Algérie en phase
avec le mouvement du monde
Mohamed Ali nous tire sa révérence :
Une vie debout de dignité et de
tolérance
Chems Eddine Chitour
Le Pr
Chems Eddine Chitour
Mardi 14 juin 2016
«Je n'ai
pas peur de la mort. Je n'ai que faire
de vos mines apitoyées, de vos allusions
perfides à ma gloire défunte.
L'adversité qui me frappe est la
compétition ultime dont j'avais besoin
pour démontrer que je suis toujours le
plus grand, en même temps que le plus
humble. Aujourd'hui, je veux juste mener
une vie spirituelle.»
(Mohamed Ali (1988)
A la veille du
Ramadhan 1437, Mohamed Ali est mort, le
3 juin 2016, après avoir lutté en vain
contre un coriace adversaire, la maladie
de Parkinson, qui dit- on sur le plan
médical a une relation directe avec le
fait qu'il prenait des coups au visage.
«Trois fois champion du monde dans la
catégorie des poids lourds. Il était
l'un des sportifs les plus
charismatiques et les plus controversés
du XXème siècle», écrit The New York
Times. Un homme aussi célèbre pour ses
«poings de feu» que pour ses
engagements, notamment dans le mouvement
des droits civiques aux Etats-Unis et
son refus de la guerre.
Qui est Mohamed Ali?
«Né en 1942, il
fait une carrière formidable dans la
boxe. Il rejoint l'organisation Nation
of Islam (' Nation de l'islam'') et
change son nom en Cassius X, la lettre X
faisant référence au rejet de son nom
d'esclave en l'absence de son véritable
nom d'origine africaine, pratique
courante au sein de cette organisation.
Mohamed Ali a eu neuf enfants: Laila,
Rasheda, Asaad, Hana, Jamillah, Khaliah,
Maryum, Muhammad Ali jr, Miya.» (1)
«En 1985, on lui
demanda de négocier la libération de ses
compatriotes enlevés au Liban; en 1990 à
la veille de la guerre du Golfe il se
rend à Bagdad et rencontre Saddam
Hussein auprès de qui il plaide pour la
paix et cherche à le persuader de ne pas
étendre le conflit. Il n'obtient pas
cela, mais son entretien permet la
libération de 15 de ses compatriotes
faits prisonniers par l'Irak au cours de
l'opération Bouclier du désert. En 1996,
c'est lui qui allume la flamme olympique
à Atlanta. Durant les mêmes Olympiades,
on lui offre également une médaille d'or
pour remplacer celle qu'il avait gagnée
en 1960 et qu'il avait jetée dans l'Ohio
parce qu'on refusait de le servir dans
un restaurant à cause de sa couleur de
peau.» (1)
Mustapha Kessous nous en parle: «(...)
Ses ailes avaient séché depuis une
éternité; ses poings acérés avaient dû
céder la place à des mains lourdes et
tremblantes. Sa devise, 'vole comme un
papillon et pique comme une abeille ' ('
Float like a butterfly and sting like
a bee''), s'était imposée à travers
les continents comme un redoutable
slogan publicitaire. 'Le plus grand'',
comme Mohamed Ali aimait se décrire
lui-même. Ses sorties se faisaient rares
ces dernières années. Son visage rond et
son éternel air de chenapan
appartenaient à l'histoire (...)
Orgueilleux, arrogant jusqu'au plus
profond de sa peau. Mohamed Ali était un
être à part, un duelliste hors catégorie
à la beauté insolente. Ali, c'est
d'abord un style. Avec lui, la boxe
était une chorégraphie: il était le chef
d'orchestre de son propre combat, son
adversaire devant se contenter de tenir
la partition. Sa respiration était une
musique que le public ne se lassait pas
d'écouter dans les arènes les plus
mythiques. Ali était un garçon qui
dansait comme en apesanteur sur un
ring.»(2)
Son refus de la
guerre
Il fut l'un des
hommes les plus influents de son époque.
Le boxeur poète a inspiré des
générations avec ses paroles et son
charisme. Il dérangeait car il se
battait jusqu'au bout pour ses
convictions Vole comme un papillon.
Pique comme une abeille et cogne jeune
homme, cogne..'' Il a été «lui-même»
dans un contexte de forte ségrégation
raciale, aux États-Unis, où l'on
demandait aux Noirs d'être des
«esclaves» dociles et soumis s'ils
voulaient obtenir un minimum de respect.
Il a dit fermement: «Non!, je suis ce
que je suis, je suis un homme libre et
j'ai le droit d'être moi-même!''»(3)
Prenant le risque
de ruiner sa carrière alors qu'il était
au firmament, il déclare ne pas se
battre et refuse d'aller au Vietnam: «Là
dans ma ville natale, nous sommes privés
de liberté. Mais aujourd'hui on nous
demande d'aller dans un autre pays afin
d'y offrir nos vies pour la liberté des
autres.» «Ma conscience ne me laisse pas
aller tirer sur mon frère, ou des
personnes à la peau plus foncée, ou des
personnes pauvres qui ont faim dans la
boue, pour la grande et puissante
Amérique. Et les tuer pour quoi? Ils ne
m'ont jamais traité de nègre, ils ne
m'ont jamais lynché, ils n'ont jamais
lâché les chiens sur moi, ils ne m'ont
pas privé de ma nationalité, violé et
tué ma mère et mon père... leur tirer
dessus, pourquoi?... »
L'instrumentalisation de la mort de
Mohamed Ali
La disparition d’un
monument tel que Mohamed Ali ne laisse
personne indifférent. Beuacoup ont salué
sincèrement la disparition d’une icône
sur le plan à la fois de la bravoure et
l’élégance dans le sport noble et dur de
la boxe, sur le plan du refus de servir
une cause injuste et sur le plan de la
résilience face à une maladie
implacable. J’ai été pour ma part à
l’oraison funèbre de Bill Clinton
notamment quand il décrivait les moments
pathétiques qu’il avait vécu quand
Mohamed au prix d’un dernier effort, a
pu allumer la flamme olympique lors des
jeux atlantiques d’Atlanta.
Cependant, on ne
peut pas exclure, loin s’en faut, les
récupérations politiques de cet
évènement . John Wight nous en parle :
«C'était prévisible, mais lamentable:
son corps n'était pas encore froid que
l'agitation a commencé parmi les
désireux d'être associés à l'héritage de
Mohamed Ali. (...) Nous parlons des gens
tels que l'ancien président américain
Bill Clinton qui a déclaré: «Il a pris
des décisions et il a vécu leurs
conséquences. Il n'a jamais cessé d'être
Américain, même en devenant citoyen du
monde.» (...) L'une des «décisions»
prises par Ali était celle de défendre
la cause des Noirs vivant dans les
bidonvilles de vastes quartiers
défavorisés de l'Amérique - cette
tranche de population que la politique
d'incarcération de masse de Clinton a
décimée (la loi Violent Crime Control
et le Law Enforcement Act de 1994).
Trois décennies plus tard, le résultat
de ce projet de loi sur la criminalité
aux Etats-Unis est une population
carcérale de plus de deux millions de
personnes, population composée de
manière disproportionnée par des membres
des minorités du pays, et en particulier
par la communauté noire.(...)» (3)
«Un autre qui a
déformé l'héritage d'Ali à l'annonce de
sa mort est le président actuel, Barack
Obama, qui, dans une déclaration écrite
le décrivant comme « un homme qui a
combattu pour ce qui était juste... se
remettait debout quand c'était
difficile, parlait quand d'autres
n'auraient pas parlé. Son combat en
dehors du ring lui aurait coûté son
titre et son statut social. Ainsi il se
serait fait des ennemis par-ci et
par-là, s'est fait injurier, et a failli
être emprisonné. Mais Ali a tenu bon. Et
sa victoire nous a aidés à nous habituer
à l'Amérique que nous connaissons.''»
(3)
Pour rappel , le
président Obama n’a pas pu participer
aux obsèques par sute d’un agenda
chargé, il avait en effet à assister à
la cérémonie scolaire de fin d’année de
sa fille Maä
« En lisant cet
élogieux hommage du président poursuit
John Wight , il est impossible de ne pas
penser au sort de Chelsea Manning, qui a
fait comme Mohamed Ali dans le cas de la
guerre américaine au Vietnam en prenant
une position morale contre la guerre
américaine en Irak, autre guerre
impérialiste déclenchée à partir d'un
lot de mensonges et qui fait souffrir
des millions
[d'individus].«(...)L'héritage d'Ali est
défini par la position qu'il a prise
contre la guerre au Vietnam, quand, en
1967, il a refusé de rejoindre les
forces armées américaines par
conscription et a été stigmatisé par
tout l'establishment politique et
médiatique du pays. (...) Manning, lors
de son activité comme agent de
renseignement de l'armée américaine, a
divulgué des documents et des séquences
vidéos - le plus tristement connu
révélant les crimes de guerre commis par
les forces américaines contre le peuple
irakien. Justifiant ses actions, Manning
a expliqué: «L'aspect le plus inquiétant
de la vidéo pour moi... était cette
incroyable soif de sang que les tireurs
de l'unité aérienne semblaient avoir.
Ils déshumanisaient ceux avec qui ils se
battaient et semblaient n'attribuer
aucune valeur à la vie humaine, ils les
appelaient des «salauds morts», et se
félicitaient les uns les autres de leur
capacité de tuer en grand nombre.» (3)
Pour sa pat, le
président turc Erdogan qui n’a pas pu
participer – à sa façon- au point de
renoncer aux obsèques de Mohamed Ali a
tout de même écrit une tribune éloge
rapportée par le site de Bloomberg. Nous
rapportons l’essentiel : «Un musulman
sincère et un homme de paix, Ali, comme
beaucoup d'entre nous, était troublé par
cette irresponsable association de
l'islam et de la violence, les
dirigeants du monde pourraient
s'inspirer du «Plus Grand» dont le
message de paix, de liberté et de
solidarité ont influencé certaines des
principales politiques de la Turquie.»
Le numéro un turc a ainsi appelé les
nations musulmanes à intégrer les
minorités chrétiennes et juives en
donnant l'exemple de son pays où ont été
réouvertes l'une des plus grandes
synagogues d'Europe à Edirne et la
cathédrale arménienne à Akdamar.»(4)
Mohamed Ali et son
rapport à l'islam
Dans une
autobiographie en 2004, écrite avec sa
fille Hana Yasmeen Ali, Mohamed Ali
attribue sa conversion à l'islam sunnite
à la prise du contrôle de la Nation de
l'islam par Warith Deen Muhammad, le
fils d'Elijah Muhammad, après la mort de
ce dernier en 1975. Mohamed Ali
symbolisait mieux que quiconque le
visage réel de l'islam, pacifique et
universel, affirment des habitants de la
ville où il a grandi. Il a osé se
convertir à l'islam en 1964. En 2005,
Ali a rejoint le soufisme.» (1)
«Pour les musulmans
américains qui, au lendemain du 11
septembre 2001, avaient subi le
contre-coup des attaques perpétrées par
des islamistes radicaux, Mohamed Ali fut
sans le vouloir l'un des meilleurs
ambassadeurs de l'Amérique pour
combattre une islamophobie rampante. Il
avait d'emblée véhiculé un message
univoque: 'L'islam n'est pas une
religion qui tue. L'islam, c'est la
paix.'' (...) Bernie Sanders, le
candidat en seconde place des primaires
démocrates, a de son côté rappelé que
l'icône de Louisville n'était pas qu'un
athlète hors normes ni qu'un immense
champion de la lutte pour les droits
civiques. «Aux partisans de Donald Trump
qui estiment possible de dire qu'ils
adorent Mohamed Ali, mais détestent les
musulmans, je rappelle que Mohamed Ali
était un musulman très pieux, pour qui
la religion était une chose centrale», a
affirmé le sénateur du Vermont.»(5)
«L'homme consacre
alors son existence à délivrer un
message de paix, comme lors d'une
interview en 1987 dans laquelle il
évoque son rapport à l'islam: «Il [Dieu]
m'a donné la maladie de Parkinson pour
me montrer que je n'étais qu'un homme
comme les autres, que j'avais des
faiblesses, comme tout le monde. C'est
tout ce que je suis: un homme.» En 1996,
il apparaît, malade et affaibli par la
maladie, lors de la cérémonie
d'ouverture des Jeux olympiques
d'Atlanta où, tremblant, il avait
difficilement embrasé la vasque
olympique. En 2005, il avait reçu la
médaille présidentielle de la liberté,
la plus haute décoration civile aux
Etats-Unis.»(5)
«Je suis musulman
et tuer des gens innocents à Paris, San
Bernardino ou n'importe où ailleurs dans
le monde, ça n'a rien à voir avec
l'islam. Les vrais musulmans savent que
la violence impitoyable des djihadistes
soi-disant musulmans va à l'encontre des
principes mêmes de notre religion. En
tant que musulmans, nous devons nous
lever contre ceux qui utilisent l'islam
pour servir leurs propres intérêts. Les
vrais musulmans savent ou devraient
savoir que c'est contre notre religion
d'essayer d'imposer l'islam de force sur
quiconque.»
L'un des passages
les plus poignants qui explique la
profondeur de la foi de Mohamed Ali fut
sa déclaration.«Mohamed Ali a refusé son
étoile sur Hollywood Boulevard, en
déclarant: «Je porte le nom de mon
Prophète, je ne souhaite pas que l'on
marche dessus''.» Ainsi, il est l'unique
personnage qui possède une étoile
accrochée sur un mur et non disposée sur
le sol! Son interview la plus
significative l'a amené à se confier sur
son expérience passée sur le mont
Arafat, interview accordée au quotidien
Al-Madinah en 1989: «J'ai eu beaucoup de
grands moments dans ma vie. Mais les
sensations que j'ai éprouvées tandis que
j'étais sur le mont Arafat, le jour du
Hadj (pèlerinage musulman), étaient les
plus forts de ma vie. Je me suis senti
exalté par l'atmosphère spirituelle
indescriptible qui y régnait: lorsqu'un
million et demi de pèlerins invoquaient
Dieu pour le pardon de leurs péchés et
pour leur accorder Sa Grâce et Ses
Bénédictions.» C'était une expérience
poignante que de voir des gens
appartenant à des couleurs, races et
nationalités différentes, rois, hommes
d'Etats et hommes ordinaires de pays
très pauvres, tous enveloppés de deux
draps blancs simples, le même pour tous,
priant Dieu. Priant Dieu sans aucun
complexe de supériorité ou d'infériorité
entre eux. C'était une des
manifestations pratiques et concrètes du
concept d'égalité de l'homme en islam.»
(6)
L'histoire méconnue
de Mohamed Ali avec le judaïsme
Mohamed Ali fut
aussi un ardent soutien des causes
justes comme celle des Palestiniens, il
a dénoncé le sionisme mais à une
relation particulière avec le judaïsme:
«Ce que beaucoup de juifs américains et
israéliens mirent du temps à
´´pardonner´´ à Mohamed Ali, c'est
d'avoir, comme le rappelle Uzi Dan dans
Ha'Aretz, 'embrassé la cause
palestinienne, décroché des directs du
droit à Israël et au sionisme, et tenu
des propos souvent ambigus à l'égard des
juifs´´. (...)» A Beyrouth, en 1974, il
déclara: «Les Etats-Unis sont le bastion
du sionisme et de l'impérialisme. En mon
nom et au nom de tous les musulmans
américains, j'affirme mon soutien à la
lutte des Palestiniens pour libérer leur
patrie et expulser les envahisseurs
sionistes.» (...) Pourtant, un fait qui
est largement ignoré, c'est son
rapprochement progressif avec l'islam
soufi et le fait d'avoir, en deux
moments-clés de son existence, exprimé
sa compassion pour les juifs, en paroles
et en actes. ´´Comment s'en étonner?´´
écrit Benjamin Ivry dans Forward,
magazine juif libéral américain. (...)
Khalia, la propre fille [musulmane] de
Mohamed Ali, épousa un juif, Spencer
Wertheimer. Et en 2012, lorsque Jacob
Wertheimer, son petit-fils, décida
d'embrasser le judaïsme et de faire sa
bar-mitzva, Ali se montra enchanté,
soutint dès le début l'itinéraire de
conversion de son petit-fils et assista
à la cérémonie.» (7)
«Moins connue,
poursuit Pascal Feraux, et plus
dramatique fut l'implication du boxeur
dans les vaines tentatives de libération
du journaliste juif américain Daniel
Pearl, enlevé et décapité par des
islamistes pakistanais en janvier 2002.
Dans Forward, Judea, la mère, d'origine
israélienne, de Daniel Pearl, se
souvient.: Nous avions demandé à Louis
Farrakhan d'intercéder, mais il nous
répondit qu'il ne se sentait pas prêt''.
Mohamed Ali, lui, n'hésita pas une
seconde et fit publier un communiqué
demandant aux ravisseurs de faire preuve
de bonté et de compassion et de traiter
Daniel de la manière dont ils voudraient
que les musulmans soient traités''. Lors
du service funéraire privé, Ali fut
invité. Bien qu'il ne pouvait déjà
presque plus parler, son regard
s'illumina lorsque la famille rappela le
rôle joué par le « champion de
l'humanité » (7).»
Que pouvons-nous
dire en conclusion? Mohamed Ali qui est
venu aux obsèques de Boumediene
représente à notre sens la force du
droit contre le droit de la force. Il
restera pour tout le monde un modèle de
droiture et de dignité et les hommes
politiques noirs américains, ne savent
ce qu'ils doivent à Mohamed Ali d'avoir
brisé le carcan du racisme anti-noir. Ce
n'est pas une surprise que de voir
Collin Powell, chef d'état-major des
armées américaines Condoleezza Rice
secrétaire d'Etat et le plus abouti
d'entre eux Barack Obama, devenir
président des Etats-Unis d'Amérique, qui
se fit un sang d'encre à prouver qu'il
n'était pas musulman... En tout cas, ces
avancées majeures aux Etats-Unis ce
n'est pas demain que nous les verrons
dans une Europe où la chasse aux
musulmans est devenue un sport national
sans risque.
Au-delà des lettres
de noblesse qu’il a données à la boxe
sport difficile et violent en donnant
l’illusion qu’il ne souffrait pas et
qu’il dansait autour du ring, il n’est
que de se souvenir de l’un de ses
combats épiques, ; le public n’avait pas
fini de s’installer pour voir le combat,
que ce combat était fini par KO de
l’adversaire !, Mohamed Ali laissera le
souvenir d’un personnage qui a vécu
selon ses principes, qui fit preuve de
résilience en souffrant dignement et qui
ne transigea jamais avec la dignité
humaine tout en faisant preuve de
tolérance.
1.Mohammed Ali
Encyclopédie Wikipédia
2.Mustapha Kessous:
http://www.lemonde.fr/disparitions/article/2016/06/04/vie-et-mort-de-mohamed-ali-ou-une-histoire-de-l-amerique_493515_3382.html#AZEXdGpIIr
DTxIhy.99
3.
http://www.rds.ca/grand-club/billet/ali-le-monde-entier-est-en-deuil-1.3397447
4.
https://www.zamanfrance.fr/article/erdogan-boude-funerailles-muhammad-ali-rentre-en-turquie-22016.html
5.http://www.la-croix.com/Monde/A-Louisville-Mohamed-Ali-incarne-le-veritable-islam-2016-06-06-1300766587
6.
https://www.alnas.fr/actualite/buzz/article/mohamed-ali-raconte-sa-conversion?lang=fr
7.Pascal Fenaux:http://www.courrierinternational.com/article/vu-disrael-lhistoire-
meconnue-de-mohamed-ali-avec-le-judaisme
Article de
référence
http://www.lexpressiondz.com/chroniques/analyses_du_professeur_
chitour/243594-une-vie-de-dignite-et-de-tolerance.html
Professeur Chems
Eddine Chitour
Ecole Polytechnique
enp-edu .dz
Publié le 16 juin
2016 avec l'aimable
autorisation de l'auteur
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