Syrie par
la non-intervention. En fait il n'en fut
rien, plus que jamais les cartes sont
brouillées. Même la Pologne se fait les
crocs en envoyant ses troupes spéciales
en entrainement à balles réelle dans le
champ de manœuvre qu’est devenue la
Syrie Tony Cartalucci écrit à propos de
ces ingérences: «Le déploiement récent
des forces militaires US en Syrie, suit
un plan prévisible et singulier, qui
prend ce pays pour cible depuis des
décennies, et plus particulièrement,
depuis le tout dernier conflit en cours,
lancé en 2011 au milieu du «printemps
arabe» manigancé par les USA. Dans son
article, «Des marines US sont envoyés en
Syrie pour aider la prise du bastion
d'Isis, Raqqa», voici ce qu'écrit le
journal Independent du Royaume-Uni:
Armés d'artillerie lourde en prévision
d'un assaut contre Raqqa, de facto
capitale d'Isis, des centaines de
marines US sont arrivés en Syrie. Or,
les troupes US en Syrie n'ayant pas du
tout été sollicitées par le gouvernement
syrien, il s'agit, en vertu du droit
international, d'une violation
incontestable de la souveraineté
nationale syrienne.» (3)
«Dans son article,
Assad: les forces armées US en Syrie
sont des 'envahisseurs'', voici ce que
rapporte CNN: Faisant montre de dérision
et contestant l'activité des USA en
Syrie, le Président syrien Bashar el-Assad
a qualifié les troupes US déployées dans
le pays d''envahisseurs'', puisqu'il ne
leur a pas donné l'autorisation d'entrer
dans le pays, et il a dit qu'il n'y
avait eu aucune action concrète de
l'administration Trump envers Isis.
(...) Malgré ce que disent les médias
occidentaux, que la Turquie et les USA
sont en désaccord, et plus précisément,
en désaccord sur leurs occupations de
terrains et leurs opérations illégales
respectives sur le territoire syrien,
leurs décennies de collaboration visant
à tenter de diviser et détruire la
Syrie, révèlent que, selon toute
probabilité, derrière le voile de
prétendus intérêts contradictoires, ils
sont toujours complices.(...) L'Arabie
saoudite, le Qatar et d'autres pays
membres du Conseil de coopération du
Golfe (CCG), servent aussi à blanchir
divers aspects de la politique étrangère
US contre la Syrie, en particulier
l'armement, la formation et le
financement de diverses organisations
terroristes, dont Al Qaïda et le
soi-disant État islamique (Isis)
lui-même» (3).
«Les avancées
syriennes sur le champ de bataille et le
soutien militaire direct de leurs
alliés, incluant la Russie et l'Iran,
ont fait considérablement reculer les
vues des USA sur l'État syrien (...)
Mais tandis que la confiscation et
l'occupation des Hauteurs du Golan par
Israël se poursuivent, les incursions
turques et US et les saisies
territoriales constituent un
démembrement similaire et progressif de
l'État syrien. Face à la perspective
probable que la plupart des territoires
syrien reviendront sous le contrôle de
Damas plus vite qu'on ne le pense, les
USA et leurs collaborateurs à Ankara
tentent de s'accaparer d'autant de
territoires que possible, avant les
prochaines tentatives d'affaiblir la
Syrie, lors de cycles de déstabilisation
ciblés encore à déployer.» (3)
Six ans de guerre en Syrie et une
diplomatie française en zigzags
Dans ces invasions
occidentales, notamment celles de la
Grande-Bretagne et de son acolyte de
toujours dans les mauvais coups qui
veulent toujours faire croire à une
grandeur, celle-ci ne repose plus que
sur du vent. A titre d'exemple, le
manque de visibilité de la diplomatie
française est un fait: arrimée à
l'Empire et dirigée d'une façon
inexorable par le sionisme, elle n'est
plus celle héritée de De Gaulle La
publication nous trace à grands traits
ses errements: «En six ans de guerre, la
diplomatie française a connu plusieurs
revirements. Alors que le 15 mars marque
le triste sixième anniversaire du
conflit qui ravage la Syrie, RT France
revient sur l'évolution de la diplomatie
française des premières manifestations
en Syrie en 2011 à l'élection de Donald
Trump aux Etats-Unis. Quelques semaines
après les révolutions tunisienne et
égyptienne, des manifestations
commencent à naître en Syrie. Le coup
d'envoi est donné le 15 mars quand
quelques dizaines d'individus battent le
pavé à travers plusieurs villes du pays.
S'ensuivront plusieurs autres
mobilisations. Très vite, on assiste à
une militarisation de l'opposition à
Bachar el-Assad. » (4)
« Du côté du Quai
d'Orsay, les premiers jours de
contestation contre le chef de l'Etat
syrien sont propices au tâtonnement.
Malgré les condamnations en cascade de
divers ONG et gouvernements, Etats-Unis
en tête, qui accusent Bachar el-Assad de
«massacrer» son peuple, la France se
montre hésitante. Il faut dire que Paris
et Damas entretiennent des liens
privilégiés de longue date. (...) Le 14
juillet 2008, moins de trois ans avant
le début du conflit syrien, les troupes
locales défilaient sur les
Champs-Elysées sous le regard d'un
Bachar el-Assad invité officiel de
Nicolas Sarkozy.» (4).
« Le 27 avril 2011,
Lamia Chakkour, ambassadrice de Syrie en
France, était convoquée au ministère des
Affaires étrangères pour se voir
signifier la condamnation de Paris.
(...) Caroline Donati, auteure de
L'Exception syrienne, expliquait au
quotidien Le Monde en 2011 la chose
suivante: «Les raisons invoquées par les
diplomates occidentaux pour expliquer
cette grande réserve de critiques contre
Bachar el-Assad sont l'absence
d'opposition.» Justement, dans les mois
qui suivent, la rébellion dite «modérée»
se structure. Le 29 juillet 2011,
l'Armée syrienne libre voit le jour.
Difficile de connaître le nombre exact
de ses soldats. Les chiffres varient de
quelques milliers à 50.000 combattants A
partir de ce moment, Paris choisira le
camp de «l'opposition modérée». (4)
« Peu importe
poursuit l’auteur si, dès 2012, un
rapport des services secrets américains
tire la sonnette d'alarme. Selon le
document rendu public en septembre
dernier, l'insurrection syrienne est
principalement menée par des forces
extrémistes. L'Agence du Renseignement
et de la Défense (DIA) dresse un bilan
effroyable décrivant une situation
prenant clairement un tournant sectaire,
des salafistes, les Frères Musulmans et
Al-Qaïda en pointe de la lutte contre le
gouvernement en plus d'affirmer
qu'Al-Qaïda en Irak (ancêtre de Daesh)
est au soutien de la rébellion depuis le
début. Peu importe si la véritable force
de cette Armée syrienne libre a été
maintes fois remise en cause comme par
Frédéric Pichon, spécialiste de la Syrie
qui expliquait dans les colonnes de La
Croix en 2013: «Il y a longtemps que les
djihadistes ont pris le pouvoir dans
l'opposition syrienne armée. On fait
semblant de découvrir que l'armée
syrienne libre est faible, qu'elle
n'existe pas. En fait, l'ASL a été une
franchise commode.» (4)
«Dans un article du
Monde daté du 13 décembre 2012, on
apprenait que Laurent Fabius, chef de la
diplomatie française à l'époque,
considérait qu'un groupe terroriste
faisait du «bon boulot» sur le terrain
en Syrie. Extrait: «En revanche, la
décision des Etats-Unis de placer Jabhat
Al-Nosra, un groupe djihadiste
combattant aux côtés des rebelles, sur
leur liste des organisations
terroristes, a été vivement critiquée
par des soutiens de l'opposition.
Laurent Fabius a ainsi estimé que «tous
les Arabes étaient vent debout» contre
la position américaine, «parce que, sur
le terrain, ils font un bon boulot».
«C'était très net, et le président de la
Coalition était aussi sur cette ligne»,
a ajouté le ministre.» (4)
Punir Assad
Comme aux plus
beaux jours de la nostalgie de l'Empire,
Hollande veut punir Assad.: «Le zèle de
la France concernant le conflit syrien a
trouvé son paroxysme en 2013 quand le
locataire de l'Elysée a sérieusement
envisagé une intervention militaire
directe.(...) Le 30 août 2013, il est
18h05 dans le bureau de l'Elysée. Le
président de la République en profite
pour relire une note d'un de ses
généraux: «Vous pourrez dire au
président Obama que vos moyens
militaires sont prêts à agir dès à
présent.» L'armée française attend le
feu vert de Washington pour intervenir
en Syrie. A l'époque, les Etats-Unis
cherchent un prétexte pour s'engager
militairement. Quelques jours
auparavant, le 21 août, l'armée
régulière et l'opposition syriennes
étaient engagées dans de vifs combats
pour le contrôle de la banlieue de
Damas. A la Goutha, une attaque à l'arme
chimique faisait des centaines de
victimes » (4).
« Pour l'opposition
et les gouvernements occidentaux, le
coupable est vite trouvé. Le président
syrien vient de gazer son peuple. (...)
Un rapport des services secrets prouve
que la Maison-Blanche avait été
prévenue, dès 2012, que l'insurrection
syrienne était principalement menée par
des forces extrémistes, des révélations
qui n'ont...(...). Vu l'hostilité de
l'institution américaine à propos d'une
intervention directe, cette déclaration
signe la fin des velléités guerrières de
François Hollande. L'armée française a
été mobilisée... pour rien (...) le 8
novembre, un événement qui a fait
trembler la planète a forcé la
diplomatie française à revoir sa
stratégie. Trump a été élu 45e président
des Etats-Unis. Ce dernier, qui a
vivement critiqué la diplomatie
occidentale vis-à-vis du conflit syrien
durant la course à la Maison-Blanche,
n'est pas du tout sur la même longueur
d'onde que le gouvernement actuel (4)
La réalité: arrêter d'armer les
terroristes!
C'est en ces termes
que la sénatrice américaine Tulsi
Gabbard a présenté une résolution au
Congrès après s'être déplacée en Syrie.
Elle a écrit un rapport «Le peuple de
Syrie veut désespérément la paix».
«Pendant des années, le gouvernement a
soutenu des groupes militants armés qui
travaillaient directement pour, et
étaient souvent sous le commandement de
groupes terroristes comme Daesh et
Al-Qaïda, dans leur combat pour abattre
le gouvernement syrien. Plutôt que
dépenser des milliards de dollars dans
des guerres de changement de régime au
Moyen-Orient, nous devrions nous
concentrer sur l'éradication de
terroristes comme Daesh et al-Qaïda, et
utiliser nos ressources pour investir
dans la reconstruction de nos
communautés ici, chez nous.» (5)
Le peuple syrien
sortira de l'épreuve c'est une
certitude. C'est la marche de l'Histoire
qui veut que les peuples auront toujours
le dernier mot. Quant à la configuration
de la nouvelle Syrie bien malin qui en
tracera les contours. Plusieurs milliers
de morts, des centaines de milliers de
déplacés, épaves en Europe rejetées de
tous, notamment des Arabes du Golfe qui
lui font une guerre pour n'avoir pas
voulu couper avec l'Iran, mais aussi
pour le pétrole.. Paix à ce peuple qui a
vu sur son sol l'enfance de l'Humanité.
1. Chems Eddine
Chitour
https://www.legrandsoir.info/malgre-le-terrorisme-et-ses-allies-alep-martyrisee-alep-outragee-mais-alep-liberee.html
2.Leslie Varenne
https://www.iveris.eu/list/notes_
danalyse/253-hopitaux_dalep la_sale
guerre
3.Tony Cartalucci
journal-neo.org/2017/03/15/us-expands-defacto-syrian-invasion/
Petrus Lombard
4.https://francais.rt.com/.../35237-six-ans-guerre-civile-syrie-diplomatie-francaise-zigza
5.https://gabbard.house.gov/news/press-releases/gabbards-stop-arming-terrorists-act-introduced-senate
Article de
référence
http://www.lexpressiondz.com/chroniques/analyses_du_professeur_
chitour/262735-le-peuple-syrien-vivra.html
Professeur Chems
Eddine Chitour
Ecole Polytechnique
Alger
Publié le 20 mars 2017 avec l'aimable
autorisation de l'auteur
Le sommaire du Pr Chems Eddine Chitour
Le
dossier Syrie
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