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Algérie en phase avec le mouvement du monde

L'Algérie échappe au chaos
Quelle réponse aux attentes de la jeunesse?

Chems Eddine Chitour


Le Pr Chems Eddine Chitour

Vendredi 13 janvier 2017

«Le mandarin a la loi et le peuple a ses conventions secrètes.»
Proverbe chinois

«Le meilleur moyen de contrer une révolution est de la provoquer soi-même.»
Machiavel

L'Algérie a débuté l'année 2017 en connaissant quelques émeutes localisées surtout à Béjaïa. Des actes regrettables, inexplicables avec la doxa actuelle, ont eu lieu, des biens publics et privés ont été la cible de ces débordements. Le 3 janvier, les commerces de la ville ont rouvert et la tension a baissé d'un cran. A Alger, des incidents de moindre ampleur ont également éclaté. Des partis politiques et des formations de la société civile ont parallèlement émis des appels au calme et au rejet de la violence. Des messages similaires ont également largement circulé sur les réseaux sociaux. Le pire a été évité et les choses semblent rentrer dans l'ordre. Dans cette contribution, nous allons décrire rapidement le déroulement des émeutes et ensuite analyser le phénomène des émeutes en règle générale du point de vue sociologique et proposer de notre point de vue les causes structurelles.

Déroulement des émeutes

Parties de nulle part et coordonnées grâce aux réseaux sociaux. Lundi 02 janvier à Béjaïa, où plusieurs communes ont répondu à l'appel de grève générale lancé la semaine dernière sur les réseaux sociaux, une marche de quelques centaines de personnes se dirigeant vers le siège de la wilaya, a dérapé. Des individus ont décidé de brûler un bus de l'entreprise de transport étatique. Selon des témoins, quelques routes ont été bloquées. Dans la soirée du même jour, des émeutiers ont dévalisé des magasins de Condor, Djezzy et de la Snta.

Des rumeurs faisant état de plusieurs émeutes dans des quartiers de la capitale - dont Bab Ezzouar et Aïn Benian - ont circulé dans la nuit du lundi 2 à mardi 3 sur les réseaux sociaux. Des sites d'informations évoquaient même des affrontements entre jeunes habitants de ces quartiers, «hostiles à la loi de finances 2017» et les forces de l'ordre. Interrogés par le HuffPost Algérie, des habitants du centre-ville de Aïn Benian affirmaient pourtant n'avoir vu aucune émeute lundi soir ou mardi matin. Dans la cité Boushaki de Bab Ezzouar, à Dar El Beida, des dizaines de jeunes, armés de poignards, ont pris d'assaut lundi soir vers 23h le «quartier chinois». Sur les réseaux sociaux, on parle de dizaines d'interpellations après la nuit de pillage et saccage qu'a connue la ville.

L'appel au calme

Devant cette dangereuse spirale il y eut de la plupart des personnalités des appels au calme. La Ligue algérienne pour la défense des droits de l'homme a appelé les habitants de Béjaïa au calme, expliquant que les revendications sociales ne pourront être satisfaites que dans un cadre paisible. La Ligue a ensuite averti contre une escalade des violences, qui «peut conduire le pays à la ruine». Des partis politiques, des associations et des citoyens appelaient ainsi les habitants de Béjaïa et les Algériens à la vigilance, à faire preuve de sagesse en rejetant la violence et les émeutes. Parmi les appels au calme celui du Front des forces socialistes, qui met en garde «le pouvoir quant à d'éventuels dérapages». Le FFS s'interroge ainsi sur les objectifs et les visées d'une grève des commerçants observée suite à un appel anonyme. Depuis toujours, le pouvoir a eu recours à la violence comme mode de gestion pour étouffer tout mouvement pacifique afin d'empêcher l'organisation de la société. Le conseil fédéral du FFS salue la population de Béjaïa pour «sa maturité» et «son esprit de responsabilité» pour avoir réussi à «déjouer un plan machiavélique visant la destruction de la cohésion sociale». Le plus vieux parti de l'opposition a également décidé d'intensifier les rencontres et les débats publics pour sensibiliser la population sur les enjeux de l'heure. Comme il poursuivra sa «campagne d'explication des dispositions de la loi de finances 2017. Le conseil fédéral du parti relance son appel pour la reconstruction du consensus national, considérant que face à la violence, seuls le débat et la concertation sont la solution

Ce que pensent les jeunes (Facebook...)

On ne le sait pas mais l'imaginaire des jeunes est un continent inexploré Ce ne sont surtout pas les recettes du siècle passé , celles de la "morale à l'ancienne" qui permettront de comprendre les dynamiques souterraines mises en oeuvre par les jeunes pour garder la tête hors de l'eau et tenter de survivre. Ballotés en tout sens d'une façon inconsciente peut être para atavisme ils tiennent à un fond rocheux fantasmé celui de l'Algérie.

Même si on constate que  la Toile est partagée: autant les réseaux sociaux ont participé à la diffusion de mots d'ordre de déstabilisation, autant d'autres jeunes plus nombreux sur Internet interviennent pour défendre l'unité du pays. Même, dit-on, la population de Sidi Aich (wilaya de Béjaïa), excédée par ces comportements malsains, est descendue ce soir dans la rue, comme un seul homme, pour crier son ras-le-bol des saccages et du vandalisme. Quelques messages «L'Algérie et une et indivisible». Bravo à la majorité qui évite de revivre 1988...Est-ce un sursis??? Dieu seul le sait car les richesses algériennes peuvent faire vivre 500 millions d'habitants si elles sont bien gérées....à bon entendeur!. Vive l'Algérie. A bas les semeurs de troubles et opportunistes au service du monde occidental qui appellent au trouble, à la discorde entre Algériens. Les plus dangereux ennemis de l'Algérie, ce ne sont pas les pays occidentaux, mais les pays arabes...Que ce soit clair...La décennie sanglante qu'a traversée l'Algérie a été alimentée à 90% par des pays arabes et musulmans. Nous ne tomberons plus dans votre piège et nous ne détruirons pas notre pays »

Voilà donc pour le sursis, jusqu'à quand nous serons toujours gérés à l'émotion? Incapables de rationalité! Jusqu'à quand les mécanismes de transparence et de dialogue sont chaque fois différés du fait que nous sommes toujours en situation d'urgence.

Analyse sociologique de l'émeute

On peut penser simplement que la cause première, l'étincelle qui a mis le feu aux poudres ou encore la goutte qui a fait déborder le vase serait la loi de finances 2017 qui, dans l'absolu, n'y est pour rien tant qu'on n'aura pas expliqué le pourquoi des mesures prises et leur incidence sur les citoyens. Pour le sociologue Nacer Djabi interviewé par Hassan Mouali journaliste d'El Watan,: «La violence a de tout temps caractérisé les mouvements de contestation en Algérie. (...) Plusieurs raisons peuvent expliquer cette situation. La faiblesse de la vie politique partisane, de la vie associative, l'état de la crise économique et aussi l'éloignement des élites politiques et sociales de la région. D'autres causes plus profondes liées à la reconnaissance officielle de la revendication amazighe. Le regard des Algériens sur la question amazighe a nettement évolué; elle est admise par tous. Cela marque la fin d'un cycle. (...) La plupart des mouvements en Algérie ne sont pas accompagnés par des partis, des associations ou des syndicats. » (1)

« Toutes les institutions en mesure d'encadrer et d'organiser ces mouvements, de donner un sens politique à leurs revendications, d'aider à un dialogue en leur sein et avec les pouvoirs publics, sont absentes. Les institutions intermédiaires sont faibles parce que le régime politique n'en veut pas. (...) Le système politique reconnaît légalement le parti, l'association et le syndicat et leur refuse d'être des acteurs réels dans la vie politique et sociale (...) Il faut s'attendre, dans un avenir proche, à ce que la violence prenne de l'ampleur lors des mouvements sociaux, en raison de la persistance de la faiblesse des intermédiations politiques et sociales et de la dégradation de l'état économique comme variante qui pourrait durer pendant des années.» (1)

Le sociologue pointe du doigt l'accusation facile sur la théorie du complot: «Les réponses du pouvoir politique, comme à chaque fois, se résument en l'accusation de mains extérieure et intérieure qui complotent contre l'Algérie'', rhétorique qui revient en force, exploitant le climat politique et sécuritaire régional. (...) A partir de là, on pourrait comprendre la crise du système politique algérien devenu incapable de gérer les transformations sociales et culturelles produites par l'Etat national lui-même. Des transformations que le système politique et ses institutions ne sont pas en mesure de gérer de manière graduelle et acceptable. Historiquement, le système politique algérien, avec ses élites et ses institutions, préfère traiter avec des mouvements sociaux violents non organisés »(1).

« Il[le pouvoir ndr]  préfère l'émeute à un mouvement politique conscient, organisé et porteur de revendications claires, sinon il sera forcé à négocier et à reconnaître ses représentants et sa représentativité. (...) Comme je l'ai évoqué plus haut, l'Etat national a produit beaucoup de transformations, comme les médias indépendants, des partis et des hommes d'affaires; mais paradoxalement, le système politique a échoué pour le moment à travailler avec ces nouveaux acteurs de manière positive. Les élites et institutions politiques n'arrivent pas se retrouver et dans le même temps elles refusent de quitter le champ rentier et populiste dans lequel elles ont évolué. Elles sont devenues en réalité un blocage historique contre le changement fortement requis en Algérie.» (1)

Mohamed Tahar Bensaâda pour sa part appelle à se démarquer entre une revendication légitime et l'instrumentalisation qui obéit à d'autres attendus: «Si la contestation écrit-il des mesures antisociales contenues dans la loi de finances 2017, qui a servi de détonateur au mouvement de grève, est tout à fait légitime, force est de reconnaître que la mobilisation sociale en vue de défendre le pouvoir d'achat des catégories populaires gagnerait à éviter de se mélanger aux comportements égoïstes d'une classe marchande qui a fait sa fortune à l'ombre du protectionnisme de l'Etat rentier et qui ne veut pas aujourd'hui entendre parler de taxes et d'impôts comme l'illustre le chiffre effarant de l'évasion fiscale en Algérie.» (2)

«L'utilisation de jeunes désoeuvrés  poursuit l’auteur, dans le cadre de ce mouvement de grève sauvage est un autre aspect qui mérite réflexion dans la mesure où les violences qu'a connues la wilaya de Béjaïa pourraient parfaitement constituer une sorte de répétition générale pour d'autres tentatives de déstabilisation plus inquiétantes à l'avenir. Pour les uns, il s'agirait tout simplement d'un coup prémédité par les services de sécurité ou une partie au sein du pouvoir pour faire peur à la population et la détourner de tout mouvement de contestation sociale et pacifique. Pour les autres, il s'agirait d'un mouvement actionné par des mains étrangères pressées d'exporter le printemps arabe'' en Algérie.» (2)

«Qui a intérêt à déstabiliser l'Algérie s'interroge l'auteur? (...) Les groupements d'intérêts internes régulièrement pointés du doigt (la fameuse mafia politico-financière) que les puissances étrangères directement concernées par la situation en Algérie ont-ils vraiment intérêt à ce que la maison Algérie brûle? Bien entendu, dire que la France n'a pas intérêt pour le moment à favoriser un scénario à la syrienne en Algérie est loin d'innocenter cette dernière. (...) La vieille devise coloniale 'Diviser pour régner'' continue de servir les desseins néocoloniaux d'aujourd'hui comme elle a servi les desseins coloniaux d'hier. (...) »

« Si la France conclut Mohamed Tahar Bensaada,  n'a pas intérêt pour le moment à pratiquer la politique de la terre brûlée en Algérie, que dire de certains groupements d'intérêts politico-financiers qui pourraient utiliser la rue pour imposer leurs choix en faveur d'une privatisation plus grande et plus rapide des entreprises publiques? (...) De son côté, le pouvoir algérien serait mieux avisé de réviser sa politique actuelle qui consiste à récompenser la félonie des élites qui pratiquent le chantage odieux au séparatisme.» (2)

Algérie : Venezuela  mêmes problèmes et mêmes  réponses de deux pays rentiers

Ignacio Ramonet, ancien directeur du Monde diplomatique rapporte comment d'une façon analogue le Venezuela a connu les mêmes événements, émeutes régulières dans des conditions différentes avec une Assemblée hostile. Les mesures qu'il a prises même avec toujours une mentalité de pays rentiers  peuvent servir d'exemple à l'Algérie.

Ecoutons-le: «La chute des prix du pétrole, la principale ressource du Venezuela, avait atteint son plus bas niveau dans les dernières décennies. Dans son obsession de renverser le président, l'opposition anti-chaviste a également décidé d'ignorer ce que stipule la loi (article 725 de la Constitution). Est venue s'ajouter une sécheresse impressionnante, le président Maduro a réagi rapidement en prenant des mesures radicales: il a décidé le remplacement de millions d'ampoules à incandescence par des ampoules à faible consommation d'énergie; il a ordonné le remplacement des vieux climatiseurs par d'autres moins gourmands en énergie, mis en oeuvre un plan national spécial de consommation d'électricité et d'eau. Le président a réussi à éviter l'effondrement énergétique. Un autre des problèmes importants que le gouvernement a dû affronter est l'approvisionnement alimentaire. (...). Devant une offre structurellement limitée, les prix se sont envolés vertigineusement. Et le phénomène du marché noir ou «bachaqueo» s'est propagé (...) Une telle immoralité ne pouvait continuer. (3)

«Une fois de plus, le président Maduro agit avec fermeté. D'abord - très important - il a changé la philosophie de l'aide sociale. Il a décidé que l'Etat, au lieu de subventionner les produits, devait subventionner les personnes. Pour que seulement les pauvres, ceux qui en ont réellement besoin, puissent avoir accès aux produits subventionnés par le gouvernement. Pour tous les autres, les prix des produits sont les prix justes fixés par le marché. Et la deuxième mesure décisive: le président a annoncé que désormais, le gouvernement orienterait tous ses efforts vers le changement du modèle économique du pays, passant d'un «modèle rentier» à un «modèle productif». (...) Mais la principale victoire du président Maduro en ce domaine a été la réussite inouïe de l'accord entre les pays Opep et non-Opep pour une réduction concertée des exportations de pétrole, fruits de nombreux voyages du président en quête de cet objectif.» (3)

Les causes de la mal-vie

L'une des causes incriminées dans ces émeutes serait la loi de finances. On ne peut pas comprendre que des jeunes puissent analyser d'une façon fine les attendus de la loi si des personnes que la loi gêne ne leur inculquent pas ce motif. Il est vrai que la loi de finances bien expliquée ne sera pas aussi diabolisée comme le colportent les journaux. Cependant, il existe un réel malaise car les causes sont multiples, d'où l'inexistence d'un équilibre régional dans le développement du pays. C'est un fait, dont la politique d'équilibre régional chère au président Boumediene est devenue une vue de l'esprit.

Par ailleurs, il ne faut pas se le cacher, les émeutiers sont les enfants qui ont été exclus à des niveaux différents surtout la 9e année avant le lycée. C'est donc l'échec du système éducatif qui est la première cause de la mal-vie. L'Ecole ne fait pas rêver car les petits avant de réellement savoir ce qu'est une salle de classe, en âge préscolaire, disent qu'ils ont hâte d' aller à l'école. Le système actuel arrive à leur faire haïr rapidement l'école d'autant qu'à côté, les voies de réussites sociales autrement que par le savoir ont une visibilité sociale au point que les hommes politiques envoient des messages de félicitations à des joueurs off-shore que l'on s'approprie comme opium pour les jeunes.

Que pense un jeune chômeur désoeuvré? Pour lui, l'Algérie c'est la hogra (l’insulte et le mépris)   . L'Algérie c'est la «chkara» ( l'argent sale mis en  sac) . L'Algérie c'est le passe-droit L'Algérie c'est l'exclusion pour les faibles, sans aucun contrôle des puissants . A titre d'exemple on demande aux Algériens d'aller accomplir dans un rituel bien rodé, leur devoir électoral pour les prochaines législatives. Comment peuvent-ils avoir confiance dans les institutions si il n'y a pas de bilan de la précédente mandature avec notamment, les déclarations de patrimoine des députés sortants pour savoir s'il n'y a pas enrichissement illicite qui tombe sous le coup de la loi? Ce sont toutes ces anomalies qui amènent la mal-vie qui est prise en charge par ceux qui veulent que ça change dans le chaos du fait soit qu’ils désespèrent d’une alternance franche loyale et sereine soit qu’ils ont un projet pour une partition

La Fête de  Yannayer : Division ou unité ?

Nous fêtons ce  12 janvier 2017 la nouvelle année  de Yannayer du calendrier amazigh qui a été conçu à partir d’une date mythique celle de l’invasion de l’Egypte par le roi schichonq ou schichnaq  en l’an 967 avant J.C.  Ce roi  signalé dans la  bible fonda la  XXe dynastie et régna pendant deux siècles .  Mais cette  date du 12 janvier   est  en fait celle du calendrier agraire  imposé par Jules César (calendrier Julien ) qu’un obscur  moine  Denys le Petit à fait reculer de 12 jours . Ce sera l’avènement du calendrier grégorien.

En Algérie cette fois est à la fois culturelle  mais aussi chargée politiquement pour la revendication de l’identité première amazigh du pays. Nous voyons alors une lutte sourde entre ceux qui se disent Arabes et ceux qui se prétendent berbères.  L’Algérie sera le seul pays au monde à fêter trois jours de l’an Deux officiels et un toléré par le pouvoir qui joue les arbitres en tenant comme le dit un adage algérien , « la canne par le milieu » en clair toujours veiller  à un équilibre et pencher vers ceux qui ont la plus grande capacité de nuisance. Car qu’on le veuille ou non l’Algérie n’est pas encore  apaisée  cette fête tolérée  devient plus un facteur identitaire qu’une fête œcuménique rassemblant tout les Algériens.   En regardant les débats, c’est en fait deux mondes qui se télescopent aux interfaces qui ne se parlent pas Les Algériens  arabophones ne comprenant pas le berbère sont d’emblée exclus d’une façon peut être involontaire des fêtes données ça et là .

Il serait autrement raisonnable de concourir à défaire cette barrière linguistique et ne pas tomber dans le travers de l’intolérance à l’envers qui a isolé des millions d’Algériens dont l’arabe n’ai pas la langue maternelle. Pour cela l’apprentissage sans détour sans faux fuyants de l’amazighité dans le discours officiel est d’une urgente actualité

Encore une fois nous devons sans tarder prôner l’altérité donner à l’amazighité sa place pleine et entière à côte de l’arabe et non pas la tolérer d’une façon forcée   car les vents mauvais soufflent sur l’Algérie.

 Sans un projet de société fédérateur pour le vivre ensemble d'une façon équitable,  Nous ne pouvons nous attaquer sans tarder aux vrais défis du futur  notamment un système éducatif et une Ecole de la modernité . Cela ne pourra se faire sans la participation des jeunes à leur destin, rien de pérenne n'est à attendre. Ces émeutes devraient être l'occasion d'un état des lieux sans complaisance. Bonne fête de Yennayer à l'Algérie et aux Algériennes et Algériens du bout du monde

1 http://www.elwatan.com/actualite/emeutes-de-bejaia-le-ffs-met-en-garde-contre-d-autres-derapages-09-01-2017-336763_109.php

2/ http://oumma.com/224133/algerie-lepouvantail-chaos-strategie-de-domination

3. http://www.pressenza.com/fr/2017/01/venezuela-les-10-victoires-du-president-nicolas-maduro-en-2016-par-ignacio-ramonet/?

Article de référence  http://www.lexpressiondz.com/chroniques/analyses_du_professeur _chitour/258128-quelle-reponse-aux-attentes-de-la-jeunesse.html

Professeur Chems Eddine Chitour

Ecole Polytechnique enp-edu.dz

Publié le 15 janvier 2017 avec l'aimable autorisation de l'auteur

 

 

   

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Source : Chems Eddine Chitour
http://chems.over-blog.com/...

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