Algérie en phase
avec le mouvement du monde
Antisémitisme dominateur et
justice :
les graves dérives du droit
Chems Eddine Chitour
© Chems
Eddine Chitour
Dimanche 11 février 2018
« Le racisme est
toujours avec nous, mais c'est à nous de
préparer nos enfants pour ce qu'ils
doivent répondre, et, nous l'espérons,
nous vaincrons ».
Rosa Parks,
première femme noire à refuser de céder
sa place à un passager blanc dans
l'autobus.
Encore une fois le deux poids deux mesures nous est donné par l'affaire
de l'agression «antisémite» de
Sarcelles. De quoi s'agit-il dans cette
énième diabolisation des Français
d'espérance musulmane ? Guillaume Weil
Raynal rapporte les faits : «Résumons.
Le 31 janvier, un enfant juif de huit
ans portant kippa dit avoir été agressé
dans la rue par deux jeunes adolescents
noirs qui l'auraient mis à terre et
frappé. Ses parents portent plainte au
commissariat de Sarcelles. Deux jours
après, c'est l'emballement. Tous les
grands médias -presse écrite, radios,
télés- évoquent cette affaire sans
beaucoup de recul. Les faits allégués
-et au premier chef, le mobile
antisémite- sont tenus pour établis. On
parle alors d'un «enfant roué de coups»,
d'un véritable «passage à tabac». Sur
son compte Twitter, Emmanuel Macron
considère que c'est «toute la République
qui est agressée» par ces «actes
ignobles». A l'Assemblée nationale, lors
des questions d'actualité, le Premier
ministre exprime le souhait que «la
Justice passe avec sévérité».
L'emballement
médiatique à géométrie variable
Il est bien connu
que tout ce qui touche aux Français
juifs est traité d'une façon spéciale et
l'accusation d'antisémitisme de la part
des sauvageons islamistes des banlieues
est chaque fois convoquée. «Un nouveau
palier vient d'être franchi dans la
construction du discours sur le «nouvel
antisémitisme». Une véritable inversion
dans la charge de la preuve». Mais deux
jours plus tard, l'affaire se dégonfle
sérieusement. Sans que les médias s'en
fassent aussi bruyamment l'écho. (…)
L'enfant était accompagné de son frère,
âgé de 11 ans «qui marchait un peu en
retrait», mais qui ne semble pas être en
mesure de confirmer le récit des faits
avec précision. Aucune lésion corporelle
ni aucune ITT n'a pu être constatée, les
parents n'ayant pas suivi l'invitation
des policiers à se présenter au service
des urgences médico-judiciaires.
Finalement réentendu le 2 février,
l'enfant déclare aux policiers «ne pas
avoir été blessé, car les coups
n'étaient pas forts». Aujourd'hui, des
«sources proches de l'enquête»
-entendez, les enquêteurs- reconnaissent
que l'affaire «s'est emballée trop
rapidement», sur le mobile antisémite
retenu d'emblée par le parquet au motif
que la kippa de l'enfant était visible,
et aussi, peut-être, sur la matérialité
des faits eux-mêmes» (1)
C'est à l'agresseur de démontrer que
son acte n'est pas antisémite !
Il n'empêche ! Tout
le ban et l'arrière ban ont été
mobilisés automatiquement à tirer à
boulets rouges sur l'Islam, les
banlieues : «Natacha Polony qui, le 1er
février, sur Sud Radio, a rebondi pour
déplorer que soit passée sous silence la
«culture musulmane» des auteurs d'actes
antisémites «en banlieue» ; et
l'inévitable Alain Finkielkraut,
dimanche 4 février sur Radio Communauté
Juive (RCJ), dénonçant dans
l'antisémitisme d'aujourd'hui, «un
sous-produit de l'immigration» et de la
«société multiculturelle». François
Pupponi, ancien maire de Sarcelles et
député du Val-d'Oise, devant les caméras
de BFM : «Aujourd'hui, ils agressent
sans insulter, et donc, le caractère
antisémite est plus difficile à
démontrer». Il faut beaucoup
d'imagination pour prêter un tel calcul
à des délinquants, souvent pauvrement
instruits (…) On pourrait en sourire, si
la suite du raisonnement ne faisait un
peu se dresser les cheveux sur la tête :
«Et donc, il faut systématiquement
s'adapter», poursuit l'ancien maire de
Sarcelles. Comment ? En renversant la
charge de la preuve. La victime devrait
pouvoir elle-même, en déposant plainte,
qualifier les faits dont elle estime
être victime. A charge pour le suspect
d'apporter la preuve contraire que sa
motivation n'était pas antisémite. (…)
Avant de se chamailler dans la cour du
lycée, il faudra vérifier qui a une
kippa sur la tête. (…)
En d'autres termes, un jour, l'absence
d'insultes antisémites pourrait devenir
la preuve même d'une infraction
antisémite ! «Ils» ne disent rien, mais
«ils» n'en pensent pas moins… Nul doute
que ce nouvel outil juridique permettra
de résoudre le problème du «nouvel
antisémitisme». Et tant pis si la
dénonciation de ce nouvel antisémitisme
est trop souvent instrumentalisée, avec
un art consommé de l'amalgame, pour
étouffer et rendre inaudible toute
critique de la politique israélienne. Ce
que l'on nomme l'antisémitisme de
banlieue (pardon pour ce raccourci) est
une réalité, mais les chiffres ne
traduisent nullement un phénomène de
masse, ni pour l'antisémitisme, ni même
pour le racisme en général. (…) ce
témoignage de l'historien Elie Barnavi
qui, alors qu'il était ambassadeur
d'Israël en France au début des années
2000, notait avec une légère ironie
cette étrange unanimité avec laquelle
les responsables des communautés juives
de l'Hexagone lui exprimaient leur
émotion à propos de tous ces incidents
antisémites dont ils entendaient parler,
sans être capables eux-mêmes d'en
rapporter un seul dont ils auraient été
victimes ni même témoins ; cette
confidence que j'ai reçue un jour d'un
ancien ministre français des Affaires
étrangères, à qui un président du CRIF
avait benoîtement avoué que la lutte
contre l'antisémitisme était l'unique
moyen de fédérer une communauté juive
hétéroclite et atomisée» (1).
L'affaire Saïd
Bourarach
Cette affaire de
racisme envers les juifs nous en
rappelle une autre, celle de Saïd
Bourarach, une affaire criminelle dans
laquelle le vigile d'un magasin de
Bobigny, qui venait de subir une
agression, est mort noyé dans le canal
de l'Ourcq le mardi 30 mars 2010. «Le
fait que la victime soit d'origine
marocaine et que les jeunes agresseurs
soient de confession juive et parfois
soupçonnés de liens avec la Ligue de
défense juive (LDJ), a poussé des
associations communautaires, indignées
par l'intérêt des politiques et des
médias qu'elles considèrent anormalement
faible, à s'interroger et à réagir (…)
Le 2 avril, quatre des cinq hommes sont
mis en examen et en détention provisoire
pour violences volontaires ayant
entraîné la mort sans intention de la
donner avec usage ou menace d'une arme
(…) À Pantin, le principal suspect
traîne une mauvaise réputation. Dans son
casier judiciaire sont mentionnés
plusieurs faits de violence, de refus
d'obtempérer, et des usages de
stupéfiants récurrents. (…) Les services
du renseignement connaissent
l'engagement de Dan Lampel à la Ligue de
défense juive en 2008. (…) Le procès
s'ouvre le 17 mars 2015 au palais de
justice de Bobigny» (2)
Curieusement la justice n'y a pas vu un
crime raciste et même pas un homicide
sans intention. Pourtant elle condamne
les accusés à une forte amende pensant
de ce fait calmer la famille de
plaignants et s'en sortir sans la
qualification de crime antisémite car
tout est fait pour ne pas inclure dans
les crimes antisémitismes les Arabes qui
sont aussi sémites. «Le 25 mars, la
représentante du ministère public
déclare dans son réquisitoire : «On ne
reproche pas ici aux accusés un mobile
raciste, on ne leur reproche pas non
plus d'avoir voulu la mort de ce vigile,
on leur reproche des violences physiques
et psychologiques qui ont causé cette
mort». (…) Le 5 novembre 2015, le
tribunal de Bobigny condamne les quatre
agresseurs de Saïd Bourarach à verser
549 000 euros de dommages-intérêts aux
proches de la victime. Cette
condamnation vient s'ajouter aux peines
de 4 à 9 ans de prison ferme prononcées
en mars (…). SOS Racisme «entend
rappeler que rien ne saurait justifier
un éventuel homicide et s'interroge sur
la possibilité d'une manipulation de la
thématique du racisme pour couvrir des
actes de voyous». Une analyse proche est
formulée par le grand rabbin de France,
Gilles Bernheim, dans un message de
condoléances adressé à la famille du
vigile. (…)» (2)
L'affaire Marie
L. et l'antisémitisme des beurs
Dans le même ordre
j'avais dans une contribution en 200
rapporté les faits concernant l'affaire
Marie L. et celle du rabbin Farhi. Deux
affaires qui ont fait pschitt, pour
reprendre les mots de Jacques Chirac.
Rapportons les faits : «Six jeunes,
selon elle, Maghrébins et Africains, ont
lacéré ses vêtements et lui ont tracé
trois croix gammées sur le ventre. Aucun
passager n´a réagi. Selon le récit de la
jeune femme, ils l´ont brutalisée et
humiliée, parce qu´ils la croyaient
juive. «Y a que des juifs dans le 16e !
» Le vol s´est alors transformé en
agression antisémite, alors que la jeune
femme n´est pas juive».(3)
Jacques Chirac a
fait part de son «effroi» après
l´agression de Marie L. et de son bébé
dans un RER du Val-d´Oise. Samedi 10
juillet à 19h42: l´AFP diffuse
l´information dans une dépêche. A 21h54:
Dominique de Villepin, ministre de
l´Intérieur, condamne cette agression
«ignoble», «aggravée de gestes racistes
et antisémites». A 22h11: Jacques Chirac
exprime son «effroi». Dimanche 11
juillet: Nicole Guedj, secrétaire d´Etat
aux Droits des victimes, annonce s´être
entretenue par téléphone avec la jeune
femme. Elle se dit «choquée d´apprendre
qu´aucun des passagers de la rame» ne
lui a porté secours et appelle les
témoins à se manifester. Lundi 12
juillet: «l´agression à caractère
antisémite» d´une jeune femme par six
loubards de banlieue (devenus quatre
Maghrébins et deux Africains) est dans
tous les quotidiens nationaux et
régionaux. La «lâcheté» des témoins est
stigmatisée. 18h00: manifestation des
élus franciliens «contre la violence
antisémite» dans l´Hémicycle du conseil
régional d'Ile-de-France,
rassemblement«contre l´antisémitisme,
tous les racismes, la xénophobie» à
l´appel du PCF au métro Belleville»
(3).
Rétropédalage
discret
Mardi 13 juillet:
les journaux expriment leurs doutes et
relatent les zones d´ombre du dossier.
Le préfet de police de Paris fait état
de «zones d´ombre fortes» sur les
déclarations de la jeune femme. La jeune
femme reconnaît après son placement en
garde à vue pour «dénonciation de délit
imaginaire», avoir «affabulé» et «s´être
elle-même porté les marques de coups de
couteau, s´être coupé la mèche de
cheveux et avoir tracé elle-même les
croix gammées sur son corps», selon le
procureur de la République de Pontoise.
Pourtant, la classe politique française
unanime, et même la section française du
Congrès juif mondial a demandé un plan
de lutte «à l´instar du plan Vigipirate,
relayées par une presse qui ne prend
même pas la peine de vérifier les
sources et d´observer le recul
nécessaire enfourchent le «dada de la
curée» à rebours opposant ainsi à un
acte d´intolérance un autre
d´intolérance tout aussi abject,
dangereux puisqu´à travers des
soi-disant loubards, entendons par là
les jeunes beurs», c'est toute une
communauté qui est clouée au pilori»
(3).
Les
manipulations de l´opinion
La façon
ultra-rapide des réactions en chaîne
montre un vaste complot tissé dans
l´ombre et toute la classe, toutes
tendances confondues, a «dégainé comme
un seul homme» quand il s´agit de crier
«haro sur le baudet» en l´occurrence les
beurs, les musulmans, les Algériens, les
Arabes. D'ailleurs Julien Dray,
porte-parole du PS a résumé ce que doit
être la politique à suivre: «Quand un
juif est agressé en France, c´est la
France qui est agressée, et c´est la
France qui doit se donner tous les
moyens de le défendre.» (3)
Au lendemain de la
mystification, chacun cherche désormais
à se justifier. Néanmoins en prenant
publiquement position sur cette affaire,
les responsables politiques, au plus
haut niveau de l'État, ont bel et bien
accrédité l'affaire. Le 14 juillet, lors
de son entretien télévisé, Jacques
Chirac a qualifié cette affaire de
«regrettable», ajoutant qu'il ne
«regrettait pas» d'avoir si vite réagi
pour condamner la fausse agression. Pour
le chef de l'État, l'affaire du RER D
est une «séquelle» du «mauvais climat en
France».(…) (4)
Il est admis comme
une loi non écrite que tout ce qui vient
de la communauté juive ne doit pas faire
l'objet de critiques, il doit être
indiscutable et les bévues qui
s'accumulent ne sont en cas des leçons
pour une prise de conscience et une
évaluation objective des faits. Ceci
nous rappelle une «autre affaire», celle
de l´agression du rabbin Farhi, rapporté
par, écoutons-la, «...L´approche de la
vérité tient parfois à un bout de tissu
et à la qualité de son tissage. Gabriel
Farhi a-t-il été attaqué par un motard
armé d´un couteau laguiole, comme il le
répète depuis le premier jour? Ou a-t-il
monté une machiavélique mise en scène,
peut-être avec l´aide de complices,
comme se le demandent les enquêteurs?...
En septembre dernier, un ingénieur
textile commis par la juge assure que la
déchirure en forme de Z faite par le
Laguiole sur la chemise est
´´incompatible´´ avec les dires du
rabbin. Ce dernier a, en effet, toujours
raconté que son agresseur ne l´avait
frappé que d´un coup de couteau. Or,
l´ingénieur a dû en donner trois, lors
des tests qu´il a réalisés pour son
expertise, pour obtenir ce Z sur son
échantillon. L´hypothèse de
l´automutilation est donc
confortée»(2).
Le délit
d'emballement médiatique à géométrie
variable
Nous avons vu que
dans l'affaire de Sarcelles et celle de
Marie L., La France officielle a été
perturbée de fond en comble
contrairement aux affaires concernant
les affaires concernant les Français
beurs, les Français noirs les Français
musulmans. Ainsi, «la couverture
médiatique de l'affaire, bien que réelle
fut discrète, ce qui, selon le Monde, a
accru dans certaines couches de la
population française le sentiment
d'injustice et a suscité une
«indignation à géométrie variable».
Pascal Boniface estime que les «médias
et les responsables politiques ont fait
le moins de commentaires possible,
silence, comme toujours, justifié par le
souci de ne pas dresser les communautés
les unes contre les autres. Le résultat
est exactement l'inverse». Le Collectif
contre l'islamophobie en France (CCIF)
déclare le 3 avril 2010 «qu'aucun homme
politique n'a pour l'instant pris la
peine de communiquer le moindre
sentiment sur cet homicide. La
couverture médiatique est étrangement
bien différente des célèbres affaires
antisémites». Cette affaire comme «une
sorte de contre-affaire Ilan Halimi, où
l'on refuserait la qualification raciste
parce que les auteurs sont juifs».(2)
Pourquoi cette
culpabilité ad vitam aeternam de
l’Europe ?
A cette question ,
Jean-Claude donne ses réponses dans
un essai intitulé les Penchants
criminels de l´Europe démocratique (Verdier). :
« Très vite, on se rend compte qu´il ne
s´agit pas seulement de «penchants»
criminels, mais d´une évolution
inéluctable de l´Europe démocratique
vers un antijudaïsme qui est supposé
avoir «dominé la pensée issue des
Lumières jusqu´en 1945». Nous
serions de plus ici dans l´ordre de
l´inéluctable. Car le phénomène serait «structurel».
Abondant dans le
même sens Jean Daniel incite l´Europe à
se tourner vers le l´Islam, ce «mal
absolu» pour reprendre l´expression
de Claude Imbert, qui lui au moins, se
déclare résolument contre l´Islam (isme)
. Ecoutons ce qu’il préconise: «...
Ne perdons pas notre temps. Nous savons
tous que si l´antisémitisme est
soupçonné d´être aussi vieux que les
juifs, il y a des circonstances
aggravantes et même alarmantes qui
trouvent leur origine dans la tragédie
du Proche-Orient. Derrière chaque acte
antisémite, il n´y a évidemment pas -
quelle farce! - l´Europe qui se
construit, mais le communautarisme qui
s´installe et l´islamisme qui s´épanouit».(5).
Voilà qui est
clair, on l´aura compris, l´Europe est
coupable ad vitam eternam quelles que
soient ses tentatives de retour en grâce
envers les juifs quitte à ce qu’on
applique aux musulmans aux beurs aux
mélanodermes les méthodes du IIIe Reich
,car il ne faut pas toucher à un
cheveu des Juifs quand bien même
ils seraient comme dans les cas cités
coupables de mystification et tout sera
fait pour diaboliser les jeunes des
banlieues et à étouffer par une presse
main stream toutes informations qui
leur seraient favorables ou leur
donnerait une visibilité pour
simplement exposer leur droit à se
défendre
Conclusion
«Il est patent, écrit Ahmed Cheniki, de
constater que les médias français et
européens usent d´une certaine facilité
quand ils évoquent les questions liées à
l´émigration, le monde arabe, l´Afrique
et l´Islam. ... Cette affaire montre
bien la puissance du lobby pro-israélien
qui exploite l´histoire juive et les
malheurs rencontrés dans le parcours
historique pour culpabiliser les
autres?» (6).
Des crimes racistes
dont le mobile raciste est tout à fait
envisageable n'ont jamais été qualifiés
ainsi. Nous en citons quelques-unes.
Octobre 2005 : Zied 17 ans et Bouna 15
ans, poursuivis par la police et morts
électrocutés dans un transformateur à
Clichy-sous-Bois (93). Le 6 mars 2016 :
un homme d'une trentaine d'années,
Amadou Koumé, meurt dans des
circonstances suspectes au commissariat
du 10ème arr. de Paris. Adama Traoré est
mort le 19 juillet dernier, le jour de
son 24e anniversaire, dans la cour de la
brigade de gendarmerie de Persan. Tout
le monde connaît le cas grâce au combat
admirable de sa sœur. Peut-on penser
honnêtement que s'il avait été juif tout
ça lui serait arrivé?
Le racisme, la
xénophobie, l'antisémitisme et
l'islamophobie sont des poisons pour nos
sociétés, a déclaré le secrétaire
général de l'ONU, António Guterres. En
tant qu'Européen, il s'est dit fier des
valeurs véhiculées par l'Europe des
Lumières : «La tolérance, le respect de
l'autre, l'importance de la
reconnaissance de la diversité. La
réalité est plus triste. L'ensauvagement
du monde est sur la bonne voie. Tout se
passe comme prévu par les idéologues qui
prennent leurs désirs et en font des
réalités. Quand les pays occidentaux
sont en aisance économique , que les
mélanodermes, les barbares bougnouls et
autres bamboulas sont en petits nombre,
le corps social européen et occidental
accepte les allogènes et se permet, bon
prince, de parler de liberté, de droits
humains. Ces droits de l'homme- à
géométrie variable sont en fait, une
vaste fumisterie. Non, le monde n'est
pas juste ; la terreur des hommes
politiques occidentaux de ne pas être
dans les bons papiers du lobby sioniste
-compromettant ce faisant leur carrière-
les amène à toutes les compromissions.
Est-ce là, la laïcité d'une
République exemplaire censée être
équidistante des religions ? La question
reste posée.
Notes :
Notes :
1.Guillaume Weill Raynal https://blogs.mediapart.fr/guillaume-weill-raynal/blog/060218/ce-que-revele-l-agression-antisemite-de-sarcelles
2.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Affaire_Sa%C3%AFd_Bourarach
3.Chems Chitour
http://www.lexpressiondz.com/chroniques/analyses_du_professeur_chitour
/19725-l%E2%80%99affaire-marie-l.-et-l%E2%80%99antis%C3%A9mitisme-des-beurs.html
4.Solenn de Royer https://www.la-croix.com/Actualite/France/La-fausse-agression-du-RER-D-_NG_-2004-07-14-588908
5.Jean Daniel.
Antisémite, l´Europe? Le Nouvel
Observateur: Semaine du jeudi 11
décembre 2003 - n°2040
6. Ahmed Cheniki:
Le Quotidien d´Oran le 15 juillet 2004.
Article de
référence
http://www.lequotidien-oran.com/index.php?news=5256758
11 02 2018
Professeur Chems
Eddine Chitour
Ecole Polytechnique Alger
Le sommaire du Pr Chems Eddine Chitour
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